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Casamance

La Casamance (en portugais : Casamansa), parfois appelé Kasa, est une région historique et naturelle du Sénégal, situé au sud du pays et bordant le fleuve Casamance.

Carte de la région Casamance.
Paysage typique de la Casamance.
Port de Ziguinchor, décembre 2017.

GĂ©ographie

La Casamance est frontaliÚre de la Gambie au nord, de la Guinée-Bissau et de la Guinée au sud et de la région de Tambacounda délimitée par la riviÚre Koulountou à l'est. Elle est bordée par l'océan Atlantique à l'ouest. La Casamance représente un septiÚme de la superficie totale du Sénégal.

La Casamance a été subdivisée en 1984 en deux nouvelles régions administratives : Ziguinchor et Kolda. En 2008, la région de Kolda a été à son tour subdivisée en deux nouvelles régions : Kolda et Sédhiou. La Casamance compte donc trois régions administratives, à savoir de l'ouest à l'est :

La région de Tambacounda était anciennement une partie de la Casamance historique. Par décret présidentiel, elle a été coupée de la Casamance pour prendre le nom de Sénégal oriental à partir de 1962.

Population

Les habitants de la Casamance se nomment « Casamançais ».

Les Diolas sont l'ethnie majoritaire, ils parlent le diola (jóola) ou ajamat, avec les dialectes comme boulouf, fogny et kasa. Les Diolas représentent environ 60 % de la population. Les Wolofs, qui constituent le groupe ethnique le plus important au Sénégal, ne représentent que 5 % de la Casamance.

En Casamance on trouve aussi des habitants appartenant Ă  d'autres ethnies : les Balantes, les Manjaques, les BaĂŻnouks, les Peuls et les Mandingues entre autres.

La région diffÚre également du point de vue linguistique du reste du Sénégal. Le crioulo, une langue créole africaine de souche portugaise qui remonte à l'époque des souverains coloniaux portugais, est courante en Casamance. Le Sénégal a le statut d'observateur dans la communauté.

Histoire

La Casamance, appelĂ©e Ă©galement pays floup du nom du royaume diola qui a dominĂ© cette rĂ©gion, est un pays de forĂȘts, de fleuves et de riviĂšres. Les premiers colonisateurs ont Ă©tĂ© Ă©tonnĂ©s par le talent des architectes diolas, constructeurs de cases Ă  impluvium et de cases Ă  Ă©tage, comme Ă  Mlomp notamment[1].

RiziĂšres sur l'Ile d'Ourong en saison sĂšche.
Plage au cap Skirring.

La région a donné naissance à des personnages historiques qui ont lutté contre la colonisation occidentale, et qui sont, encore aujourd'hui, présents dans les mémoires, comme Djignabo Basséne ou Aline Sitoé Diatta (Alyn Sytoe Jata ou Aline Sitow Diatta).

Depuis 1982, le Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC) réclame l'indépendance de la région.

  • 1445 : Dinis Dias, navigateur portugais dĂ©couvre la rĂ©gion et lui donne le nom de « Casamansa » (d'aprĂšs l'expression malinkĂ© « Kasa mansa »[2], signifiant roi des Kasas, sous-groupe des Diolas) ;
  • 1456 : Alvise Cadamosto, navigateur vĂ©nitien explore la riviĂšre situĂ©e au sud de la Gambie appartenant au roi local, le Kasa Mansa ;
  • 1570 : AndrĂ© Álvares de Almada, navigateur portugais remonte le fleuve Casamance et rencontre le Kasa Mansa Ă  Brikama ;
  • 1645 : crĂ©ation du comptoir de Ziguinchor ;
  • 1837 : achat d'un terrain par la France oĂč elle construit la forteresse de SĂ©dhiou ;
  • 1851 : prise de Karabane par la France, qui proclame sa souverainetĂ© sur Kagnout et Samatit ;
  • 1860 : signature de traitĂ©s par les Français avec plusieurs villages du Boulouf : Tendouck, Elana, Mangagoulack et d'autres ;
  • 1878-1880 : invasion du Fogny par FodĂ© Kaba ;
  • 1886 : Ziguinchor devient française par signature d'une convention entre la France et le Portugal ;
  • 1892 : installation de la Compagnie française de l'Afrique occidentale (CFAO) d'origine marseillaise Ă  Ziguinchor ;
  • 1901 () : mort de FodĂ© Kaba ;
  • 1901 : installation d'une compagnie française Ă  Bignona ;
  • 1903 : arrestation du roi Sihalebe Jata (ou Diatta) par erreur militaire : le roi est un prĂȘtre aux mains nues. Cette arrestation a fait de SĂ©dhiou une ville sacrĂ©e ;
  • 1905 : sĂ©paration de la mission portugaise et de la mission française Ă  Oussouye aprĂšs la dĂ©limitation dĂ©finitive des frontiĂšres entre la GuinĂ©e portugaise et les territoires français ;
  • 1908 : avĂšnement de Jankebe, roi de Husuy, successeur de Sihalebe Jata ;
  • 1914-1918 : nombreuses pertes humaines pour la Casamance dans la PremiĂšre Guerre mondiale ;
  • 1917 : le gouverneur gĂ©nĂ©ral Joost van Vollenhoven Ă©met un avis dĂ©favorable au principe d'un nouveau recrutement militaire en Casamance. Les populations locales y sont hostiles.

« Nous ne sommes pas les maßtres de la Basse Casamance. Nous y sommes seulement tolérés. »

« (
) les Diolas viennent de nous prouver que leur obstination incoercible est aussi difficile Ă  vaincre qu'une rĂ©bellion active [
] Nous sommes malheureusement Ă  peu prĂšs dĂ©sarmĂ©s devant ce genre de rĂ©sistance. On n'admettrait pas en effet l'emploi d'armes contre une population butĂ©e qui ne rĂ©pond Ă  aucune de nos mises en demeure d'obĂ©ir mais qui se garderait bien de faire le moindre geste ou de se livrer Ă  une dĂ©monstration menaçante. Ce n'est pas la peur des Blancs qui les fait agir de la sorte comme ils le disent mais la volontĂ© bien arrĂȘtĂ©e de ne pas nous obĂ©ir. Et cela dure depuis que nous occupons le pays, c'est-Ă -dire depuis 50 ou 60 ans environ. »

  • 1918 : arrestation de la prĂȘtresse Alandiso ;
  • 1920 : rĂ©pression militaire Ă  Bayotte pour refus de payer les impĂŽts ;
  • 1942 : apogĂ©e du culte de Kasila, autel de priĂšre pour la pluie selon le rite d'Aline SitoĂ© Diatta, prĂȘtresse charismatique, dĂ©portĂ©e sans retour pour son influence civile ;
  • 1943 : incendie et destruction d'Efok par mesure rĂ©pressive. Le colonel Sajous accompagnĂ© du sergent chef Mandros, du mĂ©decin militaire Raoul et de l'interprĂšte TĂ©tĂ© DiĂ©dhiou mettent en Ɠuvre un plan d'arrestation de la prĂȘtresse charismatique Aline SitoĂ© Diatta Ă  Kabrousse ;
  • 1960 : indĂ©pendance du SĂ©nĂ©gal ;
  • 1996-1997 : les combats reprennent et s'intensifient.
Le drapeau adopté par le MFDC en 1988.

Mouvement séparatiste

  • 26 dĂ©cembre 1982 : attaque du MFDC faisant des centaines de victimes en plein jour dans la ville de Ziguinchor. Elle a pris progressivement la forme d'un conflit armĂ© entre le Mouvement des forces dĂ©mocratiques de Casamance (MFDC) et le pouvoir hĂ©ritĂ© des accords d'indĂ©pendance de 1960 ;
  • 1991 : le dĂ©putĂ© Marcel BassĂšne : ce natif de la rĂ©gion membre du Parti dĂ©mocratique sĂ©nĂ©galais (PDS) est le premier « Monsieur Casamance ». Il fut nommĂ© en 1990 par le prĂ©sident Abdou Diouf pour discuter avec le MFDC d’un retour au calme, prĂ©lude Ă  de futures nĂ©gociations. Un an plus tard, prĂ©cisĂ©ment le , Marcel BassĂšne obtient la signature Ă  Bissau du premier cessez-le-feu entre l’État du SĂ©nĂ©gal et le MFDC.
  • 2002 : Naufrage du Joola, ferry de jonction avec Dakar, faisant prĂšs de 2 000 victimes, principalement des Casamançais ;
  • : signature d'un accord de paix entre le prĂ©sident Abdoulaye Wade et le secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral du MFDC Augustin Diamacoune Senghor ;
  • : mort d'Augustin Diamacoune Senghor ;
  • : pour asseoir ses revendications d'indĂ©pendance, le MFDC a enlevĂ© 5 militaires sĂ©nĂ©galais aprĂšs une attaque contre un cantonnement de l'armĂ©e qui a fait plusieurs morts dans le village de Kabeum[3] ;
  • Depuis 2016, aprĂšs 4 ans de calme, la Casamance n'est plus considĂ©rĂ©e comme une "zone Ă  risques" par la France[4].
  • : assassinat de 13 coupeurs de bois[5] dans la forĂȘt de Bourofaye Bainounk situĂ©e en Basse Casamance, Ă  proximitĂ© de la frontiĂšre avec la GuinĂ©e-Bissau. Les indĂ©pendantistes du MFDC ont « condamnĂ© fermement cet acte » et ont demandĂ© aux autoritĂ©s sĂ©nĂ©galaises « d’orienter l’enquĂȘte » vers les responsables du trafic de bois de teck[6].
  • : L’armĂ©e sĂ©nĂ©galaise a menĂ© des frappes aĂ©riennes et Ă  l’arme lourde contre une base de retranchement de rebelles en Casamance[7].

Économie

Utilisation du kajendo pour le labourage avant le semis du riz.

La Casamance est principalement caractérisée par une économie du secteur primaire.

Tourisme

Les infrastructures significatives sont essentiellement touristiques et situĂ©es en bordure d'ocĂ©an : au nord-ouest du fleuve Casamance, Ă  Kafountine et AbĂ©nĂ© et au sud-ouest Ă  cap Skirring. Cette derniĂšre localitĂ© est rĂ©putĂ©e, autant par ses plages paradisiaques, considĂ©rĂ©es comme les plus belles de toute l'Afrique de l'Ouest, que par la prĂ©sence depuis 35 ans d'un village 4 tridents du Club MĂ©diterranĂ©e. Depuis le dĂ©but des annĂ©es 2000, de nombreuses structures d'hĂ©bergement de toutes catĂ©gories, du simple campement intĂ©grĂ©, gĂ©rĂ© par les populations locales, Ă  l'hĂŽtel cinq Ă©toiles Luxe-Charme-AuthenticitĂ© (normes touristiques locales) se sont installĂ©s Ă  proximitĂ©, faisant de cap Skirring la deuxiĂšme station balnĂ©aire en taille du SĂ©nĂ©gal, mais la premiĂšre en beautĂ© naturelle. Le tourisme fait vivre directement ou indirectement 6,4 % de la population active de la Casamance. En 2018, la Casamance compte une quarantaine d’hĂŽtels, 87 campements et auberges en activitĂ©[8].

Sylviculture

Le bois est extrait pour la construction et la fabrication de meubles[9].

Agriculture

Dans les vallĂ©es fluviales de la Casamance et de ses affluents, la riziculture est l'activitĂ© principale. Dans les plateaux, on cultive cĂ©rĂ©ales, lĂ©gumes, laitue, noix de cajou, mangues, agrumes et huile de palme. Le long du fleuve Casamance et de ses affluents sont pratiquĂ©es la pĂȘche et l'ostrĂ©iculture.

On trouve en Casamance une migration de travail saisonniÚre ou de longue durée constituée d'émigrants de Guinée-Bissau ou de Guinée, réfugiés de la pauvreté et de l'instabilité qui affectent les pays voisins depuis de nombreuses années.

PĂȘche

La Casamance est riche en ressources halieutiques. Les dĂ©barquements de produits halieutiques dans la rĂ©gion de Ziguinchor sont Ă©valuĂ©s Ă  64 810 t en 2017, pour une valeur commerciale estimĂ©e Ă  23,39 milliards de francs CFA (35 millions d'euros) dont la gestion pourrait largement ĂȘtre optimisĂ©e.

Une région minée

Depuis le dĂ©but du conflit en Casamance en 1982, la productivitĂ© de la rĂ©gion a considĂ©rablement diminuĂ©. L'incertitude persistante de la situation politique et les vastes Ă©tendues de terres couvertes de mines terrestres (qui ont dĂ©jĂ  fait plus de 1000 victimes) empĂȘchent l'exploitation des champs. L'Ă©tat SĂ©nĂ©galais s'est engagĂ© Ă  dĂ©miner la Casamance avant 2021 mais la prĂ©sence de rebelles indĂ©pendantistes et l'absence de financements empĂȘchent le bon dĂ©roulement de ces opĂ©rations[10].

Une Ă©conomie de guerre s'est formĂ©e, dont profitent en particulier les diverses factions rebelles de Casamance. En surexploitant les bois prĂ©cieux (notamment le bois de vĂšne), la culture du chanvre ou le racket de protection, ils financent leur Ă©quipement et parviennent Ă  une relative indĂ©pendance par rapport aux donateurs Ă©trangers. Entre 2010 et 2015, environ 10 000 hectares de forĂȘts sont partis en fumĂ©e. Une hĂ©catombe principalement due aux activitĂ©s d’une mafia chinoise trĂšs organisĂ©e, qui pille les forĂȘts de Casamance. Ces activitĂ©s ne se limitent pas Ă  la Casamance, mais incluent les pays voisins, la Gambie et la GuinĂ©e-Bissau[11].

En 2020, il reste 1,2 million mÚtres carrés de terrain à déminer dans la région[12].

Climat

Forte pluie tropicale au mois de juillet.

La rĂ©gion entiĂšre de Casamance connaĂźt un climat tropical de savane chaud et plus ou moins sec. Les tempĂ©ratures sont en permanence assez Ă©levĂ©es de jour et descendent rarement en dessous de 20 °C la nuit, les mois de dĂ©cembre et janvier Ă©tant les plus frais. La Basse Casamance bĂ©nĂ©ficie d’un rĂ©gime thermique marquĂ© par un maximum de 38 °C en juin. La sensation de chaleur est attĂ©nuĂ©e par l'influence maritime sur la cĂŽte. C'est ainsi que le climat est sensiblement diffĂ©rent entre Cap Skirring (sur la cĂŽte) et Ziguinchor Ă  70 km dans les terres oĂč la chaleur est plus Ă©touffante.

La saison des pluies en Casamance dure environ quatre Ă  cinq mois et se situe entre juin et octobre. Les prĂ©cipitations moyennes dans la rĂ©gion sont supĂ©rieures Ă  celles du reste du SĂ©nĂ©gal, la plupart des rĂ©gions recevant plus de 1 270 mm par an et atteignant jusqu'Ă  1 780 mm Ă  certains endroits. La vĂ©gĂ©tation de Casamance est donc diffĂ©rente de celle du Nord et du centre du SĂ©nĂ©gal.

Écologie

La couverture forestiÚre en Casamance est gravement menacée par l'exploitation forestiÚre illégale.

Notes et références

  1. Habitat traditionnel de Casamance.
  2. Christian Roche, Histoire de la Casamance : conquĂȘte et rĂ©sistance, 1850-1920, Karthala Éditions, 1985 (ISBN 2865371255), sur Google Livres.
  3. Afrik.com.
  4. FRANCE 24, « Sénégal : en Casamance, l'espoir d'une nouvelle Úre » (consulté le )
  5. « Massacre en Casamance : que s’est-il passĂ© dans la forĂȘt de Bourofaye ? », Le Monde.fr,‎ (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consultĂ© le ).
  6. « Casamance : la rĂ©bellion condamne l’assassinat de 13 coupeurs de bois », lemonde.fr,‎ (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consultĂ© le ).
  7. « SĂ©nĂ©gal: offensive de l'armĂ©e contre les rebelles casamançais », www.rfi.fr,‎ (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consultĂ© le ).
  8. « Sénégal: le tourisme mis à mal en Casamance aprÚs le meurtre de civils - RFI », sur RFI Afrique (consulté le )
  9. Fanchette Sylvie, « Colonisation des terres sylvo-pastorales et conflits fonciers en Haute-Casamance », enures FonciĂšres Pastorales,‎
  10. AfricaNews, « Le Sénégal veut reprendre les opérations de déminage en Casamance [The Morning Call] », sur Africanews, 2018-10-31cet07:18:04+01:00 (consulté le )
  11. « Jeunes tuĂ©s en Casamance : « L’hypothĂšse d’un conflit autour du trafic de bois est crĂ©dible » », sur JeuneAfrique.com, (consultĂ© le )
  12. « Sénégal: les mines antipersonnel continuent de faire des victimes en Casamance », sur RFI, (consulté le )

Voir aussi

Bibliographie

  • Collectif, SĂ©nĂ©gal. La terreur en Casamance : le rapport d’Amnesty International, 1999 (ISBN 2876660946).
  • François-Georges Barbier-Wiesser (sous la direction de), Comprendre la Casamance. Chronique d'une intĂ©gration contrastĂ©e, Paris, Karthala, 1994, 484 p. (ISBN 286537503X).
  • Jean-Marie François Biagui, Trois Manifestes pour la paix en Casamance, 1994, 85 p. (ISBN 2907999257).
  • Jean-Marie François Biagui, De l’indĂ©pendance de la Casamance en question, 1994, 62 p. (ISBN 2907999273).
  • Pierre-Marie Bosc, À la croisĂ©e des pouvoirs : Une organisation paysanne face Ă  la gestion des ressources, Basse Casamance, SĂ©nĂ©gal, CIRAD, 2005 (ISBN 2876146010).
  • Marie Claerhout-Dubois, Les campements intĂ©grĂ©s de Casamance (SĂ©nĂ©gal) : Ă  la recherche d'un tourisme Ă  l'Ă©chelle humaine, universitĂ© de Paris V, 1995 (thĂšse).
  • Marie-Christine Cormier Salem, Gestion et Ă©volution des espaces aquatiques : la Casamance, Paris, ORSTOM, 1992, 583 p. (Ă©tudes et thĂšses). Th. (nouveau rĂ©gime) : GĂ©ogr., Paris 10 : Nanterre. 1989/12/22.
  • Dominique Darbon, L’administration et le paysan en Casamance : essai d’anthropologie administrative, Pedone, 1988, 222 p. (thĂšse publiĂ©e) (ISBN 2233001850).
  • Opa Diallo, Commerce et commerçants mandingues en Casamance (1815-1950), Dakar, UniversitĂ© Cheikh Anta Diop, 1992, 118 p. (mĂ©moire de maĂźtrise).
  • Marina Diallo CĂŽ-Trung, La Compagnie gĂ©nĂ©rale des olĂ©agineux tropicaux en Casamance de 1948 Ă  1962 : autopsie d'une opĂ©ration de mise en valeur coloniale, Karthala, 2000, 520 p. (ISBN 2865377857).
  • Nazaire Diatta, Proverbes JĂłola de Casamance, Karthala, 1998, 416 p. (ISBN 2865377180).
  • DiĂ©dhiou, Riz, symboles et dĂ©veloppement chez les Diola de Basse Casamance, PU Laval, 2005 (ISBN 2763781802).
  • Abdallah Djenedi, Implantation et expansion des ordres Qadiriyya et Tidjanniyya en Casamance, Dakar, universitĂ© de Dakar, 1983, 107 p. (mĂ©moire de maĂźtrise).
  • Makhtar Fall, Les populations de la Casamance et les feux prĂ©coces, UniversitĂ© Laval, 1987 (M. Sc.).
  • Ahmadou Gassama, La Casamance entre les deux guerres, Paris, UniversitĂ© de Paris VII, 1976, 97 p. (mĂ©moire de maĂźtrise).
  • Jean Girard, Associations traditionnelles en Casamance et monde moderne, Dakar, UniversitĂ© de Dakar, 1964, 146 p. (diplĂŽme d’études supĂ©rieures).
  • Jean Girard, GenĂšse du pouvoir charismatique en Basse-Casamance sĂ©nĂ©gal, Dakar, IFAN, 1969, 364 p.
  • Bertrand Guillot de Suduirant, Kassoumaye : Une case en Casamance, Confluences, 2005 (ISBN 2914240643).
  • Insa Manga, Crise agricole dans une vallĂ©e de Casamance : le bassin de Goudomp, Rouen, mĂ©moire de maĂźtrise de gĂ©ographie, universitĂ© de Rouen, 2003, 106 p.
  • Jean-Claude Marut, La question de Casamance (SĂ©nĂ©gal). Une analyse gĂ©opolitique, thĂšse de doctorat, Paris, universitĂ© de Paris 8, 1999.
  • Philippe Megelle, Les difficultĂ©s d’implantation de la chefferie coloniale dans les pays diola de Basse Casamance, 1890-1923, universitĂ© de Dakar, 2001, 89 p. (mĂ©moire de DEA).
  • Franco Merici, Ouleye Diallo et Marco Tenucci, Casamance. Kassoumaye du SĂ©nĂ©gal, L’Harmattan, 2004, 237 p.
  • Abdourahmane Ndiaye, La Terreur en Casamance. Les convoyeurs d’armes, L’Harmattan, Encres Noires, 1994, 160 p. (ISBN 2-7384-2563-1).
  • Sidy Niang, La propagation de l’islam en moyenne et haute Casamance au XIXe siĂšcle et dans la premiĂšre moitiĂ© du XXe siĂšcle : problĂšme de sources ; Ă©tude critique, Dakar, UniversitĂ© de Dakar, 1986, 41 p. (diplĂŽme d’études approfondies).
  • Claude Oudot DĂ©mographie de la Casamance, Kolda, 1971, 32 p.
  • Paolo Palmeri, Retour dans un village diola de Casamance, L’Harmattan, 1995, 488 p. (ISBN 2-7384-3616-1).
  • Ibrahima ParĂ©, Évolution Ă©conomique de la Casamance (1880-1930), Dakar, universitĂ© de Dakar, 1981, 130 p. (mĂ©moire de maĂźtrise).
  • Nelly Robin, « Le dĂ©racinement des populations en Casamance. Un dĂ©fi pour l'État de droit », Revue europĂ©enne des migrations internationales, 2006, vol. 22, no 1, p. 153-181.
  • Christian Roche, Histoire de la Casamance : ConquĂȘte et rĂ©sistance 1850-1920, Karthala, 2000, 408 p. (thĂšse, universitĂ© de Paris I, remaniĂ©e) (ISBN 2865371255).
  • Christian Saglio, Casamance, L’Harmattan, 2004, 176 p. (ISBN 2-85802-403-8) Ă©ditĂ© erronĂ© (BNF 34963568).
  • Muriel Scibilia, La Casamance ouvre ses cases. Tourisme au SĂ©nĂ©gal, L’Harmattan, 2003, 174 p. (ISBN 2-85802-676-9).
  • Antoine Tendeng, Les sources de l’histoire de la Casamance aux archives du SĂ©nĂ©gal (1816-1920), Dakar, UniversitĂ© de Dakar, 1974, 383 p. (mĂ©moire de maĂźtrise).
  • Marco Tenucci et Ouleye Diallo, Casamance, L’Harmattan, 2004, (ISBN 2858024030).
  • Daniel ThiĂ©ba, Agriculture et accumulation au SĂ©nĂ©gal. Le cas de la Basse-Casamance, Paris, UniversitĂ© de Paris I, 1985, 449 p. (thĂšse de 3e cycle).
  • John Twagirayezu, Le dĂ©veloppement rĂ©gional agricole au SĂ©nĂ©gal : le cas du Projet IntĂ©grĂ© de DĂ©veloppement Agricole de la Casamance (PIDAC), UniversitĂ© du QuĂ©bec Ă  Rimouski, 1987 (M. A.).
  • Constant Van den Berghen et Adrien Manga, Une introduction Ă  un voyage en Casamance : Enampor, un village de riziculteurs en Casamance, au SĂ©nĂ©gal, L’Harmattan, 2000, 292 p. (ISBN 2738479618).
  • J. Vieillefon, Les Sols des mangroves et des tannes de Basse-Casamance (SĂ©nĂ©gal), IRD, ORSTOM, 1977, 291 p. (ISBN 2709904462).
  • (en) Olga Linares de Sapir, « Shell middens of lower Casamance and problems of Diola protohistory », West African Journal of Archaeology (Oxford University Press), Ibadan, 1971, vol. I, p. 23-54.
  • (en) Olga F. Linares, Prayer, Power, and Production: The Jola of Casamance, Senegal, Cambridge University Press, 1992, 280 p.
  • (en) Francis G. Snyder, Capitalism and Legal Change: An African Transformation, Academic Press, New York, 1981, 334 p. (ISBN 0-12-654220-1).
  • (en) Francis G. Snyder, « Land Law and Economic Change in Rural Senegal: Diola Pledge Transactions and Disputes », dans Ian Hamnett (dir.), Social Anthropology and Law, (Association of Social Anthropologists Monograph 14, Academic Press, Londres, New York, San Francisco, 1977, p. 113-158 (ISBN 0-12-322350-4).
  • Patrice Auvray, Souviens-toi du Joola, TĂ©moignage d'un rescapĂ© en mĂ©moire des 2 000 victimes abandonnĂ©es, Les Ă©ditions Globophile 2012.

Films documentaires

  • 1968 : La Lutte casamançaise (film de Momar Thiam).
  • 2006 : Casamance : l'autre SĂ©nĂ©gal (film documentaire de Virginie Berda, 51 min).

Films de fiction

(dont certaines séquences ont été tournées en Casamance)

Articles connexes

Liens externes

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