Canavalia ensiformis
Canavalia ensiformis, est une liane d'origine néotropicale, appartenant de la famille des Fabaceae, et utilisé pour la nutrition humaine et comme fourrage pour les animaux, en particulier au Brésil. C'est aussi la source de la concanavaline A.
Règne | Plantae |
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Sous-règne | Tracheobionta |
Division | Magnoliophyta |
Classe | Magnoliopsida |
Sous-classe | Rosidae |
Ordre | Fabales |
Famille | Fabaceae |
Genre | Canavalia |
Classification phylogénétique
- Canavalia ensiformis var. albida DC.
- Canavalia ensiformis var. truncata Ricker
- Canavalia gladiata (Jacq.) DC.
- Canavalia gladiata fo. leucocarpa Taub.
- Canavalia gladiata var. leucosperma Voigt
- Canavalia incurva (Thunb.) DC.
- Canavalia loureiroi G. Don
- Dolichos acinaciformis Jacq.
- Dolichos ensiformis L. - Basionyme
- Dolichos ensiformis Thunb.
- Dolichos gladiatus Jacq.
- Dolichos pugioniformis Raeusch.
- Malocchia ensiformis (L.) Savi[3]
On l'appelle localement pois-sabre (nom partagĂ© avec d'autres espèces comme Canavalia gladiata), haricot de Madagascar, haricot sabre, pois gogane en français, gotani bean, jack bean, jackbean, swordbean en anglais, frijol espada, haba de burro, judĂa sable en espagnol, Jackbohne, Schwertbohne en allemand, canavalia en italien et feijĂŁo-de-porco (« haricot-de-cochon ») en portugais brĂ©silien[4].
Description
Canavalia ensiformis est une plante volubile pouvant grimper à plusieurs mètres de hauteur. Ses racines profondes lui permettent de résister à la sécheresse. La plante peut se propager via des stolons. Les fleurs sont blanchâtres plus ou moins tachées de pourpre. Les gousses, mesurant jusqu'à 36 centimètres de long, sont très larges (5 centimètres) et en séchant passent du vert au beige. A l'intérieur des alvéoles formant comme un papier de soie très fin contiennent de grosses graines blanches[5].
Utilisations
Les jeunes gousses de Canavalia ensiformis sont consommées cuites comme légume vert. Les graines peuvent être consommées après une cuisson suffisante (la chaleur détruit les substances légèrement toxiques qu'elles contiennent). Les jeunes feuilles sont également comestibles.
La plante entière peut être utilisée comme fourrage, mais il faut veiller à ce que cet aliment ne soit pas souillé par de l'urine : Canavalia ensiformis contient de grandes quantités d'uréase, un enzyme qui dégrade l'urée en ammoniac toxique.
Canavalia ensiformis a été étudiée comme source potentielle d'uréase. C'est aussi la principale source de concanavaline A, une lectine utilisés dans des applications biotechnologiques, telles que la chromatographie d'affinité.
Culture
Canavalia ensiformis n'est pas cultivé à grande échelle pour des cultures commerciales. Il atteint communément 2 mètres dans les jardins, si les conditions lui sont favorables : il préfère les sols riches, des régions chaudes, ensoleillées, et pluvieuses.
Noms
En anglais, Canavalia ensiformis porte de nombreux noms, qui sont souvent sont trompeurs ou ambigu, car dérivant de comparaison avec des plantes similaires par leurs graines ou leurs fruits :
- Brazilian broad bean (fève brésilienne)
- Coffee bean (grain de café)
- Chickasaw lima bean (haricot de Lima des Chicachas)
- Ensiform bean
- Goatani bean[4]
- Horse bean (haricot de cheval, nom généralement appliqué à Vicia faba)
- Jack bean (également appliqué à d'autres espèces du genre Canavalia)
- Mole bean
- Overlook bean[6]
- Pearson bean
- Sword bean (pois sabre, nom généralement appliqué à Canavalia gladiata)
- Wonder bean
Références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Canavalia ensiformis » (voir la liste des auteurs).
- (en) « Tropicos », sur tropicos.org (consulté le ).
- « Canavalia ensiformis (L.) DC. », Germplasm Resources Information Network, département de l'Agriculture des États-Unis, (consulté le )
- (en) « Tropicos », sur tropicos.org (consulté le ).
- http://www.cabi.org/isc/datasheet/113977 Invasive Species Compendium
- Servane Chauchix et Hector Poullet, Graines des Antilles, PLB Ă©ditions, , 128 p. (ISBN 2-912300-75-4), p. 114
- U.P. (ed.) Hedrick, « Sturtevant's Notes on Edible Plants. Report of the New York Agricultural Experiment Station for the Year 1919 II. », (consulté le )