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Louis de Potter

Louis de Potter, né le à Bruges et mort le dans la même ville, est un journaliste, historien, homme d'État et révolutionnaire belge[1]:221.

Louis de Potter
Portrait de Louis de Potter par Matilde Malenchini.
Fonction
Chef de gouvernement
Gouvernement provisoire de Belgique
-
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Louis Joseph Antoine de Potter
Nationalité
Activités
Famille
de Potter
Conjoint
Sophie Van Weydeveldt
Enfant
Blason

Entré en politique à l’occasion de la révolution belge de 1830, il fut populaire en Belgique, pour avoir été emprisonné et exilé à la suite de son engagement et de ses écrits concernant la liberté de la presse, la responsabilité ministérielle et l’indépendance du pouvoir judiciaire[1]:223. Il prononça, depuis le balcon de l’hôtel de ville de Bruxelles, le discours de l’indépendance de la Belgique, le , ainsi que le discours d’inauguration de la première assemblée parlementaire belge au Palais de la Nation, le . Il est l’auteur de plus d'une dizaine d’ouvrages, dont le principal est « l’Union entre Catholiques et Libéraux » extrait de sa fameuse Lettre à mes concitoyens belges.

Biographie

Jeunesse

Né le à Bruges, Louis de Potter appartenait à une famille très aisée anoblie le 17 avril 1764[2], issue de Jacques de Pottere, marchand à Renaix, dont le petit-fils Hermès de Potter s’établit à Gand comme négociant en toiles et soieries[3] - [2] - [N 1].

Louis de Potter eut une enfance mouvementée deux émigrations de ses parents. Proscrits comme Joséphistes, ils cherchèrent asile en France, puis revenus à Bruges à la restauration autrichienne, il émigrèrent en Allemagne jusqu'à l'époque du Consulat lorsque la République française prit possession des anciennes provinces belges[5].

Au retour de ses parents en Belgique, il suit des études à Bruges puis à Bruxelles dans des institutions privées[6], mais peu satisfait de l'instruction qu'il avait reçue, il décida d'approfondir les langues anciennes et de s'initier en même temps à quelques langues vivantes[6]. Autodidacte, ses goûts le portèrent aussi vers l'étude de l'histoire et de la politique[7].

SĂ©jour en Italie 1811-1823

Autoportrait de Matilde Malenchini réalisant celui de Louis de Potter.

Sur l'avis de ses médecins qui lui conseillent un changement de climat, il part pour l 'Italie en 1811 et vit d'abord à Rome pendant dix ans, puis à Florence pendant deux ans de 1822 à 1823[5] - [6].

A Rome, il eut l'occasion de parfaire sa formation classique et d'approcher des savants et des artistes[8].

En 1816, il fit paraître son premier ouvrage historique : Considérations sur l’histoire des principaux conciles depuis les apôtres jusqu’au Grand Schisme d’Occident. La préface de l'ouvrage permet déjà de discerner la position qu’il occupera plus tard sur la scène politique en dévoilant les aspects de l’actualité belge et française[9].

En 1821, il compléta ce premier travail par un autre ouvrage, en six volumes : L’Esprit de l’Église ou Considérations sur l’histoire des conciles et des papes, depuis Charlemagne jusqu’à nos jours.

À Rome, il fait la connaissance de la peintre Matilde Malenchini, de seize ans son aînée, avec qui il a une relation, partageant avec elle, de 1817 à 120, une maison chez son compatriote, le peintre François-Joseph Navez[10]. Ils vécurent ensemble à Florence de 1821 à 1823[11]. Celle-ci réalisa son portrait, aujourd’hui dans la Collection d’Art flamande.

À Florence, il a accès à la bibliothèque de la famille Ricci et aux archives de l'évêque Scipione de' Ricci[12] qui lui permirent de réunir les matériaux d’un troisième ouvrage Vie de Scipion de Ricci, évêque de Pistoie et de Prato publié en 1825 et qui est immédiatement traduit en allemand et en anglais. L'objectif de l’auteur est la glorification du joséphisme, la justification des réformes accomplies en Toscane sous les auspices du grand-duc Léopold, frère de Joseph II[13]. L'ouvrage fait sensation sur la scène des lettrés, mais aussi auprès des politiciens. Son « scepticisme voltairien », ainsi que ses propos violents dénonçant les abus de l’Église, démontrant sa position anticléricale, firent scandale[14]

Retour en Belgique en 1823

Buste de Louis de Potter par Joseph Jaquet (1830), salle de lecture du SĂ©nat du Royaume de Belgique.

En 1823, Louis de Potter doit rentrer à Bruges en raison de la santé de son père. Après la mort de ce dernier en 1824, il s'installe à Bruxelles avec sa mère[15]. Opposé à l'Empire français, il est disposé à accepter l'union du nord et du midi des Pays-Bas réunis sous le sceptre de Guillaume Ier. « Je remercie le sort, écrivait-il, de ce qu’il m’a destiné à vivre sous des institutions libérales, qui, par des principes de modération et d’équité, ne mettent aucune barrière à la pensée... »[15].

Matilde Malenchini le rejoint à Bruxelles. Leur maison devient un lieu de rencontre pour les expatriés italiens et les réfugiés politiques. Il organise des cours de peinture avec François-Joseph Navez. Après avoir tenté, en vain, d’obtenir une annulation de son mariage auprès de la Curie[16], Matilde Malenchini s’impatiente et voyage sans interruption, avant de retourner à Florence. Frustré de ne pouvoir se marier, de Potter décide de mettre fin à leur relation en 1826.

L’annĂ©e suivante, il Ă©pouse Sophie van Weydeveldt (1808-1896), avec qui il a quatre enfants. Il renonce Ă  sa noblesse, dĂ©montrant de la sorte son caractère tournĂ© vers le mĂ©rite personnel[17]:49-50. RĂ©alisant que son mariage susciterait de sĂ©rieuses difficultĂ©s financières en dĂ©faveur de Matilde Malenchini, il accepte de lui verser une pension annuelle de 1 200 francs[10]. Louis de Potter et Sophie van Weydeveldt ont quatre enfants :

  • Agathon-Louis de Potter (1827-1906), mĂ©decin, philosophe « socialiste » et compositeur. Il fait don d’une importante somme pour crĂ©er la Fondation Agathon de Potter au sein de l’AcadĂ©mie des sciences, afin de stimuler la recherche dans les sciences exactes et appliquĂ©es, et Ă©galement la lutte contre les maladies professionnelles dans les professions dangereuses. Cette fondation attribue encore actuellement plusieurs prix chaque annĂ©e. Il Ă©pouse Leonie Bourlard, fille de l’avocat Jules Bourlard de Mons, mariage demeurĂ© sans descendance.
  • Éleuthère de Potter (1830-1854), artiste peintre et mort jeune Ă  Pise.
  • Juste-Louis de Potter, nĂ© en 1832 et mort jeune.
  • Justa-Sophie de Potter (1834-1875) Ă©pouse le lieutenant gĂ©nĂ©ral Henri Alexis Brialmont (1821-1903), au service de LĂ©opold II, constructeur de forts sur la Meuse et autour d’Anvers, fils de Mathieu Brialmont, lieutenant gĂ©nĂ©ral et ministre de la Guerre sous LĂ©opold Ier.

Engagement politique Ă  partir de 1828

Louis de Potter commence sa carrière politique en tant que rédacteur au Courrier des Pays-Bas, journal libéral d’opposition, où il déploie sa verve de polémiste contre le clergé catholique, l’aristocratie et le gouvernement de Guillaume Ier des Pays-Bas. En 1828, étant présent au ministère de l’Intérieur, on lui fait part du fameux Concordat, compromis entre le roi et les catholiques et il reçoit « par accident » en mains propres le texte de la circulaire ministérielle qui dit comment interpréter ce Concordat. Ceci constitue selon lui une fourberie de la part du roi, et dans un article, il rend public ce qu’il appelle une « rouerie gouvernementale » et dénonce le comportement instable du gouvernement. L’article étant signé, il se fait connaitre auprès du grand public. Plusieurs manifestations de mécontentement de l’opinion publique en résultent et manifestent un manque de confiance envers le gouvernement. Le , de Potter publie un article encore plus violent envers les ministres, dans le but de provoquer la méfiance et la discorde au sein du pays[17]:48:59-60.

Condamnation, prison et exil 1828-1830

Louis de Potter en prison aux Petits Carmes.

CitĂ© Ă  comparaĂ®tre devant le juge d’instruction, le , il a ainsi l'opportunitĂ© de porter devant les juridictions la cause nationale jusqu'ici restreinte Ă  son expression dans la presse. Ce procès constitue la parfaite occasion de rĂ©unir magistrats et grand public pour susciter un mouvement populaire par les discours qu’il comptait tenir lors de son jugement. Comparaissant devant la Cour d’Assises, le , il rĂ©clame, avant de commencer, la prĂ©sence d’un jury, que l’audience ait lieu en français et qu’elle soit rendue publique. Ă€ l’issue d’un procès transformĂ© en vĂ©ritable discours politique, fortement applaudi par la foule amassĂ©e tout autour du palais de justice, le ministre de la Justice Cornelis Van Maanen le condamne le Ă  dix-huit mois de dĂ©tention et Ă  une amende de 1 000 florins[17]:61-66. Il est dĂ©tenu Ă  la prison des Petits Carmes afin de demeurer proche de sa famille.

Le , le roi Guillaume prive de leur emploi ou de leur pension des députés belges des États généraux qui s’étaient opposés à sa politique. De sa prison, de Potter lance l’idée d’une souscription nationale pour indemniser les députés ou fonctionnaires victimes de tels abus. Van Maanen l’ayant poursuivi pour complot contre l’État et excitation à la révolte, il est à nouveau condamné, le , par la cour d’assises de Bruxelles à un exil de huit ans, tandis que ses amis et associés Jean-François Tielemans et Adolphe Bartels[N 2] sont condamnés à sept ans de bannissement[4]:50-51.

Il pense s’exiler en France, mais ce pays refuse de l’accueillir et il finit par être expulsé en Prusse. Après la révolution de Juillet, il gagne la France.

Membre du gouvernement provisoire en 1830

Le gouvernement provisoire de la Belgique en 1830 par Charles Picqué (1831).

Les nouveaux rebelles « belges » lui firent rédiger ses « pétitions d’éditeurs » qui passaient sous la porte de sa prison des Petits-Carmes et se répandaient dans la population.. Sous la bannière de « l’Union fait la Force », slogan conçu par le front commun des catholiques et libéraux, tout un peuple se soulève alors derrière ces quelques écrivains et orateurs courageux en phase avec les combattants des villes et campagnes.

Devenu un tribun et porte-drapeau du peuple dans les mĂ©dias, il est libĂ©rĂ© du bannissement et acclamĂ© par cette foule de nouveaux Belges dĂ©ferlant depuis Lille jusqu’à Bruxelles et enfin portĂ© sur leurs Ă©paules jusqu’à la Grand’Place de Bruxelles. Le , vers 18 heures, du balcon de l’HĂ´tel de Ville, acclamĂ© par 20 000 citoyens, Louis de Potter prononce un vibrant « discours de l’indĂ©pendance de la Belgique », en compagnie de FĂ©lix de Merode, Alexandre Gendebien, Charles Rogier, Sylvain Van de Weyer, Emmanuel d'Hooghvorst, Feuillen de Coppin, AndrĂ© Jolly et Alexandre Rodenbach, tous Ă  peine âgĂ©s de 25 Ă  35 ans.

Louis de Potter est intégré au gouvernement provisoire au sein duquel s’instaurent rapidement deux camps radicalement divisés sur la question du régime belge : doit-il devenir une monarchie ou une république ? de Potter défend clairement la position républicaine à laquelle il ne renoncera jamais. Une Commission de Constitution est mise en place pour déterminer quel régime adopter et prononce, le , l’instauration de la monarchie. Voté par huit voix pour et une voix contre, Louis de Potter s’abstient de voter. C’est à 44 ans, en tant que « doyen d’âge », qu’il prononce, le , le discours d’inauguration de la première « Assemblée Constituante belge », composée d’une centaine de personnalités censitaires, discours qui est également celui de sa démission[4]:82-87. Il quitte le pouvoir car il désirait, à la tête de la nouvelle mais fragile démocratie belge, un chef élu au suffrage universel, issu de ce Gouvernement Provisoire « à la mode » des républiques aristocratiques vénitiennes ou florentines, qui connaissaient un réel succès à Paris, et même à Londres avec O’Connell.

Installation Ă  Paris de 1831 Ă  1839

Louis de Potter quitte la Belgique pour s’installer à Paris de à . Il n'y est pas réellement exilé, mais a posé ce choix en raison d'une pression politique devenue aussi invivable qu’une condamnation légale.

Dernières années en Belgique 1840-1859

De retour en Belgique, toujours actif en littérature, Louis de Potter rédige de nombreux ouvrages pour défendre la liberté d’opinion, les valeurs humaines et autres pensées d’avant-garde, inscrites en filigrane sur la nouvelle carte de l’Europe. Il vit tantôt dans sa résidence brugeoise au Dyver, tantôt à la place des Martyrs. Il habite enfin rue de l’Épingle, une ruelle qui descend depuis la colonne du Congrès, à travers ce qui fut « l’hospice de bienfaisance » [4]. Le général Henri Brialmont, membre de l’État-major du roi Léopold Ier, épouse en 1859 sa fille Justa. Louis de Potter meurt à Bruges le . Il est inhumé au Cimetière de Bruxelles à Evere.

Publications

  • ConsidĂ©rations sur l’histoire des principaux conciles depuis les apĂ´tres jusqu’au Grand Schisme d’Occident, Bruxelles (P.J. De Mat), 2 vol., 1816.
  • L’Esprit de l’Église ou ConsidĂ©rations sur l’histoire des conciles et des papes, depuis Charlemagne jusqu’à nos jours, Paris (Émile Babeuf), 6 vol., 1821.
  • Vie de Scipion de Ricci, Ă©vĂŞque de Pistoie et de Prato, Bruxelles (H. Tarlier), 1825.
  • Saint-NapolĂ©on, en paradis et en exil, Bruxelles (Tarlier Librairie), 1825.
  • Lettres de saint Pie V sur les affaires religieuses en France, Bruxelles (H. Tarlier libarire-Ă©diteur), 1826.
  • L’Union des catholiques et des libĂ©raux dans les Pays-Bas, 1re Ă©dition juillet 1829, 2e Ă©dition, Paris (Debeausseaux Libaraires), 1830, 3e Ă©dition, Bruxelles (CochĂ©-Mommens), 1831.
  • Lettre de DĂ©mophile Ă  M. Van Gobbelschroy sur la garantie de la libertĂ© des Belges Ă  l’époque de l’ouverture de la session des États gĂ©nĂ©raux, Bruxelles (Librairie romantique), 1829-1830.
  • Lettre de DĂ©mophile au roi sur le nouveau projet de loi contre la presse et le message royal qui l’accompagne, Bruxelles (Imprimerie-Librairie romantique), 1829.
  • Correspondance de De Potter avec Thielemans, depuis la prison des Petits Carmes, Bruxelles, 2 vol., 1829.
  • Lettre Ă  mes concitoyens, 1re Ă©dition, Bruxelles (Imprimerie de Ode et Wodon, 1830, 2e Ă©dition, Bruxelles (Imprimerie de Ode et Wodon), 1832.
  • De la RĂ©volution Ă  faire d’après l’expĂ©rience des rĂ©volutions avortĂ©es, Paris (Librairie Ladvocat), 1831.
  • ÉlĂ©ments de tolĂ©rance Ă  l’usage des catholiques belges, Paris, 1834.
  • Questions aux catholiques belges sur l’encyclique de M. de Lamennais, 1835.
  • Histoire du christianisme, Paris (Librairie historique), 8 vol., 1836.
  • La RĂ©volution belge de 1828 Ă  1839, souvenirs personnels, Bruxelles, 1838-39.
  • Études sociales, Bruxelles, 1843.
  • La Justice et la Sanction religieuse, questions d'ordre social, Bruxelles (chez PĂ©richon), 1846.
  • La RĂ©alitĂ© dĂ©terminĂ©e par le raisonnement ou questions sociales, Bruxelles, 1848.
  • A B C de la science sociale, Bruxelles 1848.
  • Coup d’œil sur la question des ouvriers Ă©voquĂ©e Ă  son tribunal par la RĂ©volution française de 1848, Bruxelles (Mayer et Flateau), 1848.
  • CatĂ©chisme social, Bruxelles (Mayer et Flateau), 1850.
  • CatĂ©chisme rationnel, 1854.
  • RĂ©sumĂ© de l’histoire du christianisme, Bruxelles (A.Labroue et compagnie imprimeurs), 2 vol., 1856.
  • Dictionnaire rationnel des mots les plus usitĂ©s en sciences, en philosophie, en politique, en morale et en religion, Bruxelles et Leipzig (Auguste SchnĂ©e), 1859.

L’intĂ©rĂŞt pour la cause belge de Louis de Potter se retrouve dans une correspondance de 1 407 lettres Ă©changĂ©es avec de nombreuses personnalitĂ©s et conservĂ©es Ă  la Bibliothèque Royale.

Notes et références

Notes

  1. René Dalemans et Nicolas de Potter écrivent: « Cette vieille famille brugeoise de Potter provient des régions frontalières de Picardie, Flandre Occidentale et Flandre française. Après tant d’invasions, pourquoi clamait-on encore aux Pays-Bas : « Peuple bien-aimé, indignez-vous des abus dont vous êtes victimes ! » et pourquoi Louis avait-il dilapidé ses châteaux et possessions au profit de la Révolution Belge ? Les de Potter étaient issus de l’apogée des corporations et métiers de Renaix et Bruges mais connurent aussi la décapitation d’un des leurs par le duc d’Albe. Ils furent donc victimes des exodes des puissants métayers, fuyant Lille et Courtrai, et accumulèrent ces frustrations qui alimentèrent la croisade du révolté Louis de Potter à Bruxelles. L’engouement national de résonnait alors comme un appel fraternel de ces anciens frontaliers pour plus de paix et de démocratie, au moment où la Hollande taxait abondamment les Belges. Les forces vives des jeunes rebelles campagnards, descendus sur Bruxelles, transformèrent l’essai du vieux héros, banni de l’histoire, en un vibrant « appel à l’union pour la fraternité et la liberté » de la Belgique »[4].
  2. Rédacteur du Catholique, il seconda, pendant son exil, l’abbé de Lamennais dans la rédaction de l’Avenir. À son retour en Belgique, il collabora à plusieurs journaux et ses articles lui valurent des procès de presse en et . Il a laissé des ouvrages historiques : Les Flandres et la Révolution Belge et Documents historiques sur la Révolution Belge (1802-1862).

Références

  1. Thierry Denoël (dir.), Le Nouveau Dictionnaire des Belges, Bruxelles, Le Cri, , 802 p. (ISBN 978-2-87106-063-5, OCLC 889660072, lire en ligne).
  2. Adolphe Leclercq de Buyst, Armorial plébéien, A. Leclercq, (lire en ligne), p. 3.
  3. Jean-François Houtart, Anciennes familles de Belgique, Bruxelles, Office généalogique et héraldique de Belgique, , 600 p. (OCLC 901752564, lire en ligne), p. 257.
  4. René Dalemans et Nicolas de Potter (postface Francis Balace), Louis de Potter : révolutionnaire belge en 1830, Charleroi, Couleurs livres, , 185 p. (ISBN 978-2-87003-580-1, lire en ligne), p. 13-14.
  5. Théodore Juste, Louis de Potter: membre du gouvernement provisoire d’après des documents inédits, Muquardt, (lire en ligne), p. 3.
  6. Lucien Jottrand, Louis de Potter, Decq, (lire en ligne), p. 6-7.
  7. E. Van Turenhoudt, Louis de Potter : Un philosophe au pouvoir. 1786-1859, Dessart, , 276 p. (lire en ligne), p. 48.
  8. E. Van Turenhoudt, Louis de Potter : Un philosophe au pouvoir. 1786-1859, Dessart, , 276 p. (lire en ligne), p. 49.
  9. E. Van Turenhoudt, Louis de Potter : Un philosophe au pouvoir. 1786-1859, Dessart, , 276 p., p. 50.
  10. (nl) Marijcke Schillings, « Matilde Malenchini », Nationaal Biografisch Woordenboek, Brussels, Paleis der Academiën, no 21,‎ , col. 697-709 (lire en ligne, consulté le ).
  11. E. Van Turenhoudt, Louis de Potter : Un philosophe au pouvoir. 1786-1859, Dessart, , 276 p. (lire en ligne), p. 49.
  12. E. Van Turenhoudt, Louis de Potter : Un philosophe au pouvoir. 1786-1859, Dessart, , 276 p. (lire en ligne), p. 49.
  13. Théodore Juste, « Potter (Louis de) », Biographie nationale de Belgique, t. V,‎ , col. 620-629 (lire en ligne).
  14. E. Van Turenhoudt, Louis de Potter : Un philosophe au pouvoir. 1786-1859, Dessart, , 276 p., p. 53-54.
  15. Théodore Juste, Louis de Potter: membre du gouvernement provisoire d’après des documents inédits, Muquardt, (lire en ligne), p. 4.
  16. Ersilio Michel (dir.) et Mario Battistini, « Livornesi amici di Luigi de Potter : la pittrice Malenchini, Antonio Benci e Pompeo Anichini », Bollettino Storico Livornese, Deputazione Toscana di Storia Patria-sezione di Livorno,‎ , p. 62.
  17. E. Van Turenhoudt, Louis de Potter : Un philosophe au pouvoir. 1786-1859, Bruxelles, Dessart, , 276 p. (lire en ligne).

Annexes

Bibliographie

  • Louis Antoine de Potter et Édouard DucpĂ©tiaux, MĂ©moires Ă  consulter Ă  l’appui des pĂ©titions prĂ©sentĂ©s le , Paris. La prĂ©face de cet ouvrage permet dĂ©jĂ  de discerner la position qu’il occupera plus tard sur la scène politique en dĂ©voilant les aspects de l’actualitĂ© belge et française.
  • Procès portĂ© devant la cour d’assises du Brabant MĂ©ridional, contre L. de Potter, F. Tielemans, etc., Bruxelles, , 2 vol. (lire en ligne).
  • Lucien Jottrand, Louis de Potter, Bruxelles, .
  • ThĂ©odore Juste, « Potter (Louis de) », Biographie nationale de Belgique, t. V,‎ , col. 620-629 (lire en ligne).
  • Maurice Bologne, Louis de Potter, histoire d’un homme banni de l’histoire, Liège, .
  • E. Van Turenhoudt, Louis de Potter : Un philosophe au pouvoir. 1786-1859, Bruxelles, Dessart, , 276 p. (lire en ligne).
  • E. Van Turenhoudt, Un Philosophe au Pouvoir, Louis de Potter, Bruxelles, 1946.
  • RenĂ© Dalemans et Nicolas de Potter (postface Francis Balace), Louis de Potter : rĂ©volutionnaire belge en 1830, Charleroi ; Bruxelles, Couleur Livres, , 168 p., ill. coul. (ISBN 978-2-87003-580-1, OCLC 901303853, lire en ligne).

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