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Chalautre-la-Grande

Chalautre-la-Grande () est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France.

Chalautre-la-Grande
Chalautre-la-Grande
La mairie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion ĂŽle-de-France
DĂ©partement Seine-et-Marne
Arrondissement Provins
Intercommunalité Communauté de communes du Provinois
Maire
Mandat
Michèle Pannier
2020-2026
Code postal 77171
Code commune 77072
DĂ©mographie
Gentilé Chalautriers
Population
municipale
678 hab. (2020 en diminution de 5,96 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 37 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 32′ 32″ nord, 3° 27′ 39″ est
Altitude Min. 89 m
Max. 183 m
Superficie 18,33 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Provins
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Chalautre-la-Grande
Liens
Site web mairie-chalautre-la-grande.com

    GĂ©ographie

    Localisation

    Localisation de la commune de Chalautre-la-Grande dans le département de Seine-et-Marne.

    La commune se situe Ă  environ 16,9 km par la route Ă  l'est de Provins et Ă  11,3 km au nord-ouest de Nogent-sur-Seine[1] - [Note 1]. Elle est limitrophe avec le dĂ©partement de l'Aube.

    Communes limitrophes

    Relief et géologie

    L'altitude de la commune varie de 89 mètres Ă  183 mètres pour le point le plus haut, le centre du bourg se situant Ă  environ 107 mètres d'altitude (mairie)[2]. Elle est classĂ©e en zone de sismicitĂ© 1, correspondant Ă  une sismicitĂ© très faible[3].

    Chalautre est situé au creux d’un vallon, à mi-pente de la côte d'Île-de-France. Il est partagé entre deux « pays » incluant le Provinois (plateau de la Brie) et le Morvois (vallée de la Seine)[4].

    RĂ©seau hydrographique

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    Carte des réseaux hydrographique et routier de Chalautre-la-Grande.

    Le réseau hydrographique de la commune se compose de quatre cours d'eau référencés :

    • le ruisseau des MĂ©ances, long de 27,14 km[5], affluent de la Seine en rive droite . Il prend sa source dans la commune ;
    • le Ru, 6,55 km[6], affluent du Resson. Il prend sa source dans la commune ;
      • Fontaine Saint-Martin, cours d’eau de 1,15 km[7] (nature en attente de mise Ă  jour) , qui conflue avec le Ru ;
    • le fossĂ© 01 des Rieux, 3,71 km[8], qui conflue avec la Voulzie.

    La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 4,84 km[9].

    Gestion des cours d'eau

    Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles : le SDAGE, à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE, à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Le département de Seine-et-Marne est couvert par six SAGE, au sein du bassin Seine-Normandie[10].

    La commune fait partie du SAGE « BassĂ©e Voulzie », en cours d'Ă©laboration en dĂ©cembre 2020. Le territoire de ce SAGE concerne 144 communes dont 73 en Seine-et-Marne, 50 dans l'Aube, 15 dans la Marne et 6 dans l'Yonne, pour une superficie de 1 710 km2[11] - . Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurĂ©s par Syndicat Mixte Ouvert de l’eau potable, de l’assainissement collectif, de l’assainissement non collectif, des milieux aquatiques et de la dĂ©moustication (SDDEA), qualifiĂ© de « structure porteuse »[12].

    Climat

    Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1971-2000

    - Moyenne annuelle de température : 10,8 °C
    - Nombre de jours avec une température inférieure à -5°C : 4,1 j
    - Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C : 4,1 j
    - Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,3 °C
    - Cumuls annuels de précipitation : 748 mm
    - Nombre de jours de précipitation en janvier : 0,4 j
    - Nombre de jours de précipitation en juillet : -2,1 j

    La commune bénéficie d’un « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type affecte l’ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, dont la totalité des communes de Seine-et-Marne[13].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent aux donnĂ©es mensuelles sur la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-contre[13]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis Ă©voluer. Cette Ă©volution peut ĂŞtre constatĂ©e sur la station mĂ©tĂ©orologique historique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, Melun - Villaroche , qui se trouve Ă  58 km Ă  vol d'oiseau[14], oĂą la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11,2 °C pour 1981-2010[15] Ă  11,6 °C pour 1991-2020[16].

    Milieux naturels et biodiversité

    Carte des ZNIEFF de type 2 localisées sur la commune.

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

    Le territoire communal de Chalautre-la-Grande comprend un ZNIEFF de type 2[Note 3] - [17], la « ForĂŞt de Sourdun » (1 744 ha), couvrant 7 communes du dĂ©partement[18].

    Urbanisme

    Typologie

    Chalautre-la-Grande est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4] - [19] - [20] - [21].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire regroupe 1 929 communes[22] - [23].

    Lieux-dits et Ă©carts

    La commune compte 87 lieux-dits administratifs[Note 6] répertoriés consultables ici[24] (source : le fichier Fantoir)> dont Puits Froux, Puits Jolly, les Chaises, Fouchères.

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (76,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (76,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (74,9% ), forêts (21,1% ), zones agricoles hétérogènes (1,9% ), zones urbanisées (1,7% ), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,4 %)[25].

    Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[26] - [27] - [Carte 1]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 2].

    • Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
      Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
    • Carte orhophotogrammĂ©trique de la commune.
      Carte orhophotogrammétrique de la commune.

    Planification

    La loi SRU du a incitĂ© les communes Ă  se regrouper au sein d’un Ă©tablissement public, pour dĂ©terminer les partis d’amĂ©nagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document d’orientation stratĂ©gique des politiques publiques Ă  une grande Ă©chelle et Ă  un horizon de 20 ans et s'imposant aux documents d'urbanisme locaux, les PLU (Plan local d'urbanisme). La commune est dans le territoire du SCOT Grand Provinois, dont le projet a Ă©tĂ© arrĂŞtĂ© le , portĂ© par le syndicat mixte d’études et de programmation (SMEP) du Grand Provinois, qui regroupe les CommunautĂ©s de Communes du Provinois et de BassĂ©e-Montois, soit 82 communes[28].

    La commune disposait en 2019 d'un plan local d'urbanisme approuvé[29]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le géoportail de l'urbanisme[Carte 3].

    Logement

    En 2016, le nombre total de logements dans la commune était de 335 (dont 99,1 % de maisons et 0,6 % d’appartements).

    Parmi ces logements, 80 % étaient des résidences principales, 11,8 % des résidences secondaires et 8,3 % des logements vacants.

    La part des ménages propriétaires de leur résidence principale s’élevait à 83,8 % contre 14,2 % de locataires[30], dont 5,8% de logements HLM loués vides (logements sociaux)[Note 7].

    Toponymie

    Le nom de la localité est mentionné sous les formes Chalestra en 1147[31] ; Apud Calistam en 1201[32] ; Chalastra en 1203[33] ; Calestria magna en 1212[31] ; Chaleste et Calestia magna vers 1222[34] ; Calestre, Calestrie vers 1250[35] ; Calestrie la Grant en 1265[36] ; Chalettre la Grant en 1275[37] ; Calistra magna au xiiie siècle[38] ; Challauste la Grant en 1380[39] ; Chalaute en 1398[39] ; Chalostre en 1573[40] ; Chalestre au xvie siècle[41] - [42].

    Le nom Chalautre-la-Grande provient du mot latin calix, signifiant « calice », par allusion à la topographie du site du village. « La Grande » évoque l’étendue du territoire et l’importance du village durant le Moyen Âge.

    Histoire

    Avant l’an mil (vers 980), la charte dite de Letgarde octroie la seigneurie de Chalautre-la-Grande et ses dépendances, y compris un tiers de la forêt de Sourdun, au chapitre de l’église Saint-Martin-de-Tours. Le chapitre se fait représenter sur place par un prévôt doté de tous pouvoirs de justice et par un "maire", parallèlement agréé par le comte de Champagne.

    Une autre influence ecclésiastique se fera également rapidement sentir, celle de l’abbaye du Paraclet fondée par Abélard. Ce dernier y installe Héloïse et ses moniales en 1129[4].

    Le pouvoir sous toutes ses formes mais surtout celui de Saint-Martin-de-Tours, fut toujours contesté par les Chalautriers. Contestataires, c’était d’ailleurs une de leurs réputations. Les biens communaux surtout, furent l’objet de différends qui ont duré jusqu’au XXe siècle.

    De nos jours, malgré les limites administratives qui font dépendre Chalautre-la-Grande de Provins, la commune se tourne également spontanément et culturellement vers Nogent-sur-Seine et la vallée de la Seine. Chalautre fut par le passé plus peuplée qu’elle ne l’est actuellement. La vigne, que le phylloxéra a décimé, ainsi que la production d’huile de noix ont été des activités importantes du site. L’abri naturel que constitue la forêt de Sourdun, l’eau de la source Saint-Martin et la pierre abondante ont été le terreau de l’implantation humaine. Les hommes y ont trouvé et y trouveront pour encore longtemps le havre d’une vie sereine[4].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    avant 1995 1995 Suzanne Picard DVD
    juin 1995 mars 2008 Roger Patenere
    mars 2008 16 septembre 2011[43] Isabelle Gobron SE Décédée en fonction
    novembre 2011 mars 2014 Roger Patenere
    mars 2014[44] En cours Michèle Pannier

    Équipements et services

    Eau et assainissement

    L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [45] - [46].

    Assainissement des eaux usées

    En 2020, la commune de Chalautre-la-Grande gère le service d’assainissement collectif (collecte, transport et dépollution) en régie directe, c’est-à-dire avec ses propres personnels[47].

    L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[48]. La communauté de communes du Provinois assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[47] - [49].

    Eau potable

    En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par le syndicat de l'Eau de l'Est seine-et-marnais (S2E77) qui en a délégué la gestion à l'entreprise Veolia, dont le contrat expire le [47] - [50] - [51].

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[52]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[53].

    En 2020, la commune comptait 678 habitants[Note 8], en diminution de 5,96 % par rapport Ă  2014 (Seine-et-Marne : +3,69 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    9099549891 0191 0891 1011 1301 0651 067
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 0541 0661 0651 035995939914818754
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    729683619518516522526507516
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    463446377383570610674692715
    2018 2020 - - - - - - -
    692678-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[54] puis Insee Ă  partir de 2006[55].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2018, le nombre de mĂ©nages fiscaux de la commune Ă©tait de 250, reprĂ©sentant 684 personnes et la mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation de 20 900 euros[56].

    Emploi

    En 2018 , le nombre total d’emplois dans la zone Ă©tait de 58, occupant 298 actifs rĂ©sidants. Le taux d'activitĂ© de la population (actifs ayant un emploi) âgĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©levait Ă  66,7 % contre un taux de chĂ´mage de 6,8 %. Les 26,5 % d’inactifs se rĂ©partissent de la façon suivante : 11,8 % d’étudiants et stagiaires non rĂ©munĂ©rĂ©s, 5,9 % de retraitĂ©s ou prĂ©retraitĂ©s et 8,8 % pour les autres inactifs[57].

    Secteurs d'activité

    En 2018, la commune était classée en zone de revitalisation rurale (ZRR), un dispositif visant à aider le développement des territoires ruraux principalement à travers des mesures fiscales et sociales. Des mesures spécifiques en faveur du développement économique s'y appliquent également. Le classement des communes en ZRR était valable jusqu’au [58] - [59].

    Entreprises et commerces

    En 2019, le nombre d’unités légales et d’établissements (activités marchandes hors agriculture) par secteur d'activité était de 25 dont 2 dans l’industrie manufacturière, industries extractives et autres, 8 dans la construction, 8 dans le commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration, 1 dans les activités immobilières, 3 dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien, 2 dans l’administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale et 1 était relatif aux autres activités de services[60].

    En 2020, 7 entreprises ont été créées sur le territoire de la commune, dont 6 individuelles.

    Au , la commune ne disposait pas d’hôtel et de terrain de camping[61].

    Agriculture

    Chalautre-la-Grande est dans la petite région agricole dénommée la « Brie champenoise » (ou Provinois), une partie de la Brie autour de Provins[Carte 4]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 9] de l'agriculture sur la commune est la culture de céréales et d'oléoprotéagineux (COP)[62].

    Si la productivitĂ© agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tĂŞte des dĂ©partements français, le dĂ©partement enregistre un double phĂ©nomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000 ha par an dans les annĂ©es 1980, moins dans les annĂ©es 2000) et de rĂ©duction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les annĂ©es 2010[63]. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune oĂą le nombre d’exploitations est passĂ© de 19 en 1988 Ă  10 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 73 ha en 1988 Ă  126 ha en 2010[62]. Le tableau ci-dessous prĂ©sente les principales caractĂ©ristiques des exploitations agricoles de Chalautre-la-Grande, observĂ©es sur une pĂ©riode de 22 ans :

    Évolution de l’agriculture à Chalautre-la-Grande entre 1988 et 2010.
    1988 2000 2010
    Dimension Ă©conomique[62] - [Note 10]
    Nombre d’exploitations (u) 19 15 10
    Travail (UTA) 26 15 13
    Surface agricole utilisĂ©e (ha) 1 394 1 302 1 256
    Cultures[64]
    Terres labourables (ha) 1 392 1 302 1 252
    Céréales (ha) 972 757 796
    dont blé tendre (ha) 625 534 485
    dont maĂŻs-grain et maĂŻs-semence (ha) 167 s s
    Tournesol (ha) 82 s
    Colza et navette (ha) 126 174 194
    Élevage[62]
    Cheptel (UGBTA[Note 11]) 72 93 47

    Culture locale et patrimoine

    L'Ă©glise Saint-Georges.

    Lieux et monuments

    L’église, dédiée à saint Georges, est inscrite au titre des monuments historiques en 1971[65] - [66] est particulièrement remarquable. Une église plus ancienne a probablement existé puisque la charte de Letgarde en parle déjà mais l’actuelle église est du XIIe siècle et fut probablement plus grande. Des ruines sur l’arrière ont longtemps subsisté. Pour construire l’école, certaines pierres y ont été prélevées.

    Elle fut restaurée au XVe et le cœur réaménagé au XVIIe en recevant le retable magnifique qui comprend un tableau de Séjourné. Ce tableau date de 1663 et représente la Vierge au Temple. Il a lui-même été restauré en 1998. L'église est l'une des plus anciennes de la région[4].

    La carte de Cassini indique que Chalautre disposa de fortifications. Les anciens "fossés" en sont les vestiges. La rue de l’arrêt aurait été ainsi baptisée en face de la rue aux morts pour témoigner des luttes menées et des "remparts" qui firent face aux assaillants. La Cour de Salles constitua une des demeures des comtes de Champagne et accueillit le roi de France quand il chassait dans la forêt de Sourdun. À la veille de la Révolution, le château de la Tour, possession de la famille Challemaison, seigneur du lieu, avait déjà été détruit. La tour féodale devait originellement se trouver à l’emplacement de l’actuelle école mais le château aurait ensuite été déplacé dans le faubourg[4].

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Le patrimoine des communes de la Seine-et-Marne - tome 2, Paris, Editions Flohic, , 1507 p. (ISBN 2-84234-100-7), « Chalautre-la-Grande », p. 1465–1467

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées par la voie routière à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...
    7. Voir la Loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (loi SRU).
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    9. L'orientation technico-économique d'une exploitation est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    10. L'indicateur s signifie que la donnée n'est pas diffusée par respect du secret statistique.
    11. L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d’espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).
    • Cartes
    1. « Chalautre-la-Grande - Occupation simplifiée 2017 », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).
    2. IAU Île-de-France, « Évolution de l'occupation des sols de la commune vue par photo aérienne (1949-2018) », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).
    3. « Géoportail de l’urbanisme », sur https://www.geoportail-urbanisme.gouv.fr/ (consulté le ).
    4. [PDF]« Carte des petites régions agricoles en Seine-et-Marne », sur driaaf.ile-de-france.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Références

    1. fr.distance.to, consulté le 13 octobre 2021
    2. « Chalautre-la-Grande » sur Géoportail. Carte IGN classique.
    3. « Plan séisme consulté le 13 octobre 2021 ».
    4. François Verdier, « Brève histoire de Chalautre », sur Chalautre-la-Grande, site officiel (consulté le ).
    5. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ruisseau des Meances (F2220600) » (consulté le ).
    6. Sandre, « Fiche cours d'eau - Le Ru (F2225001) » (consulté le ).
    7. Sandre, « Fiche cours d'eau - Fontaine Saint-Martin (F2153100) » (consulté le ).
    8. Sandre, « Fiche cours d'eau - Fossé 01 des Rieux (F2303000) » (consulté le ).
    9. Site SIGES – Seine-Normandie (Système d’information pour la gestion des eaux souterraines en Seine-Normandie), consulté le 16 octobre 2019
    10. « SAGE dans le département de Seine-et-Marne », sur le site de la préfecture de Seine-et-Marne (consulté le ).
    11. « SAGE Bassée Voulzie - Documents », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le ).
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