Accueil🇫🇷Chercher

Châtonnay

Châtonnay est une commune française située dans le département de l'Isère, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Châtonnay
Châtonnay
La tour du calvaire à Châtonnay en mars 2019.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Isère
Arrondissement Vienne
Intercommunalité Communauté de communes Bièvre Isère
Maire
Mandat
Jean-Michel Nogueras
2020-2026
Code postal 38440
Code commune 38094
Démographie
Population
municipale
2 006 hab. (2020 en diminution de 1,52 % par rapport à 2014)
Densité 63 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 29′ 12″ nord, 5° 12′ 28″ est
Altitude 452 m
Min. 424 m
Max. 615 m
Superficie 31,84 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de la Bièvre
Législatives Septième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Châtonnay
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Châtonnay
Géolocalisation sur la carte : Isère
Voir sur la carte topographique de l'Isère
Châtonnay
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Voir sur la carte administrative d'Auvergne-Rhône-Alpes
Châtonnay
Liens
Site web

    Le territoire de la commune se situe sur une partie du territoire du massif forestier de Bonnevaux qui compte de nombreux étangs dont celui de la Grande Tuilière.

    Ces étendues d'eau, la plupart créés par les moines de l'abbaye de Bonnevaux, à l'écart des grandes agglomérations et gérées de façon raisonnable, ont permis le développement d'une biodiversité importante avec une grande diversité d'espèces faunistiques et floristiques.

    Les habitants de Châtonnay sont dénommés les Chatonnois[1] (autrefois appelés les Catiens).

    Géographie

    Situation

    Châtonnay est une commune du Bas-Dauphiné, secteur également dénommé Nord-Isère, à la limite des régions naturelle des terres froides et de la Bièvre-Valoire mais intégré dans le territoire local de la Porte des Alpes et le canton de la Bièvre. La commune est en outre adhérente à la communauté de communes Bièvre Isère.

    Le village s'étend dans le vallon de la Bielle, en bordure nord de la forêt de Bonnevaux. Le bourg est à une altitude de 450 m et le point culminant dépasse de peu les 600 m, près du hameau des Effeuillers.

    Géologie

    La vallée de Châtonnay est d'origine glaciaire. Son sous-sol est argilo-caillouteux. Ce terrain est propice à la création d'étangs, le territoire en compte une centaine, essentiellement créés par l'homme.

    Communes limitrophes

    Climat

    La région de Châtonnay présente un climat de type semi-continental[2] qui se caractérise par des précipitations aussi importantes en été qu'en hiver.

    Les étés sont cependant chauds avec des périodes sèches, mais des orages fréquents surviennent durant cette période. Les hivers sont généralement assez froids et marqués par des gelées fréquentes, d'autant plus que le secteur resté très longtemps marécageux est souvent marqués par de nombreuses brumes matinales et des brouillards plus ou moins persistant durant les périodes froides.

    Voies de communication

    Entrée de Châtonnay (village) par la RD502

    Le territoire communal est traversé par la RD502 qui relie la commune de Saint-Jean-de-Bournay à celle de Champier.

    La RD56 (qui relie la commune avec La Côte-Saint-André au sud et Les Éparres au nord), la RD56a (qui relie la commune avec Eclose-Badinières) et la RD56b (qui relie la commune avec Meyrieu-les-étangs).

    Urbanisme

    Typologie

    Châtonnay est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [3] - [4] - [5]. La commune est en outre hors attraction des villes[6] - [7].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (58,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (58,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (38 %), terres arables (25,6 %), prairies (19,8 %), zones agricoles hétérogènes (13,1 %), zones urbanisées (2 %), eaux continentales[Note 2] (1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,5 %)[8].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Hameaux, Lieux-dits et écarts

    Voici, ci-dessous, la liste la plus complète possible des divers hameaux, quartiers et lieux-dits résidentiels urbains comme ruraux, ainsi que les écarts qui composent le territoire de la commune de Châtonnay, présentés selon les références toponymiques fournies par le site géoportail de l'Institut géographique national[9].

    • le Mollard et le Haut-Mollard
    • le Brûlet
    • les Barbottes
    • les Communautés
    • Maison Girard
    • les Bouvaretières
    • les Brosses
    • le Gros Buisson
    • Maison Martin
    • Maison Bellet
    • Ferme du Brusillet
    • le Fontanil
    • Vollandière
    • les Cornettes
    • la Colline
    • Maison Flacher
    • Maison Gay
    • le Ginet
    • Basse Combe
    • Moulin de la Niverdière
    • Mollandrin
    • la Serve des Charmes
    • Tramolle
    • Saint-Christophe
    • Maison Louis
    • Hautes Combes
    • Maison Frizon
    • Maison Dichène
    • Maison Berthier
    • Saint-Hugon (chapelle)
    • Maison Bibot
    • Maison Cazeneuve
    • la Ranche
    • Bavufavières
    • la Bâtie
    • les Robins
    • Maison Mallein
    • les Bois
    • la Montagne
    • la Mayançonnière
    • Maison Jardinière
    • la Pichatière
    • le Côteau
    • Maison Serlin
    • les Effeuillers

    Risques sismiques

    L'ensemble du territoire de la commune de Châtonnay est situé en zone de sismicité no 3, comme la plupart des communes de son secteur géographique[10].

    Terminologie des zones sismiques[11]
    Type de zoneNiveauDéfinitions (bâtiment à risque normal)
    Zone 3Sismicité modéréeaccélération = 1,1 m s−2

    Histoire

    Préhistoire et Antiquité

    La place de la poste et la Grande Rue au début du XXe siècle.

    Le secteur actuel de la commune de Châtonnay se situe à l'ouest du territoire antique des Allobroges, ensemble de tribus gauloises occupant l'ancienne Savoie, ainsi que la partie du Dauphiné, située au nord de la rivière Isère.

    Politique et administration

    Mairie de Châtonnay

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1944 1953 Mathieu Cochard
    1953 1959 André Marron
    1959 1965 Joseph Fontaine
    1965 1969 Louis Mayan
    1969 mars 2008 Gilbert Cecillon
    mars 2008 2020 Guy Servet SE Agriculteur retraité
    2020 En cours Jean-Michel Nogueras
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[13].

    En 2020, la commune comptait 2 006 habitants[Note 3], en diminution de 1,52 % par rapport à 2014 (Isère : +2,73 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    2 1282 5052 6082 9813 0113 0343 0563 2033 068
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 7132 7282 1682 1222 1221 9771 9381 8751 826
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 8181 6171 5801 4531 4571 4501 3811 3041 189
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    1 1511 0561 0961 2201 3411 4241 6631 7161 813
    2014 2019 2020 - - - - - -
    2 0372 0202 006------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[14] puis Insee à partir de 2006[15].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    Rattachée à l'académie de Grenoble, Châtonnay possède une école de maternelles et de primaires (petites sections aux CM2). Les élèves du secondaire vont au collège Fernand Bouvier de Saint-Jean-de-Bournay, puis au lycée de l'Oiselet , à Bourgoin Jallieu. Des établissements privés existent aussi à La Cote St André.

    Médias

    Presse régionale

    Historiquement, le quotidien à grand tirage Le Dauphiné libéré consacre, chaque jour, y compris le dimanche, dans son édition du Nord-Isère, un ou plusieurs articles à l'actualité du canton et quelquefois de la commune, ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales, les travaux routiers, et autres événements divers à caractère local.

    Culte catholique

    La communauté catholique et l'église de Châtonnay (propriété de la commune) dépendent de la paroisse Saint Hugues de Bonnevaux (relais des étangs) qui est, elle-même, rattachée au diocèse de Grenoble-Vienne[16].

    Culture et patrimoine

    Patrimoine architectural

    Tour du calvaire à Châtonnay

    Monuments civils

    • Motte castrale du Calvaire. Sur le site s'érige la Tour de l'horloge (dénommé également Tour du calvaire)
    • Motte castrale de Chateauvieux. Le château est cité depuis le XIe siècle.
    • Maison forte Jocteur-Monrozier - Maison forte de Miribel - Maison forte de Cazeneuve -
    • Mairie (ancien château du Dôme "restauré" vers 1970.) -On peut y voir le drapeau des Volontaires de Quatre-Vingt Treize -
    • Place de la Gare qui fut l'ancienne gare de la ville lorsque le chemin de fer de Vienne au Grand-Lemps circulait (celui-ci fut démantelé avant 1940)

    Monuments religieux

    Patrimoine naturel

    La forêt de Bonnevaux est classée Zone Naturelle d’Intérêt Écologique Faunistique et Floristique (Znieff). La commune en a acquis , en 2008, 143 ha (qui appartenaient auparavant à la Caisse d'Épargne) et a mis en place un projet de gestion forestier[17].

    Personnalités liées à la commune

    • Jean-Jacques Gabet, fut un important personnage du Moyen Âge. Ce juge viennois, né à Châtonnay, résidait dans une grosse bâtisse de la paroisse d'Estrablin que l'on appela depuis Gabetière. Protestant engagé, Gabet fut impliqué dans les guerres de religion du XVIe siècle. En effet, après avoir pris une part active à la conjuration d'Amboise, Gabet fit célébrer, dans sa maison de Vienne, le premier prêche protestant de la région viennoise (janvier 1562). Il sera finalement abattu par les catholiques lorsque ceux-ci vinrent soustraire Vienne aux protestants.
    Jean Berthier
    • L'abbé Jean Berthier (1840-1908), fondateur de la congrégation religieuse des Missionnaires de la Sainte-Famille en 1895. Prédicateur et écrivain, il est originaire de Châtonnay.
    • Le chanoine Pierre Cavard, né à Givors le 2 avril 1889, mais originaire de Châtonnay, historien et spécialiste de l'histoire de Vienne ("Vienne la sainte") mort le 21 février 1869 à Vinay.
    • Marcel Brissaud, né à Châtonnay en 1928, décédé à Vitteaux en 2011[18] - [19]. Fils de tisseur, il a été Maître de Conférence Honoraire de la faculté des Sciences de Lyon, et a animé dans les années 1970-1980 « l'équipe lyonnaise » dont les travaux sur la prétopologie font référence auprès des sociologues.

    Héraldique

    Châtonnay possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Site habitants.fr, page sur le nom des habitants des communes de l'Isère, consulté le 14 mars 2019
    2. Annick Auffray, Alain Brisson, Agnès Tamburini, Valérie Dziak, Véronique Maloisel, Sophie Martinoni-Lapierre, « Climat de la région Rhône-Alpes », sur rhone-alpes.developpement-durable.gouv.fr, (consulté le ).
    3. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    8. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    9. Site géoportail, page des cartes IGN
    10. Site de la préfecture de l'Isère, carte des zones de sismicité
    11. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    12. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    13. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    14. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    15. Site de la paroisse Saint Hugues de Bonnevaux, consulté le 19 mars 2019
    16. fiche de la Znieff de Bonnevaux
    17. « Marcel BRISSAUD nous a quittés », sur www.snesup.fr, (consulté le ).
    18. « Espace de Recueillement de Monsieur Marcel BRISSAUD », sur www.libramemoria.com (consulté le ).

    Voir aussi

    Article connexe

    Liens externes

    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.