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Mathieu Brialmont

Mathieu Laurent Joseph Brialmont né le à Seraing et mort le à Anvers était un militaire, un volontaire de 1830 et un homme politique belge.

Mathieu Brialmont
Mathieu Brialmont
Le lieutenant général Mathieu Brialmont en 1884, entouré d'une de ses deux filles, de sa petite-fille, de son arriÚre-petite-fille et de la fille de celle-ci

Naissance
Seraing, Principauté de LiÚge
DĂ©cĂšs (Ă  96 ans)
Anvers,Belgique
Origine Drapeau de la principauté de LiÚge Principauté de LiÚge
Allégeance Drapeau de l'Empire français Empire français,
Drapeau des Pays-Bas Royaume uni des Pays-Bas,
Drapeau de la Belgique Royaume de Belgique,
Drapeau de la Belgique Royaume de Belgique
Arme Infanterie
Grade lieutenant général
AnnĂ©es de service 1808 – 1854
Commandement 4e division territoriale
4e division d'Infanterie
Conflits guerres napoléoniennes,
révolution belge
Faits d'armes prise de Venlo
Distinctions Ordre de LĂ©opold
(Grand cordon : 1878)
LĂ©gion d'honneur
(Commandeur : 1854)
MĂ©daille de Sainte-HĂ©lĂšne
(1857)
Croix de fer
(1835)
Autres fonctions ministre de la Guerre
Famille Nicolas Brialmont (demi-frĂšre),
Henri-Alexis Brialmont (fils)

Liste des ministres de la DĂ©fense de Belgique

Biographie

Jeunesse

Mathieu Laurent Joseph est le fils ainĂ© d'une fratrie de trois enfants issus de Mathieu Brialmont et d'Anne-Marie Petitjean. Cette derniĂšre meurt en 1795 alors qu'il n'a que 6 ans1⁄2.
En 1813, son pĂšre, ĂągĂ© alors de 66 ans, Ă©pouse Jeanne Cajot, ĂągĂ©e elle de 38 ans. Le couple enfante, la mĂȘme annĂ©e, un garçon prĂ©nommĂ© Nicolas.

Premier Empire

Sa carriÚre débute le lorsqu'il est enrÎlé comme soldat au 86e Régiment de Ligne du Premier Empire. Il participe aux campagnes d'Espagne entre 1808 et 1811. Devenu sergent-major, il prend part à la campagne de Russie de 1812. Devenu lieutenant, il participe à la campagne d'Allemagne de 1813 puis, en 1814, comme capitaine, aux combats de la campagne de France qui se déroulent en Italie.

AprÚs l'abdication de Napoléon Ier en avril 1814, il rentre chez ses parents à Seraing. Lors des Cent-Jours, il rejoint le 3e corps d'infanterie sous le commandement du maréchal d'Empire Grouchy et prend part aux batailles de Ligny et de Wavre et, par conséquent, ne participe pas à celle de Waterloo.

Le , il démissionne honorablement des cadres de l'armée. Blessé à trois reprises pendant ces nombreuses campagnes militaires, il fut aussi félicité à plusieurs reprises au front des troupes.

Royaume des Pays-Bas

Le , il s'enrÎle dans les forces militaires du Royaume des Pays-Bas mais ne reçoit du service que le comme capitaine d'infanterie.
Le , il est mis en non-activitĂ© Ă  2⁄3 de solde parce que n'ayant rejoint l'armĂ©e nationale qu'aprĂšs la bataille de Waterloo. En 1829, il demande sa mise en non-activitĂ© complĂšte et envoie sa dĂ©mission.

Royaume de Belgique

Apprenant les nombreux soulÚvements populaires dans les provinces du Sud du Royaume des Pays-Bas, il se met, dÚs septembre 1830, au service de la révolution belge.
Le , il mĂšne l'assaut dĂ©cisif contre la ville fortifiĂ©e de Venlo et en est nommĂ© commandant militaire. Pendant la campagne des Dix-Jours, bien qu'il soit isolĂ©, il parvient Ă  garder la place. Ce qui lui vaut d'ĂȘtre nommĂ© lieutenant-colonel.

Devenu colonel il est nommé, le , au poste de commandant de la place d'Anvers qui est d'une importance stratégique majeure[1].

AprÚs avoir été nommé, le , aide-de camp du roi Léopold Ier, occupé le poste, créé pour lui, d'aide-major général[2] et celui de ministre de la Guerre, il met fin, à l'ùge de 65 ans, à sa carriÚre militaire, le . Il était, à ce moment, lieutenant général et commandant de la 4e division territoriale et de la 4e division d'Infanterie[3].

CarriĂšre politique

Le , il succĂšde Ă  FĂ©lix Chazal, qui vient de dĂ©missionner du poste de ministre de la Guerre, mais, Ă  la suite des dĂ©bats parlementaires houleux sur le budget de l’armĂ©e que l’on voulait rĂ©duire de moitiĂ© et, sur les conseils de son fils Henri-Alexis, il rend lui aussi sa dĂ©mission en avril 1851. Cette dĂ©mission devient effective le .

Vie privée

Le , pendant qu'il est en garnison à Venloo, il épouse Anna-Maria Verwins, la fille ainée d'un commerçant de la ville.

La dot d'Anna-Maria consiste en une propriĂ©tĂ© Ă  Maagdenberg (Venlo). Comme il est en non-activitĂ© Ă  2⁄3 de solde, il entreprend, pour subsister, de cultiver la vigne et de pratiquer la sĂ©riciculture. C'est une catastrophe Ă  cause du climat non appropriĂ© pour ces activitĂ©s.

C'est dans cette propriété de Maagdenberg que naissent ses deux filles et ses deux garçons, dont Henri-Alexis.

Distinctions et honneurs

DĂ©corations belges
Décorations françaises
Autres
Portugal
Duché de Saxe-Cobourg et Gotha
Brésil

MĂ©moire

  • La rue Brialmont (Brialmontstraat) Ă  Venlo.

Notes et références

  1. Les Pays-Bas n'ont jamais cessé de revendiquer la possession de la ville et surtout du port d'Anvers jusqu'au Traité des XXIV articles signé le 19 avril 1839.
  2. Le grade militaire d'« aide-major général » fut créé spécialement pour Mathieu Brialmont entre le 21 juin 1843 et le 26 avril 1849 (date de sa nomination comme lieutenant-général). Ce grade a aussi été supprimé le 26 avril 1849.
  3. Il restera, cependant, aide-de camp du roi Léopold Ier jusqu'à la mort de celui-ci le 10 décembre 1865.
  4. « Cote LH/362/6 », base Léonore, ministÚre français de la Culture

Voir aussi

Bibliographie

  • F. Bernaert, Fastes militaires des Belges au service de la France (1789-1815), H. Lamertin Ă©diteur, Bruxelles, 1898 ;
  • Paul Crokaert, Brialmont, Albert Dewit Ă©diteur, Bruxelles, 1928.

Lien externe

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