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Crémieu

Crémieu est une commune française située dans le département de l’Isère, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Crémieu
Crémieu
Une des rues médiévales de Crémieu et le château delphinal.
Blason de Crémieu
HĂ©raldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Auvergne-RhĂ´ne-Alpes
Département Isère
Arrondissement La Tour-du-Pin
Intercommunalité Communauté de communes Les Balcons du Dauphiné
Maire
Mandat
Alain Moyne-Bressand
2020-2026
Code postal 38460
Code commune 38138
DĂ©mographie
Gentilé Crémolans
Population
municipale
3 437 hab. (2020 en augmentation de 3,28 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 560 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 45° 43′ 33″ nord, 5° 15′ 08″ est
Altitude Min. 203 m
Max. 415 m
Superficie 6,14 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Crémieu
(ville-centre)
Aire d'attraction Lyon
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Charvieu-Chavagneux
Législatives Sixième circonscription
Localisation
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Crémieu
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Crémieu
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Crémieu
GĂ©olocalisation sur la carte : Auvergne-RhĂ´ne-Alpes
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Crémieu
Liens
Site web www.ville-cremieu.fr
    Les remparts

    Historiquement rattachée à la province du Dauphiné, Crémieu a conservé sa cité médiévale. La commune a d'abord adhéré à la communauté de communes de l'Isle-Crémieu avant de rejoindre la communauté de communes les Balcons du Dauphiné, issue de la fusion de plusieurs collectivités.

    Les habitants sont dénommés les Crémolans[1].

    GĂ©ographie

    Situation et description

    CrĂ©mieu est situĂ© au nord-ouest du dĂ©partement, Ă  15 km au nord de Bourgoin-Jallieu, 12 km Ă  l'est de l'aĂ©roport Lyon-Saint-ExupĂ©ry (Colombier-Saugnieu) et environ 40 km Ă  l’est de Lyon.

    Selon de classement établi par l'INSEE en 1999, Crémieu est une commune urbaine, la ville centre d'une unité urbaine de deux communes (la seconde étant Villemoirieu), qui fait partie de l'aire urbaine de Lyon[2].

    Communes limitrophes

    GĂ©ologie et relief

    Le territoire communal se situe au contact d'une zone de collines et de plateaux de hauteur modeste, dénommée L'Isle Crémieu et parsemé de blocs erratiques issus de la fonte des glaciers, à l'est et de terrains plus plats de la vallée du Rhône qui coule km au nord.

    Climat

    La partie nord-ouest du département de l'Isère est formée de plaines à l'ambiance tempérée. Du fait du relief peu accentué, les masses d'air venues du nord et du sud circulent aisément.

    Les étés sont chauds et plutôt secs, mais ils connaissent de nombreuses périodes orageuses. Les hivers sont généralement assez froids et marqués par des gelées fréquentes, d'autant plus que le secteur de L'Isle Crémieu, en légère surélévation de la vallée du Rhône située plus au nord, présente des brouillards plus ou moins persistant durant les périodes froides. Le plateau de Crémieu reçoit les perturbations atlantiques en légère avance de phase par rapport au sud du département. Concrètement cela veut dire que le redoux, par vent d'ouest, aura quelques heures d'avance sur les vallées alpines.

    Hydrographie

    Le Ruisseau de Vaud, petit cours d'eau, issu du plateau de l'Isle-Cémieu, rejoint le Girondan, affluent de la rive gauche du Rhône. Il creuse les gorges de la Fusa avant de traverser le bourg médiéval.

    Voies de communication

    Le territoire de Crémieu est traversé par l'ancienne route nationale 517, déclassée en route départementale 517 (RD 517)et qui, en 2020, relie toujours Lyon à Morestel.

    Urbanisme

    Typologie

    CrĂ©mieu est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 1] - [3] - [4] - [5]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de CrĂ©mieu, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 2 communes[6] et 5 134 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[7] - [8].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 398 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[9] - [10].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (46,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (48,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (32,1 %), forêts (28,7 %), zones urbanisées (24,8 %), prairies (9,9 %), terres arables (4,5 %)[11].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[12].

    Risques sismiques

    L'ensemble du territoire de la commune de Crémieu est situé en zone de sismicité n°3 (sur une échelle de 1 à 5), comme la plupart des communes de son secteur géographique[13].

    Terminologie des zones sismiques[14]
    Type de zoneNiveauDéfinitions (bâtiment à risque normal)
    Zone 3Sismicité modéréeaccélération = 1,1 m/s2

    Toponymie

    Il s'agit d'une formation toponymique gauloise ou gallo-romane en -(i)acum (forme latinisée du suffixe celtique continental -acon), suffixe locatif à l'origine, devenu également un élément marquant la propriété. La forme prise par ce suffixe dans domaine franco-provençal aboutit généralement à la terminaison -ieu, alors qu'ailleurs, c'est plutôt -(e)y / -(a)y (ou -ac dans le domaine d'oc).

    Histoire

    Préhistoire

    Crémieu est au cœur d'une région très occupée au cours de la préhistoire. Sur la commune furent découverts deux grottes à Beptenaz qui contenaient des silex du Magdalénien (13000-10000 av. J.-C.) avec ossements de rennes, aurochs, chevaux, cerfs.

    Une tombe à la chapelle de Notre Dame de la Salette contenait un corps avec un très beau mobilier de bronze (épingle, bracelets, rouelle, agrafe) daté de la phase ancienne du Bronze final (1250-1100 av. J.-C.).

    Des objets de bronze (couteaux, épée, bracelet) attestent l'âge du Bronze et le début de l'âge du Fer[15].

    Le château et le prieuré

    Ancienne ville résidence des dauphins du Viennois. Crémieu est mentionné dès le IXe siècle ; mais apparaît dans l'histoire au XIIe siècle.

    À la fin du XIIe siècle, Crémieu est le siège d'une châtellenie (sorte de circonscription administrative) de la baronnie de La Tour-du-Pin, rattachée en 1282 au Dauphiné, lui-même rattaché à la Couronne de France en 1349. Le château est établi sur la colline Saint-Laurent. Situé à la frontière entre le Dauphiné et la Savoie, la châtellenie de Crémieu joue un rôle militaire important. Face au château, un prieuré de bénédictins, entouré de ses propres fortifications, se trouve au sommet des falaises de Saint-Hippolyte. En 1247, ce prieuré est rattaché à l'abbaye de Saint-Chef.

    Cloitre du couvent des Augustins illustré par Joannès Drevet (1854–1940).

    La ville basse

    La ville se développe tout au long du XIIIe siècle sous les murailles du château delphinal, puis entre les deux collines ; située sur la route de l’Italie, elle a une certaine activité comme centre du commerce des grains entre la France et la Savoie, la Suisse et l'Italie. En 1315, une charte de franchises accorde aux habitants de nouvelles libertés et d'importants privilèges commerciaux. L'existence d'un atelier monétaire, attestée en 1337, indique l'essor économique de la ville. La ville basse qui, à partir du XIVe siècle, attire les riches marchands, conserve encore à l'heure actuelle maisons et anciens hôtels particuliers à l’architecture soignée. C'est le début d'une période de prospérité de deux siècles qui nécessitera la construction de nouveaux remparts englobant les deux collines et la ville basse ; au XVe siècle, une vaste halle, recouverte de lauze de Crémieu, remplace le marché créé en 1314.

    Le couvent des Augustins

    C'est au dĂ©but du XIVe siècle, que Jean II, dauphin de Viennois, fonde, dans la partie neuve de la ville, un prieurĂ© destinĂ© Ă  accueillir une dizaine d'ermites de Saint-Augustin, ordre mendiant formĂ© au XIIIe siècle. Les travaux de construction du couvent dĂ©butent au XIVe siècle et se poursuivent par de nombreux remaniements jusqu'au XIXe siècle : Ă©dification du clocher au-dessus d'une tour de dĂ©fense en 1508, rĂ©amĂ©nagement du cloĂ®tre et construction du portail au XVIIe siècle par exemple. Ă€ la RĂ©volution française, le 9 mai 1791 prĂ©cisĂ©ment, les bâtiments et l'Ă©glise sont adjugĂ©s Ă  la municipalitĂ© de CrĂ©mieu pour la somme de 7 000 livres, et affectĂ©s Ă  de nouveaux usages.

    Époques moderne et contemporaine

    Ancienne filature de lin

    L'Ă©volution Ă©conomique

    Le déclin du commerce, renforcé en 1702 par la suppression des foires annuelles instaurées au XIVe siècle, incite les habitants à développer l'industrie du textile grâce à la production de lin des campagnes voisines et celle du cuir qui occuperont en 1710 près du quart de la population. Par ailleurs, au XVIIe siècle, de nombreux ordres religieux et confréries (Capucins, Pénitents Blanc, Visitandines, Ursulines) s'installent à Crémieu, prenant possession d'une ville dont l'activité commerciale faiblit.

    Le couvent de la Visitation

    Jeanne de Chantal fonde le couvent de la Visitation en 1627; les religieuses ne disposent alors que d’une petite maison et d’une chapelle. Les bâtiments actuels construits entre 1632 et 1682 sont saisis comme bien national et vendus en 1792. Trente ans plus tard, la municipalité y installe l’hôpital, auquel est annexé le Refuge des vieillards, en 1864. Une nouvelle chapelle est construite en 1884 par l'architecte lyonnais Pierre Richard.

    Le château

    Le château delphinal est abandonné au cours du XVIIIe siècle et sert de carrière de pierres jusqu’à la Révolution, avant d’être en partie reconstruit au XIXe siècle. Il a été classé monument historique en 1943.

    Crémieu au XIXe siècle illustrée par Victor Cassien (1808 - 1893).

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    ? 1983[16] Henri Loiseau
    1983 En cours Alain Moyne-Bressand[17] UDF puis
    UMP-LR
    Chef d'entreprise
    Député de la 6e circonscription de l'Isère (1986-2017)
    Conseiller général du canton de Crémieu (1977-2014)

    Jumelages

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[20].

    En 2020, la commune comptait 3 437 habitants[Note 3], en augmentation de 3,28 % par rapport Ă  2014 (Isère : +2,73 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    2 2362 1232 1842 3182 4012 3102 2922 2842 302
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 3562 3702 2442 0551 9781 7971 8381 6941 912
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 8931 7431 6961 9291 9711 8541 6821 5362 148
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    2 4162 3932 4502 4092 8553 1693 3303 3573 297
    2020 - - - - - - - -
    3 437--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[21] puis Insee Ă  partir de 2006[22].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Évolution du rang de la commune
    selon la population municipale des années : 1968[23] 1975[23] 1982[23] 1990[23] 1999[23] 2006[24] 2009[25] 2013[26]
    Rang de la commune dans le département 46 54 74 69 68 70 75 74
    Nombre de communes du département 538 532 532 533 533 533 533 532

    Enseignement

    La commune est rattachée à l'académie de Grenoble.

    Environnement

    En mars 2017, la commune confirme le niveau « deux fleurs » au concours des villes et villages fleuris, ce label récompense le fleurissement de la commune au titre de l'année 2016[27].

    MĂ©dias

    Historiquement, le quotidien à grand tirage Le Dauphiné libéré consacre, chaque jour, y compris le dimanche, dans son édition du Nord-Isère, un ou plusieurs articles à l'actualité de la commune, du canton, de la communauté de communes, ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales, les travaux routiers, et autres événements divers à caractère local.

    Cultes

    La communauté catholique et l'église de Crémieu (propriété de la commune) sont rattachées à la paroisse catholique Saint-martin de l'Isle Crémieu qui, elle-même, est rattachée au diocèse de Grenoble-Vienne[28].

    Économie

    Une zone artisanale et industrielle est implantée sur la Ville sur le site des Triboullières.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    La ville conserve de nombreuses maisons anciennes (XVIe-XVIIIe siècles), de beaux restes de fortifications (portes du XIVe siècle, segments de murailles), de vastes halles couvertes (XVe siècle), et le couvent des Augustins dont le cloître est intact et qui sert de mairie depuis la Révolution française.

    • Le château delphinal de CrĂ©mieu, dit château Saint-Laurent, dont il subsiste des vestiges des XIIIe et XVe siècles, est l'ancien siège de châtellenie. Il domine la ville cĂ´tĂ© est, tandis que les ruines d'un prieurĂ© fortifiĂ© couvrent toute la colline Saint-Hippolyte Ă  l'ouest.

    Ă€ 2 kilomètres au sud-sud-ouest se dresse le château de Malin construit au XIVe siècle et remaniĂ© Ă  la Renaissance.

    • Quelques photos de monuments de CrĂ©mieu
    • Château delphinal.
      Château delphinal.
    • Porte de la Loi.
    • Porte François 1er.
    • CloĂ®tre du couvent des Augustins.
      Cloître du couvent des Augustins.
    • La halle et la colline Saint-Hippolyte.
      La halle et la colline Saint-Hippolyte.
    • Église fortifiĂ©e.
      Église fortifiée.
    • Maisons anciennes vers l'Ă©glise.
      Maisons anciennes vers l'Ă©glise.
    • Vue de haut des remparts.
      Vue de haut des remparts.
    • Tour ronde des remparts.
      Tour ronde des remparts.
    • Tour Ă  fenĂŞtres des remparts.
      Tour Ă  fenĂŞtres des remparts.

    Personnalités liées à la commune

    • Antoine Joseph Alricy, (1759-1839), membre du Conseil des Cinq-Cents.
    • JĂ©rĂ´me Bellefin (1764-1835), chirurgien navigant, membre de l'expĂ©dition Baudin (1800-1804).
    • Benoit Veyret (1852-1903), nĂ© Ă  CrĂ©mieu, entrepreneur Ă  Draa-El-Mizan (AlgĂ©rie).
      • Cyprien Claude Benoit Veyret (1867-1927), nĂ© Ă  CrĂ©mieu, compagnon serrurier puis mĂ©canicien aux chemin de fer BĂ´ne-Guelma (AlgĂ©rie), syndicaliste, crĂ©ateur du premier bureau de placement et bourse de travail de BĂ´ne (AlgĂ©rie), propriĂ©taire de la Brasserie "CafĂ© Dauphinois", Palais Lecoq Ă  BĂ´ne.
    • Michèle Espinosi-Petit (Biche) (1948-) navigatrice de rallyes automobiles.
    • Claude-NoĂ«l ThĂ©venin (1800-1849) peintre et portraitiste.
    • Daniel Chabrun (1925-2006), chef d'orchestre français, possĂ©dait une rĂ©sidence familiale Ă  CrĂ©mieu. En effet, par sa mère, Marthe Audibert, il est arrière-petit-fils de FĂ©licitĂ© Guichard, Ă©pouse Audibert : la famille Guichard est une des plus anciennes familles de CrĂ©mieu.
    • Joseph La Bonnardière (1829-1887), mĂ©decin et historien, inventeur et promoteur du mot thalassothĂ©rapie, formĂ© du grec thalassa (mer) et therapeia (traitement mĂ©dical). Joseph La Bonnardière Ă©tait originaire de CrĂ©mieu, et non d'Arcachon, comme on le prĂ©tend souvent par erreur. C'est Ă  Montpellier qu'il rĂ©dige et soutient, le 31 dĂ©cembre 1865, sa thèse de mĂ©decine Introduction Ă  la ThalassothĂ©rapie[31], signant du mĂŞme coup l'acte de naissance officiel d'une pratique thĂ©rapeutique aujourd'hui universellement connue. Devenu mĂ©decin, il exerce pendant une brève pĂ©riode Ă  CadĂ©ac et Arcachon, avant de regagner sa ville natale, pour s'Ă©tablir bientĂ´t dĂ©finitivement Ă  Grenoble. Fils et petit-fils de mĂ©decins crĂ©molans, il Ă©tait Ă©galement le neveu du Dr JĂ©rĂ´me La Bonnardière, maire de CrĂ©mieu et conseiller gĂ©nĂ©ral de l'Isère.
    • Marcelle Dorr (1903-1943), nĂ©e Ă  CrĂ©mieu, rĂ©sistante de la Seconde Guerre mondiale.
    • Les peintres :
    Champrofond, environ de Crémieux (Isère), tableau de François-Auguste Ravier, Musée de Grenoble
    Au début du XIXe siècle, Crémieu et ses environs deviennent une destination des paysagistes lyonnais et grenoblois à la recherche de sujets pittoresques. Très rapidement, des peintres d'horizons géographiques et artistiques variés installent leur chevalet dans l'Isle Crémieu. Une centaine d'artistes y travaillent au cours du siècle dont Auguste Ravier, Paul Flandrin, Hector Allemand, mais aussi Camille Corot, Charles-François Daubigny et Gustave Courbet qui ont immortalisé l'écluse de l'étang de la Tuille à Optevoz.
    À la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle, de jeunes artistes séjournent à leur tour à Optevoz, attirés par la renommée de leurs illustres prédécesseurs. Alexis-Paul Pachot d'Arzac, Philippe Tassier et Charles Rouvière ont notamment laissé des décors peints dans plusieurs maisons du canton.

    HĂ©raldique

    Blason de Crémieu Blason
    D'azur à trois besants d'or; au chef d'or chargé d'un dauphin d'azur barbé, crêté, oreillé, peautré et lorré de gueules[32].
    DĂ©tails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Site habitants.fr, page sur le nom des habitants des communes de l'Isère, consulté le 30 août 2020
    2. cheminement : sur la petite carte de France, onglet Départements, puis choisir le département, puis menu déroulant Couches d'aide à la sélection, sur le site insee.fr
    3. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Unité urbaine 2020 de Crémieu », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    7. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    8. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    9. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    10. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    11. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    12. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    13. Site de la préfecture de l'Isère, carte des zones de sismicité
    14. Aimé Bocquet, L'Isère pré et protohistorique, Gallia-Préhistoire 1969, fasc. 1, pages 244-246.
    15. https://www.legifrance.gouv.fr/jo_pdf.do?id=JORFTEXT000000850614
    16. Liste des maires de l'Isère élus en avril 2008 sur le site de la Préfecture
    17. Annuaire des Villes Jumelées > Pays : _ > Région : RHONE-ALPES > Collectivité : ISERE, sur le site de l'AFCCRE, consulté le 15 novembre 2014.
    18. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    19. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    20. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    21. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    22. INSEE, « Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2012 (1990 à 2012 pour les DOM) », sur insee.fr, (consulté le ).
    23. INSEE, « Populations légales 2006 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
    24. INSEE, « Populations légales 2009 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
    25. INSEE, « Populations légales 2013 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
    26. « Les villes et villages fleuris > Isère », sur le site officiel du « Concours des villes et villages fleuris » (consulté le ).
    27. Site de la paroisse de Crémieu, consulté le 10 septembre 2020.
    28. Notice no PA00117155, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    29. « Eglise paroissiale Saint-Marcel », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
    30. Joseph La Bonnardière, Introduction à la Thalassothérapie, Thèse de médecine, Boehm & Fils, Montpellier, 1865.
    31. « Blason… », sur armorialdefrance.fr.
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