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Patrice Delbourg

Patrice Delbourg est un poète, romancier, journaliste et chroniqueur français né à Paris le .

Patrice Delbourg
Naissance
Paris
Activité principale
Romancier, poète, chroniqueur
Distinctions
Auteur
Langue d’écriture Français
Genres
roman, essai, poésie, anthologie, calembour

Éléments de biographie

« Arpenteur des livres et des chemins de traverse Â»[1], particulièrement s'ils sont parisiens, Patrice Delbourg fut tour Ă  tour journaliste aux Nouvelles LittĂ©raires, Ă  L’ÉvĂ©nement du Jeudi, au Nouvel Observateur, animateur d'ateliers d'Ă©criture en milieu sensible, initiateur de lectures théâtralisĂ©es dĂ©diĂ©es Ă  des auteurs pairs tels que Max Jacob ou Blaise Cendrars.

Poète, romancier, critique littĂ©raire et musical, chroniqueur, animateur d'ateliers d'Ă©criture, membre de l'acadĂ©mie Alphonse Allais et du grand prix de l'Humour noir, laurĂ©at des prix Guillaume-Apollinaire et Max-Jacob, Patrice Delbourg nourrit depuis le milieu des annĂ©es 1970 une riche Ĺ“uvre de « moraliste frondeur Â» en s'emparant de sujets aussi variĂ©s que la comptabilitĂ© des banqueroutes intimes, l'humour noir, la poĂ©sie contemporaine, la chanson française, les Ă©crivains irrĂ©guliers, le sport ou les jeux tĂ©lĂ©visĂ©s. « L’homme et l’œuvre sont caractĂ©ristiques d’une gĂ©nĂ©ration amère et dĂ©senchantĂ©e, ayant mal Ă  son siècle, et qui Ă©prouve une difficultĂ© d’être qu’il faut affronter jour après nuit en ayant recours, le cas Ă©chĂ©ant, aux tranquillisants. C’est lĂ  une poĂ©sie au lyrisme lacĂ©rĂ©, dont les mots s’alignent, forment un vers pour venir buter sur un blanc : interrogation, silence ? Chaque poème semble ĂŞtre un accouchement difficile ou la narration saccadĂ©e d’un tĂ©moin de son propre dĂ©sarroi. »[2]

Après l'école primaire de la rue des Quatre-fils, cet enfant du Marais, a poursuivi ses études au lycée Charlemagne, à la Sorbonne puis à l'École Pratique des Hautes Études. Il a fait de ces quartiers du ventre de la capitale le décor de nombreux écrits, rejoignant en cela d'autres grands écrivains de Paris, de Robert Desnos à Henri Calet.

Patrice Delbourg est, avec Gérard Mordillat, Henri Cueco, Ricardo Mosner, Jean-Bernard Pouy, Patrice Minet, Lucas Fournier et d’autres, l'un des « papous » de l’émission de France Culture Des Papous dans la tête, fondée par Bertrand Jérôme et animée par Françoise Treussard.

Parmi ses recueils poĂ©tiques, plusieurs furent distinguĂ©s. GĂ©nĂ©riques a ainsi reçu les Prix de la SociĂ©tĂ© des gens de lettres et Max Jacob ; L'Ampleur du dĂ©sastre a Ă©tĂ© distinguĂ© par le Prix Guillaume Apollinaire en 1996. Un des critiques du Monde des Livres Ă©crivait alors que « si Delbourg a le vocabulaire de tout le monde, sa façon de juxtaposer les mots est d'une modernitĂ© et d'une inventivitĂ© particulière. De celles qui font qu'une Ĺ“uvre est sans pareille, de celles qui font la diffĂ©rence entre le prosateur et le poète Â»[3].

Patrice Delbourg fait partie, au cĂ´tĂ© notamment de Jean-Philippe Toussaint, Enki Bilal ou Erri de Luca, des trente artistes europĂ©ens qui ont contribuĂ© Ă  l'exposition « Football de lĂ©gendes, une histoire europĂ©enne. 30 joueurs, 30 photos, 30 Ă©crivains Â» inaugurĂ©e le par le PrĂ©sident de la RĂ©publique[4].

En 2019, les éditions du Castor Astral publient simultanément un nouveau roman (Fils de chamaille) et une édition revue des Désemparés, véritable dictionnaire des « princes sans rire » (B. Morlino) réunissant le portrait de cinquante-trois auteurs francophones.

En 2022, les mêmes éditions du Castor Astral publient La Banlieue des choses, "une dérive poétique où l'on suit les pérégrinations de Séraphin, un homme touché par les conflits existentiels et qui lutte contre la dépression.- Séraphin n'est pas à son mieux. Il survit d'opportunités, s'habille au décrochez-moi-ça, loge à la bonne franquette. Oui, Séraphin Considérant a connu des jours meilleurs. La vue se trouble comme le fond d'une bouteille, le cœur fait du yo-yo".

Publications

Poésie

  • Toboggans (L'Athanor, 1976 rĂ©Ă©d. en 1993)
  • Cadastres (Le Castor astral, 1978)
  • Absence de pedigree (Le Castor astral, 1984)
  • GĂ©nĂ©riques (Éditions Belfond, 1983) prix Max-Jacob
  • Embargo sur tendresse (Le Castor astral, 1986)
  • Dernier round, avec des dessins de GĂ©rard Guyomard, (la Chouette Diurne, 1992)
  • L'Ampleur du dĂ©sastre (Le Cherche midi, 1995) (prix Apollinaire)
  • Les crampons de l'ombre, avec des dessins de Marc Giai-Minet (ArĂ©a, 1997)
  • Douleurs en fougères, avec des dessins de Cueco (François Janaud, 1997)
  • Ecchymoses et caetera (Le Castor astral, 2004)
  • L'ÉcorchĂ© veuf (L'Horizontale, 2005), avec des illustrations de Eliz Barbosa
  • En vamp libre, avec des dessins de GĂ©rard Guyomard (Art in progress, 2006)
  • Longtemps j'ai cru mon père immortel (Le Castor astral, 2012) « On connaĂ®t le poète des « Papous Â», qui ne rate jamais l’occasion d’un calembour. On connaĂ®t le journaliste qui n’a de cesse de faire dĂ©couvrir, Ă  la radio ou dans ses livres, les grands auteurs, humoristes et dessinateurs de presse du XXe siècle oubliĂ©s du public. Patrice Delbourg, qui se moque de la mise en bocaux et autres compartimentations, aime autant la chanson que le poème, le jeu de mots que le trait incisif du crayon. Il vient de publier Longtemps j’ai cru mon père immortel (Le Castor Astral, 2012), un long poème d’amour pudique et bouleversant sur les derniers instants de la vie de son père Â»[5].
  • Solitudes en terrasse (le Castor Astral, 2016) « On croirait Delbourg installĂ© en un divin laboratoire, les mots rares et les sons acrobatiques dans ses cornues s’entrechoquent. Mais l’endroit donne sur la rue directement : entresol avec vasistas. Â» Quelques poèmes du recueil ont Ă©tĂ© lus pour France Culture par Jacques BonnaffĂ© dans l'Ă©mission Jacques BonnaffĂ© lit la poĂ©sie.
  • La Banlieue des choses (le Castor Astral, 2022)

Romans

  • La Martingale de d'Alembert (HemsĂ©, 1981), rĂ©Ă©dition revue et enrichie (le Castor Astral, 2006)
  • Un certain Blatte (Éditions du Seuil, 1989) rĂ©Ă©dition (l'Arbre vengeur, 2015)
  • Vivre surprend toujours, journal d'un hypocondriaque (Le Seuil, 1994)
  • Bureau des latitudes (Manya, 1993 rĂ©Ă©d. Le Serpent Ă  Plumes,2005 )
  • Papier mâchĂ© (Le Rocher, 2001)
  • CĹ“ur raccord (Le Cherche midi, 2002)
  • Lanterne rouge (Le Cherche midi, 2003)
  • Toujours une femme de retard (le Cherche midi, 2005)
  • La MĂ©lancolie du Malecon (Le Castor astral, 2006 )
  • Signe particulier endurance (Le Castor astral, 2007)
  • L'Homme aux lacets dĂ©faits (Le cherche midi, 2010)
  • Un soir d'aquarium (le Cherche midi, 2011) « Du dĂ®ner de tĂŞtes qui ouvre « Un soir d’aquarium » Ă  la fatale tournĂ©e des grands-ducs qui vient le clore (quand « bouffon » se change en mortel impĂ©ratif), on dĂ©guste Ă  pleines louches le festin textuel mitonnĂ© par l’auteur. FricassĂ©e de morceaux de bravoure dont on se prend Ă  rĂŞver qu’elle rĂ©jouisse en novembre prochain d’autres convives du cĂ´tĂ© de chez Drouant. Le Goncourt Ă  Delbourg ! La rime est approximative mais la littĂ©rature y trouverait son juste compte… »[6]
  • Les Chagrins de l'Arsenal (Le Cherche midi, 2012) « Arpenteur des chemins et des livres de traverse, romancier qui a exhumĂ© les figures de Lucien Gaulard, inventeur de l'alternateur (L'Homme aux lacets dĂ©faits), et fait revivre L'OdyssĂ©e Cendrars, poète discret nous ayant donnĂ© un troublant requiem (Longtemps j'ai cru mon père immortel), Patrice Delbourg a cette fois-ci Ă©crit une ode Ă©trange et dĂ©licate Ă  la littĂ©rature. TimothĂ©e Flandrin, modeste fonctionnaire Ă  la bibliothèque de l'Arsenal, dans le IVe arrondissement, est pris d'une curieuse passion, d'une drĂ´le de folie : s'attaquer aux « livres qui lui semblaient trop bien Ă©crits » et dĂ©piauter les romans mièvres ou consacrĂ©s qu'il dĂ©teste... Â»[7]
  • Le Cow-boy du bazar de l'hĂ´tel de ville, (Le Cherche midi, 2014) « VoilĂ  un modeste employĂ© en blouse grise du rayon outillage du Bazar de l'HĂ´tel de Ville qui a dĂ©cidĂ© de vivre, du moins pendant les heures que ne lui volent pas la scie Ă©goĂŻne et la chignole, sa vraie vie. Dans celle-lĂ , il est cow-boy de profession, ce qui est autrement prestigieux Â»[8].
  • Villa Quolibet (le Cherche Midi, 2015) « Un homme hĂ©rite de son père un pavillon en meulière et en ruine de la banlieue parisienne oĂą il n'a que des mauvais souvenirs et oĂą son avenir est plus sombre encore. [...] La description du chantier apocalyptique, signĂ©e par ce prince de la mĂ©taphore et du calembour, est hilarante. Mais c'est l'autoportrait grimaçant qui touche le plus, ici. Sur des aĂŻeux fleuristes, alcooliques et rĂ©actionnaires de père en fils, sur les femmes qu'il a aimĂ©es et qui l'ont quittĂ©, sur sa propension Ă  l'Ă©chec et la mĂ©lancolie, sur son goĂ»t prononcĂ© pour les Ă©crivains dĂ©semparĂ©s et pour l'emprunt littĂ©raire, jamais notre jongleur de mots et de maux n'a Ă©tĂ© si loquace, si sincère Â»[9]
  • Un certain Blatte (l'Arbre-vengeur, 2015) (rĂ©Ă©dition revue) « des hommes comme Adrien Blatte, le hĂ©ros du roman de Patrice Delbourg, nous en croisons tous les jours dans les couloirs du mĂ©tro ou sur les trottoirs parisiens. Ils semblent porter sur leurs Ă©paules un manteau de plomb. « MoitiĂ© un autre, moitiĂ© tout le monde Â», Adrien Blatte n'a qu'une ambition : l'anonymat. EmployĂ© depuis une quinzaine d'annĂ©es dans une banque du Marais, il gère en professionnel avisĂ© sa banqueroute personnelle, en prenant soin de ne jamais investir dans l'amour ou l'amitiĂ©. »[10]
  • Faire Charlemagne (Le Cherche Midi, 2016) « Dans ce roman, Patrice Delbourg se laisse aller d'autant plus volontiers Ă  sa passion pour les mots que son hĂ©ros, Antonin Chapuisat, est prof de littĂ©rature française au LycĂ©e Charlemagne. Mais le vieux maĂ®tre se sent « en perpĂ©tuel divorce avec son Ă©poque » et souhaite « l'anĂ©antissement pur et simple » de ses Ă©lèves. Aigri, solitaire, spĂ©cialiste d'auteurs sulfureux qu'il substitue Ă  ceux du programme, il trouve un rĂ©confort dans des dĂ©ambulations parisiennes qui se terminent le plus souvent dans un estaminet. Sous le jeu des mots, le dĂ©sespoir sourd. Sombre, ce livre est aussi très politiquement incorrect. »[11]
  • Une douceur de chloroforme (Le Castor Astral, 2017) « Delbourg nous ravit par son Ă©criture riche comme des poèmes. Il possède l’art de pratiquer l’alexandrin en prose. Certes, son rĂ©cit n’avance guère et comme toujours, son roman ressemble Ă  un portrait en pied, mais si riche, si dense, si narquois, si complice, qu’on se prend vite Ă  relire une phrase après l’autre, qui ressemble Ă  une leçon de vie. »[12]« le poète de Solitudes en terrasse explose son record de mĂ©taphores et d'allĂ©gories, s'enivre de nĂ©ologismes, jongle avec les calembours et les zeugmas, les oxymores et les hyperboles, quand il ne dĂ©tourne pas Ă  son profit les aphorismes de ses maĂ®tres en acrimonie. »[13]
  • Fils de Chamaille (le Castor Astral, 2019) « Ă€ 69 ans, avec une cinquantaine d'ouvrages luxuriants Ă  son actif, le romancier, poète, essayiste Patrice Delbourg n'a jamais Ă©tĂ© plus indignĂ© et inconsolable que dans ce livre en forme d'adieu. Bon prince, il rĂ©ussit mĂŞme Ă  en rire »[14]. «Sans foi ni loi, Patrice Delbourg donne un sacrĂ© coup de pied dans la fourmilière de l'Ă©dition »[15].

Essais et critique

  • CinĂ© X, (Lattès, 1977), sous le pseudonyme de Pat Delbe.
  • MĂ©lodies chroniques, (Le Castor astral, 1994)
  • Les dĂ©semparĂ©s - 53 portraits d'Ă©crivains, (Le Castor astral, 1996)
  • Exercices de stèle, avec des dessins de Jean-Pierre Cagnat, (le FĂ©lin, 1996)
  • Zatopek et ses ombres, (Le Castor astral, 1998)
  • Chassez le naturiste, il revient au bungalow, avec des dessins de Jean-Pierre Cagnat, (Les Belles Lettres, 1999)
  • Le Bateau livre, (Le Castor astral, 2000)
  • A bribes abattues..., (Mango, 2003)
  • Comme disait Alphonse Allais, (Écriture, 2005)
  • Les Jongleurs de mots, (L'Archipel/Écriture, 2008) « Proche des artistes qu'il aime de toutes ses forces, le mĂ©morialiste Delbourg nous livre une galaxie de plasticiens du vocabulaire qui ont manifestĂ© un sens de la trouvaille jamais dĂ©menti. Ce magnifique sarcophage littĂ©raire est un hymne Ă  la littĂ©rature qui semble nous dire : pas la peine d'Ă©crire des tonnes de mots. Les bons suffisent Â»[16].
  • L'OdyssĂ©e Cendrars, (L'Archipel/Écriture, 2010), « Comment un auteur participant Ă  cette fĂŞte des mots joueurs que sont « Des Papous dans la tĂŞte », sur France Culture, aurait-il pu narrer une Ĺ“uvre aussi neuve et incendiaire que celle de Cendrars autrement qu'en 26 brefs chapitres formant un portrait Ă  la Picasso, colorĂ©, post-cubiste, mobile comme son modèle ? EuphorisĂ©, on a le sentiment de parcourir avec un bon compagnon qui les connaĂ®t mieux que vous une vie et une Ĺ“uvre indistinctement mĂŞlĂ©es par le grand brassage des arts vivants et visionnaires, si caractĂ©ristique de la première moitiĂ© du XXe siècle, peinture, cinĂ©ma, art nègre, jazz, rĂ©clame, journaux, photos, vitesse, tohu-bohu urbain Â»[17].
  • Les Funambules de la ritournelle, anthologie, (Éditions Écriture, 2013), « Son nouveau livre est un hymne Ă  la chanson française, après celui consacrĂ© aux « Jongleurs de mots Â» (Écriture, 2008). On ne partage pas tous ses goĂ»ts et encore moins ses dĂ©goĂ»ts. Il confond parfois poète avec promoteur de spectacles pour public qui pense que Chantal Goya est la fille d'un peintre espagnol. Tout le monde n'a pas l'authenticitĂ© de Francis Lemarque et de Boby Lapointe. On a les chanteurs que l'on mĂ©rite. Ă€ 90 %, il s'agit d'exercices d'admiration loin des « poupĂ©es barbantes ». Les rĂ©pulsions ne sont donc pas nombreuses, mais elles attirent l'Ĺ“il. Si vous aimez Obispo, Barbelivien, ou les rappeurs de l'insignifiance, il n'y en a nulle trace. On note avec Ă©tonnement l'absence de Mouloudji, auteur du mythique Un jour, tu verras. Et de Arthur H., recalĂ© au hit-parade. On devine bien que Patrice Delbourg, lors d'un trajet Paris-Vence, Ă©coute plus Bernard Dimey qu'Étienne Daho Â»[18].
  • Max Jacob, un drĂ´le de paroissien, (collection « Escales des lettres Â», Le Castor Astral, 2014), « Poète lui-mĂŞme, amateur de calembours et de coq-Ă -l'âne, Patrice Delbourg, avocat des dĂ©classĂ©s, des littĂ©rateurs de l'ombre et des marges, rend justice Ă  cet aĂ®nĂ© incernable, « druide cubiste » qui naviguait entre une multitude de courants contraires en lui, « un pied dans la dĂ©rision, un pied dans la dĂ©votion », « douloureusement Ă©cartelĂ© entre la saintetĂ© et la tentation charnelle »[19].
  • Maux d'excuse, les mots de l'hypocondrie (Le Cherche Midi, 2014) Ouvrage coĂ©crit avec GĂ©rard Pussey « Ils vont très bien, merci pour eux, mais Dieu qu'ils se sentent mal ! Les Ă©crivains Patrice Delbourg et GĂ©rard Pussey sont des hypocondriaques. [...] RassemblĂ©s ici, leurs Ă©changes de lettres et de courriels forment un livre d'une hilarante sinistrose. Car l'accumulation moliĂ©resque d'obsessions et de frayeurs – oĂą chacun se reconnaĂ®tra un peu – dĂ©clenche le fou-rire du lecteur. D'autant que nos deux prĂ©tendus moribonds sont de formidables Ă©crivains et les rois du calembour : « Parkinson le glas Â», « Le scanner de la peur Â», « Reflets dans un Ĺ“il torve Â», « Mort Ă  credo Â», etc. « Le jeu de mots, assure en effet Patrice Delbourg, est le premier dictame contre les tourments de la charpente. Â» Et contre tous les tourments, physiques ou moraux, grands ou petits, on prĂ©conise, voire on ordonne, la lecture de ces Maux d'excuse, que l'Assurance maladie devrait rembourser Ă  100 % Â»[20].
  • Les DĂ©semparĂ©s (le Castor Astral, 2019, nouvelle Ă©dition revue dans la collection Galaxie). « Les DĂ©semparĂ©s rĂ©unit le portrait de cinquante-trois hommes de lettres rebelles, solitaires et insoumis. Destins et Ĺ“uvres mĂŞlĂ©s, ce livre se prĂ©sente comme le guide indispensable de tout passionnĂ© de littĂ©rature rebelle Â»[21].

Anthologies

  • Demandez nos calembours, demandez nos exquis mots (Le Cherche midi, 1997)
  • Le petit livre des exquis mots (le Cherche midi, 2008)
  • Plumes et crampons, football et littĂ©rature ouvrage coĂ©crit avec BenoĂ®t Heimermann, (Stock, 1998) La Table ronde, 2006)

Ouvrages collectifs

  • Les Papous dans la tĂŞte, l'anthologie, dir. Bertrand JĂ©rĂ´me et Françoise Treussard, Gallimard, 2007
  • Le Dictionnaire des Papous dans la tĂŞte, dir. Françoise Treussard, Gallimard, 2007
  • L'AnnĂ©e poĂ©tique 2005 (Seghers, 2006, avec Bruno Doucey et Jean-Luc Maxence)
  • L'AnnĂ©e poĂ©tique 2007 (Seghers, 2007, avec Bruno Doucey et Jean-Luc Maxence )
  • L'AnnĂ©e poĂ©tique 2008 (Seghers, 2008, avec Bruno Doucey, Florence TrocmĂ© et Jean-Luc Maxence)
  • L'AnnĂ©e poĂ©tique 2009 (Seghers, 2009, avec Bruno Doucey, Pierre MaubĂ© et Jean-Luc Maxence)
  • Ce qui est Ă©crit change Ă  chaque instant (le Castor Astral, 2015), anthologie rĂ©unissant 101 poètes
  • Pour avoir vu un soir la beautĂ© passer (le Castor Astral, 2019), anthologie rĂ©unissant 62 poètes d'aujourd'hui.

Lectures théâtralisées

  • Antoine Blondin ou l'ironie du sport par Patrice Delbourg et Éric CĂ©nat.
  • Max Jacob sacrĂ© funambule par Éric CĂ©nat et Patrice Delbourg.
  • « Robert Desnos - l’homme qui portait en lui tous les rĂŞves du monde par Patrice Delbourg et Eric CĂ©nat
  • Blaise Cendrars, la lĂ©gende bourlingueuse par Patrice Delbourg et Éric CĂ©nat.
  • Garçon, l'addiction ! 50 poètes en terrasse par Patrice Delbourg et Éric CĂ©nat.

Références

  1. Pierre Drachline, « Les angoisses fertiles de Delbourg », le Monde,‎
  2. Extrait de la notice de l'Anthologie de la poésie française, sous la direction de Jean Orizet, Larousse, 2007.
  3. Pierre Robert Leclecq, « Delbourg sur notre chemin », Le Monde vendredi 2 février 1996, Le Monde des livres, p. 4.
  4. « L'exposition football de légendes, une histoire européenne », sur sortiraparis.com, (consulté le )
  5. « longtemps j'ai cru mon père immortel une lecture de François Siri », sur revue-texture.fr (consulté le )
  6. « Le coup de cĹ“ur d'Éric Naulleau : « Un soir d'aquarium Â» », sur http://www.parismatch.com, (consultĂ© le )
  7. T.C., « Les Chagrins de l'Arsenal », Le Figaro littéraire, no 21180,‎ , p. 2
  8. « Far West au BHV chronique de Jean-Louis Ezine », sur http://bibliobs.nouvelobs.com, (consulté le )
  9. Jérôme Garcin, « Delbourg, quel chantier ! », l'Obs,‎ , p.95-97
  10. Pierre Drachline, « La « bibliothèque en miettes Â» de Patrice Delbourg Les funèbres aventures d'Adrien Blatte, collectionneur de mots », Le Monde,‎ , p. 10
  11. Sylvie Prioul, « Faire Charlemagne », L'Obs,‎ , p.104
  12. « Le blog de Gilles Pudlowski », sur Les Pieds dans le Plat, (consulté le )
  13. Jérôme Garcin, « Alceste à bicyclette », l'Obs,‎ , p.93
  14. Jérôme Garcin, « Quand Patrice Delbourg habille pour l'hiver un jeune éditeur ambitieux », Quand Patrice Delbourg habille pour l'hiver un jeune éditeur ambitieux,‎
  15. « Patrice Delbourg, Fils de Chamaille », sur www.lelitteraire.com,
  16. Bernard Morlino, « Le dictionnaire "des princes sans rire" », Le Figaro littéraire,‎ , p.6
  17. Michel Contat, « De braise et de cendres », Le Monde des Livres,‎ , p. 7
  18. « L'amoureux des jeux de maux, chronique de Bernard Morlino », sur Servicelittéraire.fr, (consulté le )
  19. Jean-Claude Raspiengeas, « Max Jacob, druide cubiste », la Croix, no no. 39817,‎ , page 20
  20. Philippe Faner, « Delbourg et Pussey, malades imaginaires », La Provence, rubrique livres,‎ , pages livres
  21. « Les Désemparés », sur www.castorastral.com (consulté le )

Liens externes

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