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Chiropratique

La chiropratique ou chiropraxie (du grec Ï‡Î”ÎŻÏ kheir « main », et πρ៶ΟÎčς prĂĄxis « exĂ©cution, action » ; prononcer kiro-pratique) est une mĂ©decine non conventionnelle qui vise Ă  la prĂ©vention, au diagnostic et au traitement des troubles de l’appareil musculo-squelettique, en particulier de la colonne vertĂ©brale. Cette pratique a des origines Ă©sotĂ©riques et est fondĂ©e sur plusieurs idĂ©es pseudoscientifiques[1] - [2] - [3] - [4].

Colonne vertébrale

Inventée par Daniel David Palmer en 1895, les croyances originelles sur lesquelles la chiropratique s'appuie, la subluxation et le vitalisme, ne sont pas démontrées scientifiquement[3] - [1].

La thérapie chiropratique est trÚs diversifiée. Dans certains pays, cette pratique est reconnue et rÚglementée par des autorités de santé.

Histoire

Daniel David Palmer, fondateur de la chiropratique.

La chiropratique a Ă©tĂ© fondĂ©e en 1895, Ă  Davenport, Iowa par Daniel David Palmer, qui dĂ©clara l'avoir reçue de « l'autre monde »[5]. Le premier ajustement chiropratique fut pratiquĂ© sur le concierge de l'immeuble oĂč Palmer travaillait, Harvey Lillard. Étant sourd, il aurait recouvrĂ© l'audition grĂące Ă  cet ajustement[6]. D. D. Palmer prĂ©senta cette mĂ©thode sous un Ă©clairage religieux[5]. Il sera tout de mĂȘme emprisonnĂ© pour exercice illĂ©gal de la mĂ©decine[7]. La mĂ©thode fut dĂ©clarĂ©e officielle en 1897 avec la fondation de la Palmer School of Chiropractic. Il a Ă©crit un livre sur la chiropraxie, The Chiropractor, publiĂ© de façon posthume en 1914[8].

Son fils, Bartlett Joshua Palmer, colonel de rĂ©serve dans la Garde nationale, a poursuivi son travail en le dĂ©veloppant techniquement et en l'adaptant aux connaissances scientifiques de l'Ă©poque, souvent en dĂ©saccord avec son pĂšre. Il fonda une Ă©cole de chiropratique prĂšs de Chicago en 1902, Ă©cole qui resta ouverte aprĂšs les conclusions du Rapport Flexner de 1910, puisque conforme Ă  la nouvelle norme des Ă©coles de santĂ© aux États-Unis. C'est de lui que vient la citation "The power that made the body heals the body", que l'on pourrait traduire en français par "La force qui a crĂ©Ă© le corps guĂ©rit le corps"[9].

La Fédération mondiale de chiropratique (WFC) est membre de l'OMS depuis 1993[10]. La chiropratique est reconnue comme profession de santé complémentaire par le Comité international olympique depuis 1992[11] - [12].

La chiropratique est en 2009 la troisiĂšme profession de santĂ© aux États-Unis[13] aprĂšs la mĂ©decine gĂ©nĂ©rale et la chirurgie dentaire.

En France, la chiropraxie est reconnue depuis la loi du , cette pratique est rattachĂ©e au code de la santĂ© publique par l’article 75 comme « profession de la santĂ© »[14].

En 2011, l’Institut national de la santĂ© et de la recherche mĂ©dicale (INSERM) publie une Ă©tude qui indique que « Dans les lombalgies aiguĂ«s ou subaiguĂ«s, la chiropratique semble efficace, avec une efficacitĂ© d’un ordre de grandeur comparable Ă  l’efficacitĂ© des traitements alternatifs. Dans les cervicalgies, l’efficacitĂ© n’apparaĂźt Ă©galement pas supĂ©rieure aux autres traitements possibles, avec en outre un risque d’évĂšnement indĂ©sirable rare mais grave (accident vertĂ©bro-basilaire). Dans les autres indications les rĂ©sultats sont peu interprĂ©tables. »[15].

Aujourd’hui, plus de 40 pays dans le monde attribuent un statut lĂ©gal Ă  cette profession[16].

Étymologie

Le terme chiropraxie est composĂ© du prĂ©fixe chiro- venant du grec ancien Ï‡Î”ÎŻÏ, kheir (« main ») et de πρ៶ΟÎčς, praxis (« action »)[17].

La chiropratique est un mot qui a Ă©tĂ© crĂ©Ă© en 1987 lors d’une conversation entre le fondateur de la FICS (FĂ©dĂ©ration internationale de chiropratique du sport) et le prĂ©sident du College of Chiropractic Sports Sciences (Canada) ; avant cette date, le nom n’existait qu’en anglais. Jacques Breton a dit : « nous avons une loi, ici au Canada, qui nous empĂȘche de rejoindre le FICS Ă  cause du nom. » Avant 1987, tout le monde francophone utilisait le mot en anglais pour la profession : « chiropractic ». Il Ă©tait interdit au Canada d’employer le franglais dans le nom d’une organisation canadienne. Press a suggĂ©rĂ© : « alors Chiropractique ? » Breton a refusĂ©, et a dit : « C’est encore trop Franglais. » L’AmĂ©ricain a alors suggĂ©rĂ© : « et
 peut-ĂȘtre Chiropratique ? » Breton a dit : « VoilĂ . » Et le monde francophone adoptait « chiropratique »[18].

Aujourd'hui, deux termes se cÎtoient : « Chiropratique » et « Chiropraxie ».

Changement de paradigme en France et contestations

Aujourd'hui en France, la formation des chiropracteurs Ă  l'IFEC (Institue Franco-EuropĂ©en de Chiropraxie) tend Ă  se rationnaliser. Un nouvel arrĂȘtĂ©, paru en fĂ©vrier 2018[19], rĂ©git l'enseignement.

A la suite de cette publication, l'ordre des kinésithérapeutes en la personne de Pascale Mathieu, sa présidente, a débuté un mouvement de contestation[20] - [21].

Une plainte pour diffamation a été déposé par l'Association Française de Chiropraxie à l'encontre de l'ordre des kinésithérapeutes. Cette plainte a été jugée par le Tribunal de Grande Instance de Paris le 20 février 2019, ce dernier a débouté les Chiropracteurs[20].

Puis l’ordre des kinĂ©sithĂ©rapeutes a tentĂ© un recours pour excĂšs de pouvoir auprĂšs du conseil d’état Ă  l'encontre de l'arrĂȘtĂ© des ministres des solidaritĂ©s et de la santĂ© et de l'enseignement supĂ©rieur, de la recherche et de l'innovation du 13 fĂ©vrier 2018 relatif Ă  la formation Ă  la chiropraxie[22]. Ce dernier a Ă©tĂ© rejetĂ© le 20 novembre 2019.

Principes généraux

Selon l'association française de chiropratique (AFC)[23] et la sociĂ©tĂ© franco-europĂ©enne de chiropratique (SOFEC)[24], la chiropratique consiste en la prĂ©vention, le diagnostic, et le traitement des pathologies mĂ©caniques, rĂ©elles ou supposĂ©es, de l’appareil neuro-musculo-squelettique, en particulier du rachis, et de leurs consĂ©quences. Les thĂ©rapeutiques sont non invasives, principalement manuelles. La colonne vertĂ©brale et le bassin sont au centre du diagnostic et de la thĂ©rapeutique.

Article 1er du Décret n° 2011-32 du 7 janvier 2011 relatif aux actes et aux conditions d'exercice de la chiropraxie :

« Les praticiens justifiant d'un titre de chiropracteur sont autorisés à pratiquer des actes de manipulation et mobilisation manuelles, instrumentales ou assistées mécaniquement, directes et indirectes, avec ou sans vecteur de force, ayant pour seul but de prévenir ou de remédier à des troubles de l'appareil locomoteur du corps humain et de leurs conséquences, en particulier au niveau du rachis, à l'exclusion des pathologies organiques qui nécessitent une intervention thérapeutique, médicale, chirurgicale, médicamenteuse ou par agents physiques. Ils exercent dans le respect des recommandations de bonnes pratiques établies par la Haute Autorité de santé.

Ces actes de manipulation et mobilisation sont neuro-musculo-squelettiques, exclusivement externes. Ils peuvent ĂȘtre complĂ©tĂ©s par des conseils ou des techniques non invasives, conservatrices et non mĂ©dicamenteuses Ă  visĂ©e antalgique[25] »

.

Liste des examens

L’identification des perturbations de l'unitĂ© fonctionnelle vertĂ©brale est obtenue par diffĂ©rents moyens entrecroisĂ©s (liste non exhaustive) :

Subluxation

Les perturbations fonctionnelles du systÚme locomoteur sont historiquement appelées « subluxations. » Elles sont localisées en particulier sur la colonne vertébrale et le bassin. Par ailleurs, il existe plusieurs techniques pour les soins des extrémités (membres supérieurs et inférieurs).

Selon les principes chiropratiques, ces interférences nerveuses, conséquences neurologiques des perturbations neuro-musculo-squelettiques, entraßneraient des états douloureux ou des perturbations fonctionnelles, voire organiques, qui affecteraient l'état de santé général[26] - [27]. Ce principe relÚve de la pseudoscience tout comme le concept de vitalisme sur lequel repose la technique[28].

AprÚs avoir identifié ces perturbations dynamiques par une méthode diagnostique spécifique et l'analyse chiropratique, le chiropracteur entreprend alors la correction (selon un protocole de soins) au moyen entre autres d'ajustements chiropratiques (appelées communément « manipulations vertébrales »).

MĂ©thode

L'ajustement chiropratique consiste en l'application, avec la main, d'une pression ponctuelle qui peut ĂȘtre forcĂ©e ou non, c’est-Ă -dire une impulsion prĂ©cise, non traumatisante et codifiĂ©e, sur un segment ostĂ©oarticulaire. Les manipulations dites HVLA. La diffĂ©rence entre l'ajustement chiropratique et d'autres formes de manipulations vertĂ©brales est la trĂšs grande spĂ©cificitĂ© de la technique, c'est-Ă -dire que l'impulsion est appliquĂ©e sur un seul segment selon un vecteur donnĂ©. On dit alors qu'il s'agit d'une manipulation vertĂ©brale Ă  court bras de levier[29]. La prĂ©cision est sa premiĂšre caractĂ©ristique[30] - [31].

DĂ©monstration de chiropraxie au salon Vivre autrement Ă  Paris.

La majorité des chiropracteurs a également recours à des instruments pour réaliser leurs ajustements (ex. : la technique Activator, ou de la technique Petitbon) ou à des tables de manipulation multi-articulées (technique Thompson ou Chiropractic Biophysics). Les chiropraticiens pratiquant une technique dite de Flexion/Distraction segmentaire (COX) utilisent une table trÚs spécialisée, afin de traiter particuliÚrement la pathologie discale. La réglementation octroie donc à cette profession un panel de techniques et technologie trÚs spécifique afin d'apporter une qualité dans l'acte de prise en charge du patient.

Le chiropracteur peut également utiliser[32] des méthodes non invasives à vissées antalgiques comme les ultrasons, la cryothérapie, l'électrothérapie, etc.[33].

Dans de nombreux cas, le chiropraticien recommandera des exercices[32] - [34] qui aideraient à faciliter le retour du patient à ses activités de la vie quotidienne[35].

La prise en charge du chiropraticien, ne se résume pas qu'à la pathologie vertébrale commune ou articulaire périphérique, mais également s'intéresse aux pathologies dites « de tissus mous » (ex. : tendinopathie de l'épaule, épicondylite, myoaponévrosite plantaire, etc.).

Aussi, plusieurs chiropraticiens utilisent également des formes de thérapies myofasciales telles qu'« Active release technique » (A.R.T), « Graston technique », points gùchettes ou d'autres formes de massage profond, associées à des exercices de réadaptation.

Il est de la philosophie de la chiropratique d'éduquer son patient à une meilleure hygiÚne de vie, tant pour ce qui concerne son alimentation que son mode de vie, plus précisément ses habitudes de sommeil et son activité physique. Ainsi, le chiropraticien essaie d'avoir un effet global sur la santé de chacun de ses patients, et un effet bénéfique sur la santé publique.

C'est donc par tous ces moyens que le chiropraticien prétend soigner ses patients et prévenir les troubles neuro-musculo-squelettiques.

Certaines techniques sont spécialisées dans la chiropratique spécifique des cervicales supérieures.

Expansion de gaz dans le liquide synovial contenu dans la capsule articulaire

Craquement des articulations

Lors de l'ajustement chiropratique de type HVLA (haute vélocité, faible amplitude) les facettes articulaires sont soudainement séparées en dépassant la barriÚre de mouvement élastique qui limite normalement le mouvement[36]. Il se produit alors une cavitation audible sous la forme d'un son de craquement ou d'éclatement (« crac » ou « pop ») et l'apparition d'une cavité radio-transparente dans l'espace articulaire[37].

Ce son est dû à l'expansion rapide de gaz dans le liquide synovial de la capsule articulaire et non à un craquement des os. Le gaz libéré est composé à 80 % de dioxyde de carbone[37] - [38].

Le craquement indiquerait une séparation brÚve des facettes articulaires ; par contre, son intensité ne serait pas une mesure sur la grandeur de l'écart créé entre ces derniÚres[39].

Selon plusieurs études[40] - [41] - [42] - [43], la présence d'une cavitation audible serait le gage d'avoir obtenu la force nécessaire dans le mouvement des tissus périarticulaires sans pour autant avoir causé de dommage musculaire. Il est aussi suggéré que le chiropraticien peut détecter de maniÚre précise la cavitation. Il est toutefois impossible de se baser uniquement sur le son, ainsi le son d'un relùchement audible n'indique pas nécessairement que les bons réflexes ont été stimulés.

Il n'y aurait donc pas preuve directe de bĂ©nĂ©fice thĂ©rapeutique physiologique d'un relĂąchement audible lors d'un ajustement chiropratique. D'ailleurs, rĂ©pĂ©ter l'ajustement briĂšvement aprĂšs une cavitation non audible avec l'objectif d'entendre une cavitation pourrait mĂȘme causer des dommages puisque l'articulation est potentiellement dĂ©jĂ  Ă©tirĂ©e au-delĂ  de sa limite anatomique de mouvement. Cette pĂ©riode est appelĂ©e la pĂ©riode rĂ©fractaire[37] - [44].

Peut-ĂȘtre le plus grand bĂ©nĂ©fice thĂ©rapeutique d'un craquement audible ne sera pas de nature physiologique, mais plutĂŽt psychologique. Le craquement articulaire peut avoir un puissant effet placebo Ă  la fois sur le patient et sur le praticien. Il est possible que le patient s'attende Ă  entendre un craquement pendant le traitement et interprĂšte ce son comme un ajustement rĂ©ussi. Si les attentes du patient ne sont pas satisfaites, il pourrait y avoir un effet nĂ©gatif sur le rĂ©sultat clinique. Par contre, si un craquement audible est obtenu, en particulier avec le renforcement du praticien, un effet placebo puissant peut ĂȘtre attendu. Le craquement pourrait plutĂŽt avoir un effet placebo sur le patient s'il juge qu'un ajustement rĂ©ussi doit pouvoir ĂȘtre entendu[45].

Formation

Palmer College of Chiropratic Ă  Davenport en Iowa.

Les Ă©tudes de chiropratique sont des Ă©tudes supĂ©rieures en Ă©coles privĂ©es, ou dans quelques universitĂ©s, principalement localisĂ©es aux États-Unis. Si les principales universitĂ©s qui enseignent la chiropraxie se trouvent aux États-Unis, la plus cĂ©lĂšbre Ă©tant celle de Davenport en Iowa, plusieurs autres universitĂ©s dĂ©livrent cette formation comme l’universitĂ© de Trois-RiviĂšres et l'universitĂ© de Toronto au Canada, ou le Royal Melbourne Institute of Technology en Australie notamment.

En Europe, 9 unitĂ©s de formations sont accrĂ©ditĂ©es : l’AECC University College, le Barcelona College of Chiropractic, l’IFEC – Institut Franco-EuropĂ©en de Chiropraxie, le McTimoney College of Chiropractic, le RCU Escorial Maria-Cristina, le Syddansk Universitet Odense, l’University of South Wales – Welsh Institute of Chiropractic et l’University of Zurich[46].

Les Ă©tudes de chiropraxie durent cinq ans, les Ă©lĂšves sont soumis Ă  des contrĂŽles constants[19] - [47] - [48]. Certaines formations octroient au chiropraticien un diplĂŽme de radiologie (thĂ©orique et pratique), comme au Canada, aux États-Unis et en Suisse[49]. En France, un chiropracteur ne peut rĂ©aliser une radiographie, cependant, il peut comme tout le monde, conseiller la consultation directe Ă  un radiologue afin que ce dernier puisse faire l'examen si nĂ©cessaire.

Il existe un rĂ©seau international d'agences d’accrĂ©ditations des Ă©tudes de chiropraxie[50] : The Councils on Chiropractic Education International[51]. Dans certains pays, ces agences ont une reconnaissance lĂ©gale.

Aux États-Unis Il s'agit du Council on Chiropractic Education reconnu depuis 1972 par The U.S. Commissioner of Education, Department of Health, Education and Welfare,

Au Canada c'est La FĂ©dĂ©ration chiropratique canadienne des organismes de rĂ©glementation professionnelle et d'agrĂ©ment des programmes d'enseignement (la FĂ©dĂ©ration)[52] qui est une association d’organismes provinciaux et territoriaux de rĂ©glementation professionnelle de la chiropratique et d’agrĂ©ment des programmes d’enseignement constituĂ©e en vertu de la Loi sur les Corporations canadiennes.

En Australie et Asie il s'agit du Council on Chiropractic Education Australasia Inc.[53].

Au Québec

Les Ă©tudiants ont accĂšs Ă  un programme universitaire de doctorat de premier cycle en chiropratique dĂ©livrĂ© par l'UQTR. Voici une description tirĂ©e du site du programme : « la prĂ©paration Ă  l'exercice de la chiropratique comporte trois axes d'apprentissage : une formation fondamentale en sciences biologiques et de la santĂ© (anatomie, physiologie, histologie, sciences biochimiques et physiopathologiques, diagnostics clinique et radiologique, etc.), une formation spĂ©cialisĂ©e dans tous les aspects de la discipline chiropratique (Ă©tudes thĂ©oriques, pratique professionnelle, diagnostics et applications chiropratiques, etc.) et une formation clinique comprenant 1 530 heures de stages et d'internat. Le programme comprend 2 382 heures de formation thĂ©orique et 2 587 heures de formation pratique. Cette derniĂšre fait appel aux laboratoires suivants : anatomie humaine, physiologie, histopathologie, diagnostic, radiologie, biomĂ©canique et techniques chiropratiques. La formation clinique (stages et internat) s'effectue dans le cadre de la clinique universitaire installĂ©e dans le Pavillon de Chiropratique[54]. »

Depuis 1993, l'Université du Québec à Trois-RiviÚres (UQTR) offre le programme de Doctorat de premier cycle en chiropratique. Le programme est d'une durée de 5 ans et de 245 credits. C'est le premier programme de Doctorat en chiropratique offert en français dans une université dans le monde.

En France

La formation en chiropraxie et l'agrĂ©ment des Ă©tablissements de formation en chiropraxie sont rĂ©glementĂ©s par les dĂ©crets no 2018-90[55] et 91[56] et par l'arrĂȘtĂ© du 13 fĂ©vrier 2018[57]. Il existe un unique Ă©tablissement de formation, l'Institut Franco EuropĂ©en de Chiropraxie (IFEC)[58], accrĂ©ditĂ© selon les normes internationales, ce qui signifie que ses diplĂŽmĂ©s peuvent lĂ©galement exercer dans plus d'une quarantaine de pays[59]. Le diplĂŽme français de chiropraticien est accrĂ©ditĂ© par l’European Chiropractor's Union (ECU), qui regroupe 20 pays europĂ©ens[60]. Le diplĂŽme dĂ©livrĂ© par l'IFEC est le seul diplĂŽme permettant d'exercer la profession de chiropracteur en France. Il est agrĂ©Ă© par le MinistĂšre de la SantĂ© et reconnu RNCP Niveau 1, soit le niveau Master Bac +5 (300 crĂ©dits ECTS)[61].

L'IFEC est constituĂ© de deux campus, le premier Ă  Ivry-sur-Seine, prĂšs de Paris, le second Ă  Toulouse[62]. La formation dure cinq annĂ©es pour 4 960 heures de cours. L’objectif affichĂ© de la formation est de permettre la prise en charge (diagnostic, traitement, prĂ©vention) des troubles neuro-musculo-squelettiques (en particulier de la colonne vertĂ©brale). Le programme des Ă©tudes est trĂšs proche de celui des deux premiers cycles des Ă©tudes mĂ©dicales[63], plus l’enseignement particulier des techniques de la chiropraxie[63]. L’effectif des enseignants des deux sites est de 65, dont dix mĂ©decins[64]. Une collaboration entre le programme UFRSTAPS de l'UniversitĂ© de Paris-sud-Orsay et l'IFEC[65] est mise en place[66].

Les chiropracteurs peuvent, aprÚs leurs études, se spécialiser dans des techniques de soins chiropratiques (ex. : COX Flexion/Distraction[67]) ou acquérir des compétences particuliÚres dans de véritables spécialités comme la Fédération internationale de chiropratique du sport[68] (FICS), la radiologie[69], l'orthopédie chiropratique[70], la chiropraxie pédiatrique, la neurologie chiropratique[71]. Pour les premiers, ils obtiendront des certifications post-diplÎmes dans les techniques ou compétences choisies, les seconds obtiendront des certificats de spécialisation post-diplÎmes dans les spécialités choisies.

Techniques chiropratiques particuliĂšres

Thompson

La technique Thompson a Ă©tĂ© dĂ©veloppĂ© par Dr J. Clay Thompson il y a plus de 50 ans. Cette technique chiropratique est enseignĂ©e dans plusieurs Ă©coles accrĂ©ditĂ©es dans le monde et via des sĂ©minaires de formation, enseignĂ©s par Dr John Minardi, DC. La technique Thompson utilise des tables adaptĂ©es munies de piĂšces mobiles (drops), afin de prodiguer un ajustement prĂ©cis et sans cavitation[72]. L'outil d'analyse principal se fait par la vĂ©rification des jambes (legcheck). En fait, une compensation crĂ©Ă©e par une subluxation entraĂźne une traction des Ă©pineux engendrant une jambe fonctionnellement plus courte. Évidemment, pour ĂȘtre considĂ©rĂ©e comme pathologique, l’écart entre la longueur des jambes doit ĂȘtre de plus de 5 mm (1/4’’). Pour permettre une constance dans les mesures, la vĂ©rification des jambes doit ĂȘtre effectuĂ©e sur le dos, ce qui stabilise les joints SI et les jambes ne doivent ĂȘtre supportĂ©es qu’au Ÿ du mollet. Le docteur prend chaque pied et applique une pression Ă©gale en penchant le corps vers le patient. La mallĂ©ole mĂ©diale sert de repĂšre.

kinésiologie appliquée

Les origines de la kinĂ©siologie appliquĂ©e[73] datent de 1964, lorsque Dr Georges J. Goodheart Jr.[74], chiropraticien, a fait l’observation qu’en l’absence d’anomalies congĂ©nitales ou pathologiques, un dĂ©balancement postural Ă©tait souvent associĂ© avec une incapacitĂ© de certains muscles Ă  rĂ©pondre efficacement Ă  un test musculaire spĂ©cifique. Il a aussi observĂ© que des nodules douloureux Ă©taient souvent palpables au niveau de l’origine et de l’insertion du muscle « dĂ©fectueux » testĂ©. La manipulation manuelle de ces zones de dysfonction soupçonnĂ©es amĂ©liorait l’équilibre postural ainsi la capacitĂ© du muscle Ă  rĂ©pondre au test musculaire spĂ©cifique. Goodheart ainsi que d’autres ont par la suite observĂ© que plusieurs techniques de traitement conservatrices amĂ©lioraient la fonction neuromusculaire Ă©valuĂ©e par le test musculaire. Ces techniques de traitement[75] sont devenues la base des thĂ©rapies utilisĂ©es en kinĂ©siologie appliquĂ©e. Les techniques utilisĂ©es regroupent des manipulations et mobilisations articulaires spĂ©cifiques, des thĂ©rapies myofasciales variĂ©es, des techniques crĂąniennes, des traitements utilisant les mĂ©ridiens d’acupuncture, la nutrition clinique, la modification de la diĂšte de base et l’utilisation de rĂ©flexes divers. Avec la recherche continue, les procĂ©dures de traitement ont continuĂ© de se diversifier et de se modifier au fil des ans. Bien que plusieurs techniques de traitement utilisĂ©es en kinĂ©siologie appliquĂ©e proviennent de techniques prĂ©existantes (ex : Strain CounterStrain, Fascial Release, Trigger points[76]), certaines ont Ă©tĂ© et continuent d'ĂȘtre dĂ©veloppĂ©es de novo Ă  l’intĂ©rieur de cette discipline en constante croissance.

De nos jours, la kinĂ©siologie appliquĂ©e (KA)[73] - [77] est une approche interdisciplinaire des soins de santĂ© qui rassemble les Ă©lĂ©ments centraux de diverses thĂ©rapies complĂ©mentaires afin de crĂ©er une approche plus complĂšte du diagnostic et des traitements des diverses maladies fonctionnelles. La kinĂ©siologie appliquĂ©e (KA) utilise des Ă©valuations fonctionnelles du patient telles l’analyse de la posture et du patron de marche, l’évaluation de l’efficacitĂ© de contraction musculaire[78] comme indicateur pour le systĂšme nerveux, l’amplitude de mouvement, la palpation statique et dynamique. Les informations soutirĂ©es de ces examens sont combinĂ©es aux rĂ©sultats des Ă©valuations traditionnelles (histoire clinique de la problĂ©matique, examen clinique, analyses de laboratoire, mesures instrumentales) afin d’en arriver Ă  une impression diagnostique qui tient compte de la nature unique du patient et de sa condition physiologique particuliĂšre. Le cas Ă©chĂ©ant, cette impression clinique est utilisĂ©e comme trame de base pour Ă©tablir un plan de traitement conservateur spĂ©cifique au patient.

Contrairement Ă  d’autres spĂ©cialitĂ©s en chiropratique, la KA s’est inspirĂ©e en plus de plusieurs sources hors de la profession chiropratique. Du domaine chiropratique, les travaux de DeJarnette, Bennett, et autres ont Ă©tĂ© combinĂ©s avec les travaux de certains ostĂ©opathes comme Sutherland et Jones et avec des travaux du domaine mĂ©dical de la part de pionniers tels Travell, Wicke, Pert, Janda, Dvorak’s et plusieurs autres Ă  venir qui enrichissent cette mer de connaissances qu’est la KA.

Les professionnels de la santé pratiquant la kinésiologie appliquée sont regroupés dans le collÚge international de kinésiologie appliquée (ICAK)[79] - [80].

Activator

La technique Activator utilise un instrument d’ajustement chiropratique capable de produire une force d’impulsion contrĂŽlĂ©e dans un vecteur contrĂŽlable, avec une grande vitesse[81]. Tout comme la technique Thompson, cette technique va utiliser la vĂ©rification des jambes (legcheck) comme outil d'analyse.

Atlas orthogonal

La technique d'atlas orthogonal a Ă©tĂ© dĂ©veloppĂ©e par le Dr Roy Sweat fin 1960. Dans les annĂ©es 1930, l’ajustement Ă  l’aide d’instruments Ă©tait Ă  l’étude. Vers le milieu des annĂ©es 1950, l’instrument Ă  percussion (dĂ©rivĂ© de la mĂ©decine dentaire) pouvait rĂ©pĂ©ter infailliblement un ajustement vertĂ©bral. Dr Sweat a combinĂ© l’instrumentation et l’analyse orthogonale. Pour dĂ©terminer le plan de traitement adĂ©quat, on procĂšde Ă  l'analyse radiographie en incluant les vues cervicales latĂ©rales, nasium, vertex et bouche-ouverte (APBO), on fait la vĂ©rification des jambes (avant/ aprĂšs), une palpation de la sensibilitĂ© des 4 quadrants (grade 1 Ă  3) sera effectuĂ©e, on procĂšde au positionnement du patient et calcul du vecteur d’ajustement. Selon les rĂ©sultats d'analyses, la correction vertĂ©brale s'effectuera sur le cĂŽtĂ© (side posture) en contactant le processus transverse de l'atlas (C1). L'ajustement se fait par l'onde du percuteur via le stylus.

Gonstead

Le principe de base de la technique Gonstead explique que toute structure se doit d’avoir une base, une fondation, solide afin d’assurer une certaine durabilitĂ© et une bonne longĂ©vitĂ©. Celle-ci a apportĂ© une vision diffĂ©rente de la majoritĂ© des autres techniques ce qui explique sa popularitĂ© Ă  long terme. En effet, la grande majoritĂ© des chiropraticiens connaissent de nom ou de maniĂšre plus approfondie le travail de Dr Clarence Gonstead DC[82] - [83].

Sacro-Occipital technique

En 1945, un chiropracteur et ostĂ©opathe, Bertrand DeJarnette, proche des courants craniopathiques issus de l'ostĂ©opathie, travaille sur le rĂŽle des mĂ©ninges dans le fonctionnement de la neurologie du corps humain, et en outre l'intĂ©rĂȘt d'agir sur l'organisme dans sa globalitĂ©. Il met en place sa fondation, la Sacro Occipital Research Society[84], Ă  travers laquelle il dĂ©veloppe une approche qui est enseignĂ©e dans bon nombre d'Ă©coles de par le monde.

Statut de la profession

Il existe en Angleterre, SuĂšde, Japon, Australie, Afrique du Sud, Canada, etc. une vingtaine d'universitĂ©s formant au titre de chiropracteur. Ces diplĂŽmes sont reconnus officiellement dans la majoritĂ© des grands pays industrialisĂ©s comme les États-Unis, le Canada, la Suisse[85], le Royaume-Uni[86], le Danemark, l'Australie, la Nouvelle-ZĂ©lande. La chiropraxie est aussi partenaire officiel de l'Organisation mondiale de la santĂ© par le biais de la FĂ©dĂ©ration mondiale de chiropraxie[87]. Par ailleurs, l'OMS a fait paraĂźtre ses « Directives pour l'enseignement et la sĂ©curitĂ© en chiropratique »[88].

Au Québec

Pendant trĂšs longtemps, de nombreux chiropraticiens ont fait des dĂ©marches rĂ©pĂ©tĂ©es pour obtenir une loi quĂ©bĂ©coise Ă©tablissant les conditions requises pour exercer la chiropratique. En 1973, la Loi sur la chiropratique (L.Q. 1973, ch. 56) est adoptĂ©e par l’AssemblĂ©e nationale du QuĂ©bec.

La loi sur la chiropratique Ă©tablit les rĂšgles concernant l’exercice de la chiropratique au QuĂ©bec, en dĂ©crit l’exercice et en prĂ©cise les conditions. Elle institue aussi la crĂ©ation de l’Ordre des chiropraticiens du QuĂ©bec[89].

Dans l’intĂ©rĂȘt de la sociĂ©tĂ©, l’Ordre, rĂ©gi par le Code des professions, Ă©dicte des normes de qualification et effectue le contrĂŽle de l’acte professionnel. Tout chiropraticien exerçant lĂ©galement au QuĂ©bec est obligatoirement membre de l’Ordre des chiropraticiens du QuĂ©bec.

En France

En France, la progression a Ă©tĂ© lĂ©galisĂ© par dĂ©cret en 2002[90]. Les actes accomplis par les chiropracteurs ne sont pas conventionnĂ©s par l’Assurance Maladie, et Ă  ce titre, ne sont donc pas remboursĂ©s par la SĂ©curitĂ© Sociale. L’intĂ©gralitĂ© des frais de consultations et de soins sont Ă  la charge du patient.

Le 3 juillet 2018, la Ministre des SolidaritĂ©s et de la SantĂ©, AgnĂšs Buzyn, a d'ailleurs dĂ©clarĂ© que les consultations de chiropraxie ne seraient jamais remboursĂ©es par la SĂ©curitĂ© sociale[91]. Certaines mutuelles de santĂ© complĂ©mentaires acceptent cependant une prise en charge partielle des traitements prodiguĂ©s, selon leurs conditions contractuelles prĂ©alablement Ă©tablies[92]. On peut citer par exemple des complĂ©mentaires santĂ© telles que Allianz ou AXA pour les plus connues. Les honoraires sont totalement libres et variables selon les praticiens : de 35 Ă  70 euros par sĂ©ance en moyenne, trĂšs rarement Ă  plus de 100 euros selon les praticiens et la nature de l’acte accompli[93].

L'activitĂ© de chiropracteur a Ă©tĂ© rĂ©gulĂ©e par la loi Kouchner de mars 2002 (art. 75)[94], en mĂȘme temps que celle d'ostĂ©opathe, le dĂ©cret d'application a Ă©tĂ© signĂ© le 7 janvier[95] (dĂ©cret no 2011-32 du 7 janvier 2011 relatif aux actes et aux conditions d’exercice de la chiropraxie).

Les chiropracteurs sont reconnus officiellement et leur pratique est encadrĂ©e par une loi depuis 2011[96]. Ils ont obtenu en outre le droit d'ajuster les cervicales. La formation est aussi encadrĂ©e[97], par le dĂ©cret de fĂ©vrier 2018 qui impose 5 annĂ©es universitaires, totalisant 4 960 heures de cours thĂ©oriques, pratiques et stages en structure hospitaliĂšre publique ou privĂ©e. Ce cursus est crĂ©ditĂ© de 300 ECTS.

Au Royaume-Uni

Le titre est protégé depuis The Chiropractic Act de 1994[98]. La formation est universitaire[99]. Il existe la possibilité de prescrire des examens d'imagerie médicale et de posséder le matériel radiographique pour la réalisation des clichés radiographiques standards. Les chiropracteurs sont en voie d'intégration dans le parcours de soins pour la prise en charge des pathologies ostéoarticulaires.

En Suisse

Le titre est protĂ©gĂ© depuis 1974[100] - [101]. La formation est universitaire de type mĂ©dical[102]. Les chiropracteurs sont dĂ©sormais officiellement reconnus comme une profession de type mĂ©dical universitaire Ă©quivalent français des professions visĂ©es Ă  la quatriĂšme partie du Code de la santĂ© publique, au mĂȘme titre que les mĂ©decins, dentistes et sages-femmes[103]. Cette loi dĂ©finit par la mĂȘme occasion les collĂšges et universitĂ©s reconnus susceptibles de former les chiropraticiens. Comme toute autre profession mĂ©dicale, les chiropracteurs suisses sont habilitĂ©s Ă  poser un diagnostic, Ă  recourir aux investigations de laboratoire, d’imagerie, voire Ă  possĂ©der leur propre installation radiologique. Les prises en charge sont remboursĂ©es par l’assurance maladie, y compris pour les prescriptions de certaines mĂ©dications Ă  visĂ©e antalgique et de contrĂŽle de la douleur.

Il existe la possibilitĂ© de prescrire et d'effectuer les examens d’imagerie. Les chiropraticiens bĂ©nĂ©ficient de l'ensemble de la panoplie des traitements conservateurs y compris les mĂ©dicaments pour lutter contre la douleur. La prise en charge s'effectue par l'assurance-maladie.

En Belgique

  • le titre est reconnu[104] ;
  • la formation s'effectue Ă  l'Ă©tranger dans les Ă©coles reconnues sur le plan international ;
  • il existe une possibilitĂ© de prescription ;
  • les soins sont pris en charge par les organismes privĂ©s.

En Italie

La profession est reconnue depuis le 21 décembre 2007 comme profession de santé de premier contact.

En SuĂšde

  • la profession de chiropraticien est reconnue et le titre est protĂ©gĂ© depuis 1989[104] ;
  • les soins sont pris en charge par l'assurance-maladie ;
  • les praticiens travaillent en premiĂšre intention et posent un diagnostic.

En Finlande

  • le titre est protĂ©gĂ© et reconnu depuis 1994[105] - [106] - [107] ;
  • la prise en charge est partielle par l'assurance-maladie et par les assurances privĂ©es ;
  • la prescription d'imagerie est possible mais n'est pas remboursĂ©e.

Aux Pays-Bas

  • il existe une possibilitĂ© d'exercice mais il n'y a pas de protection du titre[108].
  • l'intĂ©gration n'est pas faite dans le systĂšme de santĂ© nationale. Seuls les chiropracteurs rĂ©fĂ©rĂ©s par un mĂ©decin sont Ă©ligibles pour le remboursement des consultations[108].

En NorvĂšge

  • la profession chiropratique bĂ©nĂ©ficie d'un statut d’une profession de type mĂ©dical et protĂ©gĂ©[109] ;
  • les chiropracteurs sont des praticiens de premier contact et posent leur diagnostic ;
  • ils ont un droit de prescription d'examens complĂ©mentaires, d'imagerie (radiographies, I.R.M., scanners, Ă©chographie et Doppler) ;
  • les chiropracteurs ont la possibilitĂ© de prescrire des arrĂȘts de travail de moins de huit semaines ;
  • ils ont la possibilitĂ© de rĂ©fĂ©rer Ă  un spĂ©cialiste dans le cadre du parcours de soins dont la prise en charge est assurĂ©e par l'assurance-maladie ;
  • ils ont la possibilitĂ© de prescrire des actes de kinĂ©sithĂ©rapie.

Au Danemark

  • le statut est celui d'une profession mĂ©dicale dont le titre est protĂ©gĂ© depuis 1992[110] ;
  • l'association des chiropracteurs a vocation ordinale et disciplinaire ;
  • les soins chiropratiques sont partiellement pris en charge par l'assurance-maladie depuis 1978[110] ;
  • les chiropracteurs sont intĂ©grĂ©s dans le systĂšme de santĂ© national ;
  • les chiropracteurs sont habilitĂ©s Ă  faire des radiographies et Ă  possĂ©der leur propre matĂ©riel ;
  • ils travaillent aussi bien Ă  l'hĂŽpital qu'Ă  l'universitĂ© ;
  • ils ont la possibilitĂ© de rĂ©fĂ©rer vers un spĂ©cialiste dans le cadre du parcours des soins avec une prise en charge par l'assurance-maladie ;
  • la formation est universitaire.

Critiques et controverses Ă  propos de la chiropratique

Critiques des principes théoriques

La thĂ©orie de la subluxation, fondement historique de la chiropraxie est rarement Ă©voquĂ©e avec les patients. Les patients rĂ©guliers des chiropracteurs ne connaissent souvent pas ses bases historiques mystiques[111] - [5]. Pour ses dĂ©tracteurs, il s'agit donc d'une thĂ©orie peu Ă©tayĂ©e qui ne satisfait pas aux critĂšres scientifiques. L'AcadĂ©mie de mĂ©decine française met en garde contre l'hĂ©tĂ©rogĂ©nĂ©itĂ© des qualifications des chiropracteurs. Dans ce rapport, l’AcadĂ©mie souligne que « les mĂ©thodes manuelles Ă  visĂ©e diagnostiques et thĂ©rapeutiques prĂŽnĂ©es par l’ostĂ©opathie et la chiropraxie s’appuient, comme beaucoup d’autres d’ailleurs, sur des a priori conceptuels dĂ©nuĂ©s de tout fondement scientifique. L’AcadĂ©mie sait trĂšs bien que ces mĂ©thodes sont, depuis toujours, pratiquĂ©es. Mais elle ne saurait les cautionner[112]. » Le prĂ©sident de la commission chargĂ©e de la rĂ©daction de ce rapport dĂ©clare lors d'un entretien : « Attention ! Les chiropracteurs utilisent aussi des techniques de manipulation mais ils veulent garder leur autonomie professionnelle par rapport Ă  la mĂ©decine de soins et surtout vis-Ă -vis de l’ostĂ©opathie. Ils se limitent Ă  l’appareil locomoteur, Ă  la lombalgie commune et Ă  la cervicalgie courante. Leur souci majeur est d’éviter les accidents de manipulation et avant tout d’identifier les contre-indications possibles. Est-ce possible sans connaissances mĂ©dicales et sans contact avec les mĂ©decins traitants ? Encore peu nombreux en France (450) ils sont trĂšs organisĂ©s aux États-Unis et surtout en Europe du Nord. Ils acceptent cependant de collaborer dans la recherche clinique et technique avec des mĂ©decins de mĂ©decine physique, des rhumatologues et des chirurgiens orthopĂ©distes[113]. »

Le rapport entraßna des protestations officielles tant du Doyen Ludes[114] que des représentants de la chiropratique française et occasionna une réponse scientifique de la SOFEC (SOciété Franco-Européenne de Chiropratique)[115].

Selon le Pr Ludes : « ce rapport [de l'acadĂ©mie de mĂ©decine] est clairement opposĂ© Ă  l’attribution d’un titre d’ostĂ©opathe ou de chiropracteur pour des personnes n’exerçant pas une profession de santĂ©. Toutefois l’étude bibliographique citĂ©e aurait gagnĂ© en pertinence si elle avait Ă©tĂ© conduite selon les critĂšres actuellement en cours, et conduite en prenant en compte les publications rĂ©centes dans les journaux anglo-saxons Ă  comitĂ© de lecture en utilisant les principes du « reviewing » international employĂ©s dans les sociĂ©tĂ©s savantes. Nous produisons en annexe les rĂ©flexions de la SociĂ©tĂ© franco-europĂ©enne de chiropraxie qui fait Ă©tat de travaux publiĂ©s dans le « Journal of manipulative and physiological therapeutics » qui est une revue indexĂ©e par MEDLINE. De plus le descriptif des protocoles thĂ©rapeutiques utilisĂ©s dans les articles scientifiques citĂ©s dans ce rapport ne semble pas suffisamment analysĂ© pour Ă©tayer les conclusions de ce dernier[114]. »

Dans son rapport de 2013 sur les thérapies complémentaires, l'Académie nationale de Médecine fait la distinction entre chiropraxie et l'ostéopathie, mais recommande d'éviter l'usage de ces deux thérapies en l'absence d'un diagnostic médical ou lorsque la présentation clinique est inhabituelle ou persistante[63]. Selon les détracteurs de la chiropratique, seule une minorité de praticiens est critique envers la théorie de la subluxation et travaille selon des méthodes s'éloignant d'une conception « mystique » de la chiropratique .

Critiques de l'efficacité et de l'innocuité de la chiropratique

Les Ă©tudes concernant l'efficacitĂ© de la chiropratique sont souvent accusĂ©es d'ĂȘtre biaisĂ©es et dans le monde de la mĂ©decine, la pratique chiropratique est critiquĂ©e[116].

Les ajustements pour les douleurs cervicales et lombaires sont jugés efficaces pour traiter les douleurs au bas du cou[117] - [118] - [119] et du dos[120] - [121] - [122] - [123]. Une revue systématique publiée en avril 2017 par le Journal of American Medical Association supporte aussi ses recherches[124]. Selon les observations des derniÚres recherches, les manipulations vertébrales peuvent réduire modérément la douleur au dos d'une personne.

Les manipulations vertébrales seraient aussi recommandées par le prestigieux journal médical The Lancet lors de la parution de la Low Back Pain Serie, parue en mars 2018[125]. Certains soins chiropratique, concernant les douleurs lombaires, ont aussi été remarqués par le Harvard Medical School[126] ainsi que dans les directives cliniques du American College of Physicians[127].

Toujours en cas de douleur au dos, la chiropratique aiderait aussi à de meilleurs résultats cliniques pour le patient, surtout lorsque combiné avec un suivi médical standard[128] et que les soins chiropratiques ont le meilleur rapport coût/efficacité[129] - [130] - [131] et de meilleur rendement de satisfaction du patient[132].

Selon le Dr Ronald Glick, professeur adjoint de psychiatrie, de médecine physique et de réadaptation à l'University of Pittsburgh School of Medicine et coauteur de plusieurs, les bénéfices de la chiropratique pour les douleurs du bas du dos aiguës sont largement acceptés dans la communauté médicale. Un grand progrÚs selon lui sur les 30 derniÚres années.

Toutefois, la chiropratique est controversée quant aux bénéfices pour des conditions pas en liens avec le systÚme neuro-musculo-squelettique[116].

Dr Scott Haldeman, neurologiste et chiropraticien à UCLA et UC Irvine explique le problÚme par le manque d'un front unifié chez les chiropraticiens. Un chiropraticien pourrait baser sa pratique sur la recherche scientifique tandis qu'un autre pourrait se décrire comme solution miracle à tous les problÚmes.

La chiropratique a Ă©tĂ© accusĂ©e de causer des accidents vasculaires cĂ©rĂ©braux autant dans les mĂ©dias et que par des chercheurs[133]. Il a Ă©tĂ© suggĂ©rĂ© que lorsque le chiropraticien ajuste le cou, il pourrait causer une dĂ©chirure de l'artĂšre vertĂ©brale localisĂ©e dans les vertĂšbres cervicales. Par contre, la cause serait plutĂŽt une coĂŻncidence plutĂŽt que la faute de l'ajustement chiropratique. La recherche indique que les patients visiteraient leur chiropraticien pour une douleur causĂ©e par un accident vasculaire cĂ©rĂ©bral en cours plutĂŽt que le chiropraticien qui cause l'accident[134] - [135] - [136]. Le patient irait donc consulter pour une douleur au cou ou un mal de tĂȘte, tous les deux des symptĂŽmes d'un AVC[137], alors qu'ils ont un accident vasculaire cĂ©rĂ©bral en cours. Une Ă©tude de 2001 indique mĂȘme que les personnes de moins de 45 ans victimes d'un AVC ont cinq fois plus de chance d'avoir consultĂ© un chiropraticien durant la semaine prĂ©cĂ©dant l'AVC[138].

L'Ă©tude de Cassidy[134] Ă  ce sujet a Ă©tĂ© trĂšs exhaustive. Ils ont observĂ© tous les cas admis aux hĂŽpitaux ontariens pour des accidents vasculaires cĂ©rĂ©braux dus Ă  une rupture de l'artĂšre vertĂ©brale entre et . Ils ont comparĂ© l'Ăąge, le sexe et l'historique mĂ©dical de consultation en chiropratique et en mĂ©decine de chaque patient. AprĂšs compilation, Il y a eu 818 cas d'AVC de l'artĂšre vertĂ©brale hospitalisĂ©s sur une population de plus de 100 millions de personne-annĂ©e. Selon les statistiques recueillies, les risques d'engendrer un AVC Ă  la suite de la visite d'un chiropraticien seraient les mĂȘmes que pour une visite chez un mĂ©decin.

En ce qui attrait d'une dĂ©chirure de l'artĂšre vertĂ©brale, une Ă©tude[139] aurait trouvĂ© seulement 23 cas sur plus de 134 millions de manipulations chiropratiques au Canada entre 1988 et 1997.

NĂ©anmoins, selon une Ă©tude publiĂ©e par le chercheur chiropraticien Alan Terrett, les accidents de manipulations seraient le plus souvent faussement attribuĂ©s aux chiropraticiens lors d'Ă©tude sur les risques des manipulations vertĂ©brales auprĂšs d'auteur mĂ©dicaux, de journaux mĂ©dicaux respectĂ©s et d'organisation mĂ©dicale. Alors qu'ils sont finalement, aprĂšs enquĂȘte, dĂ©terminĂ©s comme Ă©tant le fait de divers manipulateurs (non-chiropraticiens)[140]. Une position aussi partagĂ©e par le chiropraticien Adrian Wenban en lors d'une autre Ă©tude en 2006[141].

Quant à des blessures moins sérieuses, une augmentation de la douleur et de la rigidité de l'articulation sont communes et se soulagent rapidement aprÚs le traitement[142] - [143]. Fatigue, étourdissements, nausées ou résonnements dans les oreilles ont aussi été observés, mais sont peu communs.

Lorsque comparés aux conséquences potentielles des autres traitements comme la médication par opioïde (dépendance et mort dû à une overdose)[144] et la chirurgie, les risques des soins chiropratiques sont minimes[125] - [145].

Une Ă©tude rĂ©trospective examinant 960 140 sĂ©ances de manipulation vertĂ©brale chiropratique a rĂ©vĂ©lĂ© deux Ă©vĂ©nements indĂ©sirables graves, les deux Ă©tant des fractures des cĂŽtes chez les femmes ĂągĂ©es atteintes d'ostĂ©oporose (incidence de 0,21 pour 100 000 sĂ©ances)[146]. Une Ă©tude systĂ©matique dĂ©veloppant le sujet de la relation entre la pratique chiropractique et l'apparition de dissection de l'artĂšre vertĂ©brale publiĂ©e en 2016[147] affirme qu'un risque considĂ©rable de biais et de confusion dans les Ă©tudes disponibles a Ă©tĂ© dĂ©couvert. En particulier, l'association connue entre la dissection de l'artĂšre vertĂ©brale et la cervicalgie, elle-mĂȘme Ă©tant un motif de consultation chiropractique, peut expliquer ces confusions.

Offensive de l'AMA (1962-1987)

En novembre 1962, le docteur Robert Throckmorton, secrétaire de l'Iowa Medical Society présente son plan pour « contrÎler et éliminer » les chiropraticiens de l'Iowa[148]. Il est nommé conseiller spécial de l'AMA en septembre 1963.

L'American Medical Association nomme Throckmorton conseiller spécial pour mettre son plan en action au niveau national et lui annonce que « la chambre des délégués » et la commission juridique de l'A.M.A ont décidé que « leur objectif était, principalement, l'élimination complÚte de la chiropratique[149]. »

Le 2 novembre 1963, le Comité sur la chiropratique est rebaptisé « comité sur le charlatanisme »[150]. pour « éviter de donner une quelconque légitimité à la chiropratique ». Il effectuera des actions d'« information » jusqu'en 1968, mais le CongrÚs revient sur cette décision en 1972.

En 1968, chaque mĂ©decin est invitĂ© Ă  placer dans sa salle d’attente un exemplaire de la brochure d'information de l’AMA « chiropractic, the unscientific cult » (chiropratique, la secte non scientifique). Plus de 10 000 brochures sont distribuĂ©es dans les lycĂ©es pour « informer » les futurs Ă©tudiants en chiropratique et leurs futurs clients. En 1969, un journaliste publie en partenariat avec l’A.M.A un livre : « À vos risques et pĂ©rils ! ».

En 1975, un chiropraticien, Chester Wilk DC, et quatre de ses confrĂšres de Chicago, portent plainte devant la cour fĂ©dĂ©rale, pour violation de la loi anti-trust. AprĂšs un premier procĂšs en 1981 la cour d’appel ordonne un second procĂšs qui dĂ©bute en juin 1987.

En septembre 1987, le juge Getzendanner dĂ©clare l’AMA, l’American College of Radiology, l’American College of Surgeons et l’American College of Orthopedic Surgeons coupables de conspiration illĂ©gale en vue de « contenir et d'Ă©liminer la profession chiropratique, en dĂ©sorganisant l’éducation chiropratique, le remboursement par les assurances, les relations avec les mĂ©dias et le gouvernement, les relations interprofessionnelles, et d’autres activitĂ©s de boycott en violation du Sherman Antitrust Act », jugement dĂ©finitivement confirmĂ© par la cour suprĂȘme des États-Unis en 1990[151]. Le jugement de 1987 a considĂ©rĂ© que l’AMA n’avait pas respectĂ© les critĂšres (b) ou (d) de la dĂ©fense fondĂ©e sur les soins aux patients » Wilk et al. V. American medical Association (1987) Judgement (Northern district of Illinois, Eastern division No.76 C3777)[152].

DĂšs le milieu du procĂšs, l’American Hospital Association affirmait « L’American Hospital Association dĂ©savoue spĂ©cifiquement tout effort illĂ©gal d’un quelconque groupe privĂ©, concurrent pour « contenir », « Ă©liminer » ou bien saper la confiance du public dans la profession chiropratique »[153].

Cette page de l'histoire semble ĂȘtre tournĂ©e dans d'autres pays avec le dĂ©veloppement de la chiropratique universitaire. Dans le cadre de la Joint and Bone decade (2000-2010), les chiropraticiens ont participĂ© en nombre, mais aussi dirigĂ© la Neck Pain Task Force[154].

Article dans The Guardian

Le 19 avril 2008, le journaliste scientifique Simon Singh publie un article dans le quotidien britannique The Guardian critiquant la chiropratique[155] - [156]. En rĂ©ponse, l'association britannique de chiropratique (British Chiropractic Association) l'attaque en justice pour diffamation. À cette annonce, le Guardian a dĂ©cidĂ© de prendre Ă  sa charge les frais de conseil juridique ainsi que de payer les frais lĂ©gaux du BCA dans le cas oĂč Singh choisirait de rĂ©gler l'affaire Ă  l'amiable avant de dĂ©finitivement retirer l'article de son site web[157].

L'enquĂȘte prĂ©liminaire a eu lieu le jeudi 7 mai 2009 devant le juge Sir David Eady. Ce dernier conclut que les propos tenus par le journaliste signifiaient que le BCA avait dĂ©libĂ©rĂ©ment menti sur la nature de ses activitĂ©s[157]. Simon Singh a donc demandĂ© le droit de faire appel Ă  cette dĂ©claration par le juge Eady. Le juge John Laws lui a accordĂ© ce droit de faire appel le 14 octobre 2009[158]. Le 1er avril 2010, la cour d'appel a dĂ©clarĂ© que le juge Eady a commis une erreur dans son jugement et que les expressions Ă©crites par Singh dans son article tombaient sous la dĂ©finition lĂ©gale de « fair comment » (commentaire acceptable)[159]. Le 15 avril 2010, le BCA a retirĂ© son procĂšs contre Singh[160].

Simon Singh s'était appuyé sur les travaux du Pr Ernst qui a publié de nombreux articles s'attaquant aux médecines alternatives[161].

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) Ces praticiens ne peuvent exercer leur profession que s'ils sont inscrits sur une liste dressĂ©e par le directeur gĂ©nĂ©ral de l'agence rĂ©gionale de santĂ© de leur rĂ©sidence professionnelle, qui enregistre leurs diplĂŽmes, certificats, titres ou autorisations ».
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Voir aussi

Articles connexes

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Liens externes

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