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Colombie aux Jeux olympiques d'hiver de 2018

La Colombie participe aux Jeux olympiques d'hiver de 2018 à Pyeongchang en Corée du Sud du au . Il s'agit de sa deuxième participation à des Jeux d'hiver, après celle de 2010, aucun athlète n'étant parvenu à se qualifier pour l'édition de 2014 à Sotchi. La délégation colombienne est représentée par quatre athlètes (trois hommes et une femme) et ses porte-drapeaux sont le patineur Pedro Causil lors de la cérémonie d'ouverture et le skieur Michael Poettoz à celle de clôture. La délégation colombienne bénéficie d'un programme d'aide pour la fourniture des tenues de compétition et pour les uniformes grâce au Comité international olympique et à la fédération mondiale de l'industrie d'articles de sport (WFSGI).

Colombie aux Jeux olympiques d'hiver de 2018
Image illustrative de l’article Colombie aux Jeux olympiques d'hiver de 2018

Code CIO COL
Comité Comité olympique colombien (COC)

Lieu Pyeongchang
Participation 2e aux Jeux d'hiver
Athlètes 4 (dans 3 sports)
Porte-drapeau Pedro Causil (ouverture)
Michael Poettoz (clĂ´ture)
MĂ©dailles
Rang : -
Or
0
Arg.
0
Bron.
0
Total
0
Colombie aux Jeux olympiques d'hiver

La Colombie ne remporte pas de mĂ©daille au cours de ces Jeux olympiques. Son meilleur classement est une 20e place remportĂ©e par Pedro Causil lors de la finale de patinage de vitesse sur 500 m. Ă€ l'issue de ces Jeux, Helder Navarro, membre du ComitĂ© olympique colombien et chef de la dĂ©lĂ©gation Ă  Pyeongchang se montre toutefois satisfait des rĂ©sultats obtenus.

La société de télécommunications Claro obtient les droits de retransmission en Colombie des Jeux olympiques d'hiver de 2018. Elle les transmet via deux chaînes de télévision payantes, une application mobile et un portail web.

Contexte

En 2010, huit ans auparavant, la Colombie participe pour la première fois aux Jeux olympiques d'hiver[1]. Cynthia Denzler y est alors la seule représentante ; elle participe aux épreuves de slalom géant et de slalom[2]. La skieuse, qui ne remporte pas de médaille durant cette compétition, estime alors que sa participation aux Jeux olympiques d'hiver sera bénéfique pour la Colombie, car cela encouragerait d'autres Colombiens à pratiquer les sports d'hiver[3]. Cependant, il n'y a pas de délégation colombienne aux Jeux olympiques d'hiver de 2014 qui se déroulent à Sotchi en Russie[4]. En effet, Sebastián Uprimny en skeleton, Cristhian Ravelo en ski cross et Paul Bragiel en ski de fond[4] - [5], ne parviennent pas à se qualifier et ne reçoivent pas d'invitation pour participer[4].

Ces Jeux olympiques d'hiver se font sans la présence de la Russie, la commission exécutive du Comité international olympique (CIO) prenant la décision le de suspendre le Comité olympique russe[6]. Cette suspension est considérée comme « un coup de tonnerre dans le monde du sport », la Russie étant une « puissance traditionnelle des sports d'hiver »[6]. Elle fait cependant suite à la révélation d'un système de dopage d'État organisé durant plusieurs années, notamment lors des Jeux olympiques d'hiver de 2014 à Sotchi[6]. Ces informations paraissent dans le rapport McLaren publié en décembre 2016. Il s'agit d'un rapport indépendant dirigé par le juriste canadien Richard McLaren, à la demande de l'Agence mondiale antidopage[6]. Si la Russie ne peut pas participer à ces Jeux en tant que nation participante, le CIO autorise néanmoins certains de ses athlètes, considérés comme « propres », à y participer sous la bannière « Athlètes olympiques de Russie »[6].

Enfin, ces Jeux 2018 sont marqués par la participation de la Corée du Nord (pourtant en guerre avec le pays-hôte) et un réchauffement des relations diplomatiques entre les deux Corées, alors que le dialogue était rompu depuis deux ans entre les deux pays[7].

Délégation

Le Comité olympique colombien (COC) sélectionne une délégation de quatre athlètes, une femme et trois hommes, qui participent à trois des quinze sports présents aux Jeux. Elle est constituée de Laura Gómez et Pedro Causil en patinage de vitesse, de Michael Poettoz en ski alpin et de Sebastián Uprimny en ski de fond[8].

Pedro Causil et Laura Gómez sont deux anciens patineurs de vitesse en rollers. Causil, plusieurs fois champion du monde dans sa discipline, entame sa reconversion vers la glace en 2015[9]. En parvenant à se qualifier en pour les Jeux olympiques de 2018 en Corée du Sud, il devient le premier Sud-Américain à pouvoir prendre part à une finale de patinage de vitesse sur glace lors de Jeux olympiques d'hiver[9]. Quant à Gómez, qui a représenté la Colombie lors de compétitions mondiales de roller (en 2014, 2015 et 2016), elle ne commence à s'entraîner sur la glace « pour s'amuser » qu'à partir de [10].

De son cĂ´tĂ©, Michael Poettoz, seulement âgĂ© de 19 ans, a l'avantage de connaĂ®tre l'univers olympique, ayant disputĂ© les Jeux olympiques de la jeunesse d'hiver de 2016 Ă  Lillehammer[11]. NĂ©anmoins, cette première expĂ©rience au haut niveau s'est avĂ©rĂ©e ĂŞtre un Ă©chec car Poettoz ne parvient pas Ă  finir les courses de slalom et de slalom gĂ©ant dans lesquelles il Ă©tait engagĂ©[11]. Il a pour objectif de rĂ©aliser deux Top 30 Ă  Pyeongchang[11]. Enfin, Sebastián Uprimny est le doyen de la dĂ©lĂ©gation colombienne du haut de ses 42 ans[12]. Amateur de skeleton et de ski de fond durant plusieurs annĂ©es après s'ĂŞtre installĂ© aux États-Unis en 2000, il dĂ©cide de suivre un entraĂ®nement pendant deux ans afin d'obtenir sa qualification pour les Jeux de Pyeongchang, ce qui est chose faite en pour l'Ă©preuve du 15 km de ski de fond[12]. RĂ©aliste, Uprimny souhaite seulement se comparer aux skieurs des pays dont les conditions sont similaires Ă  celles de la Colombie, tels que la Bolivie et l'Équateur, avec pour objectif d'amĂ©liorer son temps[12].

Le tableau suivant montre le nombre d'athlètes colombiens dans chaque discipline :

Athlètes colombiens
Sport Hommes Femmes Total
Ski alpin 101
Ski de fond 101
Patinage de vitesse 112
Total 314

À l'occasion de ces Jeux, dix-huit comités nationaux olympiques (CNO), dont celui de la Colombie, bénéficient d'un programme d'aide pour la fourniture des tenues de compétition et uniformes[13]. Ce programme, qui constitue une première aux Jeux olympiques d'hiver, est mis en place par le Comité international olympique et la fédération mondiale de l'industrie d'articles de sport (WFSGI) afin d'aider les CNO ayant des difficultés à se procurer des tenues de compétition conformes à la règle no 50 de la charte olympique[13]. Six grandes marques d'articles de sport ont ainsi créé et fourni gratuitement des tenues de compétition aux CNO et aux athlètes : Adidas, Descente, Marker Voelkl Dalbello, Mizuno, Odlo et Under Armour[14].

L'équipe de patinage, composée de Causil, Gómez et leur entraîneur hawaïen Ryan Shimabukuro, arrive le [15] au village olympique de Gangneung[16]. Elle est précédée par le chef de mission de la délégation colombienne, Helder Navarro, présent en Corée du Sud dès le [16]. Les deux skieurs, Uprimny et Poettoz, rejoignent le village olympique de Pyeongchang le [16].

Cérémonies d'ouverture et de clôture

photographie en couleurs d'une vasque illuminée dans un stade la nuit.
Allumage de la vasque olympique lors de la cérémonie d'ouverture.

La Colombie fait partie, avec l'Argentine, la Bolivie, le Brésil, le Chili et l'Équateur des six pays d'Amérique du Sud participant à ces Jeux[17]. Le , comme cela est de coutume, la Grèce, en tant que pays fondateur des Jeux olympiques, ouvre le défilé des nations[18]. La Corée du Sud, qui est le pays organisateur, ferme la marche avec la Corée du Nord sous la même bannière, les autres nations défilant par ordre alphabétique selon la langue coréenne[18]. La Colombie est ainsi la 72e des 91 délégations, après le Kosovo et avant la Croatie[19] à défiler dans le Stade olympique de Pyeongchang[20]. À cette occasion, la délégation colombienne est vêtue de ruanas et de sombreros[21]. Le porte-drapeau du pays est le patineur de vitesse Pedro Causil[19].

Michael Poettoz est le porte-drapeau de la délégation colombienne lors de la cérémonie de clôture de ces Jeux olympiques[22].

Épreuves

Qualifications

310 places sont attribuables en ski de fond lors des Jeux olympiques de Pyeongchang, dans la limite de 20 athlètes par nation. La pĂ©riode de qualification rĂ©gie par la FĂ©dĂ©ration internationale de ski (FIS) s'Ă©tale du au [23]. Afin de se qualifier, l'athlète doit au prĂ©alable avoir au maximum 300 points FIS olympiques[23]. Les points FIS olympiques Ă©quivalent Ă  la moyenne des points gagnĂ©s en compĂ©tition par l'athlète, en se limitant Ă  cinq rĂ©sultats[23].

Pour tenter de se qualifier, Sebastián Uprimny participe Ă  une première compĂ©tition en Finlande en afin de jauger son niveau, puis en novembre au nord des États-Unis[24]. Avec le soutien du ComitĂ© olympique colombien, la première compĂ©tition de rollerski permettant l'obtention de points pour se qualifier Ă  l'Ă©preuve de ski de fond pour les Jeux olympiques est organisĂ©e[24]. Lors de ce tournoi qui se dĂ©roule dans le quartier El Tunal, Ă  Bogota, du au [25], Uprimny termine 5e sur les sept participants[26], ce qui lui permet de glaner 50% des points nĂ©cessaires Ă  sa qualification[27]. En , il concourt Ă  trois courses en Turquie[27] et obtient sa qualification pour les Jeux lors de la dernière en date du [24]. Il obtient ainsi officiellement une moyenne de 291 points FIS[28].

RĂ©sultats

Le , Sebastián Uprimny, qui porte le dossard no 114, participe au 15 kilomètres individuel en ski de fond qui se dĂ©roule au centre de biathlon et de ski de fond d'Alpensia[29]. Avec un temps de 58 min 8 s 1, il se classe 115e sur les 116 participants ayant terminĂ© la course et sur les 119 au total[29]. Il termine ainsi sa course 24 min 24 s 2 après le Suisse Dario Cologna qui remporte l'Ă©preuve[29] - [30]. NĂ©anmoins, le Colombien se dit « satisfait du rĂ©sultat » car il est plus ou moins conforme Ă  ce qu'il espĂ©rait, Ă  savoir n'avoir que vingt minutes de retard sur le vainqueur[31].

Hommes
RĂ©sultats de Sebastián Uprimny au 15 km individuel en ski de fond.
Athlète Épreuve Temps Rang
Sebastián Uprimny 15 km 58 min 8 s 1 115e

Qualifications

320 places sont attribuables en ski alpin lors des Jeux olympiques de Pyeongchang, dans la limite de 22 athlètes par nation. La pĂ©riode de qualification rĂ©gie par la FĂ©dĂ©ration internationale de ski (FIS) s'Ă©tale du au [23]. Le ski alpin comprend des Ă©preuves techniques (slalom et slalom gĂ©ant) et des Ă©preuves de vitesse (descente, super G et combinĂ© alpin)[23]. Afin de se qualifier, l'athlète doit au prĂ©alable avoir au maximum 140 points FIS olympiques aux Ă©preuves techniques et moins de 80 points FIS aux Ă©preuves de vitesse[23]. Les points FIS olympiques Ă©quivalent Ă  la moyenne des points gagnĂ©s en compĂ©tition par l'athlète, en se limitant Ă  cinq rĂ©sultats pour les Ă©preuves techniques et seulement trois pour les Ă©preuves de vitesse[23]. Les athlètes sont classĂ©s par ordre croissant de points pour chaque Ă©preuve, et les 500 premiers sont considĂ©rĂ©s comme potentiellement admissibles (« catĂ©gorie A »), dans un maximum de quatre par nation en fonction du nombre de sportifs en catĂ©gorie A et de leur rang[23]. Si une nation a moins de deux athlètes en catĂ©gorie A, il lui est possible d'obtenir un quota de base d'un homme et d'une femme, Ă  condition qu'ils aient au maximum 140 points FIS dans les Ă©preuves techniques (« catĂ©gorie B »)[23].

Après son expérience aux Jeux olympiques de la jeunesse d'hiver de 2016, Michael Poettoz parvient à obtenir les points FIS nécessaires à la qualification aux Jeux olympiques d'hiver de 2018[11]. Pour cela, il participe à plusieurs courses en junior, sur le circuit FIS, en Coupe d'Europe et en Coupe Sud-Américaine[11]. Il obtient quelques bons résultats, tels qu'une 2e place en slalom géant en Coupe Sud-Américaine à Bariloche en Argentine, deux 4e places en Bosnie-Herzégovine et au Monténégro, ainsi qu'une 5e place au slalom de La Norma en France[11].

RĂ©sultats

Le , Michael Poettoz, qui porte le dossard no 74, participe au slalom gĂ©ant qui se dĂ©roule au centre alpin de Yongpyong[32]. Avec un temps de 1 min 21 s 41 Ă  l'issue de la première manche, il se classe 73e sur les 110 participants[32] - [33], relĂ©guĂ© Ă  plus de 13 secondes du leader provisoire, l'Autrichien Marcel Hirscher[32]. Le Colombien est disqualifiĂ© après une chute lors de la seconde manche, la victoire finale revenant Ă  Hirscher[33].

Poettoz participe également au slalom le , au centre alpin de Yongpyong, avec le dossard no 89[34]. Il termine la première manche en 44e position en 57 s 46 puis réalise un temps d'une minute pour la seconde manche, se classant 37e sur l'ensemble de l'épreuve qui est remportée par le Suédois André Myhrer[34]. Malgré un écart de 18 s 47 sur le vainqueur, Poettoz est content de ce résultat, rappelant que la Colombie est un pays novice au niveau des Jeux olympiques d'hiver et que la délégation colombienne est là « pour gagner en expérience et profiter de ces Jeux olympiques »[35]. Ayant pour objectif de participer aux prochains Jeux olympiques d'hiver qui se dérouleront à Pékin en 2022, il espère que sa participation à ces Jeux contribuera à la popularisation du ski alpin et au développement des sports d'hiver en Colombie[35].

Hommes
RĂ©sultat de Michael Poettoz aux Ă©preuves de ski alpin.
Athlète Épreuve Manche 1 Manche 2 Total Rang
Michael Poettoz Slalom géant 1 min 21 s 41 DNF
Slalom 57 s 46 1 min 1 min 57 s 46 37e

Qualifications

Pedro Causil, lors des Jeux panaméricains de 2015.

En 2015, la Fédération colombienne de patinage en ligne (Fedepatin) devient membre provisoire de l'International Skating Union (ISU)[36]. Dès lors, la Colombie peut participer à toutes les compétitions internationales de patinage de vitesse sur glace, y compris les Jeux olympiques d'hiver[36]. Afin de pouvoir participer aux épreuves de patinage de vitesse lors de ces Jeux, les athlètes doivent respecter des temps qualificatifs définis par l'ISU le , sachant que des quotas sont également définis[37].

Le , Pedro Causil parvient Ă  se qualifier pour l'Ă©preuve du 1 000 m lors de l'Ă©preuve de coupe du monde Ă  Calgary avec un temps de 1 min 8 s 83[38], alors que les minima sur cette distance sont de 1 min 10 s 50[37], battant par la mĂŞme occasion le record national qu'il dĂ©tenait avec 1 min 9 s 89[39]. Quelques jours plus tard, le Ă  Salt Lake City, Causil obtient aussi sa qualification pour le 500 m avec un temps de 34 s 92[38], pour des minima de 35 s 70 dĂ©finis par l'ISU[37], amĂ©liorant Ă©galement son meilleur chrono qui Ă©tait de 35 s 06[40].

Le , la patineuse Laura Gómez est invitée à participer aux Jeux olympiques à Pyeongchang[10]. Cette sélection tardive est « une énorme surprise » pour la Colombienne qui n'a commencé à s'entraîner sur la glace qu'à partir de juillet 2017[10]. Deux mois plus tard, elle participe à un championnat national à Salt Lake City[41]. Ses résultats lui permettent d'accéder aux épreuves de coupe du monde à Calgary et à Salt Lake City, qualificatives pour les Jeux olympiques à Pyeongchang, où elle parvient à remporter des points[41]. Deuxième sur la liste de réserve pour les épreuves de patinage de vitesse, elle bénéficie de l'exclusion des sportifs russes dans le cadre du scandale de dopage pour pouvoir participer à l'épreuve de mass start[10]. Elle devient ainsi la première Colombienne à participer aux épreuves olympiques de patinage de vitesse[10].

RĂ©sultats

Le , Pedro Causil, qui porte le dossard no 110, participe Ă  la finale de patinage de vitesse sur 500 m qui se dĂ©roule Ă  l'Ovale de Gangneung et court sa sĂ©rie contre le Kazakh Stanislav Palkin[42]. Il termine la course Ă  la 20e place sur 36 participants, avec un temps de 35 s 196[42], l'Ă©preuve Ă©tant remportĂ©e par le NorvĂ©gien Havard Lorentzen qui Ă©tablit un nouveau record olympique en 34 s 41[43]. Causil est cependant « satisfait et heureux » de ce rĂ©sultat, ayant rĂ©alisĂ© son meilleur temps sur une piste au-dessus du niveau de la mer[44].

Le , Causil participe Ă©galement, sous le mĂŞme numĂ©ro de dossard, Ă  la finale de patinage de vitesse sur 1 000 m dans l'enceinte de l'Ovale de Gangneung[42]. Il court sa sĂ©rie contre le Japonais Daichi Yamanaka en 1 min 10 s 71[45]. Avec ce chrono, il finit la course Ă  la 34e place sur 36 participants, la mĂ©daille d'or revenant au NĂ©erlandais Kjeld Nuis qui remporte l'Ă©preuve en 1 min 7 s 95[42]. Loin de son meilleur temps qui est de 1 min 8 s 83 avant ces Jeux, le Colombien s'avoue mĂ©content de sa performance, dĂ©clarant n'avoir aucune excuse au niveau de sa condition physique et de sa prĂ©paration[45].

Le , Laura Gómez, qui porte le dossard no 12, fait partie des douze athlètes de la première demi-finale du mass start qui se déroule à l'Ovale de Gangneung[42]. Elle termine les seize tours à la 10e place avec un temps de 8 min 54 s 99 et zéro point, cette demi-finale étant remportée par l'Italienne Francesca Lollobrigida[42]. Elle obtient le 20e temps sur l'ensemble des deux demi-finales[46]. Gómez est cependant contente de ce résultat, seulement six mois après sa reconversion du roller vers le patinage sur glace[47].

Hommes
RĂ©sultats de Pedro Causil aux Ă©preuves de patinage de vitesse.
Athlète Épreuve Temps Rang
Pedro Causil 500 m 35 s 196 20e
1 000 m 1 min 10 s 71 34e
Femmes
RĂ©sultats de Laura GĂłmez aux Ă©preuves de patinage de vitesse.
Athlète Épreuve Temps Rang
Laura Gómez Mass start (demi-finale no 1) 8 min 54 s 99 10e de sa série et 20e sur les deux demi-finales

Bilan

Ă€ l'issue des Jeux olympiques, Helder Navarro, membre du ComitĂ© olympique colombien et chef de la dĂ©lĂ©gation Ă  Pyeongchang, se montre satisfait des rĂ©sultats obtenus « qui dĂ©montrent qu'il y a du talent »[46]. Il rappelle Ă©galement que la reconversion de Pedro Causil et Laura GĂłmez vers le patinage de vitesse sur glace est rĂ©cente[46]. Pour lui, le fait que ces deux athlètes soient les seuls reprĂ©sentants d'AmĂ©rique latine en patinage peut ĂŞtre une impulsion pour ce type de sport dans la rĂ©gion[46]. Quant Ă  Michael Poettoz, qui n'a que 19 ans et donc l'avenir devant lui, Navarro estime qu'il doit encore parfaire sa technique[46].

Par ailleurs, Navarro, qui espère la présence d'une délégation colombienne aux Jeux olympiques d'hiver de 2022, déclare que « tout processus doit avoir un plan stratégique, qui sera élaboré par le Comité olympique pour être soumis à l'État et parrainé. Mais, il doit s'agir d'un processus réalisable, mesurable et réaliste. Nous ne pouvons pas nous attendre à être une puissance dans les sports d'hiver du jour au lendemain, mais nous pouvons avoir des objectifs qui peuvent être atteints à moyen et long terme »[46].

Diffusion des Jeux en Colombie

En Colombie, Claro obtient les droits de retransmission des Jeux olympiques d'hiver de 2018[48]. Les spectateurs peuvent les suivre via deux chaînes de télévision payantes. La première, Claro Sports, qui couvre différents sports, diffuse des émissions spéciales sur Pyeongchang 2018, tandis que la deuxième, Claro Sports 1, est entièrement destinée, 24 heures sur 24, à la couverture de toutes les épreuves, avec des analyses et résumés[48]. De plus, un portail web est mis en place, offrant six signaux avec des transmissions simultanées de toutes les compétitions, afin que les spectateurs puissent choisir le sport qu'ils veulent suivre et obtenir des informations en temps réel sur ces Jeux[48]. Enfin, Claro propose une application mobile afin de suivre la compétition[48].

Références

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Voir aussi

Articles connexes

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