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Christophe Dauphin (poète)

Christophe Dauphin, né le à Nonancourt (Eure), est un poète, critique littéraire, essayiste, Secrétaire général de l'Académie Mallarmé et Directeur de revue français.

Christophe Dauphin
Biographie
Naissance
Nationalité
Activités

Biographie

Poète, critique littéraire, essayiste et animateur, Christophe Dauphin a dirigé la revue la Lézardière (cinq numéros jusqu’en avril 1991). Il a été membre du comité de rédaction de la revue Le Cri d’os, fondée et animée par Jacques Simonomis, de 1996 à 2003. Il est l’auteur de nombreux articles, notes de lectures et chroniques en revues. Christophe Dauphin est directeur de publication de la troisième série de la revue Les Hommes sans épaules (fondée par Jean Breton en 1953), et membre du comité de rédaction de la revue néo-surréaliste Supérieur Inconnu fondée et dirigée par Sarane Alexandrian) et d’Ici & là (revue de la Maison de la poésie de Saint-Quentin-en-Yvelines, dirigée par Jacques Fournier).

Christophe Dauphin est issu d’une famille normande, commerçants et ouvriers du côté paternel, artisans, travaillant le bois, du côté maternel). Son arrière-grand-père, Arthur Martin, était charron. C’est dans la maison que ce dernier acheta, en 1920, dans le village de La Madeleine-de-Nonancourt, après être revenu d’Allemagne où il était prisonnier de guerre, que Christophe Dauphin (dont la naissance sera déclarée à Nonancourt) est né en 1968, tout comme, avant lui, son grand-père, Raoul Martin, élu socialiste, ami de Pierre Mendès France, et sa mère.

À l’enfance normande succède une adolescence tumultueuse dans la banlieue ouest de Paris. Au tout début des années 1970, le bidonville qui « siégeait » au pied de la tour qu’il habitait avec ses parents lui fit tôt prendre conscience de l’injustice sociale[1]. Christophe Dauphin écrit ses premiers poèmes en 1985, dans la cité des Fossés-Jean, à Colombes. En novembre 1986, alors étudiant, il prend part aux manifestations étudiantes et lycéennes contre le projet de loi dit Devaquet. Dans la nuit du 5 au 6 décembre 1986, des voltigeurs motocyclistes de la police française passent à tabac un jeune homme, Malik Oussekine, qui meurt de ses blessures. Christophe Dauphin, profondément marqué par les évènements, se trouvait non loin ce soir là, rue Racine, devant la librairie du poète Guy Chambelland, qui devait devenir son ami trois ans plus tard[2].

Au sortir du service militaire, où l’on ne partagea pas ses idées (son poème « La vie à bout de bras », une dénonciation de la barbarie de Verdun, en guise de texte commémoratif, lui causa des ennuis), Christophe Dauphin fait, en 1989, la rencontre déterminante de Jean et Alain Breton, puis celle d’Henri Rode (in, Jacques Simonomis, Un entretien avec Christophe Dauphin, Le Cri d’os no 29/30, 2000). Déjà marqué par le surréalisme (dont il épouse la révolte et la quête de merveilleux), il se sent d’emblée très proche des poètes de « La Poésie pour vivre », qui l’accueillent aussitôt parmi eux et publient ses premiers poèmes. Poésie pour vivre est un manifeste coécrit par Jean Breton et Serge Brindeau (et publié à La Table Ronde, en 1964), au sein duquel les auteurs s’insurgent contre la poésie de laboratoire au profit d’une poésie de l’homme ordinaire (in Les Hommes sans épaules no 22, 2006). Ses amitiés portèrent donc Christophe Dauphin vers Jean et Alain Breton, Henri Rode, Guy Chambelland, Yves Martin, Claude de Burine, Albert Ayguesparse, Jean Rousselot, le « poète à hauteur d’homme », et Sarane Alexandrian, grande figure historique du surréalisme que le peintre Victor Brauner avait baptisé « le Grand Cri-Chant du rêve ».

En 1995, Christophe Dauphin, qui considère, comme ses amis Léo Ferré et Jacques Bertin (in dossier Jacques Bertin de la revue Les Hommes sans épaules no 26, 2008), que la poésie est la sève intime de la chanson, son « secret vital » comme l’a dit Pierre Seghers, écrit les textes de vingt-quatre chansons pour le compositeur-interprète Lucas Escriva. Les chansons seront intégrées par Charles et Micha Aznavour dans le catalogue de leurs éditions, chez Djanik Music. Toujours en 1995, Christophe Dauphin fait la rencontre de Léopold Sédar Senghor, avec qui il s'entretient du concept de « normandité » (voir note 1). Senghor jugea que la normandité était un élément primordial de la personnalité de Dauphin. Le fondement du tempérament normand, d’après Senghor, résultait de ce métissage entre Scandinaves, Germains et Celtes ; un métissage qui agissait aussi bien, sur le tempérament que sur la culture, la langue. Léopold Sedar Senghor qualifia la normandité de Dauphin par un « lyrisme lucide, un sens aigu et blessé du réel ».

Henri Rode - poète capital de la « Poésie pour vivre » et aîné d’une grande importance pour Dauphin -, écrivit pour sa part (in La Bartavelle, 1996) : « On peut dire que, très tôt, Christophe Dauphin a senti la poésie bouillonner en lui, fusant dans son sang et le poussant à s’insurger et à s’extasier, tour à tour, devant les atrocités ou les beautés du monde. La poésie est sa pierre de touche, le tremplin pour repartir, le contraire des bâillons imposés par la société. À ses yeux, elle se confond avec le regard des hommes qui éveillent le monde, qui ont le besoin vital de le réinventer. Christophe Dauphin, adolescent, a senti qu’aimer la poésie, la vivre, rejoint une nouvelle morale terrestre. Chez lui, dans sa vendange des passions les fluides d’une ébriété élue, nourris par son néo-romantisme, nous emportent du désir à la rage. La clairvoyance de Christophe Dauphin, serait-ce sur le plan social, n’est jamais au détriment des pulsions intimes, ni d’une générosité plus forte." Ce à quoi, Jean Breton ajoutera (texte reproduit en préface de L'Ombre que les loups emportent, éditions LGR), présentant Christophe Dauphin à l’Université d’Angers, en 2000 : « Seul l’homme libre intéresse Christophe Dauphin. Ce rêve a toujours coulé dans ses veines. Sa poésie est la fois un « feu » et « un coup de poing », puisqu’elle exprime « une révolte du désir » contre tout ce qui fait obstacle à l’amour. L’onirisme, la volupté, le besoin de justice pour tous alimentent cette espèce d’enquête lyrique – toujours un peu sur le mode de la tempête. Parfois Dauphin élève son mur avec densité, colmate toutes les brèches, resserre la brique des images entre elles – une, deux images par vers, au diable l’avarice ! – comme pour interdire au lecteur de reprendre souffle avant d’avoir achevé la lecture de son poème."

Parallèlement à son œuvre de création, Christophe Dauphin a écrit de nombreux articles critiques et théoriques, ainsi que des essais consacrés à la poésie contemporaine. Dans ses essais : James Douglas Morrison et la contre-culture, Jacques Simonomis et l'imaginaire, Marc Patin et le surréalisme sous l’Occupation, Jean Breton et la Poésie pour vivre, Sarane Alexandrian et le surréalisme de l’Après-guerre, Paul Verlaine et la décadence, Lucien Coutaud et la peinture éroticomagique, Henri Rode et l'Émotivisme des abîmes, Ilarie Voronca et l'intégralisme, Jacques Hérold et surréalisme ; Christophe Dauphin, comme l'a écrit Jean Orizet (in Poésie 1/Vagabondages, mars 2002), dépasse toujours le strict cadre biographique pour atteindre et mettre en relief le cœur même de la vie et de l’œuvre, dégagées de toutes légendes au profit sinon de la vérité, du moins d’une vérité qui gratte la pellicule des anecdotes afin de mettre à nu par effraction l’angoisse et le fleuve intérieur qui coulent en ses sujets, qu’il porte en lui.

La poésie émotivisme

Christophe Dauphin a défini sa démarche par le terme d’« émotivisme » (in revue Supérieur Inconnu no 3, 2006), qui est une sensibilité (dont il a dressé l’anthologie de référence avec Les Riverains du feu, Le Nouvel Athanor éditeur, 2009) et un courant poétique, dont il est le chef de file, né au contact de deux pôles majeurs de la création poétique contemporaine ; dans La Poésie pour vivre, tout d’abord (une sensibilité poétique largement relayée par les revues Le Pont de l’épée et Le Pont sous l’eau de Guy Chambelland) et le surréalisme, qui est, pour lui, une prospection continue de l’état de rêve (comme l’émotivisme de l’émotion), afin d’en découvrir les véritables limites, beaucoup trop floues à travers la littérature, et trop restreintes à travers la psychologie. Partant de considérations sur « le peu de réalité », le surréalisme a prouvé éloquemment que la seule manière de libérer l’homme des contraintes idéologiques, d’assurer à l’esprit des conquêtes inépuisables, était d’agrandir l’état de rêve, d’en préciser les prérogatives, et de donner un plein effet réel à tout ce qui émanerait de cette source imaginaire, comme l'écrit Christophe Dauphin dans son essai Sarane Alexandrian ou le grand défi de l'imaginaire (L'Âge d'Homme, 2006).

Le terme émotivisme est apparu pour la première fois, en poésie, sans avoir été développé, sous la plume de Guy Chambelland[3] : « Le poète est un être original, doté d’une sensibilité propre. Une hypersensibilité. En ce qui me concerne, si j’avais dû créer un « isme », j’aurais créé l’émotivisme ! », puis sous celle de Jean Breton (in Les poètes de l'émotion, La Nouvelle Pibole), décrivant les luttes intestines du milieu poétique des années 1960-1965 : « L’histoire littéraire regroupera peut-être sous la bannière de l'Émotivisme les poètes qui, alors, dans des revues sans lecteurs et des recueils peu répandus, refusèrent de voir la vie affective enterrée sous les supputations linguistiques et le chloroforme pseudo-philosophique et, au contraire, enrichirent l’intimisme… ». C’est pour rendre hommage à ses deux aînés qui furent ses amis, que Christophe Dauphin a repris le terme émotiviste, qui ne saurait être réduit à la seule expression des affects. Le poème, s’il ne correspond pas pour une large part aux enjeux de la vie intérieure, à la traduction des fluctuations de l’être par le langage, s’il ne naît d’avoir été vécu intensément, brèche ouverte sur l’intime, aura peut-être l’apparence d’un bijou, mais – par excès de formalisme, de culture ou de sensiblerie –, ne pourra que culminer en un vain bibelot.

L'Émotivisme, dont la revue Les Hommes sans épaules, (animée par Christophe Dauphin, Alain Breton, Paul Farellier et Elodia Turki) est un fer de lance, repose sur l’expression intime d’un sujet, la construction d’une image du monde, et l’élaboration d’une forme verbale, picturale, graphique ou autre[4]. Qu’est-ce qui fait un poète émotiviste, selon Dauphin (in « Qu’est-ce que l’Émotivisme ? », revue Supérieur Inconnu no 3, deuxième série, 2006) ? Une écriture qui ne triche pas avec la vie, un être qui ne triche pas avec l’être. Selon l’Émotivisme, le langage est un regard qui voit avec les mots. La poésie est profondeur, arrachement intérieur, expérience cruciale de solitude pour mieux rejoindre l’autre ; elle s’oppose toujours au paraître. Écrire un poème revient à fracturer la réalité intérieure. L’homme est un abîme. Ses émotions sont des brèches. L’abîme ne devient visible que dans chacune de ses brèches. Ce que confirme Sarane Alexandrian en écrivant (in préface à Totems aux yeux de rasoir, éditions Librairie-Galerie Racine, 2010): « Christophe Dauphin écrit des poèmes comme on élève des barricades, pour défendre contre les envahisseurs barbares la cité des rêves. Il frappe fort, en tordant le cou au lyrisme afin d’obtenir des effets plus grands. »

Commentaires sur l'œuvre poétique

« Grand héritier du surréalisme, Christophe Dauphin est un tempérament. En lui, la poésie s’insinue comme une révélation incontrôlable, dont le ravissement tient de la magie. » André Marissel (L’Arbre à paroles no 95, 1997, Amay, Belgique).

« Christophe Dauphin qui mène en parallèle un travail d’essayiste et de critique, est l’un des meilleurs et des plus actifs poètes de sa génération. La poésie de Christophe Dauphin est en prise avec le réel, proche des gens et des choses ; osons le mot : humaniste. Elle contient aussi sa part d’indignation et de refus, avec un sens de l’image-choc qu’il maîtrise comme personne. » Jean Orizet (Poésie 1/Vagabondages no 30, 2002).

« Pour ce poète, la vie est une lutte permanente entre la liberté de vivre sa vie sans compromis et les servitudes arbitraires que la société prétend nous imposer. Salué dès son premier recueil par la critique et notamment les grands poètes que sont Claude Roy, Octavio Paz, Allen Ginsberg et Jean Rousselot, Dauphin est considéré par beaucoup comme le chef de file de la nouvelle génération. Dans ses recueils, le colosse normand compte sur la poésie pour raccommoder ses déchirures. L’œuvre est sans pudeur. Ses blessures sont à la fois intimes et universelles. Dauphin souffre de l’injustice, ainsi que des multiples outrages dont le monde est victime. Il se sent impliqué. De ses nombreux voyages, il rapporte des poèmes mettant en scène l’histoire poignante des pays traversés. Comme beaucoup d’entre nous, il s’en va bêler chaque matin aux lieux privilégiés des transhumances urbaines et commerciales. Dauphin en souffre mais refuse de s’asseoir à la table d’armistice et signer l’acte de capitulation auquel le poète ne doit jamais se résigner. Dauphin a le courage de survivre aux révoltes qui ont mené bien des poètes qui lui sont chers au suicide. Il compense par l’intensité de cette révolte poétique des années de répression intérieure. De retour chez lui, harassé, c’est la rébellion de l’instinct ; le poète déclare avec ses tripes ses haines, ses drames, ses dégoûts. Il met le feu aux poudrières métaphoriques, tire à boulets rouges, lance ses grappins surréalistes et part à l’abordage. Dauphin ne trouve de repos que parmi les siens. » Jacques Küpfer (L’anthologie de la poésie romande d’hier et d’aujourd’hui, Favre, 2007) :

« … Christophe Dauphin est un artisan de la métaphore, son style est rutilant d’images surréalistes, il n’hésite ni devant l’excès, ni devant l’écart. Il sait prôner un engagement qui n’est guère de cour aujourd’hui, c’est finalement ce qui fait tout le prix de son anthologie de poèmes, Le gant perdu de l’imaginaire, où l’on voit un poète en train de s’accomplir dans le temps et l’espace, avec ses partis-pris que l’on peut contester, avec un style personnel que l’on peut critiquer, avec un ton emporté que l’on peut discuter mais tous ses débordements encadrent bien une personnalité poétique incontestable qui constitue une des voix d’aujourd’hui. » Jacques Morin (Décharge no 136, 2007)

« Christophe Dauphin est avant tout l’auteur d’une œuvre poétique exceptionnelle par la vigueur de son inspiration polyphonique. » Patrice Delbourg, Jean-Luc Maxence, Florence Trocmé (L’année poétique 2008, éditions Seghers, 2007)

« Avec une puissance évocatrice rare et une rage jamais démentie, Christophe Dauphin témoigne de la vague qui le porte aux confins de la Poésie pour vivre et du surréalisme. » Paris-Normandie, 20 mars 2009.

Ĺ’uvres

Poésie

  • Horizons de notre temps, Le Milieu du Jour, 1990 (ISBN 2-86366-250-3)
  • La Nuit en Ă©quilibre, Le Milieu du Jour, 1993 (ISBN 2-86366-293-7)
  • Lieu-dit de l’amour, Le Milieu du Jour, 1993 (ISBN 2-86366-293-7)
  • Les Vignes de l’ombre, prĂ©face d’Henri Rode, La Bartavelle Ă©diteur, 1996 (ISBN 978-2-87744-301-2)
  • Kakos, Les Dits du Pont, 1997 (ISSN 1248-6019)
  • Le Cinquième Soleil, La Bartavelle Ă©diteur, 1999 (ISBN 2-87744-523-2)
  • DĂ©sert de proie, La Lucarne ovale Ă©diteur, 1999 (ISBN 2-909082-76-8)
  • L’Abattoir des Ă©toiles, postface de Jean Rousselot, Ă©d. Librairie-Galerie Racine, 2002 (ISBN 2-243-03814-5)
  • La Banquette arrière des vagues, dessins d’Alain Breton, Ă©d. Librairie-Galerie Racine, 2003 (ISBN 2-243-04050-6)
  • RenĂ© IchĂ©, l'ultime dĂ©cade, Librairie-Galerie Racine, 2006 (ISBN 2-243-04310-6)
  • Le Gant perdu de l’imaginaire, Poèmes choisis 1985-2006, prĂ©face d’Alain Breton, Le Nouvel Athanor, 2006 (ISBN 978-2-907-069-63-2)
  • ThĂ©rèse, Cantate de l’Ange vagin, postface de Sarane Alexandrian, Rafael de Surtis, 2006 (ISBN 978-2-84672-108-0)
  • Totem normand, Maison de la PoĂ©sie de Haute Normandie, 2009
  • Totems aux yeux de rasoir, poèmes 2001-2008, prĂ©face de Sarane Alexandrian, illustration de Lionel Lathuille, Ă©d. Librairie-Galerie Racine, 2010
  • L'Homme est une Ă®le ancrĂ©e dans ses Ă©motions, rĂ©cits et poèmes, illustration de Jacques HĂ©rold, Ă©d. Librairie-Galerie Racine, 2010. Texte mis en scène par Anastassia Politi et la Compagnie Erinna. CrĂ©ation le samedi 13 novembre 2010, Ă  la Maison de la PoĂ©sie de Saint-Quentin-en-Yvelines
  • Au Rendez-vous des Amis, recueil collectif avec Jehan Van Langhenhoven, Sarane Alexandrian, Guy BenoĂ®t, Paul Sanda, Odile Cohen-Abbas, Rafael de Surtis, 2011
  • L'ombre que les loups emportent, Poèmes 1985-2000, prĂ©face de Jean Breton (mars 2000), dessins de Lionel Lathuille, Les Hommes sans Ă©paules Ă©ditions, 2012
  • Au Rendez-vous des Amis 2, recueil collectif avec Jehan Van Langhenhoven, Paul Sanda, Yves Martin, Sabine Huynh, Guy Chambelland, Rafael de Surtis, 2014
  • Un fanal pour le vivant, Poèmes dĂ©cantĂ©s, Les Hommes sans Epaules Ă©ditions, 2015 Prix Kowalski des lycĂ©ens 2015
  • Totem normand pour un soleil noir, ornĂ© par Alain Breton, Les Hommes sans Ă©paules, 2020

Essais

  • James Douglas Morrison ou la nuit du lĂ©zard, prĂ©face de Rem, collection l’or du temps, Ă©d. de l’Acanthe, 2001 (ISBN 2-930219-59-9)
  • Jacques Simonomis, l’imaginaire comme une plaie Ă  vif, Ă©d. Librairie-Galerie Racine, 2001 (ISBN 2-243-03752-1)
  • Jean Breton ou la PoĂ©sie pour vivre, Ă©ditions Librairie-Galerie Racine, 2003 (ISBN 2-243-04055-7)
  • Verlaine ou les bas-fonds du sublime, dessin de Daniel Pierre dit Hubert, postface de Jacques Taurand, Ă©ditions de Saint-Mont, 2006 (ISBN 2-84755-087-9)
  • Sarane Alexandrian ou le grand dĂ©fi de l’imaginaire, Collection Bibliothèque MĂ©lusine, L’Âge d’Homme, 2006 (ISBN 2-8251-3708-1)
  • Marc Patin, le surrĂ©alisme donne toujours raison Ă  l’Amour, postface de Jacques Kober, Ă©d. Librairie-Galerie Racine, 2006 (ISBN 2-243-04227-4)
  • Jean Breton ou le soleil Ă  hauteur d’homme, Les Hommes sans Ă©paules, 2007 (ISBN 2-243-04253-3)
  • Le peintre de cĹ“ur : Antonio GuansĂ©, Les Hommes sans Ă©paules, no 26, 2e semestre 2008
  • Lucien Coutaud, le peintre de l’Eroticomagie, prĂ©face de Georges-Emmanuel Clancier, postface de Jean Binder, Ă©ditions Rafael de Surtis, 2009 (ISBN 978-2-84672-184-4)
  • Jacques HĂ©rold et le surrĂ©alisme, coĂ©crit avec Rose-HĂ©lène IchĂ©, Ville de Marseille, MusĂ©e Cantini, Silvana Ă©ditoriale, 2010
  • Henri Rode, l'Ă©motivisme Ă  la bouche d'orties, dessins de Lionel Lathuille, Les Hommes sans Ă©paules, 2010
  • Ilarie Voronca, le poète intĂ©gral, Ă©ditions Rafael de Surtis/Editinter, 2011
  • Jacques HĂ©rold, de la suprarealism la abstractionismul liric, Colors Art Gallery, Bucarest, 2011
  • Jean Rousselot, le poète qui n'a pas oubliĂ© d'ĂŞtre, Ă©ditions Rafael de Surtis, 2013
  • Comme un cri d'os, Jacques Simonomis, Le Cri d'os no 41/42, Les Hommes sans Epaules Ă©ditions, 2015
  • Lucie Delarue-Mardrus, la princesse amande, livre numĂ©rique, Collection Essais, Recours au poème Ă©diteurs, 2015
  • Les OrphĂ©es du Danube, Jean Rousselot, Gyula IllyĂ©s et Ladislas Gara,suivi de Lettres Ă  Gyula IllyĂ©s, par Jean Rousselot, avec Anna TĂĽskĂ©s, Ă©ditions Rafael de Surtis/Editinter, 2015

Anthologie

  • Les Riverains du feu, une anthologie Ă©motiviste de la poĂ©sie francophone contemporaine, prĂ©face de Jean-Luc Maxence, Le Nouvel Athanor, 2009 (ISBN 978-2-35623-012-6)
  • Riverains des falaises, une anthologie des poètes en Normandie du XIe siècle Ă  nos jours, prĂ©face de Eric SĂ©nĂ©cal, Ă©ditions clarisse, 2010
  • Appel aux riverains, anthologie 1953-2013 des Hommes sans Ă©paules, Les Hommes sans Ă©paules, 2013

Compacts discs

  • Lucas Escriva, Le Droit de vivre, texte de Christophe Dauphin, Expand Music/Djanik Music, 1998
  • SĂ©bastien Colmagro, Autour de Jean Cocteau, textes et tĂ©moignages de Jean Breton, Henri Rode et Christophe Dauphin. Poèmes de Jean Cocteau dits par Yves Gasc, Ă©ditions du Vertige, 2003
  • SĂ©bastien Colmagro, Poèmes pour demain, anthologie, livre + CD, Ă©ditions du Vertige, 2004
  • Jean Breton, , Entretien avec Christophe Dauphin, livre + CD, Ă©ditions Librairie-Galerie Racine / Ă©ditions du Vertige, 2011

Film documentaire

  • Jean-Claude Poirel & Christophe Dauphin, Jean Rousselot. Film tournĂ© Ă  l’occasion de l’inauguration de la mĂ©diathèque Jean Rousselot, Ă  Guyancourt, le 14 fĂ©vrier 2002. Production : SAN de Saint-Quentin-en-Yvelines.

Préfaces

Manifestes et pamphlets

  • PoĂ©sies frigorifiques d’aujourd’hui, Le Cri d’os no 23/24, 1998
  • La Castration poĂ©tique ou de l’imposture en poĂ©sie, SupĂ©rieur Inconnu no 18, 2000
  • Le Poète ne peut vivre qu’en mettant le feu au langage, Les Hommes sans Ă©paules no 15, 2003
  • La Mise en abĂ®me, Les Hommes sans Ă©paules no 16, 2004
  • Le poète a abattu les quatre murs de sa maison, Les Hommes sans Ă©paules no 17/18, 2004
  • La Plaie centrifuge, bulbes Ă©motivistes, SupĂ©rieur Inconnu no 2, deuxième sĂ©rie, 2005
  • Pas un espace sans combat, pas un atome sans cri !, Les Hommes sans Ă©paules no 20, 2005
  • Qu’est-ce que l’Émotivisme ?, SupĂ©rieur Inconnu no 3, deuxième sĂ©rie, 2006
  • La RĂ©volte a un langage : la poĂ©sie !, Les Hommes sans Ă©paules no 23/24, 2007
  • Aux Tyrans du monde !, Les Hommes sans Ă©paules no 31, 2011
  • L'Émotion Encore et Toujours !, Les Hommes sans Ă©paules no 32, 2011
  • Ă€ Charlie et aux autres, Les Hommes sans Ă©paules no 39, mars 2015

Principaux articles et Ă©tudes en revues

  • Un Meurtre dont il manque encore le cadavre : Benjamin Fondane, Cahiers Froissart no 208, 1996
  • Le Manège des mĂ©lancolies d’Yves Martin, Le Journal des Poètes no 2, Bruxelles, 1997
  • Michel Manoll ou l’envol de la lumière, Le Cri d’os no 18, 1997
  • Jean Breton, Vacarme au secret, Rimbaud Revue no 11, 1997
  • Antonin Artaud ou la sensibilitĂ© suspendue, Le Cri d’os no 19/20, 1997
  • Lucien Becker ou la victoire de l’amour sur la mort, SupĂ©rieur Inconnu no 9, 1998
  • Philippe Soupault, un feu sauvage sur nos veines, Le Cri d’os no 21/22, 1998
  • Henri Rode ou la douleur comme de grands oiseaux, SupĂ©rieur Inconnu no 11/12, 1998
  • Nazim Hikmet, l’homme d’Orient, Rimbaud Revue no 16/17, 1999
  • Lucie Delarue-Mardrus, le vent au bout du souvenir, Missives, 1999
  • Dans l’atelier de RenĂ© Char, Le Journal des Poètes no 7/8, Bruxelles, 1999
  • D’une gĂ©nĂ©ration Ă  l’autre : Philippe Soupault, Cahiers Philippe Soupault no 3, 2000
  • Francis VielĂ©-Griffin, l’éclat perdu des soleils morts, Les Cahiers de l’Archipel no 43, 2001
  • Jacques Simonomis, une Ă©criture n’a pas de barreaux, Les Hommes sans Ă©paules no 10, 2001
  • Jean Rousselot, la vie comme un cri arrachĂ© au nĂ©ant, Le Cri d’os no 33/34, 2001
  • Jean-Pierre Duprey, le sang crachĂ© de la vie, Les Hommes sans Ă©paules no 11, 2001
  • Mahmoud Darwich ou la Palestine comme une mĂ©taphore, Les Hommes sans Ă©paules no 12, 2002
  • Vladimir MaĂŻakovski, le voyage et l’amour, Le Cri d’os no 37/38, 2002
  • La Nuit ne s’ouvre que de l’intĂ©rieur ou la nouvelle poĂ©sie française, Les Hommes sans Ă©paules no 13/14, 2003
  • Albert Ayguesparse ou le cri inachevable, Les Hommes sans Ă©paules no 13/14, 2003
  • Apologie de ThĂ©ophile de Viau, Le Cri d’os no 39/40, 2003
  • GĂ©rald Neveu, Rimbaud Revue no 29/30, 2003
  • Les poètes dans la guerre, Les Hommes sans Ă©paules no 15, 2003
  • Francis Picabia, singulier idĂ©al, Rimbaud Revue no 31/32, 2004
  • Pour ne pas oublier d’être, Les Hommes sans Ă©paules no 16, 2004
  • Ilarie Voronca 1903-2003, le centenaire de l’ombre, Les Hommes sans Ă©paules no 16, 2004
  • Jean Rousselot, la disparition d’un homme de l’être, Ici è lĂ  no 2, 2005
  • Marc Patin et le surrĂ©alisme, Les Hommes sans Ă©paules no 17/18, 2004
  • Marc Patin, le poète de la Femme magique, PoĂ©sie 1/Vagabondages no 40, 2005
  • Jean Malrieu, Rimbaud Revue no 35, 2005
  • Dix poètes pour un nouvel automne, PoĂ©sie 1/Vagabondages no 43, 2005.
  • La poĂ©sie fait l’inventaire de l’ombre, Les Hommes sans Ă©paules no 19, 2005
  • Henri Rode ou le Dire de la douleur, Rimbaud Revue no 36/37, 2006
  • Paul Verlaine, un centenaire en clair-obscur, PoĂ©sie 1/Vagabondages no 46, 2006
  • LĂ©o Malet et Yves Martin, la rue, Paris, la poĂ©sie et le merveilleux, Les Hommes sans Ă©paules no 20, 2005
  • Hommage Ă  Jean Breton : la couleur n’aboie qu’au soleil, Rimbaud Revue no 38, 2006
  • Guy Chambelland ou la quĂŞte du Graal dans la boue de l’être, Les Hommes sans Ă©paules no 21, 2006
  • Si vous aimez l’amour, vous aimerez Marc Patin, MĂ©lusine no 26, Cahiers du Centre de recherche sur le surrĂ©alisme, 2006
  • Daniel Varoujan, le poète de la terre rouge d’ArmĂ©nie, Les Hommes sans Ă©paules no 23/24, 2007
  • 1907-2007 RenĂ© Char, un centenaire en flammes, PoĂ©sie 1/Vagabondages no 49, 2007
  • Entre cri et silence, Les Hommes sans Ă©paules no 25, 2008
  • Roger-Arnould Rivière, le poète de la cassure, Les Hommes sans Ă©paules no 25, 2008
  • Jacques Bertin, le poète du chant permanent, Les Hommes sans Ă©paules no 26, 2008
  • Jacques Taurand entre l’aile et le vide, Les Hommes sans Ă©paules no 26, 2008
  • Lucien Coutaud et l’Eroticomagie, SupĂ©rieur Inconnu, numĂ©ro spĂ©cial sur le dĂ©sir, troisième sĂ©rie, 2009
  • Ce n’est pas moi qui crie, c’est la terre qui gronde, Les Hommes sans Ă©paules no 27, 2009
  • Attila JĂłzsef et la poĂ©sie magyare, Les Hommes sans Ă©paules no 27, 2009
  • Vicente Huidobro ou la lĂ©gende d'Altazor, Les Hommes sans Ă©paules no 28, 2009
  • Hommage au grand cri-chant, Sarane Alexandrian, Les Hommes sans Ă©paules no 28, 2009
  • De la poĂ©sie comme extase, Les Cahiers du Sens, 2010
  • Abou El Kacem Chebbi le poète de la rĂ©volution, Les Hommes sans Ă©paules no 31, 2011
  • Pierre Reverdy et la poĂ©tique de l'Ă©motion, Les Hommes sans Ă©paules no 32, 2011
  • La Parole est Ă  Pierre Chabert, Les Hommes sans Ă©paules no 33, 2012
  • Le corpoème sous les armes, Jean SĂ©nac : 1973-2013, Les Hommes sans Ă©paules no 35, 2013
  • Virginia Tentindo, les mains du feu sous la cendre, Les Hommes sans Ă©paules no 36, 2013
  • Tudor Arghezi, forgeron des mots, Les Hommes sans Ă©paules no 36, 2013
  • ThĂ©rèse Plantier, une violente volontĂ© de vertige, Les Hommes sans Ă©paules no 36, 2013
  • Georges Bataille et l'expĂ©rience des limites, Les Hommes sans Ă©paules no 37, 2014
  • Lucien Becker, Les Hommes sans Ă©paules no 39, 2015
  • Yusef Komunyakaa, poète Ă  New York, Les Hommes sans Ă©paules no 39, 2015
  • Alain Borne, c'est contre la mort que j'Ă©cris, Les Hommes sans Ă©paules no 39, mars 2015

Notes et références

  1. Jacques Simonomis, Un entretien avec Christophe Dauphin (Le Cri d’os no 29/30, 2000)
  2. Ange de Saint-Mont, Entretien avec Christophe Dauphin (Le Petit Journal no 62, 2005)
  3. Jacques Küpfer, L’anthologie de la poésie romande d’hier et d’aujourd’hui (Favre, 2007)
  4. Jean Orizet, Anthologie de la poésie française, Larousse, 2007.

Pour approfondir

Bibliographie

  • Jean Breton, Les plus beaux mots d’amour, le cherche midi Ă©diteur, 1997.
  • Anthologie, Dix jeunes poètes vous tendent la main, Ă©ditions Librairie-Galerie Racine, 1999.
  • Jacques KĂĽpfer, « La nouvelle poĂ©sie française », PoĂ©sie 1/Vagabondages no 21, mars 2000.
  • Jacques Simonomis, « Un entretien avec Christophe Dauphin », Le Cri d’os no 29/30, 2000.
  • Jean-Luc Favre et Matthias Vincenot, Les Nouveaux Poètes français, Ă©ditions Hughet, 2001.
  • Jean Orizet, « La nouvelle poĂ©sie française », PoĂ©sie 1/Vagabondages no 29, mars 2002.
  • Anthologie, Éros en poĂ©sie, Ă©ditions Librairie-Galerie Racine, 2002.
  • AndrĂ© Velter, « Christophe Dauphin et l’Abattoir des Ă©toiles », France Culture, 17 mai 2002.
  • Jean Orizet, La PoĂ©sie française contemporaine, le cherche midi Ă©diteur, 2004.
  • Ange de Saint Mont, « Entretien avec Christophe Dauphin », Le Petit Journal no 62, 2005.
  • Jean-Luc Maxence et Laurence Viel, Anthologie de la poĂ©sie maçonnique et symbolique, Dervy, 2007.
  • Jacques KĂĽpfer, L’Anthologie de la poĂ©sie romande d’hier et d’aujourd’hui, Favre, 2007.
  • Jean Orizet, Anthologie de la poĂ©sie française, Larousse, 2007.
  • AndrĂ© Prodhomme, La Pampa de l’absolu : anthologie des poètes de l’Arche 23, Ă©ditions Librairie-Galerie Racine, 2008.
  • Christophe Dauphin, « De l’émotivisme », rĂ©ponses Ă  une enquĂŞte de la revue DĂ©charge, no 139, 2008.
  • Danny Marc, « Christophe Dauphin et les Riverains du feu », entretien, Les Cahiers du sens, 2008.
  • Patrice Delbourg, J.-L. Maxence et Florence TrocmĂ©, L’AnnĂ©e poĂ©tique 2008, Ă©ditions Seghers, 2008.
  • Eric SĂ©nĂ©cal, Christophe Dauphin, Maison de la PoĂ©sie de Haute-Normandie, 2009.
  • Pierre Bouchart et Monique Le Dantec, Ecouen, trĂ©sor d'Arts et d'Histoire, Morrigane Ă©ditions, 2010.
  • Anthologie, La multitude, anthologie poĂ©tique, Le Temps des Cerises Ă©ditions, 2011.
  • Jean-Luc Maxence, L'Athanor des poètes, anthologie 1991-2011, Le Nouvel Athanor Ă©ditions, 2011.
  • Monique Labidoire, Christophe Dauphin et la gĂ©opoĂ©sie de l'Ă©motion, Les Hommes sans Ă©paules no 32, 2011.
  • Bernard Guingnier, Histoires de la VallĂ©e d'Avre et d'ailleurs, Les Quatre Saisons Ă©ditions, 2011.
  • Anthologie, Ouvrir le XXIe siècle, 80 poètes quĂ©bĂ©cois et français, Moebius/Les Cahiers du Sens, 2013.
  • Jean Orizet, PoĂ©sie de langue française, anthologie thĂ©matique, le cherche midi Ă©diteur, 2013.
  • Anthologie, LibertĂ© de crĂ©er, libertĂ© de crier, Ă©ditions Henry, 2014.
  • Anthologie, Le poème en prose contemporain, Carnet Louis Guillaume no 39, 2014.
  • Gwen Garnier Duguy, Entretien avec Christophe Dauphin, in recoursaupoeme.fr, 14 fĂ©vrier 2015.
  • Roland Nadaus, Christophe Dauphin, Ă©mission spĂ©ciale, prĂ©sentation et entretien, in radio RCF 61, mars 2015.

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