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CĂ©sar De Paepe

Cesar De Paepe, né le [6] à Ostende et mort le à Cannes, est un homme politique belge, sociologue et docteur en médecine[7]. Sa date de naissance est sujette à controverse[8]. Homme d'œuvres, il fut aussi un militant du rationalisme et de la libre-pensée[9].

CĂ©sar De Paepe
CĂ©sar De Paepe
Biographie
Naissance
Décès
(Ă  49 ans)
Cannes
SĂ©pulture
Nationalité
Formation
Université libre de Bruxelles (en)
Activités
Autres informations
Parti politique
Membre de
Mouvement
Archives conservées par
Amsab - Instituut voor Sociale Geschiedenis Gent (d)[1] - [2]
Institut international d'histoire sociale[3] - [4] - [5]

Biographie

Vie familiale

Né d’un père employé de l’État et d’une mère issue de la noblesse flamande, César De Paepe grandit au rythme des déplacements professionnels de ce premier. Il passe une grande partie de son enfance à Hamme où il est élevé par sa grand-mère[10]. Celui-ci est le second d’une famille nombreuse. Florimond, l’ainé, reprend les rênes de la fonction de son père, permettant ainsi aux autres enfants de choisir leur profession. En 1853, la famille part s’installer dans le Brabant et César De Paepe continue ses études en français.

Deux ans avant la mort de son père, il entame des études universitaires à Bruxelles jusqu’en 1860 où il les arrête temporairement à la suite de ce tragique évènement[11] et commence à travailler en tant que typographe. Il prend pour épouse Henriette Brismée, fille de Désiré Brismée, avec laquelle il a deux enfants : une fille, Emma (1866-1939) et un fils, Désiré (1870-1914). Touchée par une épidémie de variole, sa femme Henriette meurt en 1871[12] et un an après la mort de celle-ci, il se remarie avec Hortense Stienlet, infirmière-accoucheuse à l’hôpital Saint-Jean de Bruxelles[13]. De ce mariage sont nés quatre enfants[14]. En 1882, César De Paepe est poursuivi pour avoir tué Arthur Duverger, considéré depuis plusieurs années comme un ami de la famille. Ce dernier n’est autre que l’amant de son épouse ainsi que celui de sa première fille Emma, de leur servante et de deux autres femmes. Finalement, l'affaire aboutit à un non-lieu[15]. En 1877, César De Paepe commence à ressentir les prémices de la tuberculose. Il meurt treize ans plus tard, le 19 décembre 1890, en France, entouré de ses proches. À la demande du Parti ouvrier belge, son corps est rapatrié en Belgique où il est enterré le 25 décembre 1890 au cimetière de Bruxelles, à côté de son beau-père Désiré Brismée[16].

Parcours académique et professionnel

En 1853, César De Paepe et sa famille s’installent à Bruxelles où il suit les cours en français, bien qu’il soit d’origine flamande, au collège Saint-Michel encadré par des jésuites[17]. Cinq ans plus tard, il entre à l’Université Libre de Bruxelles pour y étudier le droit[18] .

Après le décès de son père en 1860, il est contraint de renoncer à ses études et devient apprenti typographe chez l’éditeur bruxellois Vanderauwera tout en habitant chez son futur beau-père, Désiré Brismée. Il travaille alors dans plusieurs ateliers, dont celui de Vanderauwera, de Mertens, ainsi que celui de Lacroix Verboechoven où il travaille en tant que correcteur d’imprimerie[19] (notamment des œuvres de Proudhon qui, plus tard, exercera une influence sur lui)[20] - [21].

La médecine

Il retourne à l’université en 1865 pour y commencer des études de médecine. Lorsque la guerre franco-prussienne éclate en 1870, et avant de les avoir terminées, il est appelé à servir comme médecin auxiliaire dans l’armée belge dans la province de Luxembourg. Finalement, il obtient le titre de docteur en médecine en septembre 1872 avec la plus grande distinction[22].

À son retour, il s’installe à nouveau à Bruxelles pour y exercer la médecine et soigne en grande partie la classe ouvrière. À cette époque, la misère est grande et les ouvriers sont atteints de nombreuses maladies en raison de leurs conditions de travail et de vie. César De Paepe a voulu créer une « médecine sociale » qu'il définit comme « l’étude scientifique des grandes maladies qui peuvent affecter non seulement l’individu mais aussi une classe sociale entière ou toute une société, et dont les causes ne sont pas individuelles mais sociales »[23].

En 1887, il est à l'initiative de la première école d'infirmiers et d'infirmières laïques de Bruxelles. Peu avant sa mort, il en confie la direction à Octavie Docquier-Fauquet, une des premières élèves de l'école[24].

Vie politique

Ses débuts

César De Paepe, militant de la Première Internationale.

C’est Ă  l’âge de 17 ans qu’il dĂ©bute sa vie politique avec le mouvement flamand « Vlaamingen vooruit Â» (Flamands en avant!). MĂŞme si la cause flamande lui tient Ă  cĹ“ur (notamment sur le plan de l’égalitĂ© des droits entre flamands et francophones), celle-ci ne prĂ©occupe pas autant ses pensĂ©es que la cause sociale[25]. Dès 1859, CĂ©sar De Paepe entre chez « Les Solidaires Â», une des deux sociĂ©tĂ©s de libres penseurs prĂ©sentes Ă  cette Ă©poque. Les Solidaires et l’Affranchissement ont toutes deux Ă©tĂ© crĂ©Ă©es par DĂ©sirĂ©e BrismĂ©e (l’Affranchissement en 1854 et les Solidaires en 1857). Le point de rencontre de ces associations est le fait qu’elles soient anticlĂ©ricales, partisanes de l’enterrement civil et qu’elles poursuivent toutes deux des causes sociales telles que la cause ouvrière. « Les Solidaires » s’écartent de ces idĂ©es anticlĂ©ricales car DĂ©sirĂ© BrismĂ©e voulait l’orienter en une vĂ©ritable organisation Ă  tendance politique. CĂ©sar De Paepe y devient membre actif Ă  partir de 1860[26].

Le 26 dĂ©cembre 1863, CĂ©sar De Paepe prononce le cĂ©lèbre « discours de Patignies Â»[27] lors du meeting regroupant les lecteurs du journal « La Tribune du Peuple Â»[28]. Son discours, influencĂ© par Proudhon (un thĂ©oricien anarchiste) avait trait Ă  la religion, le gouvernement et la propriĂ©tĂ©, les principes de base de la politique de Cesar de Paepe[29]. Il dĂ©nonce la religion du fait qu’elle soit en opposition avec la « vĂ©ritĂ© Â» (les sciences positives et tout ce qui dĂ©coule de la raison et de l’observation). Il est contre le gouvernement car selon lui, on ne peut espĂ©rer ĂŞtre totalement libre que si l’on n'est soumis Ă  aucune forme d’autoritĂ©[30]. Il prĂ´ne la dĂ©mocratie et les valeurs telles que l’égalitĂ© et la libertĂ© pour tous. Concernant la propriĂ©tĂ©, CĂ©sar De Paepe est partisan des thĂ©ories collectivistes de Colins et de Louis De Potter. Il Ă©taye ce concept lors de la première Internationale[31]

L'Internationale

L’Association Internationale des travailleurs est crĂ©Ă©e en 1864, Ă  Londres. Un an plus tard, une section belge est formĂ©e et CĂ©sar de Paepe y Ă©toffe les thĂ©ories collectivistes de Jean-guillaume de Colins ainsi que celles de Louis De Potter. C’est en 1867 que l’Internationale prend rĂ©ellement place, notamment lors du meeting organisĂ© par la section bruxelloise oĂą diffĂ©rents intervenants explicitent les objectifs de cette association[32]. Un des objectifs a Ă©tĂ© de s’allier Ă  d’autres organisations ouvrières bruxelloises pour ensuite former la « Chambre du Travail Â»(le 4 janvier 1875). Par après, d’autres sections sont crĂ©Ă©es en dehors de Bruxelles et une grève importante a lieu oĂą une dizaine de personnes perdent la vie. Ă€ la suite de cela, CĂ©sar de pape affirme ses convictions avec plus d’autoritĂ© et se considère comme un rĂ©volutionnaire de la cause ouvrière[33]. Il affirme ses idĂ©es lors de diffĂ©rents congrès de l’AIT (Association Internationale des travailleurs). En 1878, lors d’un voyage Ă  Londres, il fait la connaissance de Charles Bradlaugh, libre-penseur et franc-maçon, et fondent ensemble la FĂ©dĂ©ration internationale de la libre pensĂ©e[34]. Le 12 avril 1880, il est renvoyĂ© de l’Internationale pour deux raisons: il ne paye plus ses cotisations et n’avait plus les mĂŞmes idĂ©es (il est considĂ©rĂ© comme un traitre aux yeux des membres de l’Internationale car il encourage un mouvement visant la destruction de cette association)[35].

Lutte pour le suffrage universel

Tombe de César de Paepe au cimetière de Bruxelles

Ă€ la suite de la diminution des membres de la section bruxelloise et de la section belge de l'Internationale entrainĂ©e par le renversement de la Commune de Paris et du congrès de la Haye, CĂ©sar De Paepe, Gustave Bazin et Louis Bertrand dĂ©cident de crĂ©er la Chambre du Travail, regroupant ainsi divers mouvements ouvriers belges dĂ©jĂ  existants. Cette dernière supplante ainsi l’Internationale en rĂ©gression. La Chambre du Travail, en tant que nouvelle organisation, obtient la diminution du nombre maximale d’heures de travail par jour Ă  12 heures et dĂ©veloppe par la mĂŞme occasion de nouveaux moyens Ă  destination des ouvriers (possibilitĂ© de suivre des cours, d'avoir accès aux bibliothèques et d'assister Ă  des confĂ©rences). CĂ©sar De Paepe tente d'introduire des idĂ©es marxistes Ă  la Chambre. Cette tendance est d'ailleurs confirmĂ©e lors du dĂ©bat entre Bakounine et Marx[36]. La conception de l’État selon CĂ©sar de Paepe diverge de celle des anarchistes, notamment de celle de James Guillaume, en ce qu’elle prĂ´ne une intervention plus socialiste de l’état[37]. Le 6 mai 1877, CĂ©sar de Paepe crĂ©e le Parti Socialiste brabançon[38] dont un des objectifs principaux est d’instaurer un droit de vote pour tous les belges. Ce parti fusionne en 1879 avec le parti ouvrier flamand et la Chambre du travail donnant lieu ainsi au Parti Socialiste Belge dont l’objectif principal est l’instauration du suffrage universel moyennant une rĂ©vision de la Constitution. La structure de ce parti nouvellement crĂ©Ă© est celle que le Parti ouvrier belge va adopter en 1885[39].

Honneurs

  • CHU Saint-Pierre - Site CĂ©sar De Paepe, rue des Alexiens 11-13, 1000 Bruxelles[40].
  • ArrĂŞt de transport en commun: « CĂ©sar de Paepe Â», rue des Alexiens, Ă  proximitĂ© du CHU Saint-Pierre - Site CĂ©sar De Paepe[41].
  • Saint-Gilles, rue CĂ©sar De Paepe, « Anciennement nommĂ©e courte r. Fontainas, l'artère est rebaptisĂ©e en hommage Ă  un homme politique (1842-1890), fondateur du Parti ouvrier belge en 1885. Â»[42]
  • Consultation centres MĂ©dicaux CĂ©sar De Paepe (MutualitĂ© Socialiste du brabant)[43] :
Aarschot Bogaardenstraat, 25
Asse Stationsstraat, 9
Diest Grote Markt, 31
Haacht Stationsstraat, 26
Hal Molenborre, 15
Laeken Rue de Wand, 129
Liedekerke Stationsstraat, 1
Louvain Mechelsestraat, 68a
Molenbeek Chaussée de Gand, 85
Saint-Gilles Chaussée de Waterloo, 134
Tirlemont Grote Markt, 42/1
Uccle Place Saint-Job, 9
Vilvorde Grote Markt, 1-2
Zoutleeuw Grote Markt, 24

Ĺ’uvres[44]

  • Le Peuple. Association de la dĂ©mocratie militante. Statuts, s. I. typographie D. BrismĂ©e, s. d, 8 p.
  • « Discours de Patignies Â», prononcĂ© le 26 dĂ©cembre 1863, publiĂ© par Le Peuple, association de la dĂ©mocratie militante.
  • Isegrin, « La Mission du xxe siècle Â» in Examen de quelques questions sociales, Bruxelles, Impr. D. BrismĂ©e, 1866.
  • Rapports sur les questions de la coopĂ©ration, du crĂ©dit mutuel et du travail des femmes, prĂ©sentĂ©s au Congrès de Lausanne, La Chaux-de-Fondds, P. Coullery, 1867, in-12°, 36 p.
  • Rapport sur les grèves et les trade-unions, prĂ©sentĂ© au Congrès de Bruxelles de l’Association internationale des travailleurs, Bruxelles, P. Mulders, 1868, in-12°, 30 p.
  • MĂ©moire sur la propriĂ©tĂ© terrienne, prĂ©sentĂ© au Congrès de Bruxelles de l’Association internationale des travailleurs, Bruxelles, P. Mulders, 1868, in-12°, 30 p.
  • Avec F. Renard et J.-B. Coppez, Histoire des facultĂ©s universitaires en Belgique depuis la fondation de l’ancienne universitĂ© de Louvain, Bruxelles, Mertens, 1868, in-4°, 30 p.
  • MĂ©moire sur la propriĂ©tĂ© terrienne, prĂ©sentĂ© au Congrès de Bâle de l’Association internationale des travailleurs, Bruxelles, D. BrismĂ©e, 1869, in-12°, 16 p.
  • Rapport sur la question de l’hĂ©ritage, prĂ©sentĂ© au Congrès de Bâle de l’Association internationale des travailleurs, Bruxelles, D. BrismĂ©e, 1869; in-12°, 10 p.
  • Les Malthusiens — Ă©tudes diverses sur les questions de la population et des subsistances, Genève, Impr. coopĂ©rative, 1869, in-12°, 42 p.
  • RĂ©ponse d’un socialiste Ă  M. Mestdagh de Ter Kiele, Bruxelles, D. BrismĂ©e, 1871, in-12°, 100 p.
  • Over de ziekten den schoenmaker eigen, en de oorzaken van zijnen vroegtijdige dood, opgedragen aan het Schoenmakerscongres gehouden te Antwerpen, den 1en en 2n November 1873 door Dokter Cesar De Paepe, Antwerpen, 1874, in-12°, 31 p.
  • L’Économie politique jugĂ©e par la science (traduit du russe de Tchernychevsky par Alexis Tveretinov et CĂ©sar De Paepe) — Critiques des principes d’économie politique de John Stuart Mill, Bruxelles, D. BrismĂ©e, 1874, in-12°, 492 p.
  • Lettre sans adresse sur l’abolition du sevrage en Russie, (traduit du russe de Tchernychevsky par Alexis Tveretinov et CĂ©sar De Paepe), Liège, J. Bossy, 1874, in-18°, 87 p.
  • Association internationale des travailleurs — De l’organisation des services publics dans la sociĂ©tĂ© future — MĂ©moire prĂ©sentĂ© du Congrès de Bruxelles au nom de la section bruxelloise en 1874, Bruxelles, D. BrismĂ©e, 1874, in-18°, 72 p.
  • « Ă©tude Ă©conomique sur la part qui revient au travail et au capital dans la rĂ©partition des richesses Â», in Almanach de « L’Ami du peuple Â» pour 1876, Liège, V. Mathaiwe, 1875, p. 16-19.
  • Strekkingen des huidigen gemeen stands, Antwerpen, De Werker, 1875.
  • L’économie sociale, contenant le cours d’économie sociale du Dr CĂ©sar De Paepe et des confĂ©rences de MM. Denis, De Greef, Janson, Robert, etc., Verviers, Piette, 1875-1876, in-4°, 300 p.
  • Que faire? par Tchernychevsky, traduit du russe par Alexis Tveretinov et CĂ©sar De Paepe, Berlin, Stuhn, 1876, in-12°, 546 p.
  • Untersuchungen ĂĽber die Grundprinzipen der Sozialökonomie, Berlin, Milke, 1879, in-8°, 42 p.
  • « Un mot sur la propriĂ©tĂ© foncière Â», in Almanach de l’ouvrier pour 1879, publiĂ© par la Chambre du travail, union des associations ouvrières de Bruxelles, Bruxelles, « La Voix de l’ouvrier Â», s. D., p. 16-19.
  • Die soziale Wissenschaft nach Colins und De Potter, mit einer Skizze ĂĽber beide Schriftsteller, ZĂĽrich, L. Richter, 1879, in-8°, 34 p.
  • De l’excès de travail et de l’insuffisance de l’alimentation de la classe ouvrière, Bruxelles, Eug. Marcilly, 1880, in-8°, 16 p.
  • Le Libre arbitre devant la science expĂ©rimentale, discours prononcĂ© au congrès de la Libre pensĂ©e en 1880, Bruxelles, D. BrismĂ©e, s. d., in-12°, 20 p.
  • Ueber den Fortgang der socialistischen und Arbeiter bewegung in Niederlande, Zurich, L. Richter, 1880, in-8°, 58 p. 
  • Manifeste et programme Ă©lectoral du docteur CĂ©sar De Paepe, Bruxelles, De wit, 1884, in-16°, 32 p.
  • Le Suffrage universel et la capacitĂ© politique de la classe ouvrière— Appel aux travailleurs belges Ă  l’occasion de la manifestation du 10 aoĂ»t 1890, Gand, Foucaert, 1890, in-8°, 16 p.
  • O unarodowienu Ziemi— O wlasnosci Zbiorowjcj — Organizacija obsceestvennykh… (perevod I. Kercipera pod. red. N. A. Rozkova), Moskva, Knigoizdatelstvo E. P. Mjagkova « Kolokol Â», no 67, 1906, 69 p.
  • Over de ziekten den schoenmaker eigen, en de oorzaken van zijnen vroegtijdigen dood, opgedragen aan het Schoenmakerscongres gehouden te Antwerpen, den 1en en 2n November 1873 door Dokier Cesar De Paepe, Gent, Volksdrukkerij, 1911 ; in 8°, 30 p.
  • Objet de la science Ă©conomique (extrait inĂ©dit d’un cours d’économie sociale), Gand, Volksdrukkerij, 1911, in-8°, 31 p.
  • Vie d’un propriĂ©taire socialiste Ă  travers le XIX siècle, Gand Volksdrukkerij, 1911, in-8°, 54 p.
  • La PropriĂ©tĂ© des mines, Bruxelles, Germinal, s. d., in-8°, 35 p.
  • Quelques pages de Multatuli, traduit par CĂ©sar De Paepe, Gand, Volksdrukkerij, 1911, in-8°, 54 p.
  • Etudes Ă©conomiques et sociologiques, Gand, Volksdrukkerij, 1912, in-8°, 66 p.
  • L’Hygiène des habitations — De l’excès de travail et de l’insuffisance d’alimentation dans la classe ouvrière, Gand, Volksdrukkerij, 1913, in-8°, 66 p.
  • Tchernychevsky, Gand, Volksdrukkerij,  1914, in-8°, 57p.
  • CĂ©sar De Paepe en Ardennes,—extraits du discours qu’il prononça Ă  Patignies (Namur) en 1864, Liège, CoopĂ©rative Typo-Litho, s. d., in-12°, 16 p.
  • Organizacija obsceestvennykh… (perevod I. Kercipera pod. red. N. A. Rozkova), Moskva, Knigoizdatelstvo E. P. Mjagkova « Kolokol Â», no 67, 1906, 69 p.
  • Over de ziekten den schoenmaker eigen, en de oorzaken van zijnen vroegtijdigen dood, opgedragen aan het Schoenmakerscongres gehouden te Antwerpen, den 1en en 2n November 1873 door Dokier Cesar De Paepe, Gent, Volksdrukkerij, 1911 ; in 8°, 30 p.
  • Objet de la science Ă©conomique (extrait inĂ©dit d’un cours d’économie sociale), Gand, Volksdrukkerij, 1911, in-8°, 31 p.
  • Vie d’un propriĂ©taire socialiste Ă  travers le XIX siècle, Gand Volksdrukkerij, 1911, in-8°, 54 p.
  • La PropriĂ©tĂ© des mines, Bruxelles, Germinal, s. d., in-8°, 35 p.
  • Quelques pages de Multatuli, traduit par CĂ©sar De Paepe, Gand, Volksdrukkerij, 1911, in-8°, 54 p.
  • Etudes Ă©conomiques et sociologiques, Gand, Volksdrukkerij, 1912, in-8°, 66 p.
  • L’Hygiène des habitations — De l’excès de travail et de l’insuffisance d’alimentation dans la classe ouvrière, Gand, Volksdrukkerij, 1913, in-8°, 66 p.
  • Tchernychevsky, Gand, Volksdrukkerij,  1914, in-8°, 57p.
  • « Un mot sur la propriĂ©tĂ© foncière Â», in Almanach de l’ouvrier pour 1879, publiĂ© par la Chambre du travail, union des associations ouvrières de Bruxelles, Bruxelles, « La Voix de l’ouvrier Â», s. D., p. 16-19.
  • Die soziale Wissenschaft nach Colins und De Potter, mit einer Skizze ĂĽber beide Schriftsteller, ZĂĽrich, L. Richter, 1879, in-8°, 34 p.
  • De l’excès de travail et de l’insuffisance de l’alimentation de la classe ouvrière, Bruxelles, Eug. Marcilly, 1880, in-8°, 16 p.
  • Le Libre arbitre devant la science expĂ©rimentale, discours prononcĂ© au congrès de la Libre pensĂ©e en 1880, Bruxelles, D. BrismĂ©e, s. d., in-12°, 20 p.
  • Ueber den Fortgang der socialistischen und Arbeiter bewegung in Niederlande, Zurich, L. Richter, 1880, in-8°, 58 p. 
  • Manifeste et programme Ă©lectoral du docteur CĂ©sar De Paepe, Bruxelles, De wit, 1884, in-16°, 32 p.
  • Le Suffrage universel et la capacitĂ© politique de la classe ouvrière— Appel aux travailleurs belges Ă  l’occasion de la manifestation du 10 aoĂ»t 1890, Gand, Foucaert, 1890, in-8°, 16 p.
  • O unarodowienu Ziemi— O wlasnosci Zbiorowjcj — 
  • Organizacija obsceestvennykh… (perevod I. Kercipera pod. red. N. A. Rozkova), Moskva, Knigoizdatelstvo E. P. Mjagkova « Kolokol Â», no 67, 1906, 69 p.
  • Over de ziekten den schoenmaker eigen, en de oorzaken van zijnen vroegtijdigen dood, opgedragen aan het Schoenmakerscongres gehouden te Antwerpen, den 1en en 2n November 1873 door Dokier Cesar De Paepe, Gent, Volksdrukkerij, 1911 ; in 8°, 30 p.
  • Objet de la science Ă©conomique (extrait inĂ©dit d’un cours d’économie sociale), Gand, Volksdrukkerij, 1911, in-8°, 31 p.
  • Vie d’un propriĂ©taire socialiste Ă  travers le XIX siècle, Gand Volksdrukkerij, 1911, in-8°, 54 p.
  • La PropriĂ©tĂ© des mines, Bruxelles, Germinal, s. d., in-8°, 35 p.
  • Quelques pages de Multatuli, traduit par CĂ©sar De Paepe, Gand, Volksdrukkerij, 1911, in-8°, 54 p.
  • Etudes Ă©conomiques et sociologiques, Gand, Volksdrukkerij, 1912, in-8°, 66 p.
  • L’Hygiène des habitations — De l’excès de travail et de l’insuffisance d’alimentation dans la classe ouvrière, Gand, Volksdrukkerij, 1913, in-8°, 66 p.
  • Tchernychevsky, Gand, Volksdrukkerij, 1914, in-8°, 57p.

Notes et références

  1. « http://www.archiefbank.be/dlnk/AE_162 »
  2. « http://www.archiefbank.be/dlnk/AE_6356 »
  3. « http://hdl.handle.net/10622/ARCH00450 » (consulté en )
  4. « http://hdl.handle.net/10622/ARCH01809 » (consulté en )
  5. « http://www.archiefbank.be/dlnk/AE_4469 »
  6. Bernard Danois, Entre Marx et Bakounine : César de Paepe, Paris, François Maspero, , p. 17
  7. Denöel Thierry, Le nouveau dictionnaire des Belges, Bruxelles, Le Cri, , p. 220.
  8. Selon son biographe Louis Bertrand et l’Encyclopédie Larousse, il serait né en 1842.
  9. « Une exposition évoque une grande figure du socialisme », sur www.lesoir.be (consulté le )
  10. « César De Paepe et l'actualité de son message( un centenaire, un livre, une expo). », sur www.lesoir.be, (consulté le )
  11. Luc Peiren, César De Paepe: de l'utopie à la réalité, Gand, Institut pour l'Histoire et la Société, , p. 19.
  12. Bernard Dandois, Entre Marx et Bakounine, Paris, François Maspero, , p. 32 et 33.
  13. Bernard Dandois, Entre Marx et Bakounine, Paris, François Maspero, , p. 288.
  14. Louis Bertrand, CĂ©sar de Paepe: sa vie, son oeuvre, Bruxelles, Dechenne, , p. 11.
  15. Bernard Dandois, Entre Marx et Bakounine, Paris, François Maspero, , p. 44.
  16. Bernard Dandois, Entre Marx et Bakounine, Paris, François Maspero, , p. 49.
  17. Bernard Dandois, Entre Marx et Bakounine, Paris, François Maspero, , p. 17.
  18. Bernard Dandois, Entre Marx et Bakounine, Paris, François Maspero, , p. 287.
  19. Louis Bertrand, CĂ©sar De Paepe: sa vie, son oeuvre, Bruxelles, Dechenne, , p. 9.
  20. John Bartier, Proudhon et la belgique, Bruxelles, Institut de Sociologie, , p. 169 Ă  227.
  21. Bernard Dandois, Entre Marx et Bakounine, Paris, François Maspero, , p. 21.
  22. Luc Peiren, César De Paepe: de l'utopie à la réalité, Gand, Institut pour l'Histoire et la société, , p. 33.
  23. Luc Peiren, César De Paepe: de l'utopie à la réalité, Gand, Institut pour l'Histoire et la Société, , p. 31-33.
  24. Pol Defosse, Dictionnaire historique de la laïcité en Belgique, Luc Pire éditions, , 343 p. (lire en ligne)
  25. Bernard Dandois, Entre Marx et Bakounine, Paris, François Maspero, , p. 18.
  26. Luc Peiren, César De Paepe: de l'utopie à la réalité, Gand, Institut pour l'Histoire et la Société, , p. 25.
  27. César De Paepe, Discours du citoyen César De Paepe prononcé à Pattignies (Namur) en 1863, Bruxelles, Imprimerie Vve Désiré Brismée, , 139. (lire en ligne)
  28. Bernard Dandois, Entre Marx et Bakounine, Paris, François Maspero, , p. 23.
  29. International League of Peace and Liberty, Annales du Congrès de Genève (9-12 septembre 1867), Genève, Vérésoff & Garrigues, , p. 285 à 295.
  30. Luc Peiren, César De Paepe: de l'utopie à la réalité, Gand, Institut pour l'Histoire et la Société, , p. 29.
  31. Luc Peiren, César De Paepe: de l'utopie à la réalité, Gand, Institut pour l'Histoire et la Société, , p. 29 et 30.
  32. Luc Peiren, César De Paepe: de l'utopie à la réalité, Gand, Institut pour l'Histoire et la Société, 41 à 43., p. 41 à 43.
  33. Luc Peiren, César De Paepe: de l'utopie à la réalité, Gand, Institut pour l'Histoire de la Société, , p. 43.
  34. Bernard Dandois, Entre Marx et Bakounine, Paris, François Maspero, , p. 40.
  35. Bernard Dandois, Entre Marx et Bakounine, Paris, François Maspero, , p. 40 et 41.
  36. « César De Paepe et l'actualité de son message (un centenaire, un livre, une expo) », sur lesoir.be (consulté le )
  37. Luc Peiren, César De Paepe: de l'utopie à la réalité, Gand, Institut pour l'Histoire et la Société, , p. 75.
  38. Robert Vander Gucht, La pensée socialiste de César De Paepe à Emile Vandervelde, Bruxelles, La Pensée catholique, , p. 5.
  39. Bernard Dandois, Entre Marx et Bakounine, Paris, François Maspero, , p. 41.
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  41. « Accéder à l'hôpital », sur www.stpierre-bru.be (consulté le )
  42. « Rue César De Paepe », sur www.irismonument.be (consulté le )
  43. « Centres médicaux César De Paepe », sur www.fmsb.be, (consulté le )
  44. Barnard Dandois, Entre Marx et Bakounine, Paris, François Maspero, , p. 291 à 294.

Annexe

Bibliographie

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  • Vander Gucht, R., La pensĂ©e socialiste de CĂ©sar De Paepe Ă  Emile Vandevelde, Bruxelles, La pensĂ©e catholique, 1961.

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