Création de paires
Une crĂ©ation de paires est la crĂ©ation dâun couple particule-antiparticule Ă partir dâun photon (ou dâun autre boson de charge neutre) ou dâune particule chargĂ©e se dĂ©plaçant Ă une vitesse relativiste.
DĂ©finition approfondie
Création de paires à partir de photons
La production fait rĂ©fĂ©rence Ă la crĂ©ation dâune particule Ă©lĂ©mentaire et de son antiparticule, le plus souvent Ă partir dâun photon (ou un autre boson neutre). Cela est permis dĂšs lors quâil y a suffisamment dâĂ©nergie disponible dans le centre de masse pour crĂ©er la paire â au moins lâĂ©nergie de masse au repos totale des deux particules â et que la situation permet la conservation de lâĂ©nergie et de la quantitĂ© de mouvement. La somme de tous les autres nombres quantiques (moment cinĂ©tique angulaire, charge Ă©lectrique) des particules produites doit ĂȘtre nulle â ainsi les particules crĂ©Ă©es auront-elles des valeurs opposĂ©es lâune par rapport Ă lâautre (par exemple, si une particule a une Ă©trangetĂ© de +1 alors lâautre aura une Ă©trangetĂ© de -1).
Ceci se produit en physique nuclĂ©aire lorsquâun photon de haute Ă©nergie interagit au voisinage du noyau, permettant la production dâune paire Ă©lectron-positron sans violer la conservation de lâimpulsion. Puisque lâimpulsion du photon initial doit ĂȘtre absorbĂ©e par quelque chose, un photon seul ne peut se matĂ©rialiser en une paire dans un espace « vide » : le noyau (ou un autre photon) est nĂ©cessaire pour quâil y ait conservation de la norme du quadrivecteur Ă©nergie-impulsion (câest-Ă -dire conservation Ă la fois de l'Ă©nergie et de lâimpulsion) (voir la symĂ©trie temporelle de lâannihilation Ă©lectron-positron).
La production de paires par le couple photon-noyau ne peut avoir lieu que si les photons ont une Ă©nergie () supĂ©rieure au double de lâĂ©nergie de masse au repos () de lâĂ©lectron (soit environ 1,022 MeV), la production de paires par un couple photon-photon peut avoir lieu Ă environ 511 keV minimum pour chaque photon ; les mĂȘmes lois de conservation sâappliquent pour la production dâautres leptons de plus haute Ă©nergie tels que muons et tauons (deux photons interagissant entre eux doivent avoir une Ă©nergie totale au moins Ă©quivalente Ă la masse de la paire ; un photon seul interagissant avec un noyau doit possĂ©der lâintĂ©gralitĂ© de lâĂ©nergie de masse au repos des deux particules produites). Cependant il faut noter que les particules produites sont chargĂ©es et au moment de leurs crĂ©ations (nous ne savons pas Ă quelle distance l'une de l'autre elles sont crĂ©Ă©es) ne peuvent sâĂ©loigner l'une de l'autre que si elles ont suffisamment d'Ă©nergie cinĂ©tique pour Ă©chapper Ă leur attraction Ă©lectrostatique et Ă©manent avec un minimum d'impulsion de leur zone de crĂ©ation pour ĂȘtre dĂ©tectĂ©es. Pour ce faire, il leur faut donc vaincre l'attraction Ă©lectrostatique pour sortir avec une impulsion non nulle. L'Ă©nergie minimale du photon est donc la somme de l'Ă©nergie des masses plus l'Ă©nergie nĂ©cessaire de fuite pour que les deux particules s'Ă©chappent Ă leur attraction mutuelle. Elle devrait ĂȘtre de 1.022 Mev plus l'Ă©nergie de fuite que nous ne pouvons connaitre prĂ©cisĂ©ment car dĂ©pendante de la distance de leurs crĂ©ation au temps t=t0.
Création de paires à partir de particules chargées
La crĂ©ation dâune paire peut Ă©galement se produire quand une particule chargĂ©e (comme un Ă©lectron ou un proton), accĂ©lĂ©rĂ©e Ă une vitesse relativiste, percute ou frĂŽle un noyau atomique : si lâĂ©nergie cinĂ©tique de la particule incidente est suffisamment Ă©levĂ©e, une partie de cette Ă©nergie est alors convertie en masse, permettant la crĂ©ation dâune paire particule-antiparticule.
Ce mécanisme est mis à profit pour certaines recherches en physique des particules :
- production de positrons. En projetant des Ă©lectrons Ă grande vitesse sur une cible mĂ©tallique, les collisions qui en rĂ©sultent produisent des paires Ă©lectron-positron[1]. Les positrons peuvent ĂȘtre collectĂ©s pour ĂȘtre ensuite utilisĂ©s, par exemple dans un collisionneur Ă©lectrons/positrons ;
- production dâantiprotons, en projetant sur une cible mĂ©tallique des protons Ă haute Ă©nergie (par exemple 120 GeV au Fermilab[2], ou 26 GeV au CERN). Une fraction des collisions entre protons et noyaux atomiques produit des paires proton-antiproton[3]. Des installations spĂ©cifiques permettent de recueillir les antiprotons pour en faire un faisceau utilisable pour certaines expĂ©riences Ă basse Ă©nergie (comme le dĂ©cĂ©lĂ©rateur dâantiprotons du CERN), ou bien pour alimenter un collisionneur de Hadrons fonctionnant selon le mode proton/antiproton ;
- la crĂ©ation de paires par particules chargĂ©es fut Ă©galement utilisĂ©e pour assembler les tout premiers atomes dâantimatiĂšre, en 1995, au CERN (alors quâauparavant, les antiprotons et positrons susceptibles de former des atomes Ă©taient toujours produits isolĂ©ment). Des antiprotons (produits par la mĂ©thode dĂ©crite ci-dessus) Ă©taient dirigĂ©s dans une machine appelĂ©e LEAR (Low Energy Antiproton Ring ; anneau dâantiprotons de basse Ă©nergie) oĂč ils Ă©taient stockĂ©s Ă relative faible Ă©nergie. PrisonniĂšres au sein de cet anneau, ces particules y tournaient en rond et croisaient un jet de xĂ©non. En frĂŽlant les noyaux de xĂ©non, des antiprotons pouvaient ainsi crĂ©er des paires Ă©lectron-positron, et dans quelques cas le positron dâune paire pouvait ĂȘtre capturĂ© par un des antiprotons du faisceau, constituant alors un atome dâantihydrogĂšne (par la suite, dâautres mĂ©thodes plus efficaces furent utilisĂ©es pour produire des atomes dâantimatiĂšre en bien plus grande quantitĂ©)[4] - [5].
Historique
La création de paires fut observée pour la premiÚre fois par la chambre à bulles de Patrick Blackett, ce qui lui valut en 1948 le prix Nobel de physique[6].
La premiĂšre Ă©tude thĂ©orique de la crĂ©ation de paires au voisinage dâun Ă©lectron, et non dâun noyau, fut fournie par Francis Perrin en 1933[7]. La premiĂšre observation expĂ©rimentale dâun triplet a Ă©tĂ© rapportĂ©e par Aurelio Marques da Silva en 1939[8]. Il a observĂ© un triplet composĂ© de deux Ă©lectrons nĂ©gatifs et dâun Ă©lectron positif partant dâun mĂȘme point dans une fine feuille de plomb dans une chambre Ă brouillard placĂ©e Ă proximitĂ© dâun dĂ©pĂŽt actif de thallium 208. Il attribua cette observation Ă lâinteraction dâun rayon gamma, issu de la dĂ©sintĂ©gration du thallium 208, avec le champ dâun Ă©lectron du cortĂšge[9]. Le premier calcul permettant dâestimer la section efficace diffĂ©rentielle de production dâun triplet a Ă©tĂ© effectuĂ© par V. Voruba en 1948[10] et a ensuite reçu plusieurs raffinements dans les annĂ©es qui suivirent[11].
Dâun photon Ă un Ă©lectron et un positron
Pour les photons de haute Ă©nergie (dâau moins quelques MeV), la production de paires est le mode dominant dâinteraction des photons avec la matiĂšre. Si le photon se trouve proche dâun noyau atomique, lâĂ©nergie du photon peut ĂȘtre convertie en une paire Ă©lectron-positron :
- Îł â eâ + e+
LâĂ©nergie du photon est convertie en masse de particule suivant lâĂ©quation dâEinstein E=mcÂČ, oĂč E est lâĂ©nergie, m la masse au repos et c la vitesse de la lumiĂšre. Le photon doit avoir une Ă©nergie supĂ©rieure Ă la somme des Ă©nergies de masse au repos dâun Ă©lectron et dâun positron (2 x 0,511 MeV = 1,022 MeV) pour que la production puisse avoir lieu. Le photon doit se trouver Ă proximitĂ© dâun noyau afin de satisfaire la conservation de la quantitĂ© de mouvement, puisqu'une paire Ă©lectron-positron produite dans un espace libre ne peut satisaire Ă la fois la conservation de lâĂ©nergie et de la quantitĂ© de mouvement[12]. Ă cause de cela, lorsquâune production a lieu, le noyau atomique reçoit une Ă©nergie de recul. Le processus opposĂ© sâappelle lâannihilation Ă©lectron-positron.
Cinématique
Ces propriĂ©tĂ©s peuvent ĂȘtre dĂ©duites de la cinĂ©matique de lâinteraction. En utilisant les quadrivecteurs, la conservation de lâĂ©nergie-impulsion avant et aprĂšs lâinteraction donne[13] :
oĂč est le recul du noyau. Le module du quadrivecteur est :
ce qui implique que dans tous les cas et que . En passant au carrĂ© lâĂ©quation de conservation :
Cependant, dans la plupart des cas la quantitĂ© de mouvement des noyaux est beaucoup plus petite comparĂ©e Ă lâĂ©nergie du photon et peut ĂȘtre nĂ©gligĂ©e. En considĂ©rant cette approximation pour simplifier et en dĂ©veloppant la relation restante :
Ainsi cette approximation peut-elle seulement ĂȘtre satisfaite si un Ă©lectron et un positron sont Ă©mis exactement dans des directions opposĂ©es avec .
La dĂ©rivation est lâapproximation semi-classique. Une dĂ©rivation exacte de la cinĂ©matique peut ĂȘtre faite en prenant en compte la diffusion complĂšte quantique dâun photon et dâun noyau.
Ănergie seuil
LâĂ©nergie minimale nĂ©cessaire Ă la crĂ©ation dâune paire Ă©lectron-positron est donnĂ©e par la relation suivante[14] :
avec la masse au repos du noyau. Ainsi, plus la masse du noyau est Ă©levĂ©e, moins lâĂ©nergie nĂ©cessaire Ă la crĂ©ation dâune paire est-elle importante.
Transfert dâĂ©nergie
Le transfert dâĂ©nergie vers lâĂ©lectron et le positron lors dâune crĂ©ation de paires (en ignorant lâĂ©nergie de recul du noyau) sâexprime par :
oĂč est la constante de Planck, est la frĂ©quence du photon et est la masse au repos combinĂ©e de lâĂ©lectron et du positron. En gĂ©nĂ©ral, lâĂ©lectron et le positron peuvent ĂȘtre Ă©mis avec des Ă©nergies cinĂ©tiques diffĂ©rentes, mais la moyenne transfĂ©rĂ©e Ă chacun est :
Section efficace
La forme analytique exacte de la section efficace de crĂ©ation de paires doit ĂȘtre calculĂ©e Ă lâaide de lâĂ©lectrodynamique quantique en utilisant des diagrammes de Feynman et se traduit en une fonction compliquĂ©e. Pour simplifier, la section efficace peut sâĂ©crire comme :
oĂč est la constante de structure fine, est le rayon classique de lâĂ©lectron (en), est le numĂ©ro atomique du matĂ©riau.
est une fonction complexe, proposĂ©e par Pierre Marmier et Eric Sheldon[15], qui dĂ©pend de lâĂ©nergie du photon suivant la relation et de , le numĂ©ro atomique du noyau. Cette fonction prend des expressions diffĂ©rentes suivant la gamme dâĂ©nergie du photon[16] :
- dans le cas oĂč lâĂ©nergie du photon est relativement faible. Dans ce cas, il nây a pas dâeffet dâĂ©crantage du champ coulombien du noyau par les Ă©lectrons du cortĂšge Ă©lectronique ;
- dans le cas oĂč lâĂ©nergie du photon est supĂ©rieure Ă . Dans ce cas, lâeffet dâĂ©crantage est total ;
- dans le cas oĂč lâĂ©nergie du photon est supĂ©rieure Ă .
Les sections efficaces sont tabulées pour différents matériaux et énergies.
Création de triplet
Un photon ne peut crĂ©er une paire quâen interaction avec le champ coulombien dâune particule chargĂ©e. Cette « particule » est habituellement le noyau atomique. Or, le photon peut Ă©galement interagir avec le champ coulombien dâun Ă©lectron du cortĂšge Ă©lectronique accompagnant le noyau. Cette interaction se traduit par la prĂ©sence de deux Ă©lectrons et dâun positron ; un Ă©lectron et un positron proviennent de la crĂ©ation de paires en elle-mĂȘme et lâĂ©lectron supplĂ©mentaire correspond Ă lâĂ©lectron qui a Ă©tĂ© Ă©jectĂ© du cortĂšge Ă©lectronique. En effet, une impulsion non nĂ©gligeable a Ă©tĂ© transfĂ©rĂ©e Ă cet Ă©lectron (â mecÂČ â 340 keV en moyenne) afin de satisfaire lâinvariance du quadri-moment.
Création de paires interne
La crĂ©ation de paires interne est un processus qui peut intervenir au cours dâune dĂ©sintĂ©gration radioactive en lieu et place de lâĂ©mission dâun rayon gamma. Il peut se manifester de deux façons[17] - [18] :
- une particule chargĂ©e, provenant de la dĂ©sintĂ©gration du noyau (particule α ou ÎČ), est accĂ©lĂ©rĂ©e par le champ coulombien du noyau fils et est soumis au rayonnement continu de freinage, ou bremsstrahlung, avec une Ă©nergie supĂ©rieure Ă 2mecÂČ (avec « me » la masse de lâĂ©lectron ou du positron et « c » la vitesse de la lumiĂšre), ce qui permet la crĂ©ation dâune paire Ă©lectron-positron ;
- le noyau fils est crĂ©Ă© dans un Ă©tat excitĂ©. Si lâĂ©nergie de la transition entre cet Ă©tat excitĂ© et un Ă©tat dâĂ©nergie infĂ©rieure est supĂ©rieure Ă 2mecÂČ alors le Îł (rĂ©el ou virtuel) associĂ© Ă cette transition peut ĂȘtre converti en une paire Ă©lectron-positron. Câest par exemple une voie de dĂ©croissance possible entre lâĂ©tat de Hoyle, situĂ© Ă une Ă©nergie de 7,65 MeV, et lâĂ©tat fondamental dans le carbone 12 Ă©tant donnĂ© que ces deux niveaux ont tous les deux un spin et une paritĂ© de 0+ ce qui interdit une dĂ©croissance par Ă©mission dâun rayon Îł[19].
Présence en astrophysique
La production de paires est utilisĂ©e pour prĂ©dire lâexistence de lâhypothĂ©tique rayonnement de Hawking. Selon la mĂ©canique quantique, des paires de particules apparaissent et disparaissent constamment de la mousse quantique. Dans une rĂ©gion de forces de marĂ©e gravitationnelles importantes, les deux particules de la paire peuvent parfois ĂȘtre sĂ©parĂ©es avant quâelles aient une chance de sâannihiler mutuellement. Lorsque ça arrive dans la rĂ©gion autour dâun trou noir, une particule peut sâĂ©chapper tandis que son partenaire dâantimatiĂšre est capturĂ© par le trou noir ou vice-versa.
La production de paires est Ă©galement le mĂ©canisme derriĂšre les hypothĂ©tiques supernovĂŠ par production de paires, oĂč la crĂ©ation de paires diminue soudainement la pression Ă lâintĂ©rieur de lâĂ©toile supergĂ©ante, conduisant Ă son implosion partielle, et ensuite Ă une combustion thermonuclĂ©aire explosive. La supernova SN 2006gy est possiblement une supernova par production de paires.
Bibliographie
- (en) J. W. Motz, Haakon Andreas Olsen et H. W. Koch, « Pair Production by Photons », Reviews of Modern Physics, vol. 41,â , p. 581-639 (DOI 10.1103/RevModPhys.41.581)
- (en) Ervin B. PodgorĆĄak, « Interactions of Photons with Matter », dans Ervin B. PodgorĆĄak, Radiation Physics for Medical Physicists, Springer-Verlag Berlin Heidelberg, (ISBN 978-3-642-00874-0, DOI 10.1007/978-3-642-00875-7, lire en ligne), p. 355â372
Notes et références
- (en) Exemple de production de positrons, au Centre de lâaccĂ©lĂ©rateur linĂ©aire de Stanford
- (en) Fermilabâs Chain of Accelerators : The Antiproton Source - The Target Station
- Un exemple de production dâantiproton, au CERN : (en) public.web.cern.ch ; « principe of antiproton production »
- (fr) public.web.cern.ch ; « La vĂ©ritable histoire de lâantimatiĂšre »
- (fr) public.web.cern.ch ; « Le principe de la production dâantihydrogĂšne »
- (en) Jenn Bywater, « Exploring dark matter in the inaugural Blackett Colloquium », sur Imperial College London, (consulté le )
- Francis Perrin, « PossibilitĂ© de matĂ©rialisation par interaction dâun photon et dâun Ă©lectron », Comptes rendus, vol. 197,â , p. 1100 (lire en ligne)
- Aurelio Marques da Silva, « Contribution Ă lâĂ©tude de la matĂ©rialisation de lâĂ©nergie », Annales de physique, vol. 11, no 11,â , p. 504 (DOI 10.1051/anphys/193911110504)
- (en) Kenichi Shinohara et Mitio Hatoyama, « Pair Production in the Field of an Electron », Physical Review, vol. 59,â , p. 461 (DOI 10.1103/PhysRev.59.461)
- V. Voruba, Bull. Intern. Acad. Tcheque Sci., vol. 49, p. 19, 1948
- (en) K. J. Mork, « Pair Production by Photons on Electrons », Physical Review, vol. 160,â , p. 1065 (DOI 10.1103/PhysRev.160.1065)
- (en) J. H. Hubbell, « Electron positron pair production by photons: A historical overview », Radiation Physics and Chemistry, vol. 75, no 6,â , p. 614â623 (DOI 10.1016/j.radphyschem.2005.10.008, Bibcode 2006RaPC...75..614H)
- (en) Zdenka Kuncic, « PHYS 5012 - Radiation Physics and Dosimetry », sur Index of Dr. Kuncicâs Lectures, The University of Sydney - Dr. Kuncic, (consultĂ© le )
- PodgorĆĄak 2010, p. 358â359
- (en) Pierre Marmier et Eric Sheldon, Physics of nuclei and particles, vol. I, Academic Press,
- PodgorĆĄak 2010, p. 362
- (en) E. PreĆĄnajderovĂĄ, P. PreĆĄnajder et P. Povinec, « Comment on internal pair production in nuclear decay », Zeitschrift fĂŒr Physik A Atoms and Nuclei, vol. 291, no 3,â , p. 283â285 (DOI 10.1007/BF01409196)
- (en) R. Wilson, « Internal pair formation », dans Kai Siegbahn, α · ÎČ Â· Îł Ray Spectroscopy, Amsterdam: North Holland PuN,â
- (en) T. KibĂ©di et al., « Towards the pair spectroscopy of the Hoyle state in 12C », EPJ Web of Conferences, vol. 35,â , p. 06001 (DOI 10.1051/epjconf/20123506001)
Voir aussi
Articles connexes
- Photon
- Particule virtuelle
- Supernova par production de paires, phĂ©nomĂšne astrophysique oĂč la crĂ©ation de nombreuses paires Ă©lectron-positron amĂšne Ă une dĂ©stabilisation destructive dâune Ă©toile de forte masse.