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Daniel Guérin, né le dans le 17e arrondissement de Paris et mort le à Suresnes (Hauts-de-Seine), est un écrivain révolutionnaire français, anticolonialiste, militant de l'émancipation homosexuelle, théoricien du communisme libertaire[3], historien et critique d'art.
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Biographie
Jeunesse et formation
Daniel Guérin est issu d'une famille bourgeoise, libérale et dreyfusarde. Son père, Marcel Guérin (1873-1948), était un riche collectionneur et critique d'art qui fut, entre autres, l'auteur de L’œuvre gravé de Gauguin en 1927[4]. Son grand-père, Eugène d'Eichthal, est président de l'École libre des sciences politiques et de l'Académie des sciences morales et politiques. Son oncle était l'essayiste Daniel Halévy (1872-1962). Sa femme Marie Fortwangler est une militante communiste autrichienne. Sa fille Anne Guérin est une journaliste, traductrice, militante libertaire et signataire du Manifeste des 121[5].
Daniel Guérin fut diplômé de sciences politiques et publia des œuvres littéraires de jeunesse qui attirèrent l'attention de François Mauriac, tout en ayant des activités de libraire en Syrie de 1927 à 1929.
Engagements militants
Engagement anticolonialiste
Lors d'un voyage en Indochine, en 1930, où il découvrit la réalité coloniale, il profita de la traversée pour dévorer un nombre significatif de textes politiques allant de Proudhon à Marx en passant par Sorel. Il s'engagea dès ces années dans la lutte contre le colonialisme (Indochine, Liban...).
Daniel Guérin rompit avec le milieu bourgeois, s'installa à Belleville (quartier ouvrier de l'est de Paris), devint correcteur et commença à militer dans les années 1930 avec les syndicalistes révolutionnaires de la revue La Révolution prolétarienne de Pierre Monatte.
Voyage dans l'Allemagne nazie
En 1933, Daniel Guérin parcourut à bicyclette l'Allemagne hitlérienne. Il rédigea un document sur la montée du nazisme qui parut dans Le Populaire organe de la SFIO et sera édité en volumes sous les titres La Peste brune et Fascisme et grand capital en 1936. Daniel Guérin y analysait l'origine du fascisme, de ses troupes et la mystique qui les animait ; sa tactique offensive face à celle, trop légaliste, du mouvement ouvrier ; le rôle des plébéiens qui le rejoignaient ; son action anti-ouvrière et sa politique économique (une économie de guerre en temps de paix). Ce dernier ouvrage, réédité de multiples fois (voir le détail en fin d'article) est aujourd'hui considéré comme un classique[6].
Le trotskysme
Au milieu des années 1930, Daniel Guérin rejoignit la Gauche révolutionnaire de Marceau Pivert. Lorsque cette tendance fut exclue de la SFIO et crée le Parti socialiste ouvrier et paysan (PSOP), Guérin en devint l'un des responsables. Il se situa à la gauche de ce groupe, et fut alors très proche de Trotsky avec lequel il correspondit. Après la défaite de 1940, avec Yvan Craipeau, Jean Rous, et Barta (ce dernier forma plus tard ce qui devint Lutte ouvrière), il créa le « Comité pour la IVe Internationale » qui diffusa, en parallèle à La Voix de Lénine, L'Étincelle, et de façon également confidentielle[7]. Ils prônaient alors le « défaitisme révolutionnaire »[7].
La Seconde Guerre mondiale
Le 23 avril 1940, à Oslo en Norvège occupée, Daniel Guérin est interné par les Allemands en tant que ressortissant d'un pays belligérant. Il fut libéré du camp d'internement de Wülzburg en Bavière le 18 décembre suivant. De 1943 à 1945, il coopéra, en France, avec le mouvement trotskiste dans la clandestinité, essayant de maintenir une position internationaliste à l'écart du chauvinisme ambiant, multipliant les appels aux travailleurs allemands jusque dans les rangs de l'armée d'occupation (activité on ne peut plus dangereuse d'autant que les livres de Daniel Guérin sur le fascisme étaient inscrits sur la liste Otto).
Séjour aux États-Unis
En décembre 1946, Daniel Guérin embarque pour les États-Unis où il fut actif aux côtés du mouvement ouvrier et des Noirs américains. En janvier 1949 il rentre en France. En juillet 1950, accusé d'être, ou d'avoir été « trotskyste » et « anarchiste », un nouveau visa pour les États-Unis lui est refusé dans le cadre de la chasse aux sorcières du maccarthysme. Cette interdiction n'est levée qu'en 1957 et Guérin ne retourna aux États-Unis qu'en octobre 1973[8].
Le marxisme-libertaire
Guérin, qui à son retour des États-Unis étudia les œuvres complètes de Bakounine, s'éloigna peu à peu du marxisme orthodoxe durant la guerre pour se rapprocher de l'anarchisme. Il tenta de concilier ces deux tendances en envisageant la formation d'un courant marxiste libertaire : à partir de 1959 et de la publication de Jeunesse du socialisme libertaire, il chercha une voie nouvelle dans une synthèse de l'anarchisme et du marxisme. Il plaida pour concilier le meilleur de ces deux systèmes de pensée et publie Pour un marxisme libertaire puis À la recherche d'un communisme libertaire. Il écrivit par exemple dans Pour un marxisme libertaire : « La double faillite du réformisme et du stalinisme nous fait un devoir urgent de réconcilier la démocratie prolétarienne et le socialisme, la liberté et la révolution ». Il adhéra cependant au PSU, sans y militer, et en resta membre jusqu'en 1969. Dans une réunion publique à Marseille en 1969 il déclara parlant du PSOP que c'était « une sorte de PSU ».
Il demeura un acteur de la vie politique, notamment engagé dans le soutien à la révolution algérienne. En 1960, il signe le Manifeste des 121, déclaration sur le « droit à l'insoumission » dans le contexte de la guerre d'Algérie[9].
Guérin lutta également beaucoup pour la difficile intégration par le mouvement ouvrier de la question homosexuelle.
En 1969/1970 il participe à la constitution du Mouvement Communiste Libertaire (MCL), qui tente de regrouper plusieurs groupes dont ceux originaires des Cahiers de Mai, un rassemblement de militants de l'ancienne Fédération communiste libertaire (FCL) autour de Georges Fontenis (ancien secrétaire de la Fédération Anarchiste) et qui publiera le journal Guerre de Classes. Le MCL sera rejoint par un groupe issu d'une scission au sein de l'Organisation révolutionnaire anarchiste (ORA) et deviendra ultérieurement l'« Organisation Communiste Libertaire » avant de disparaître (le sigle sera repris plus tard par une autre organisation à laquelle Daniel n'a pas appartenu).
Il rejoindra temporairement ensuite l'ORA, puis, de 1979 à sa mort en 1988, il fut militant de l'Union des travailleurs communistes libertaires, organisation dont est héritière Alternative libertaire qui, en 2019, fusionna avec la CGA (Coordination des groupes anarchistes) pour devenir l'UCL (Union communiste libertaire).
Le spontanéisme révolutionnaire
En 1971, Daniel Guérin publie Rosa Luxemburg et la spontanéité révolutionnaire, ouvrage marqué par l’expérience de Mai 68, et qui représente une analyse approfondie du rapport entre spontanéité et conscience dans les mouvements révolutionnaires[10]. Deux ans plus tard, en 1973, dans Anarchisme et marxisme, le même auteur affirme que « la seule théoricienne, dans la social-démocratie allemande, qui resta fidèle au marxisme originel fut Rosa Luxemburg ». Et il continue : « Il n’y a pas de différence véritable entre la grève générale anarcho-syndicaliste et ce que la prudente Rosa Luxemburg préférait dénommer “grève de masses”. De même, les violentes controverses, la première avec Lénine, en 1904, la dernière au printemps de 1918, avec le pouvoir bolchevik, ne sont pas très éloignées de l’anarchisme. Il en est de même pour ses conceptions ultimes, dans le mouvement spartakiste, à la fin de 1918, d’un socialisme propulsé de bas en haut par les conseils ouvriers. »[11]
La question de la sexualité
Daniel Guérin est ouvertement bisexuel[12], il dénonce les discriminations dont sont victimes les minorités sexuelles, y compris dans les milieux de la gauche radicale.
En 1955, il publie Kinsey et la sexualité[13], ouvrage où il détaille l'oppression spécifique subie en France par les homosexuels : « Les plus sévères [critiques] émanent de milieux marxistes qui ont tendance à gravement sous-estimer la variété d’oppression de l’homme par l’homme qu’est le terrorisme antisexuel. Je m’y attendais d’ailleurs et je savais, en publiant mon livre, que je m’exposais au risque de me mettre à dos ceux desquels je me sens le plus proche sur le plan politique »[14].
En 1965, après son coming out, il s'exprime sur l'homophobie qui domine à gauche pendant la deuxième moitié du XXe siècle, « l'incompréhension voire l'homophobie de la plupart des « gauchistes » — leur conception petite bourgeoise de la sexualité. L'attitude était beaucoup plus libérale à l'égard de l'homosexualité dans les années 1920-1930, l'hypocrisie se rencontrant alors beaucoup plus chez les bourgeois que chez les prolétaires. Depuis ces derniers ont été conditionnés par les idées bourgeoises. »[15].
En 1975, il écrit : « Il n'y a pas tellement d'années se déclarer révolutionnaire et s'avouer homosexuel n'étaient pas choses compatibles. Quand je suis entré en 1930 dans le mouvement social il n'était pas question de s'y risquer, ni même d'aborder impersonnellement un sujet aussi scabreux. [...] J'étais affligé encore d'une autre vulnérabilité. Dans les mouvements syndicaux et politiques auxquels je participais, j'avais une propension à me situer toujours à leur extrême-gauche [...] Il eût été insensé d'ajouter à ces lourds handicaps une charge supplémentaire : celle de m'intéresser aux partenaires de mon sexe, qu'il s'agît de jeunes ouvriers sans conscience de classe ou, plus grave encore, de militants dont certains rayonnaient d'une juvénilité dont il fallait soigneusement cacher à quel point elle m'était attirante. »[16].
Il évoque, la personnalité de Louis Aragon « arrimé à l'hétérosexualité comme au stalinisme par Elsa, son mauvais génie, devait se protéger d'un autre malfaisant sectarisme, celui du Parti communiste, hystériquement intransigeant sur le plan des « bonnes mœurs » et qui ne tolérera les extravagances amoureuses d'Aragon que beaucoup plus tard, quand Elsa ne sera plus là pour le détourner des garçons et que l'évolution de la société post-soixante-huitarde aura enfin fait voler en éclats le tabou. »[17]
Ses textes sur la libération sexuelle sont alors censurés dans certains journaux de gauche[18].
Il s'implique dans les événements de Mai 68 en France et prend une part active à la création du mouvement de libération homosexuelle qui émerge dans les années suivantes, notamment le Front homosexuel d'action révolutionnaire. En 2000, Frédéric Martel le qualifie de « grand-père du mouvement homosexuel français »[19].
L'historien
Daniel Guérin fut aussi historien. Il étudia principalement le mouvement social pendant la Révolution française à travers deux ouvrages : La Lutte des classes pendant la Première République en deux volumes publiés en 1947 et Bourgeois et bras nus. La guerre sociale sous la Révolution (1793-1795) publié en 1973.
Il fut également l'auteur de Ni Dieu, ni maître, une histoire et anthologie de l'anarchisme (1976).
Ĺ’uvres
- Le livre de la dix-huitième année (poèmes), Paris, Albin Michel, 1922
- L'enchantement du Vendredi Saint (roman), Paris, Albin Michel, 1925
- La vie selon la chair (roman), Paris, Albin Michel, 1929
- La Peste brune a passé par là ... À bicyclette à travers l'Allemagne hitlérienne. Éditions L.D.T, 1933. Brochure de 62 pages, rééditée en 1945 par les Éditions universelles, réédité en 2018 avec une préface d'Alain Bihr, Éditions Spartacus.
- Fascisme et grand capital. Italie-Allemagne, Paris, Éditions de la révolution prolétarienne, 1936 (4 éditions cette année[20]) ; réédité par Gallimard en 1945, par Maspero en 1965, 1969 ; réédité par l'ENS[21] ; réédité par Syllepse (1999) ; réédité au sein de Sur le fascisme, La Découverte, 2001 ; réédition augmentée du texte "Quand le fascisme nous devançait" et de la traduction intégrale de la préface de Dwight MacDonald à l'édition américaine, Libertalia, 2014. Traduit en anglais par Pioneer en 1939[22] et en italien par Schwarz en 1957[23]
- La lutte de classes sous la Première République : bourgeois et « bras nus » (1793-1797), vol. 1 et 2, Paris, Gallimard, coll. « La Suite des temps » (no 16), (présentation en ligne) Nouvelle édition revue et augmentée : La lutte de classes sous la Première République (1793-1797), vol. 1 et 2, Paris, Gallimard, coll. « La Suite des temps », , 571+608 p.Édition abrégée : Bourgeois et bras-nus : guerre sociale durant la Révolution française, 1793-1795, Paris, Libertalia, , 443 p. (ISBN 978-2-918059-29-5, présentation en ligne) .
- Où va le peuple américain ?, Paris, Julliard, 2 vol., 1950-1951
- Au service des colonisés, Paris, Éditions de Minuit, 1954
- Kinsey et la sexualité, Paris, Julliard, 1955
- Les Antilles décolonisées (préface d'Aimé Césaire, Paris, Présence Africaine, 1956
- La répression de l'homosexualité en Angleterre, La Nef, novembre 1957.
- La répression de l'homosexualité en France, La Nef , janvier 1958.
- Jeunesse du socialisme libertaire, Paris, Rivière, 1959
- Shakespeare et Gide en correctionnelle ?, Paris, Éditions du Scorpion, 1959
- Le grain sous la neige, adaptation théâtrale d'après Ignazio Silone, Éditions Mondiales, 1961
- Vautrin, adaptation théâtrale d'après Honoré de Balzac, Paris, La Plume d'or, 1962
- Eux et lui, illustré par André Masson, Monaco, Éditions du Rocher, 1962. Rééd. QuestionDeGenre/GKC, 2000.
- Proudhon, un refoulé sexuel, 1963[24]
- Front Populaire, révolution manquée ?, Paris, Julliard, 1963[25] . Réédition chez Agone en 2013.
- Décolonisation du noir américain, Paris, Présence Africaine, 1963
- L'Algérie qui se cherche, Paris, Présence Africaine, 1964
- Un jeune homme excentrique. Essai d'autobiographie, Paris, Julliard, 1965
- Sur le fascisme : I- La peste brune ; II- Fascisme et grand capital, Paris, Maspero, 1965 (réédition)
- L'Anarchisme : de la doctrine à l'action, Paris, Gallimard, 1965 [26].
- Ni Dieu ni maître. Histoire et anthologie de l'anarchie, Paris, Éditions de Delphes, 1965
- Ni Dieu ni maître. Anthologie de l'anarchisme, Éditions Maspero, 1970. Réédité
- Pour un marxisme libertaire, Paris, Laffont, 1969
- Essai sur la révolution sexuelle après Reich et Kinsey, Paris, Belfond, 1969
- Rosa Luxemburg et la spontanéité révolutionnaire, Paris, Flammarion, 1971
- Autobiographie de jeunesse. D'une dissidence sexuelle au socialisme, Paris, Belfond, 1972 (réédition: La Fabrique, 2016)
- Ci-gît le colonialisme : Algérie, Inde, Indochine, Madagascar, Maroc, Palestine, Polynésie, Tunisie ; témoignage militant, Paris, Mouton, 1973.
- De l'Oncle Tom aux Panthères Noires, Paris, UGE, 1973 (réédition : Les Bons Caractères, 2010)
- L'armée en France, avec Roland Gengenbach, Paris, Filipacchi, collection Tout savoir sur..., 1974
- Oviri, écrits d’un sauvage, anthologie de textes de Paul Gauguin, 1974
- Les assassins de Ben Barka. Dix ans d'enquĂŞte, Paris, Guy Authier, 1975
- La Révolution française et nous, Paris, Maspero, 1976
- Le feu du sang - autobiographie politique et charnelle, Paris, Éditions Grasset & Fasquelle, 1977
- Quand l'Algérie s'insurgeait : 1954-1961, La pensée sauvage, 1977
- Proudhon oui et non, Paris, Gallimard, 1978
- Homosexualité et révolution, Paris, Le vent du ch'min, 1983[27]
- Pour le communisme libertaire, 2003, Ă©d. Spartacus, (ISBNÂ 2902963467)[28].
Notes et références
- « http://hdl.handle.net/10622/ARCH00530 » (consulté en )
- « http://www.calames.abes.fr/pub/#details?id=FileId-621 » (consulté le )
- Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français, « Le Maitron » : Daniel Guérin.
- Sur le même sujet, Daniel Guérin éditera un choix de textes de Paul Gauguin, Oviri, Écrits d’un sauvage en 1974.
- « Anne Guérin a quitté le cortège », Libération.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
- Jacques Collin (interviewer), Charles Jacquier (interviewé), « Réédition de Fascisme et grand capital : cinq questions à Charles Jacquier », Questions de classe(s), 27 novembre 2014.
- Christophe Nick, Les Trotskistes, Fayard, 2002, p. 296
- Daniel Guérin, Le feu du sang - autobiographie politique et charnelle, Éditions Grasset & Fasquelle, 1977
- Daniel Guérin, Quand l'Algérie s'insurgeait : 1954-1962, La pensée sauvage, , 190 p., p. 155 à 161
- Daniel Guérin, Rosa Luxemburg et la spontanéité révolutionnaire, réédition Spartacus, 1982, présentation éditeur.
- Patrice Spadoni, La synthèse entre l’anarchisme et le marxisme, Alternative libertaire, 1998, [1].
- (en) « For a dialectic of homosexuality and revolution », sur theanarchistlibrary.org, (consulté le ) : « Guérin is a rare example of a marxist revolutionary and a bisexual who dared to address these problems rigorously and very publicly at a time when to do so was to invite opprobrium from all quarters »
- Daniel Guérin, Kinsey et la sexualité, Paris, Julliard, 1955.
- Lettre du 27 mai 1955, Fonds Guérin, BDIC, F° Δ 721/carton 12/4, in Sylvie Chaperon, Le fonds Daniel Guérin et l’histoire de la sexualité, Journal de la BDIC, no 5, juin 2002, p. 10, texte intégral.
- Daniel Guérin à confesse, interview avec Gérard Ponthieu, in Un monde à refaire, Sexpol, no 1, 20 janvier 1975, p. 11-14, notice.
- Daniel Guérin, Être homosexuel et révolutionnaire, in Les homosexualités, La Quinzaine littéraire, no 215, août 1975, p. 9-10 ; Homosexualité et Révolution, Les Cahiers du Vent du Ch'min, novembre 1983, p. 36-42, lire en ligne.
- Daniel Guérin, Aragon, victime et profiteur du tabou, Gai Pied Hebdo, 4 juin 1983, texte intégral.
- David Berry, For a dialectic of homosexuality and revolution. Daniel Guérin’s engagement with sexology from the 1950’s and his contribution to the theorization of sexuality and gender from a historical materialist perspective, note pour la conférence Socialism and Sexuality. Past and present of radical sexual politics, Amsterdam, 3–4 octobre 2003, texte intégral.
- Frédéric Martel, Le rose et le noir. Les homosexuels en France depuis 1968, Paris, Seuil, 2000, p. 46, lire en ligne.
- [2]
- [3]
- [4]
- [5]
- texte intégral
- Critique par J. Sd. dans Le Figaro littéraire no 900 du samedi 20 juillet 1963, p. 5
- texte intégral
- texte intégral
- texte intégral
Voir aussi
Bibliographie
- David Berry, "A Life in the Service of Revolution: Daniel Guérin, 1904-1988", PM Press, 2022.
- Collectif, Salut Daniel, Union des travailleurs communistes libertaires, 1988, [lire en ligne].
- « Historien & militant. Daniel Guérin, un itinéraire », Agone, no 29-30, 2003, p. 237-291. [lire en ligne]
- Alexandre Marchant, « Daniel Guérin et le discours militant sur l'homosexualité masculine en France (années 1950-années 1980) », Revue d’histoire moderne et contemporaine, 4/2006 (no 53-4), p. 175-190.
- Paul Melchior, Daniel Guérin : Les Garçons et la liberté, Gai Pied, avril 1988 (publication posthume du dernier texte revu par Daniel Guérin), nouvelle édition Daniel Guérin et la liberté, Pascal Maurice éditeur, septembre 2014.
- Sylvain Pattieu, Mohamed Harbi, Les Camarades des frères : trotskistes et libertaires dans la guerre d'Algérie, Syllepse, 2002, 2018 (ISBN 2-913165-82-6).
- Sylvie Chaperon, Le fonds Daniel Guérin et l’histoire de la sexualité, Journal de la BDIC, no 5, juin 2002, p. 10, texte intégral.
- Rédaction, L’abécédaire de Daniel Guérin, revue Ballast, novembre 2018, [lire en ligne].
- (en) Robert Graham, Anarchism : A Documentary History of Libertarian Ideas, The Emergence of the New Anarchism (1939 to 1977), volume II, Black Rose Books, 2009, texte intégral.
Télévision
- Christian Mottier, Ni Dieu ni maître, Temps présent, Radio télévision suisse, 3 avril 1970, voir en ligne.
- Christian Bussy, Anarchie, j'écris ton nom, Signes des Temps, Radio-télévision belge de la Communauté française, Sonuma, 7 mai 1973, voir en ligne.
Liens externes
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- Biographie de Daniel Guérin sur le site Increvables Anarchistes
- Daniel Guérin: Révolutionnaire en mouvement(s) sur Google Livres
- Préface de Claude Guillon à la réédition de Bourgeois et bras-nus, Libertalia, 2013.
- Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français, « Le Maitron » : Daniel Guérin.
- Dictionnaire des anarchistes, « Le Maitron » : notice biographique.
- Inventaire du fonds d'archives de Daniel Guérin conservé à La contemporaine.