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Cancer du nez

L’expression « cancer du nez Â» dĂ©signe non pas un type unique de cancer, mais l’ensemble des lĂ©sions cancĂ©reuses situĂ©e sur le nez ou dans la CavitĂ© nasale. Certains de ces cancers sont aussi classĂ©s parmi les cancers de la peau, cancers de la face ou les cancers des voies aĂ©rodigestives supĂ©rieures. Les cancers internes du nez sont des tumeurs rares, mais dont la frĂ©quence semble avoir localement beaucoup augmentĂ© depuis quelques dĂ©cennies, dans tous les pays riches, dont par exemple au Canada oĂč une Ă©tude d'« indicateurs » rĂ©alisĂ©es en 2000 et en 2002, publiĂ©e par SantĂ© Canada a constatĂ© « une Hausse significative du taux d'incidence du cancer du nez chez les hommes, notamment entre 1971 et 1985, oĂč ce taux a quintuplĂ© par rapport aux prĂ©visions »[1].

Cancer du nez
Description de cette image, également commentée ci-aprÚs
Cancer (Carcinome basocellulaire) ici localisé sur l'aile du nez
Classification et ressources externes
CIM-10 C00-C08
CIM-9 146
DiseasesDB 1264

Wikipédia ne donne pas de conseils médicaux Mise en garde médicale

Carcinome épidermoïde du nez, avec ulcération

Classification

On peut classer les cancers par type de cancer, ou encore distinguer selon leur localisation (externe/interne) deux types de cancer du nez :

  • cancers externes du nez : il s'agit de cancers de la peau, localisĂ©s sur le nez peau : ex : Carcinome basocellulaire, mĂ©lanome malin, carcinome Ă©pidermoĂŻde (= carcinome malpighien
) ;
  • Cancers internes du nez : Il s'agit souvent de cancers des muqueuses, c'est-Ă -dire se dĂ©veloppant Ă  l’intĂ©rieur du nez lui-mĂȘme (ex : lymphome nasal T/NK (autrefois dĂ©nommĂ© granulome malin centrofacial, mĂ©lanomes des muqueuses (rares dans la zone nasosinusiennes) , carcinomes, lymphomes, sarcomes, adĂ©nomes [2]ou neuroblastomes olfactifs) ;
    En fond de fosses nasales le cancer est dit cancer du nasopharynx (ou Carcinome du nasopharynx), qui reprĂ©sente plus de 90 % des cancers touchant cette rĂ©gion, c'est-Ă -dire la cavitĂ© post-nasale, invisible car situĂ©e derriĂšre le nez, au-dessus du niveau du voile du palais, proche du cerveau mais qui en est sĂ©parĂ©e par l'os de la base du crĂąne.Cette zone est Ă©galement proche des trompes d'Eustache (qui drainent l'oreille moyenne, ouvertes dans la paroi latĂ©rale du nasopharynx)[3]. Ce cancer a la particularitĂ© d’aussi toucher les enfants et jeunes adultes, alors que les autres types de cancers du nez, de la tĂȘte ou du cou, qui surviennent gĂ©nĂ©ralement chez des adultes mĂ»rs ou des personnes ĂągĂ©es. Certains types gĂ©nĂ©tiques y sont plus vulnĂ©rables de mĂȘme que les consommateurs de poisson salĂ© et de lĂ©gumes salĂ©s, et des personnes infectĂ©es par le virus d’Epstein-Barr (ou EBV pour « Epstein Barr Virus »). Ce cancer rĂ©pond bien Ă  la radiothĂ©rapie, surtout s’il est traitĂ© assez prĂ©cocement[4].

Les cancers peuvent aussi ĂȘtre classĂ© selon le type de cellules qui leur a donnĂ© naissance, ou encore en tant que cancer primaire ou mĂ©tastasique (un cancer du nez peut par exemple ĂȘtre une mĂ©tastase d'un cancer de la thyroĂŻde[5].

Conséquences

Des tumeurs normalement bĂ©nignes comme les hĂ©mangiome caverneux peuvent nĂ©anmoins fortement gĂȘner la respiration si elles sont situĂ©es dans la fosse nasale[6] - [7]. Les cancers internes du nez sont souvent des tumeurs obstructives et hĂ©morragiques gĂȘnant la fonction respiratoire.

Ils affectent Ă©ventuellement aussi l’odorat et le goĂ»t, voire l'audition ou la vue.

Causes et facteurs de risque

Les cancers internes du nez (comme d’autres cancers de la sphĂšre ORL) sont nettement plus frĂ©quents dans certaines rĂ©gions industrielles ou chez des groupes humains exposĂ©s Ă  certains facteurs de risques. Ces facteurs de risque sont notamment :

  • le tabagisme & l’alcoolisme[8] ; on sait maintenant que l'alcool et le tabac (y compris avec le tabagisme passif), et plus encore la combinaison de ces deux produits addictifs sont les principaux facteurs de risque. Le tabac contient Ă  lui seul plus de 19 substances cancĂ©rigĂšnes et l’inhalation de sa fumĂ©e est le premier facteur de cancer (y compris via le tabagisme passif). Il contribue aussi Ă  l'irritation des muqueuses. AssociĂ© Ă  une consommation d'alcool, mĂȘme modeste (et quel que soit l'alcool concernĂ©) le risque de cancer des voies aĂ©rodigestives supĂ©rieures augmente[8]. Tous les alcools (y compris le vin rouge) sont maintenant reconnus comme cancĂ©rogĂšnes. Ils sont particuliĂšrement impliquĂ© pour les cancers des VADS et plus encore lorsque associĂ©s au tabagisme[8].
  • certains polluants de l’air qui sont aussi cancĂ©rigĂšnes y prĂ©disposent. Ainsi, aprĂšs avoir constatĂ© une frĂ©quence accrue de ce type de cancer dans les ateliers de chromage ou chez les ouvriers utilisant ou produisant des chromates et/ou des pigments chromiques, de nombreuses Ă©tudes Ă©pidĂ©miologiques ont montrĂ© que le chrome hexavalent Ă©tait effectivement cancĂ©rogĂšne (et pas uniquement pour le nez)[9]. De mĂȘme pour les artisans et ouvriers inhalant de la poussiĂšre de bois[10] ou des formaldehydes dĂ©rivĂ©s du MĂ©thanal. Selon Luce et al. 39 % des cancers du nez et des sinus seraient souvent[11] et parfois directement d’origine professionnelle[12]. Imbernon[13] a estimĂ© que 45 % des cancers du nez et des sinus de la face Ă©taient attribuables Ă  l'exposition au bois en France (soit 113 cas pour 1997)[14]. Le chlorophĂ©nol et les acides phĂ©noxyliques chlorĂ©s sont aussi des facteurs de risque et d'aggravation du risque chez les travailleurs du bois[15]

Pronostic

En Europe, de 1983 à 1985, la survie globale à 5 ans pour le cancer du nez et des sinus de la face était environ de 35 %, avec un taux de survie variant selon la taille de la lésion au moment du diagnostic (Berrino et al, 1995) ; ex : le mélanome malin muqueux a un pronostic défavorable avec un taux de survie à cinq ans : 10 à 40 %[26].

Le pronostic varie beaucoup selon le type de cancer et la prĂ©cocitĂ© du diagnostic, ainsi que selon le bilan Ă©volutif locorĂ©gional qui doit ĂȘtre aussi complet que possible, et bien entendu selon les possibilitĂ©s thĂ©rapeutiques, qui doivent ĂȘtre adaptĂ©es et pluridisciplinaires (chirurgie, radiothĂ©rapie, immunothĂ©rapie, hormonothĂ©rapie)[26]. Une chirurgie reconstructrice est parfois nĂ©cessaire.

ÉpidĂ©miologie

Outre certains virus, les UV solaires et le rÎle bien connu du tabac et de l'alcool, des facteurs pathologiques de type toxicologiques et/ou génétique pourraient expliquer la fréquence accrue de certains cancers du nez pour quelques métiers ou zones géographiques.

Le modÚle animal est étudié pour mieux comprendre :

  • la dĂ©termination du site d'origine d'une tumeur nasale[27] ;
  • savoir quel est le type de tissus ou de cellules d'oĂč dĂ©rive le cancer[27] ;
  • comment progressent ces tumeurs (afin notamment de dĂ©tecter et traiter la tumeur, dans la mesure du possible, dĂšs les premiĂšres Ă©tapes du processus)[27]

SymptĂŽmes

Les fosses nasales formant une vaste cavitĂ©, les tumeurs qui s’y dĂ©veloppent peuvent rester longtemps asymptomatiques (sauf pour certains cancers Ă  croissance rapide) et les premiers symptĂŽmes semblent tout-Ă -fait banals et aspĂ©cifiques. Les signes d'alerte des cancers du nez sont :

  • pour les cancers externes : une plaie sur la peau
  • pour les cancers internes du nez : une plaie sur la muqueuse nasale qui ne guĂ©rit pas, avec ulcĂ©ration infiltrĂ©e, souvent indolore et persistante ; ou une sinusite chronique rĂ©sistante Ă  l’antibiothĂ©rapie ;
  • une tumĂ©faction ;
  • une douleur, avec ou sans gĂȘne respiratoire et parfois avec des saignements de nez rĂ©cidivants (souvent d’un mĂȘme cĂŽtĂ©) et/ou perte progressive d’odorat ; un nez progressivement bouchĂ© (et le restant)

  • une augmentation de taille d'un ganglion cervical.

De façon générale, tout symptÎme persistant plus de quinze jours devrait conduire à consulter[28].

Diagnostic

Il passe par l’observation (examen clinique direct des formes pigmentĂ©es, et se fait de plus en plus avec l’appui de l’imagerie mĂ©dicale ; imagerie par rĂ©sonance magnĂ©tique, tomodensitomĂ©trie, etc.

Il est confirmĂ© par l'examen anatomopathologique avec l’analyse de biopsie, et l’immunohistochimie pour notamment bien diagnostiquer certaines tumeurs achromiques et peu visibles en termes de volume apparent, et pour identifier des tumeurs bĂ©nignes, indiffĂ©renciĂ©es ou neurogĂšnes...

Il s’agit aussi de dresser un bilan prĂ©cis des destructions et de bien dĂ©finir la zone touchĂ©e pour le traitement (pouvant inclure une chirurgie).

Le traitement

Il repose sur la radiothérapie et/ou la chimiothérapie et/ou la chirurgie.

Notes et références

  1. Risques pour la santĂ© dĂ©coulant de l’exposition aux rayonnements Ă  Port Hope (Ontario), PĂ©tition : no 233 dĂ©posĂ©e 4 janvier 2008
  2. Facon F, Paris J, Ayache S., Chrestian M.A & Dessi P (2002). Adénome pléomorphe des fosses nasales: une localisation à la cloison inter sinuso nasale. Revue de laryngologie, d'otologie et de rhinologie, 123(2), 103-107
  3. Cohen, F., Monnet, O., Casalonga, F., Jacquier, A., Vidal, V., Bartoli, J. M., & Moulin, G. (2008). Cancer du nasopharynx. Journal de radiologie, 89(7), 956-967
  4. What is 'Nose Cancer'?, article publié sur NoseSinus, par le Dr Soh Boon Keng, Kevin, consulté 2016-07-14
  5. Cohen P.R (2015) Metastatic papillary thyroid carcinoma to the nose: report and review of cutaneous metastases of papillary thyroid cancer. Dermatology practical & conceptual, 5(4), 7.
  6. Bakhos, D., Lescanne, E., Legeais, M., Beutter, P., & Moriniere, S. (2007).Hemangiome caverneux de la fosse nasale Cavernous hemangioma of the nasal cavity. ORL, 59, 1-4
  7. Bakhos, D., Lescanne, E., Legeais, M., Beutter, P., & MoriniÚre, S. (2008, April). Hémangiome caverneux de la fosse nasale. In Annales d'Otolaryngologie et de Chirurgie Cervico-faciale (Vol. 125, No. 2, p. 94-97). Elsevier Masson (résumé).
  8. Rapport Alcool et risque de cancer (60 pages), Institut national du cancer, et réseau Nacre, 2008)
  9. CIRC 1990, citĂ© par l’EncyclopĂ©die de sĂ©curitĂ© et de santĂ© au travail, de Chantal Dufresne (International Labour Organization), 2000
  10. Fontana, L., Liétin, B., Catilina, P., Devif, C., Féneon, B., Martin, F., ... & Gilain, L. (2008, April). Exposition professionnelle aux poussiÚres de bois et cancers naso-sinusiens. In Annales d'Otolaryngologie et de Chirurgie Cervico-faciale (Vol. 125, No. 2, p. 65-71). Elsevier Masson (résumé)
  11. Goldberg, M. (2008). Les cancers d'origine professionnelle: un enjeu de santé publique. Cancer: vers de nouvelles pratiques, 31 (résumé)
  12. Luce citĂ© par PĂ©riĂ© & al. in PĂ©riĂ©, S., Meyers, M., Mazzaschi, O., Chanel, O. D. C., Baujat, B & St Guily J.L (2014) « ÉpidĂ©miologie et anatomie des cancers ORL ». Bulletin du Cancer, 101(5), 404-410.
  13. Imbernon E (2005) Estimate of the number of cases of certain types of cancer that are attributable to occupational factors in France. InVS report 2005. 22 p. (lien)
  14. Frimat, Leroyer A, Beuneu A, Dubrulle F, Larroque G, Fontaine B & LemaĂźtre L (2005) « Le dĂ©pistage des pathologies naso-sinusiennes chez les salariĂ©s exposĂ©s aux poussiĂšres de bois: l’expĂ©rience Lilloise » , PDF, 6 p
  15. Hardell L, Johansson B & Axelson O (1982) Epidemiological study of nasal and nasopharyngeal cancer and their relation to phenoxy acid or chlorophenol exposure. American journal of industrial medicine, 3(3), 247-257.
  16. Macdonald M.R, Le K.T, Freeman J, Hu, M.F, Cheung R.K & Dosch H.M (1995) A majority of inverted sinonasal papillomas carries Epstein—Barr virus genomes. Cancer, 75(9), 2307-2312.
  17. Tao, Q., Ho, F., Loke, S. L., & Srivastava, G. (1995). Epstein‐barr virus is localized in the tumour cells of nasal lymphomas of NK, T or B cell type. International journal of cancer, 60(3), 315-320.
  18. De Schryver, A., Friberg, S., Klein, G., Henle, W., Henle, G., De-ThĂ©, G., ... & Ho, H. C. (1969). Epstein–Barr virus-associated antibody patterns in carcinoma of the post-nasal space. Clinical and experimental immunology, 5(5), 443.
  19. Kanavaros, P., Lescs, M. C., Briere, J., Divine, M., Galateau, F., Joab, I., ... & Gaulard, P. (1993). Nasal T-cell lymphoma: a clinicopathologic entity associated with peculiar phenotype and with Epstein-Barr virus. Blood, 81(10), 2688-2695.
  20. Harabuchi, Y., Yamanaka, N., Kataura, A., Imai, S., Kinoshita, T., & Osato, T. (1990). Epstein-Barr virus in nasal T-cell lymphomas in patients with lethal midline granuloma. The Lancet, 335(8682), 128-130.
  21. Arber, D. A., Weiss, L. M., AlbĂșjar, P. F., Chen, Y. Y., & Jaffe, E. S. (1993). Nasal lymphomas in Peru: high incidence of T-cell immunophenotype and Epstein-Barr virus infection. The American journal of surgical pathology, 17(4), 392-399 (rĂ©sumĂ©).
  22. Harabuchi, Y., Imai, S., Wakashima, J., Hirao, M., Kataura, A., Osato, T., & Kon, S. (1996). Nasal T‐cell lymphoma causally associated with Epstein‐Barr virus: Clinicopathologic, phenotypic, and genotypic studies. Cancer, 77(10), 2137-2149.
  23. Buchwald, C., Lindeberg, H., Pedersen, B. L., & Franzmann, M. B. (2001). Human papilloma virus and p53 expression in carcinomas associated with sinonasal papillomas: a Danish epidemiological study 1980–1998. The Laryngoscope, 111(6), 1104-1110 (rĂ©sumĂ©).
  24. Caruana, S. M., Zwiebel, N., Cocker, R., McCormick, S. A., Eberle, R. C., & Lazarus, P. (1997). p53 alteration and human papilloma virus infection in paranasal sinus cancer. Cancer, 79(7), 1320-1328.
  25. Marur S, D'Souza G, Westra W.H & Forastiere A. A (2010) HPV-associated head and neck cancer: a virus-related cancer epidemic. The lancet oncology, 11(8), 781-789.résumé)
  26. Kharoubi. (2005). « Mélanome malin des fosses nasales: considérations cliniques et thérapeutiques à propos de trois cas ». Cancer/Radiothérapie, 9(2), 99-103 (résumé)
  27. Morgan K.T & Harkema J.R (1996) Nasal neoplasia. In Respiratory System (p. 87-104). Springer Berlin Heidelberg (résumé).
  28. L’essentiel sur les cancers de la cavitĂ© buccale - Le module de formation Ă  la dĂ©tection prĂ©coce des cancers de la cavitĂ© buccale (novembre 2008) de L’Institut National du Cancer

Articles connexes

Liens externes

Bibliographie

  • Bakhos, D., Lescanne, E., Legeais, M., Beutter, P., & Moriniere, S. (2007). Hemangiome caverneux de la fosse nasale Cavernous hemangioma of the nasal cavity. ORL, 59, 1-4.
  • (en) Brennan, Bernadette MD (2006) « Nasopharyngeal carcinoma » Orphanet Journal of Rare Diseases;1:23 doi:10.1186/1750-1172-1-23
  • Kharoubi, S. (2005). MĂ©lanome malin des fosses nasales: considĂ©rations cliniques et thĂ©rapeutiques Ă  propos de trois cas. Cancer/RadiothĂ©rapie, 9(2), 99-103.
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  • Saint-Blancard, P., & Kossowski, M. (2006). « MĂ©lanomes des muqueuses nasosinusiennes ». La Presse MĂ©dicale, 35(1), 1660-1663.
  • Schantz S. P., L. B. Harrison, and A. A. Forastiere. "Tumors of the Nasal Cavity and Paranasal Sinuses, Nasal Pharynx, Oral Cavity, and Oropharynx." In Cancer: Principles and Practice of Oncology, 5th ed. DeVita, V. T. Jr, S. Hellman, and S.A. Rosenberg, eds. Philadelphia: Lippincott-Raven Publishers, 1997: 741-801.
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