Bujumbura
Bujumbura (prononcĂ© /buÊumbuÊa/ ; en kirundi : /buÊumbuÉŸa/) est la capitale Ă©conomique et jusqu'en 2018 Ă©tait Ă©galement la capitale politique (transfĂ©rĂ©e Ă Gitega) du Burundi. SituĂ©e tout Ă l'ouest du pays, sur la rive du lac Tanganyika, elle est la plus grande ville du pays avec une population de 1,2 million d'habitants en 2021.
Bujumbura | |
Vue de Bujumbura | |
Administration | |
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Pays | Burundi |
Province | Bujumbura Mairie |
Maire | CP Jimmy Hatungimana |
DĂ©mographie | |
Gentilé | Bujumburais(e)[1] |
Population | 1 225 142 hab. (2021) |
Densité | 11 668 hab./km2 |
GĂ©ographie | |
CoordonnĂ©es | 3° 22âČ 32âł sud, 29° 21âČ 33âł est |
Altitude | 820 m |
Superficie | 10 500 ha = 105 km2 |
Superficie de l'agglomération | 14 500 ha = 145 km2 |
Divers | |
Site(s) touristique(s) | Musée vivant de Bujumbura, Mausolée du prince Louis Rwagasore, Monument de l'unité, plages du lac Tanganyika |
Localisation | |
Liens | |
Site web | mairiebujumbura.gov.bi |
GĂ©ographie
Bujumbura, la capitale Ă©conomique de la RĂ©publique du Burundi, est situĂ©e dans lâouest du pays dans la province de Bujumbura Mairie, au bord du lac Tanganyika, un des grands Lacs en Afrique de l'Est. Ce lac, qui compte plusieurs plages, a une superficie de plus de 32 000 km2 et est le plus profond du monde aprĂšs le lac BaĂŻkal.
Bujumbura se situe Ă l'est d'Uvira, au nord de Kigoma et au nord-est de Baraka.
Climat
La ville de Bujumbura a aujourdâhui une superficie de 14 500 hectares (dâaprĂšs la nouvelle dĂ©limitation) avec une altitude moyenne de 820 mĂštres. Le climat, de type tropical, offre un ensoleillement dominant toute lâannĂ©e et une tempĂ©rature moyenne de 23 °C, avec des pics Ă 28° - 35 °C au cours des pĂ©riodes les plus chaudes. Bujumbura, comme lâensemble du pays, connaĂźt 2 saisons : saisons sĂšches et saisons des pluies.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 19,2 | 19,3 | 19,3 | 19,6 | 19,1 | 17,6 | 17,2 | 17,4 | 18,6 | 19,1 | 19,1 | 19,1 | 18,7 |
Température moyenne (°C) | 23,9 | 23,9 | 23,9 | 23,9 | 23,8 | 23,6 | 23,3 | 24,9 | 25,2 | 25,1 | 23,7 | 23,9 | 24 |
Température maximale moyenne (°C) | 29,1 | 29,7 | 29,3 | 29,3 | 29,9 | 29,9 | 29,2 | 30 | 30,9 | 30,1 | 29,1 | 28,9 | 29,6 |
Ensoleillement (h) | 167,4 | 158,2 | 176,7 | 165 | 210,8 | 255 | 272,8 | 251,1 | 213 | 189,1 | 150 | 164,3 | 2 373,4 |
Précipitations (mm) | 100,3 | 85,7 | 117,5 | 111,9 | 56,6 | 8,9 | 2,7 | 13,4 | 33 | 59 | 97,1 | 99,6 | 785,7 |
Nombre de jours avec précipitations | 16 | 19 | 18 | 18 | 10 | 2 | 1 | 2 | 8 | 15 | 19 | 19 | 147 |
Humidité relative (%) | 77 | 75 | 78 | 79 | 76 | 67 | 63 | 60 | 62 | 68 | 76 | 77 | 72 |
Diagramme climatique | |||||||||||
J | F | M | A | M | J | J | A | S | O | N | D |
29,1 19,2 100,3 | 29,7 19,3 85,7 | 29,3 19,3 117,5 | 29,3 19,6 111,9 | 29,9 19,1 56,6 | 29,9 17,6 8,9 | 29,2 17,2 2,7 | 30 17,4 13,4 | 30,9 18,6 33 | 30,1 19,1 59 | 29,1 19,1 97,1 | 28,9 19,1 99,6 |
Moyennes : ⹠Temp. maxi et mini °C ⹠Précipitation mm |
DĂ©mographie
EstimĂ©e Ă 60 000 habitants en 1962, Bujumbura compte actuellement une population rĂ©sidente d'un million d'habitants. La population active dĂ©passe les 500 000 habitants. Mais cette population (rĂ©sidente) est inĂ©galement rĂ©partie. Elle se regroupe surtout dans les quartiers pĂ©riphĂ©riques du noyau de la capitale oĂč la densitĂ© atteint parfois plus de 10 000 habitants au kmÂČ. Elle est essentiellement jeune. En 1971, 54 % de la population avaient moins de 20 ans. Une partie croissante des salariĂ©s travaillent dans le secteur tertiaire, tandis que les agriculteurs voient leur surface de terre cultivable diminuer avec lâurbanisation croissante, les poussant Ă exercer leur activitĂ© aux abords de la ville. Bujumbura, abrite plus dâune soixantaine de nationalitĂ©s, notamment rwandaise, congolaise, belge, anglaise, indienne, pakistanaise, arabe, omanaise et française.
Histoire
Le noyau originel de Bujumbura est un terrain de cent hectares achetĂ© au chef local le 11 aoĂ»t 1897 par des missionnaires allemands. En 1901, Usumbura devint le chef-lieu du district du Rwanda-Urundi et acquit en 1934 le statut de centre extracoutumier, dĂ©pendant directement de LĂ©opoldville (Congo belge, lâactuelle RĂ©publique dĂ©mocratique du Congo). Usumbura sâest dĂ©veloppĂ©e pour devenir une vĂ©ritable ville pendant la pĂ©riode de tutelle belge (1922-1962) et lâadministration coloniale en fit la capitale du Rwanda-Urundi. En 1960, Usumbura fut Ă©rigĂ©e en commune urbaine. Ă la promulgation de la constitution du 16 octobre 1962, le nom « Usumbura » fut remplacĂ© par « Bujumbura ».
Bujumbura acquit le statut de municipalitĂ© en 1977 (DĂ©cret no 1/26 du 30 juillet 1977 portant rĂ©forme de lâorganisation communale).
La ville de Bujumbura apparaĂźt comme un agrĂ©gat discontinu de quartiers aux visages trĂšs diffĂ©rents. Au moment de lâaccession du Burundi Ă lâindĂ©pendance en 1962, Bujumbura ne comprenait que quelques petits quartiers. Actuellement, elle compte de nombreux quartiers rĂ©sidentiels inĂ©galement Ă©quipĂ©s en infrastructures. Sa zone industrielle sâĂ©tend de plus en plus. Progressivement, la ville se transforme et acquiert une silhouette qui la place au mĂȘme rang que les autres mĂ©tropoles africaines en voie de modernisation.
Période précoloniale (XIXe siÚcle)
Le royaume enclavĂ© du Burundi, comme plusieurs pays africains, a dĂ» attendre la colonisation pour ĂȘtre connu par le monde moderne et ainsi bĂ©nĂ©ficier de ses techniques avancĂ©es dâarchivage. Câest pour cela que lâhistoire du pays avant cette Ă©poque est quelque peu vague et lâon doit se reporter aux sources orales traditionnelles pour apprendre comment le Burundi Ă©tait alors.
La plaine du lac Tanganyika â lâImbo â oĂč se trouve Bujumbura fait partie du Burundi depuis des siĂšcles. NĂ©anmoins, il nây a vraiment pas beaucoup Ă raconter Ă propos de ce milieu chaud, humide, marĂ©cageux et propice aux maladies tropicales, qui nâĂ©tait pas un endroit vraiment aimĂ© par les Burundais : en fait, ils lâĂ©vitaient. La peur de lâImbo Ă©tait telle quâune vieille tradition interdisait Ă un mwami (roi burundais) de voir le lac sous peine de mort. Quand Mwami Mwezi Gisabo dĂ©fia involontairement (sous la pression allemande) cette interdiction par sa premiĂšre visite dans la rĂ©gion â et sa premiĂšre vision du lac â il mourut mystĂ©rieusement pendant son retour Ă Gitega, le 19 aoĂ»t 1908. En outre, lâhistoire â tant traditionnelle que moderne â fait allusion Ă un marchĂ© de Mukaza qui se serait trouvĂ© dans lâemplacement de lâactuel marchĂ© central, et autour duquel plusieurs regroupements se seraient crĂ©Ă©s Ă partir des annĂ©es 1850.
Le lac Tanganyika aussi resta bien cachĂ© du monde jusquâaux dĂ©buts du XIXe siĂšcle, quand il fut dĂ©couvert pour la premiĂšre fois par un Munyamwezi de Zanzibar nommĂ© Lieben SaĂŻd qui, dit-on, aurait effectuĂ© son deuxiĂšme voyage sur le lac en 1831. En 1844, les Zanzibarites SaĂŻd Bin Habib et Afifi auraient voyagĂ© le long des rives du lac et en 1850 plusieurs Zanzibarites y avaient dĂ©jĂ installĂ© des comptoirs de commerce dont Uvira en lâactuel RĂ©publique dĂ©mocratique du Congo.
Vers 1870, les Zanzibarites auraient essayĂ© de prendre le contrĂŽle de toute la plaine de lâImbo et des rĂ©gions environnantes dont le royaume du Burundi, mais ils auraient Ă©tĂ© vaincus par les Abadasigana (lâarmĂ©e royale) de Mwezi Gisabo. Et pourtant, ils ont quand mĂȘme pu sâinstaller dans la rĂ©gion du Buzige (lâactuel Bujumbura) oĂč ils pratiquaient le commerce et le trafic dâesclaves. En 1885, Mohamed Bin Khalfan â connu sous le nom de Rumaliza - Ă©tait parvenu Ă contrĂŽler toute la plaine Ă partir de sa rĂ©sidence Ă Magara, et tous les princes et les chefs de Gisabo Ă©taient sous son influence.
Aussi pendant ce temps, des missionnaires ont tentĂ© de sâinstaller dans le Buzige : les « missionnaires dâAlger » du cardinal Lavigerie ont tentĂ© de sâinstaller sur les rives septentrionales du lac, mais sans succĂšs, Ă la suite des conflits dâintĂ©rĂȘt entre eux et les Zanzibarites : et ainsi la mission « Saint Antoine de lâUzige » (lâactuel Paroisse Saint-Michel) fut fermĂ©e en 1879.
Parmi les nombreux visiteurs de la rĂ©gion pendant le XIXe siĂšcle on peut Ă©galement noter les cĂ©lĂšbres explorateurs Richard Francis Burton et John H. Speke (1858), Henry Morton Stanley et David Livingstone (1871 et 1876), et Oscar Baumann dont la visite en 1892 fut suivie de lâĂ©tablissement de la premiĂšre station militaire allemande Ă Kajaga (Mutimbuzi, Bujumbura Rural) en 1896 : cette annĂ©e marque le dĂ©but de lâĂšre coloniale au Burundi.
Ăre coloniale (1896-1962)
Pendant la colonisation, Bujumbura, alors connu comme Usumbura (et surnommĂ© Usa) Ă©tait une ville coloniale dont les habitants Ă©taient exclusivement des non-Burundais. Ceci Ă©tant parce quâil fallait avoir un travail rĂ©munĂ©rĂ© pour avoir la permission de rĂ©sider Ă Usumbura.
Colonisation belge (1916-1962)
En 1916 quand la Belgique rĂ©ceptionnĂšrent le Ruanda-Urundi comme 'territoire sous tutelle', Usumbura fut maintenue comme capitale. Le Ruanda-Urundi, colonie allemande, a Ă©tĂ© confiĂ© Ă la tutelle de la Belgique Ă l'issue de la guerre de 1914-1918, par la SociĂ©tĂ© des Nations, ancĂȘtre de l'ONU.
La ville continua à se développer sur des sites caractérisés par la séparation des communautés raciales. En effet, en juin 1925, un édit stipula la création de « cités africaines » et en 1928 les Africains du quartier swahili furent déplacés vers deux nouveaux villages : Buyenzi (en 1928) et Kabondo (en 1932). Le quartier swahili, désormais exclusivement asiatique fut rebaptisé « quartier asiatique » en 1930 et il porte toujours ce nom.
Les citĂ©s africaines quant Ă elles ne durĂšrent mĂȘme pas 10 ans : En 1941, le village de Kabondo, qui Ă©tait devenu trĂšs insalubre, fut dĂ©truit. La population qui lâoccupait fut temporairement dĂ©placĂ©e vers un autre site, prĂšs de lâaĂ©rodrome (aux environs de lâactuel stade Prince Louis Rwangasore). Entretemps, deux nouveaux quartiers Ă©taient en cours de construction : le quartier belge A (actuelle Bwiza) et Buyenzi quâon reconstruisait suivant un nouveau plan : ces deux quartiers furent classifiĂ©s comme « centres extra-coutumiers » par un Ă©dit du : ils devaient accommoder les Africains « Ă©voluĂ©s ».
Les Belges quant Ă eux sâinstallĂšrent dans l'ancien quartier allemand, et au fur et Ă mesure que la ville croissait, on y ajoutait des quartiers rĂ©sidentiels, administratifs et commerciaux pour les EuropĂ©ens.
Usumbura Ă©tait la capitale Ă©conomique et politique du Ruanda-Urundi et elle Ă©tait considĂ©rĂ©e comme lâouverture de l'Empire colonial belge vers lâocĂ©an Indien, aussi la ville se dĂ©veloppa-t-elle rapidement : il y eut un grand afflux de capitaux, et de la main-dâĆuvre fut importĂ©e de la Tanzanie et du Congo pour construire la ville.
Plus de main-dâĆuvre signifiait que les centres extra-coutumiers se densifiaient, aussi il fallait en crĂ©er de nouveaux : le quartier belge fut ainsi Ă©largi par deux nouveaux quartiers : le quartier B (Rohero II) au Sud et le « Fond dâavance » (Nyakabiga) au Nord. Entre 1952 et 1957, sur la rive droite de la Ntahangwa, Ngagara (quartiers 1 Ă 5), Kinama et Kamenge furent construits par lâOffice des citĂ©s africaines (OCAF). Ces nouveaux centres Ă©taient destinĂ©s aux clercs africains, dont beaucoup de Burundais, et pour cette raison, ils sont considĂ©rĂ©s comme les rĂ©sidences des premiers intellectuels burundais.
AprĂšs la Seconde Guerre mondiale, les quartiers commerciaux et administratifs europĂ©ens furent Ă©largis vers lâactuel stade « Prince Louis Rwagasore ». Les quartiers rĂ©sidentiels avaient aussi grandi vers lâest (Rohero I) et vers le sud (Zeimet). Câest aussi pendant cette pĂ©riode que les bĂątiments du « CollĂšge du Saint-Esprit » (aujourdâhui 'Campus Kiriri' de l'UniversitĂ© du Burundi) furent construits.
Le quartier industriel fut Ă©galement Ă©largi, le port se trouvait Ă son emplacement actuel dĂšs 1950, et un nouvel aĂ©roport fut construit : câest celui que les hauts dignitaires du pays utilisent quand ils voyagent. Le premier aĂ©roport Ă©tait situĂ© au niveau du stade P.L. Rwagasore. Le second fut construit au sud de la ville, au-delĂ de la riviĂšre Ntahangwa, sur la route du sud qui conduit Ă Nyanza-Lac et la Tanzanie actuelle, ancien Tanganyika Territory Britannique. Ces deux pistes pour avions Ă©taient en terre battue. L'aĂ©roport actuel, pourvu de bĂątiments modernes et d'une piste en asphalte est situĂ© Ă 10 km au nord de la ville, au dĂ©but de la plaine de la Ruzizi, sur la route du nord.
De 1962 Ă 1990
Le , le Burundi devient un pays indépendant avec Bujumbura comme capitale[2].
La ville continua à se développer : de nouveaux quartiers furent créés sur des espaces qui jadis séparaient les quartiers raciaux, et les vieux quartiers s'intensifiaient.
En 1963, les eaux du lac Tanganyika et de ses affluents montĂšrent et causĂšrent le dĂ©placement dâune grande population. Ainsi, Cibitoke fut crĂ©Ă© dans le but de les accueillir. Le quartier belge B fut Ă©galement agrandi vers la mission Saint Michel et fut renommĂ© « Rohero II » en 1964.
En 1968, lâInstitut national de sĂ©curitĂ© sociale (INSS) investit beaucoup de fonds dans la crĂ©ation dâun nouveau quartier : le quartier INSS. Rohero I fut agrandi pour rencontrer Rohero II, Mutanga (Sud) est nĂ© et Kabondo re-naquit. Les quartiers administratifs et commerciaux furent Ă©galement agrandis. Entre 1962 et 1980, les habitants de Bujumbura ont vu la construction des bureaux de la Radio-TĂ©lĂ©vision nationale du Burundi (RTNB), du Campus Kamenge, de lâimmeuble du ministĂšre des Finances, parmi tant dâautres.
Ă partir de 1980, Bujumbura grandit au-delĂ de la Kanyosha vers le sud et vers Gikoma au nord.
En 1983, les quartiers 6 et 7 de Ngagara furent crĂ©Ă©s ; Kwijabe Ă©tait alors en cours de construction tandis que Kinindo et Kinanira (autour de lâĂcole Internationale de Bujumbura) furent lotis. Mutanga traversa la Ntahangwa en donnant naissance Ă Gikungu (Mutanga Nord) â qui grandira encore vers le nord pour donner naissance Ă Gihosha. Au nord, la construction de milliers de maisons fut lancĂ©e par la SOCARTI pour donner naissance Ă un quartier qui aujourdâhui fait partie de la commune urbaine de Kamenge.
Histoire récente
Aujourd'hui, la ville de Bujumbura continue Ă s'agrandir avec de nouveaux quartiers comme Sororezo, Gasekebuye, Nyabugete, Carama et Kiyange.
En 2018, Gitega, seconde ville du pays (130 000 habitants en 2020) et plus centrale, devient la capitale.
La montée des eaux du lac Tanganyika menace la ville. Des secteurs sont déjà inondés en 2002[3].
Administration
La municipalitĂ© de Bujumbura est une entitĂ© administrative dotĂ©e de la personnalitĂ© juridique et de lâautonomie de gestion. La Mairie est subdivisĂ©e en trois communes urbaines : Ntahangwa, Mukaza et Muha. Ces derniĂšres sont subdivisĂ©es en 13 zones urbaines Ă savoir Zone Rohero, Nyakabiga, Bwiza, Buyenzi pour la commune Mukaza ; Kamenge, Kinama, Cibitoke, Ngagara, Buterere, Gihosha pour la Commune Ntahangwa et la zone Musaga, Kanyosha et Kinindo.
Chaque zone est subdivisĂ©e en autant de quartiers que lâexige son Ă©tendue. Les communes sont dirigĂ©es par des administrateurs, les zones par des chefs de zones et les quartiers par des chefs de quartiers.
Les organes de la mairie sont le maire et le conseil municipal. Le maire est nommĂ© par le prĂ©sident de la RĂ©publique sur proposition du ministre de lâIntĂ©rieur et de la sĂ©curitĂ© publique, parmi les citoyens signalĂ©s pour leur compĂ©tence, leur dĂ©vouement, leur intĂ©gritĂ© morale et leur patriotisme. Le maire est le reprĂ©sentant lĂ©gal de la municipalitĂ© et de la population et est placĂ© sous lâautoritĂ© de son ministre de tutelle. En sa qualitĂ© dâanimateur du dĂ©veloppement, il coordonne toutes les activitĂ©s des services Ćuvrant dans sa circonscription. Il exerce la tutelle administrative et financiĂšre sur les Ă©tablissements et les projets initiĂ©s par la mairie. Il exerce Ă©galement les pouvoirs et attributions que les lois et rĂšglements lui confĂšrent notamment un pouvoir gĂ©nĂ©ral de police dans sa municipalitĂ©. Le conseil municipal est composĂ© de quinze membres dĂ©signĂ©s par le ministre de tutelle sur proposition du maire. Les membres sont choisis parmi la population urbaine et dans toutes les catĂ©gories socio-professionnelles. Le conseil municipal exerce un pouvoir dĂ©libĂ©rant et dĂ©cisionnel pour toutes les questions relatives aux programmes de dĂ©veloppement et Ă lâadministration des finances municipales. Il a un rĂŽle consultatif pour toutes les autres questions, notamment celles relatives Ă la sĂ©curitĂ© et Ă la politique gĂ©nĂ©rale de la municipalitĂ©. Selon les besoins du moment, le maire peut dâinitiative Ă©largir le cadre de consultation populaire en mettant en place par dĂ©cision municipale dâautres organes locaux comme la commission municipale consultative des sages ou la commission municipale consultative de la jeunesse.
La loi du 20 avril 2005 a instituĂ© la dĂ©centralisation dans lâensemble des communes du pays, sauf Ă Bujumbura qui continue Ă fonctionner sur le principe dĂ©concentrĂ©. Cette situation nâest pas sans poser de nombreux problĂšmes dans une capitale oĂč les autoritĂ©s locales des 3 communes urbaines ont Ă©tĂ© Ă©lues au suffrage universel direct, sans pour autant disposer de pouvoirs locaux et des moyens correspondants. Une Ă©tude sur la dĂ©centralisation urbaine de Bujumbura doit ĂȘtre rĂ©alisĂ©e prochainement afin de proposer une solution qui permettrait Ă la capitale du Burundi dâĂȘtre gĂ©rĂ©e dans un cadre nouveau, propice au dĂ©veloppement sur fond de dĂ©mocratie et de participation citoyenne. En 2014, une loi a rĂ©organisĂ© lâadministration communale de la mairie de Bujumbura en trois communes urbaines, en l'occurrence Mukaza, Ntahangwa et Muha, dotĂ©es respectivement de quatre, six et trois zones urbaines[4].
Ăconomie
Lâattrait de Bujumbura, malgrĂ© sa situation excentrĂ©e et son climat relativement chaud, sâexplique comme pour toutes les villes du monde par la prĂ©sence dâactivitĂ©s et son dynamisme Ă©conomique, en comparaison avec le reste du pays. Câest la raison fondamentale des migrations vers la capitale Ă©conomique burundaise. LâaĂ©roport et le port de Bujumbura jouent un rĂŽle essentiel dans la circulation des flux Ă©conomiques.
Secteurs primaire et secondaire
Si 70 % des personnes actives de Bujumbura sont employĂ©es dans le secteur tertiaire, 16 % dans le secteur secondaire, 14 % seulement le sont dans le secteur primaire. Ă lâintĂ©rieur des limites de la commune urbaine, les terrains libres utilisĂ©s pour lâagriculture reprĂ©sentent plus de la moitiĂ© de la superficie totale. Ils se situent gĂ©nĂ©ralement dans lâespace nouvellement intĂ©grĂ© Ă la commune, les agriculteurs Ă©tant nombreux dans les anciens villages pĂ©riphĂ©riques au sud et au nord-ouest de la ville. Du point de vue de lâimportance Ă©conomique, le secteur primaire est dominĂ© par la pĂȘche dans le lac Tanganyika. En 1989, le secteur secondaire comprenait 104 entreprises : des industries de transformation de produits agricoles (dĂ©parchage du cafĂ©, huileries, laiteries) et dâindustries dâimport substitution (brasserie, textile, chaussures, chimie, constructions mĂ©talliques, travail du bois). Cela reprĂ©sentait un total de 8 000 personnes, soit 83 % des travailleurs des entreprises officielles du secteur secondaire du pays. Le second volet est formĂ© par lâartisanat dont la production est destinĂ©e en quasi-totalitĂ© aux habitants de Bujumbura, Ă la diffĂ©rence des entreprises industrielles travaillant pour un marchĂ© national et international. La majeure partie des artisans pratique des activitĂ©s issues de lâurbanisation et des conditions nouvelles de la vie quotidienne. Leurs activitĂ©s multiformes ne sont pas dĂ©clarĂ©es lorsquâil sâagit de travailleurs isolĂ©s nâutilisant aucune main-dâĆuvre. Les Ă©conomistes rangent ces derniers dans le secteur informel qui regroupe aussi tous les acteurs du commerce au micro-dĂ©tail et les petits services, dont les prestations domestiques.
Secteur tertiaire
Les fonctions politiques et administratives qui dĂ©coulent du rĂŽle de capitale expliquent la prĂ©sence de 62 % des fonctionnaires du pays Ă Bujumbura et de 90 % des Ă©trangers non africains. Les salaires perçus permettent lâemploi dâun personnel de maison fort nombreux : cuisiniers, aides cuisiniers, gardiennes dâenfant, gardiens de nuit, jardiniers. La fonction de capitale a non seulement multipliĂ© les services administratifs mais aussi tous les services sociaux et scolaires en raison de la masse de population rassemblĂ©e et du niveau de vie plus Ă©levĂ© quâailleurs.
Bujumbura possĂšde les trois grands hĂŽpitaux du pays : le Centre Hospitalier Universitaire Roi Khaled, la Clinique Prince Louis Rwagasore et lâHĂŽpital Prince RĂ©gent Charles. LâhĂŽpital militaire complĂšte lâensemble hospitalier. Câest aussi le siĂšge de lâuniversitĂ© avec ses diffĂ©rents facultĂ©s ou instituts (exceptĂ© lâInstitut SupĂ©rieur dâAgriculture dont le siĂšge est Ă Gitega, deuxiĂšme ville et devenue la capitale politique pays). Le nombre des Ă©tablissements scolaires augmente sans cesse avec la croissance dĂ©mographique. Ceci se concrĂ©tise par le taux de scolarisation le plus Ă©levĂ© du Burundi et par un pourcentage de personnes parlant français atteignant 40 % de la population.
Bujumbura est non seulement le siĂšge du gouvernement mais aussi celui des plus hautes instances militaires (quartier gĂ©nĂ©ral des Forces ArmĂ©es), politiques et syndicales. Enfin tous les organismes bancaires, de crĂ©dit et dâĂ©pargne, ont leur siĂšge social Ă Bujumbura, ce qui est particuliĂšrement dynamisant pour le dĂ©veloppement des activitĂ©s commerciales. La capitale Ă©conomique regroupe 70 % des commerçants officiels du Burundi. Dans le commerce de gros et de demi-gros le nombre de Burundais est en augmentation constante, bien que la prĂ©sence Ă©trangĂšre, asiatique (Pakistanais, Indiens, Arabes des Ămirats du Golfe) et europĂ©enne (Grecs surtout), demeure importante. En fait, comme dans tous les pays de lâAfrique tropicale, câest la dĂ©multiplication des opĂ©rations commerciales qui fournit un grand nombre dâemplois. Dans les quartiers populaires, les petites boutiques sont partout prĂ©sentes. Le nombre de commerçants est dâautant plus grand que le commerce est plus fractionnĂ© afin de permettre aux moins fortunĂ©s dâacheter des produits Ă lâunitĂ© ou en trĂšs petites quantitĂ©s (exemple des cigarettes ou du sucre). Enfin, une part trĂšs active du commerce est assurĂ©e par les bars et les hĂŽtels.
Jumelages
La ville est jumelée depuis 1992 avec Bisoro et les villes de Chambéry (France) et Albstadt (Allemagne)[5].
Marchés
La ville de Bujumbura compte une cinquantaine de marchés mais les plus grands échanges commerciaux s'effectuaient au marché central de Bujumbura avant qu'il ne prenne feu le 27 janvier 2013.
Marché central
SituĂ© Ă mi-hauteur le long de la chaussĂ©e Rwagasore, derriĂšre la gare des autobus, le marchĂ© central de Buja Ă©tait une curiositĂ© Ă ne pas manquer. CâĂ©tait un marchĂ© couvert dont la construction date du dĂ©but des annĂ©es 1990, avec de petites boutiques amĂ©nagĂ©es Ă lâintĂ©rieur. Depuis quâil est devenu trop exigu, des vendeurs sâinstallent aussi Ă lâextĂ©rieur, de maniĂšre assez anarchique. AssociĂ©e Ă la prĂ©sence des bus et minibus de transport, lâextension en façade du marchĂ©, Ă mĂȘme la chaussĂ©e, est lâune des raisons pour lesquelles la chaussĂ©e Rwagasore est si encombrĂ©e le matin et Ă lâheure du dĂ©jeuner.
Pendant les pĂ©riodes aiguĂ«s de la guerre, quand les citadins nâosaient plus trop sâĂ©carter du centre-ville, les marchĂ©s des quartiers pĂ©riphĂ©riques ont Ă©tĂ© dĂ©sertĂ©s et la majeure partie des vendeurs sâest reportĂ©e sur le marchĂ© central. Aujourdâhui encore, mĂȘme si une tendance se dessine pour une redynamisation des marchĂ©s pĂ©riphĂ©riques, le marchĂ© central continue de capter lâessentiel des Ă©changes commerciaux courants dans la capitale. On y trouve absolument tout, de lâalimentation (fruits, lĂ©gumes, gĂąteaux, poissons sĂ©chĂ©s...) aux biens de consommation courants (savon, lessive, cahiers, stylos, vaisselleâŠ) en passant par les vĂȘtements neufs ou dâoccasion et les chaussures.
Le marché central a été victime d'un grave incendie le 27 janvier 2013[6]. Les dégùts sont trÚs importants et les conséquences économiques pour les commerçants qui l'utilisaient, fort dommageable pour les échanges locaux[7].
Enseignement
Enseignement supérieur
- Bujumbura International University - BIU
- East Africa Star University - EASU
- Institut supérieur de contrÎle et de gestion (I.S.C.G)
- Hope Africa University
- Université du Burundi
- Université Martin Luther King
- Université LumiÚre de Bujumbura
- Université du Lac Tanganyika
- Ăcole normale supĂ©rieur-ENS
- Université Paix et Réconciliation
- International Leadership University
- Université des Grands Lacs
- International university of equator -IUE
- UniversitĂ© Sagesse dâAfrique -USA
Enseignement secondaire
- Ecole belge de Bujumbura
- Ăcole française de Bujumbura
- Lycée du Saint Esprit (Bujumbura)
- Lycée du centre culturel islamique
- Ăcole internationale de Bujumbura
- Groupe scolaire congolais de Bujumbura
- Lycée du Lac Tanganyika
- Lycée municipal Rohero
- Lycée municipal Nyakabiga
- Lycée municipal de MUSAGA
- Lycée municipal de Cibitoke
- Lycée municipal de Gikungu
- Lycée municipal Bwiza
- Lycée municipal de Kamenge
- CollĂšge municipal de Kanyosha
- Lycée Clarté Notre Dame de Vugizo
- Petit séminaire Notre Dame de Fatima de Kanyosha
- Ăcole technique secondaire de Kamenge (ETS de Kamenge)
- Lycée SOS HG
- Ăcole indĂ©pendante
- Ăcole Saint Michel Archange
- Lycée Notre Dame de Rohero
- Lycée Scheppers de Nyakabiga
- Lycée Sainte Famille de Kinama
Enseignement primaire et maternel
- Stella Matutina de Bujumbura
- Ăcole primaire et Maternelle "Les Mignons"
- Ăcole primaire de Kabondo
- Ăcole primaire de Kinindo
- Ăcole primaire de Nyakabiga
- Ăcole primaire de Bwiza
- Ăcoles primaires de Musaga I et Musaga II
- Ăcole primaire de Musaga-Socarti
- Ăcole primaire de Kanyosha I, KanyoshaII et KanyoshaIII
- Ăcoles primaires de Cibitoke I, Cibitoke II et Cibitoke III
- Ăcoles primaires des Quartiers I, II-1, II-2, III, IV, V, VII
- Ăcole primaire de Gikungu
- Ăcole primaire de Gihosha
- Ăcole primaire de Gasenyi
- Ăcole primaire SOS-HG
- Ăcole primaire Saint Michel archange
- Ăcole Ă©lĂ©mentaire belge
- Ăcole Ă©lĂ©mentaire française
- Ăcoles primaires de Kinama I, Kinama II et Kinama III
Lieux de culte
Parmi les lieux de culte, il y a principalement des Ă©glises et des temples chrĂ©tiens : ArchidiocĂšse de Bujumbura (Ăglise catholique), Province de l'Ăglise anglicane du Burundi (Communion anglicane), Union des Ăglises baptistes au Burundi (Alliance baptiste mondiale), AssemblĂ©es de Dieu [8]. Il y a aussi des mosquĂ©es musulmanes.
Transports
AĂ©roport
La ville est reliée par le transport aérien avec l'Aéroport International Melchior NDADAYE.
Port de Bujumbura
Du port de Mombasa au Kenya, jusqu'Ă Bujumbura, au Burundi, une piste (la "route 109") draine sur 1 500 km l'essentiel des Ă©changes de cette partie de l'Afrique orientale.
Les taxis-voitures
Ils sont Ă©galement peints en blanc et bleu. Le prix dâun trajet varie entre un minimum de 1 500 FBU jusquâautour de 10 000 FBUen considĂ©rant le trajet Ă parcourir.
Les taxis commencent Ă circuler trĂšs tĂŽt le matin jusquâĂ trĂšs tard dans la nuit ; pendant les weekends, ils opĂšrent 24 heures sur 24 et pendant la nuit vous les retrouverez garĂ©s prĂšs des clubs ou des restaurants. Ils sont gĂ©nĂ©ralement sĂ»rs.
Les tricycles
Le transport sous forme de taxi est Ă©galement assurĂ© par des tricycles de trois places (couramment appelĂ©s tuk-tuk), chacun portant, outre la plaque d'immatriculation, le numĂ©ro d'enregistrement de la commune oĂč ils. Ils sont nĂ©anmoins interdits de circulation dans le centre-ville pour des raisons de sĂ©curitĂ©. Ils peuvent circuler jusqu'Ă 19 heures. Ils sont particuliĂšrement prĂ©fĂ©rĂ©s aux taxis-motos par les femmes. Ils constituent une alternative bon marchĂ© par rapport aux taxis-voitures.
Les taxis-moto
Ils sont enregistrĂ©s et la loi leur impose des mesures de sĂ©curitĂ© : le motard doit porter une veste fluorescente marquĂ©e du numĂ©ro dâenregistrement de sa moto, et doit fournir Ă son passager un casque Ă porter pendant le voyage.
Le coĂ»t minimum dâun voyage est 500 FBU.
Pour des raisons de sécurité, il n'est pas permis que les taxis-motos circulent aprÚs 18 heures ni au centre-ville.
Il y a également les taxis-vélos mais ceux-ci n'opÚrent que dans certains endroits.
Autobus
Toutes les lignes de Bus convergent Ă la gare centrale sise autour du marchĂ© central : la partie nord de la gare (en face de lâentrĂ©e principale du marchĂ© central) est destinĂ©e aux bus vers le nord de la capitale, et la partie sud (derriĂšre le marchĂ©) aux bus qui desservent le sud de la ville. Pourtant quelques bus stationnent ailleurs mais pas loin du marchĂ© central.
Les bus opĂ©rants dans Bujumbura sont officiellement peints en blanc et bleu et portent, en principe, les codes des routes quâils desservent. Certains quartiers de Bujumbura ne sont pas desservis par des lignes de bus.
Quartiers
Bujumbura est gouvernée par un conseil municipal dirigée par un maire nommé par le Président de la République.
La ville est divisée en trois communes et chaque commune est dirigée par un conseil municipal et un administrateur communal élus. Chaque commune est divisée en "zones" urbaines.
Culture
La ville compte quelques musées et monuments :
- le Musée vivant (aussi un zoo) ;
- la Place de l'Indépendance ;
- le Monument de l'Unité.
Du 21 au 27 dĂ©cembre 2019, Bujumbura accueille le 7e congrĂšs africain (eo) dâespĂ©ranto[9].
Sport
L'Intwari Stadium est un stade omnisports burundais situé à Bujumbura, la capitale du pays. Il est principalement utilisé pour les matchs de football. Il s'agit du plus grand stade du Burundi avec ses 22 000 places. Il tenait son nom de Louis Rwagasore, prince et homme politique, il est aussi héros de l'indépendance du Burundi. Le stade a été rebaptisé le 1er juillet 2019 à l'occasion de la 57Úme anniversaire de l'indépendance du Burundi[10].
Personnalités liées à la commune
- Friedrich Robert von Beringe (1865-1940), premier Occidental à avoir observé des gorilles des montagnes, commandant du poste militaire allemand d'Usumbura à l'époque coloniale ;
- Jeanne Gapiya-Niyonzima, militante engagée dans la lutte contre le SIDA, née à Bujumbura en 1963 ;
- Jean-Pacifique Balaamo Mokelwa, né le à Bujumbura, juriste et universitaire congolais ;
- Frédérique Neau-Dufour, historienne française née à Bujumbura en 1972 ;
- Isabelle Kabano, née en 1974 à Bujumbura, actrice rwandaise ;
- Shabani Nonda, né dans la ville le , footballeur professionnel congolais.
- Prosper Karangwa, né dans la ville le , joueur de basket-ball professionnel rwandais ;
- Ketty Nivyabandi née en 1978, a grandi dans cette ville, poÚte, journaliste et militante des droits humains ;
- Gaël Faye, né en 1982 à Bujumbura, chanteur, rappeur, auteur-compositeur-interprÚte et écrivain franco-rwandais ;
- Mireille Kamariza, née en 1989 à Bujumbura, scientifique américaine d'origine burundaise ;
- Saido Berahino, né dans la ville le , footballeur professionnel britanno-burundais.
Références
- http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/IMG/pdf/no_106_janv-mars_2009_cle446315.pdf
- Roman Adrian Cybriwsky, Capital Cities around the World: An Encyclopedia of Geography, History, and Culture, ABC-CLIO, USA, 2013, p. 72
- « « Le lac Tanganyika vomit » : au Burundi, lâeau monte et dĂ©place les populations », Le Monde.fr,â (lire en ligne, consultĂ© le )
- Presidence, LOI N°1/33 DU 28 NOVEMBRE 2014 PORTANT RĂVISION DE LA LOI N°1/02 DU 25 JANVIER 2010 PORTANT ORGANISATION DE LâADMINISTRATION COMMUNALE, presidence.gov.bi, Burundi, 28 novembre 2014
- « Bisoro », sur chambery-albstadt.fr (consulté le ).
- Burundi: vaste incendie au marché central de Bujumbura Radio France internationale, 27 janvier 2013
- AprĂšs lâincendie du marchĂ© central de Bujumbura, le centre-ville nâest plus le lieu prĂ©fĂ©rĂ© du business Iwacu-Burundi, 14 fĂ©vrier 2013
- J. Gordon Melton, Martin Baumann, ââReligions of the World: A Comprehensive Encyclopedia of Beliefs and Practicesââ, ABC-CLIO, USA, 2010, p.456
- « esperanto-afriko.org/7aake.htm »(Archive.org ⹠Wikiwix ⹠Archive.is ⹠Google ⹠Que faire ?).
- franceinfo Afrique, « Burundi : pour le 57e anniversaire de son indépendance, le pays rebaptise ses monuments », sur francetvinfo.fr, (consulté le ).
Liens externes
- Site officiel
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
Voir aussi
Articles connexes
Bibliographie
- Carlos Achikbache, Prime Jean-Jacques Nyamoya et Fouad Srouji, La population musulmane de Bujumbura : ses caractéristiques démographiques et socio-économiques, Université du Burundi, Bujumbura, 1981 ?, 176 p.
- Louis Baeck, Ătude socio-Ă©conomique du centre extra-coutumier d'Usumbura, AcadĂ©mie Royale des Sciences Coloniales, Bruxelles, 1957, 156 p.
- Paolo Cereda, Aluisi Tosolini et Roberto Cavalieri, Bujumbura, ville de la haine, Alfazeta, Parme (Italie), 1996, 67 p.
- Alain-Roland Forissier, Burundi 1990-1998 : « tu ne tueras point » : journal d'une réconciliation possible à Musaga (Bujumbura), L'Harmattan, 2006, 201 p. (ISBN 2-296-00997-2)
- Jean-Marie Ndagijimana, Bujumbura mon amour, Ed. La Pagaie, 2005, 139 p. (ISBN 2-916380-00-0)
- Sylvestre Ndayirukiye, Bujumbura centenaire : 1897-1997 : croissance et défis, L'Harmattan, Paris, 2002, 375 p. (ISBN 2-7475-1302-5)
- Bernard Sindayihebura, De l'Imbo au Mirwa. Dynamique de l'occupation du sol, croissance urbaine et risques naturels dans la région de Bujumbura (Burundi), Université de Toulouse-Le Mirail, 2005, 336 p. (thÚse de Géographie)
Filmographie
- La vie est un jeu de cartes (MaĂŻsha ni karata), film documentaire de Philippe de Pierpont, BibliothĂšque publique d'information, Paris, 2006, 70 min (DVD)
- Gito, lâingrat, un film burundais rĂ©alisĂ© par LĂ©once Ngabo, sorti en 1992.