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Bujumbura

Bujumbura (prononcĂ© /buʒumbuʁa/ ; en kirundi : /buʒumbuÉŸa/) est la capitale Ă©conomique et jusqu'en 2018 Ă©tait Ă©galement la capitale politique (transfĂ©rĂ©e Ă  Gitega) du Burundi. SituĂ©e tout Ă  l'ouest du pays, sur la rive du lac Tanganyika, elle est la plus grande ville du pays avec une population de 1,2 million d'habitants en 2021.

Bujumbura
Bujumbura
Vue de Bujumbura
Administration
Pays Drapeau du Burundi Burundi
Province Bujumbura Mairie
Maire CP Jimmy Hatungimana
DĂ©mographie
Gentilé Bujumburais(e)[1]
Population 1 225 142 hab. (2021)
DensitĂ© 11 668 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 3° 22â€Č 32″ sud, 29° 21â€Č 33″ est
Altitude 820 m
Superficie 10 500 ha = 105 km2
Superficie de l'agglomĂ©ration 14 500 ha = 145 km2
Divers
Site(s) touristique(s) Musée vivant de Bujumbura, Mausolée du prince Louis Rwagasore, Monument de l'unité, plages du lac Tanganyika
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : Burundi
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Bujumbura
GĂ©olocalisation sur la carte : Burundi
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Bujumbura
Liens
Site web mairiebujumbura.gov.bi

    GĂ©ographie

    Image satellite de Bujumbura

    Bujumbura, la capitale Ă©conomique de la RĂ©publique du Burundi, est situĂ©e dans l’ouest du pays dans la province de Bujumbura Mairie, au bord du lac Tanganyika, un des grands Lacs en Afrique de l'Est. Ce lac, qui compte plusieurs plages, a une superficie de plus de 32 000 km2 et est le plus profond du monde aprĂšs le lac BaĂŻkal.

    Bujumbura se situe Ă  l'est d'Uvira, au nord de Kigoma et au nord-est de Baraka.

    Climat

    La ville de Bujumbura a aujourd’hui une superficie de 14 500 hectares (d’aprĂšs la nouvelle dĂ©limitation) avec une altitude moyenne de 820 mĂštres. Le climat, de type tropical, offre un ensoleillement dominant toute l’annĂ©e et une tempĂ©rature moyenne de 23 °C, avec des pics Ă  28° - 35 °C au cours des pĂ©riodes les plus chaudes. Bujumbura, comme l’ensemble du pays, connaĂźt 2 saisons : saisons sĂšches et saisons des pluies.

    Bujumbura, 1961–1990 (humiditĂ© 1953-1990, ensoleillement 1951-1990)
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 19,2 19,3 19,3 19,6 19,1 17,6 17,2 17,4 18,6 19,1 19,1 19,1 18,7
    Température moyenne (°C) 23,9 23,9 23,9 23,9 23,8 23,6 23,3 24,9 25,2 25,1 23,7 23,9 24
    Température maximale moyenne (°C) 29,1 29,7 29,3 29,3 29,9 29,9 29,2 30 30,9 30,1 29,1 28,9 29,6
    Ensoleillement (h) 167,4 158,2 176,7 165 210,8 255 272,8 251,1 213 189,1 150 164,3 2 373,4
    Précipitations (mm) 100,3 85,7 117,5 111,9 56,6 8,9 2,7 13,4 33 59 97,1 99,6 785,7
    Nombre de jours avec précipitations 16 19 18 18 10 2 1 2 8 15 19 19 147
    Humidité relative (%) 77 75 78 79 76 67 63 60 62 68 76 77 72
    Source : Organisation mĂ©tĂ©orologique mondiale « Bujumbura - Climatologie de la ville », sur World Weather Information service (consultĂ© le ), Climat-Data.org « Climat: Bujumbura », sur Climat-Data.org (consultĂ© le ), Deutscher Wetterdienst (humiditĂ© 1953–1990 et ensoleillement 1951–1990) (de) « Klimatafel von Bujumbura (Usambara) / Burundi » [PDF], sur dwd.de, Deutscher Wetterdienst (consultĂ© le )
    Diagramme climatique
    JFMAMJJASOND
    29,1
    19,2
    100,3
    29,7
    19,3
    85,7
    29,3
    19,3
    117,5
    29,3
    19,6
    111,9
    29,9
    19,1
    56,6
    29,9
    17,6
    8,9
    29,2
    17,2
    2,7
    30
    17,4
    13,4
    30,9
    18,6
    33
    30,1
    19,1
    59
    29,1
    19,1
    97,1
    28,9
    19,1
    99,6
    Moyennes : ‱ Temp. maxi et mini °C ‱ PrĂ©cipitation mm

    DĂ©mographie

    EstimĂ©e Ă  60 000 habitants en 1962, Bujumbura compte actuellement une population rĂ©sidente d'un million d'habitants. La population active dĂ©passe les 500 000 habitants. Mais cette population (rĂ©sidente) est inĂ©galement rĂ©partie. Elle se regroupe surtout dans les quartiers pĂ©riphĂ©riques du noyau de la capitale oĂč la densitĂ© atteint parfois plus de 10 000 habitants au kmÂČ. Elle est essentiellement jeune. En 1971, 54 % de la population avaient moins de 20 ans. Une partie croissante des salariĂ©s travaillent dans le secteur tertiaire, tandis que les agriculteurs voient leur surface de terre cultivable diminuer avec l’urbanisation croissante, les poussant Ă  exercer leur activitĂ© aux abords de la ville. Bujumbura, abrite plus d’une soixantaine de nationalitĂ©s, notamment rwandaise, congolaise, belge, anglaise, indienne, pakistanaise, arabe, omanaise et française.

    Histoire

    Collines de Bujumbura.
    Université de Bujumbura.

    Le noyau originel de Bujumbura est un terrain de cent hectares achetĂ© au chef local le 11 aoĂ»t 1897 par des missionnaires allemands. En 1901, Usumbura devint le chef-lieu du district du Rwanda-Urundi et acquit en 1934 le statut de centre extracoutumier, dĂ©pendant directement de LĂ©opoldville (Congo belge, l’actuelle RĂ©publique dĂ©mocratique du Congo). Usumbura s’est dĂ©veloppĂ©e pour devenir une vĂ©ritable ville pendant la pĂ©riode de tutelle belge (1922-1962) et l’administration coloniale en fit la capitale du Rwanda-Urundi. En 1960, Usumbura fut Ă©rigĂ©e en commune urbaine. À la promulgation de la constitution du 16 octobre 1962, le nom « Usumbura » fut remplacĂ© par « Bujumbura ».

    Bujumbura acquit le statut de municipalitĂ© en 1977 (DĂ©cret no 1/26 du 30 juillet 1977 portant rĂ©forme de l’organisation communale).

    La ville de Bujumbura apparaĂźt comme un agrĂ©gat discontinu de quartiers aux visages trĂšs diffĂ©rents. Au moment de l’accession du Burundi Ă  l’indĂ©pendance en 1962, Bujumbura ne comprenait que quelques petits quartiers. Actuellement, elle compte de nombreux quartiers rĂ©sidentiels inĂ©galement Ă©quipĂ©s en infrastructures. Sa zone industrielle s’étend de plus en plus. Progressivement, la ville se transforme et acquiert une silhouette qui la place au mĂȘme rang que les autres mĂ©tropoles africaines en voie de modernisation.

    Période précoloniale (XIXe siÚcle)

    Le royaume enclavĂ© du Burundi, comme plusieurs pays africains, a dĂ» attendre la colonisation pour ĂȘtre connu par le monde moderne et ainsi bĂ©nĂ©ficier de ses techniques avancĂ©es d’archivage. C’est pour cela que l’histoire du pays avant cette Ă©poque est quelque peu vague et l’on doit se reporter aux sources orales traditionnelles pour apprendre comment le Burundi Ă©tait alors.

    La plaine du lac Tanganyika – l’Imbo – oĂč se trouve Bujumbura fait partie du Burundi depuis des siĂšcles. NĂ©anmoins, il n’y a vraiment pas beaucoup Ă  raconter Ă  propos de ce milieu chaud, humide, marĂ©cageux et propice aux maladies tropicales, qui n’était pas un endroit vraiment aimĂ© par les Burundais : en fait, ils l’évitaient. La peur de l’Imbo Ă©tait telle qu’une vieille tradition interdisait Ă  un mwami (roi burundais) de voir le lac sous peine de mort. Quand Mwami Mwezi Gisabo dĂ©fia involontairement (sous la pression allemande) cette interdiction par sa premiĂšre visite dans la rĂ©gion – et sa premiĂšre vision du lac – il mourut mystĂ©rieusement pendant son retour Ă  Gitega, le 19 aoĂ»t 1908. En outre, l’histoire – tant traditionnelle que moderne – fait allusion Ă  un marchĂ© de Mukaza qui se serait trouvĂ© dans l’emplacement de l’actuel marchĂ© central, et autour duquel plusieurs regroupements se seraient crĂ©Ă©s Ă  partir des annĂ©es 1850.

    Le lac Tanganyika aussi resta bien cachĂ© du monde jusqu’aux dĂ©buts du XIXe siĂšcle, quand il fut dĂ©couvert pour la premiĂšre fois par un Munyamwezi de Zanzibar nommĂ© Lieben SaĂŻd qui, dit-on, aurait effectuĂ© son deuxiĂšme voyage sur le lac en 1831. En 1844, les Zanzibarites SaĂŻd Bin Habib et Afifi auraient voyagĂ© le long des rives du lac et en 1850 plusieurs Zanzibarites y avaient dĂ©jĂ  installĂ© des comptoirs de commerce dont Uvira en l’actuel RĂ©publique dĂ©mocratique du Congo.

    Vers 1870, les Zanzibarites auraient essayĂ© de prendre le contrĂŽle de toute la plaine de l’Imbo et des rĂ©gions environnantes dont le royaume du Burundi, mais ils auraient Ă©tĂ© vaincus par les Abadasigana (l’armĂ©e royale) de Mwezi Gisabo. Et pourtant, ils ont quand mĂȘme pu s’installer dans la rĂ©gion du Buzige (l’actuel Bujumbura) oĂč ils pratiquaient le commerce et le trafic d’esclaves. En 1885, Mohamed Bin Khalfan – connu sous le nom de Rumaliza - Ă©tait parvenu Ă  contrĂŽler toute la plaine Ă  partir de sa rĂ©sidence Ă  Magara, et tous les princes et les chefs de Gisabo Ă©taient sous son influence.

    Aussi pendant ce temps, des missionnaires ont tentĂ© de s’installer dans le Buzige : les « missionnaires d’Alger » du cardinal Lavigerie ont tentĂ© de s’installer sur les rives septentrionales du lac, mais sans succĂšs, Ă  la suite des conflits d’intĂ©rĂȘt entre eux et les Zanzibarites : et ainsi la mission « Saint Antoine de l’Uzige » (l’actuel Paroisse Saint-Michel) fut fermĂ©e en 1879.

    Parmi les nombreux visiteurs de la rĂ©gion pendant le XIXe siĂšcle on peut Ă©galement noter les cĂ©lĂšbres explorateurs Richard Francis Burton et John H. Speke (1858), Henry Morton Stanley et David Livingstone (1871 et 1876), et Oscar Baumann dont la visite en 1892 fut suivie de l’établissement de la premiĂšre station militaire allemande Ă  Kajaga (Mutimbuzi, Bujumbura Rural) en 1896 : cette annĂ©e marque le dĂ©but de l’ùre coloniale au Burundi.

    Ère coloniale (1896-1962)

    Pendant la colonisation, Bujumbura, alors connu comme Usumbura (et surnommĂ© Usa) Ă©tait une ville coloniale dont les habitants Ă©taient exclusivement des non-Burundais. Ceci Ă©tant parce qu’il fallait avoir un travail rĂ©munĂ©rĂ© pour avoir la permission de rĂ©sider Ă  Usumbura.

    Colonisation belge (1916-1962)

    En 1916 quand la Belgique rĂ©ceptionnĂšrent le Ruanda-Urundi comme 'territoire sous tutelle', Usumbura fut maintenue comme capitale. Le Ruanda-Urundi, colonie allemande, a Ă©tĂ© confiĂ© Ă  la tutelle de la Belgique Ă  l'issue de la guerre de 1914-1918, par la SociĂ©tĂ© des Nations, ancĂȘtre de l'ONU.

    La ville continua à se développer sur des sites caractérisés par la séparation des communautés raciales. En effet, en juin 1925, un édit stipula la création de « cités africaines » et en 1928 les Africains du quartier swahili furent déplacés vers deux nouveaux villages : Buyenzi (en 1928) et Kabondo (en 1932). Le quartier swahili, désormais exclusivement asiatique fut rebaptisé « quartier asiatique » en 1930 et il porte toujours ce nom.

    Les citĂ©s africaines quant Ă  elles ne durĂšrent mĂȘme pas 10 ans : En 1941, le village de Kabondo, qui Ă©tait devenu trĂšs insalubre, fut dĂ©truit. La population qui l’occupait fut temporairement dĂ©placĂ©e vers un autre site, prĂšs de l’aĂ©rodrome (aux environs de l’actuel stade Prince Louis Rwangasore). Entretemps, deux nouveaux quartiers Ă©taient en cours de construction : le quartier belge A (actuelle Bwiza) et Buyenzi qu’on reconstruisait suivant un nouveau plan : ces deux quartiers furent classifiĂ©s comme « centres extra-coutumiers » par un Ă©dit du : ils devaient accommoder les Africains « Ă©voluĂ©s ».

    Les Belges quant Ă  eux s’installĂšrent dans l'ancien quartier allemand, et au fur et Ă  mesure que la ville croissait, on y ajoutait des quartiers rĂ©sidentiels, administratifs et commerciaux pour les EuropĂ©ens.

    Usumbura Ă©tait la capitale Ă©conomique et politique du Ruanda-Urundi et elle Ă©tait considĂ©rĂ©e comme l’ouverture de l'Empire colonial belge vers l’ocĂ©an Indien, aussi la ville se dĂ©veloppa-t-elle rapidement : il y eut un grand afflux de capitaux, et de la main-d’Ɠuvre fut importĂ©e de la Tanzanie et du Congo pour construire la ville.

    Plus de main-d’Ɠuvre signifiait que les centres extra-coutumiers se densifiaient, aussi il fallait en crĂ©er de nouveaux : le quartier belge fut ainsi Ă©largi par deux nouveaux quartiers : le quartier B (Rohero II) au Sud et le « Fond d’avance » (Nyakabiga) au Nord. Entre 1952 et 1957, sur la rive droite de la Ntahangwa, Ngagara (quartiers 1 Ă  5), Kinama et Kamenge furent construits par l’Office des citĂ©s africaines (OCAF). Ces nouveaux centres Ă©taient destinĂ©s aux clercs africains, dont beaucoup de Burundais, et pour cette raison, ils sont considĂ©rĂ©s comme les rĂ©sidences des premiers intellectuels burundais.

    AprĂšs la Seconde Guerre mondiale, les quartiers commerciaux et administratifs europĂ©ens furent Ă©largis vers l’actuel stade « Prince Louis Rwagasore ». Les quartiers rĂ©sidentiels avaient aussi grandi vers l’est (Rohero I) et vers le sud (Zeimet). C’est aussi pendant cette pĂ©riode que les bĂątiments du « CollĂšge du Saint-Esprit » (aujourd’hui 'Campus Kiriri' de l'UniversitĂ© du Burundi) furent construits.

    Le quartier industriel fut Ă©galement Ă©largi, le port se trouvait Ă  son emplacement actuel dĂšs 1950, et un nouvel aĂ©roport fut construit : c’est celui que les hauts dignitaires du pays utilisent quand ils voyagent. Le premier aĂ©roport Ă©tait situĂ© au niveau du stade P.L. Rwagasore. Le second fut construit au sud de la ville, au-delĂ  de la riviĂšre Ntahangwa, sur la route du sud qui conduit Ă  Nyanza-Lac et la Tanzanie actuelle, ancien Tanganyika Territory Britannique. Ces deux pistes pour avions Ă©taient en terre battue. L'aĂ©roport actuel, pourvu de bĂątiments modernes et d'une piste en asphalte est situĂ© Ă  10 km au nord de la ville, au dĂ©but de la plaine de la Ruzizi, sur la route du nord.

    De 1962 Ă  1990

    Le , le Burundi devient un pays indépendant avec Bujumbura comme capitale[2].

    La ville continua à se développer : de nouveaux quartiers furent créés sur des espaces qui jadis séparaient les quartiers raciaux, et les vieux quartiers s'intensifiaient.

    En 1963, les eaux du lac Tanganyika et de ses affluents montĂšrent et causĂšrent le dĂ©placement d’une grande population. Ainsi, Cibitoke fut crĂ©Ă© dans le but de les accueillir. Le quartier belge B fut Ă©galement agrandi vers la mission Saint Michel et fut renommĂ© « Rohero II » en 1964.

    En 1968, l’Institut national de sĂ©curitĂ© sociale (INSS) investit beaucoup de fonds dans la crĂ©ation d’un nouveau quartier : le quartier INSS. Rohero I fut agrandi pour rencontrer Rohero II, Mutanga (Sud) est nĂ© et Kabondo re-naquit. Les quartiers administratifs et commerciaux furent Ă©galement agrandis. Entre 1962 et 1980, les habitants de Bujumbura ont vu la construction des bureaux de la Radio-TĂ©lĂ©vision nationale du Burundi (RTNB), du Campus Kamenge, de l’immeuble du ministĂšre des Finances, parmi tant d’autres.

    À partir de 1980, Bujumbura grandit au-delà de la Kanyosha vers le sud et vers Gikoma au nord.

    En 1983, les quartiers 6 et 7 de Ngagara furent crĂ©Ă©s ; Kwijabe Ă©tait alors en cours de construction tandis que Kinindo et Kinanira (autour de l’École Internationale de Bujumbura) furent lotis. Mutanga traversa la Ntahangwa en donnant naissance Ă  Gikungu (Mutanga Nord) — qui grandira encore vers le nord pour donner naissance Ă  Gihosha. Au nord, la construction de milliers de maisons fut lancĂ©e par la SOCARTI pour donner naissance Ă  un quartier qui aujourd’hui fait partie de la commune urbaine de Kamenge.

    Histoire récente

    Aujourd'hui, la ville de Bujumbura continue Ă  s'agrandir avec de nouveaux quartiers comme Sororezo, Gasekebuye, Nyabugete, Carama et Kiyange.

    En 2018, Gitega, seconde ville du pays (130 000 habitants en 2020) et plus centrale, devient la capitale.

    La montée des eaux du lac Tanganyika menace la ville. Des secteurs sont déjà inondés en 2002[3].

    Administration

    La municipalitĂ© de Bujumbura est une entitĂ© administrative dotĂ©e de la personnalitĂ© juridique et de l’autonomie de gestion. La Mairie est subdivisĂ©e en trois communes urbaines : Ntahangwa, Mukaza et Muha. Ces derniĂšres sont subdivisĂ©es en 13 zones urbaines Ă  savoir Zone Rohero, Nyakabiga, Bwiza, Buyenzi pour la commune Mukaza ; Kamenge, Kinama, Cibitoke, Ngagara, Buterere, Gihosha pour la Commune Ntahangwa et la zone Musaga, Kanyosha et Kinindo.

    Chaque zone est subdivisĂ©e en autant de quartiers que l’exige son Ă©tendue. Les communes sont dirigĂ©es par des administrateurs, les zones par des chefs de zones et les quartiers par des chefs de quartiers.

    Les organes de la mairie sont le maire et le conseil municipal. Le maire est nommĂ© par le prĂ©sident de la RĂ©publique sur proposition du ministre de l’IntĂ©rieur et de la sĂ©curitĂ© publique, parmi les citoyens signalĂ©s pour leur compĂ©tence, leur dĂ©vouement, leur intĂ©gritĂ© morale et leur patriotisme. Le maire est le reprĂ©sentant lĂ©gal de la municipalitĂ© et de la population et est placĂ© sous l’autoritĂ© de son ministre de tutelle. En sa qualitĂ© d’animateur du dĂ©veloppement, il coordonne toutes les activitĂ©s des services Ɠuvrant dans sa circonscription. Il exerce la tutelle administrative et financiĂšre sur les Ă©tablissements et les projets initiĂ©s par la mairie. Il exerce Ă©galement les pouvoirs et attributions que les lois et rĂšglements lui confĂšrent notamment un pouvoir gĂ©nĂ©ral de police dans sa municipalitĂ©. Le conseil municipal est composĂ© de quinze membres dĂ©signĂ©s par le ministre de tutelle sur proposition du maire. Les membres sont choisis parmi la population urbaine et dans toutes les catĂ©gories socio-professionnelles. Le conseil municipal exerce un pouvoir dĂ©libĂ©rant et dĂ©cisionnel pour toutes les questions relatives aux programmes de dĂ©veloppement et Ă  l’administration des finances municipales. Il a un rĂŽle consultatif pour toutes les autres questions, notamment celles relatives Ă  la sĂ©curitĂ© et Ă  la politique gĂ©nĂ©rale de la municipalitĂ©. Selon les besoins du moment, le maire peut d’initiative Ă©largir le cadre de consultation populaire en mettant en place par dĂ©cision municipale d’autres organes locaux comme la commission municipale consultative des sages ou la commission municipale consultative de la jeunesse.

    La loi du 20 avril 2005 a instituĂ© la dĂ©centralisation dans l’ensemble des communes du pays, sauf Ă  Bujumbura qui continue Ă  fonctionner sur le principe dĂ©concentrĂ©. Cette situation n’est pas sans poser de nombreux problĂšmes dans une capitale oĂč les autoritĂ©s locales des 3 communes urbaines ont Ă©tĂ© Ă©lues au suffrage universel direct, sans pour autant disposer de pouvoirs locaux et des moyens correspondants. Une Ă©tude sur la dĂ©centralisation urbaine de Bujumbura doit ĂȘtre rĂ©alisĂ©e prochainement afin de proposer une solution qui permettrait Ă  la capitale du Burundi d’ĂȘtre gĂ©rĂ©e dans un cadre nouveau, propice au dĂ©veloppement sur fond de dĂ©mocratie et de participation citoyenne. En 2014, une loi a rĂ©organisĂ© l’administration communale de la mairie de Bujumbura en trois communes urbaines, en l'occurrence Mukaza, Ntahangwa et Muha, dotĂ©es respectivement de quatre, six et trois zones urbaines[4].

    Économie

    Centre-ville de Bujumbura.

    L’attrait de Bujumbura, malgrĂ© sa situation excentrĂ©e et son climat relativement chaud, s’explique comme pour toutes les villes du monde par la prĂ©sence d’activitĂ©s et son dynamisme Ă©conomique, en comparaison avec le reste du pays. C’est la raison fondamentale des migrations vers la capitale Ă©conomique burundaise. L’aĂ©roport et le port de Bujumbura jouent un rĂŽle essentiel dans la circulation des flux Ă©conomiques.

    Secteurs primaire et secondaire

    Si 70 % des personnes actives de Bujumbura sont employĂ©es dans le secteur tertiaire, 16 % dans le secteur secondaire, 14 % seulement le sont dans le secteur primaire. À l’intĂ©rieur des limites de la commune urbaine, les terrains libres utilisĂ©s pour l’agriculture reprĂ©sentent plus de la moitiĂ© de la superficie totale. Ils se situent gĂ©nĂ©ralement dans l’espace nouvellement intĂ©grĂ© Ă  la commune, les agriculteurs Ă©tant nombreux dans les anciens villages pĂ©riphĂ©riques au sud et au nord-ouest de la ville. Du point de vue de l’importance Ă©conomique, le secteur primaire est dominĂ© par la pĂȘche dans le lac Tanganyika. En 1989, le secteur secondaire comprenait 104 entreprises : des industries de transformation de produits agricoles (dĂ©parchage du cafĂ©, huileries, laiteries) et d’industries d’import substitution (brasserie, textile, chaussures, chimie, constructions mĂ©talliques, travail du bois). Cela reprĂ©sentait un total de 8 000 personnes, soit 83 % des travailleurs des entreprises officielles du secteur secondaire du pays. Le second volet est formĂ© par l’artisanat dont la production est destinĂ©e en quasi-totalitĂ© aux habitants de Bujumbura, Ă  la diffĂ©rence des entreprises industrielles travaillant pour un marchĂ© national et international. La majeure partie des artisans pratique des activitĂ©s issues de l’urbanisation et des conditions nouvelles de la vie quotidienne. Leurs activitĂ©s multiformes ne sont pas dĂ©clarĂ©es lorsqu’il s’agit de travailleurs isolĂ©s n’utilisant aucune main-d’Ɠuvre. Les Ă©conomistes rangent ces derniers dans le secteur informel qui regroupe aussi tous les acteurs du commerce au micro-dĂ©tail et les petits services, dont les prestations domestiques.

    Secteur tertiaire

    Les fonctions politiques et administratives qui dĂ©coulent du rĂŽle de capitale expliquent la prĂ©sence de 62 % des fonctionnaires du pays Ă  Bujumbura et de 90 % des Ă©trangers non africains. Les salaires perçus permettent l’emploi d’un personnel de maison fort nombreux : cuisiniers, aides cuisiniers, gardiennes d’enfant, gardiens de nuit, jardiniers. La fonction de capitale a non seulement multipliĂ© les services administratifs mais aussi tous les services sociaux et scolaires en raison de la masse de population rassemblĂ©e et du niveau de vie plus Ă©levĂ© qu’ailleurs.

    Une plage prĂšs au bord du Lac Tanganyika.

    Bujumbura possĂšde les trois grands hĂŽpitaux du pays : le Centre Hospitalier Universitaire Roi Khaled, la Clinique Prince Louis Rwagasore et l’HĂŽpital Prince RĂ©gent Charles. L’hĂŽpital militaire complĂšte l’ensemble hospitalier. C’est aussi le siĂšge de l’universitĂ© avec ses diffĂ©rents facultĂ©s ou instituts (exceptĂ© l’Institut SupĂ©rieur d’Agriculture dont le siĂšge est Ă  Gitega, deuxiĂšme ville et devenue la capitale politique pays). Le nombre des Ă©tablissements scolaires augmente sans cesse avec la croissance dĂ©mographique. Ceci se concrĂ©tise par le taux de scolarisation le plus Ă©levĂ© du Burundi et par un pourcentage de personnes parlant français atteignant 40 % de la population.

    Bujumbura est non seulement le siĂšge du gouvernement mais aussi celui des plus hautes instances militaires (quartier gĂ©nĂ©ral des Forces ArmĂ©es), politiques et syndicales. Enfin tous les organismes bancaires, de crĂ©dit et d’épargne, ont leur siĂšge social Ă  Bujumbura, ce qui est particuliĂšrement dynamisant pour le dĂ©veloppement des activitĂ©s commerciales. La capitale Ă©conomique regroupe 70 % des commerçants officiels du Burundi. Dans le commerce de gros et de demi-gros le nombre de Burundais est en augmentation constante, bien que la prĂ©sence Ă©trangĂšre, asiatique (Pakistanais, Indiens, Arabes des Émirats du Golfe) et europĂ©enne (Grecs surtout), demeure importante. En fait, comme dans tous les pays de l’Afrique tropicale, c’est la dĂ©multiplication des opĂ©rations commerciales qui fournit un grand nombre d’emplois. Dans les quartiers populaires, les petites boutiques sont partout prĂ©sentes. Le nombre de commerçants est d’autant plus grand que le commerce est plus fractionnĂ© afin de permettre aux moins fortunĂ©s d’acheter des produits Ă  l’unitĂ© ou en trĂšs petites quantitĂ©s (exemple des cigarettes ou du sucre). Enfin, une part trĂšs active du commerce est assurĂ©e par les bars et les hĂŽtels.

    Jumelages

    La ville est jumelée depuis 1992 avec Bisoro et les villes de Chambéry (France) et Albstadt (Allemagne)[5].

    Marchés

    La ville de Bujumbura compte une cinquantaine de marchés mais les plus grands échanges commerciaux s'effectuaient au marché central de Bujumbura avant qu'il ne prenne feu le 27 janvier 2013.

    Marché central

    SituĂ© Ă  mi-hauteur le long de la chaussĂ©e Rwagasore, derriĂšre la gare des autobus, le marchĂ© central de Buja Ă©tait une curiositĂ© Ă  ne pas manquer. C’était un marchĂ© couvert dont la construction date du dĂ©but des annĂ©es 1990, avec de petites boutiques amĂ©nagĂ©es Ă  l’intĂ©rieur. Depuis qu’il est devenu trop exigu, des vendeurs s’installent aussi Ă  l’extĂ©rieur, de maniĂšre assez anarchique. AssociĂ©e Ă  la prĂ©sence des bus et minibus de transport, l’extension en façade du marchĂ©, Ă  mĂȘme la chaussĂ©e, est l’une des raisons pour lesquelles la chaussĂ©e Rwagasore est si encombrĂ©e le matin et Ă  l’heure du dĂ©jeuner.

    Pendant les pĂ©riodes aiguĂ«s de la guerre, quand les citadins n’osaient plus trop s’écarter du centre-ville, les marchĂ©s des quartiers pĂ©riphĂ©riques ont Ă©tĂ© dĂ©sertĂ©s et la majeure partie des vendeurs s’est reportĂ©e sur le marchĂ© central. Aujourd’hui encore, mĂȘme si une tendance se dessine pour une redynamisation des marchĂ©s pĂ©riphĂ©riques, le marchĂ© central continue de capter l’essentiel des Ă©changes commerciaux courants dans la capitale. On y trouve absolument tout, de l’alimentation (fruits, lĂ©gumes, gĂąteaux, poissons sĂ©chĂ©s...) aux biens de consommation courants (savon, lessive, cahiers, stylos, vaisselle
) en passant par les vĂȘtements neufs ou d’occasion et les chaussures.

    Le marché central a été victime d'un grave incendie le 27 janvier 2013[6]. Les dégùts sont trÚs importants et les conséquences économiques pour les commerçants qui l'utilisaient, fort dommageable pour les échanges locaux[7].

    Enseignement

    Enseignement supérieur

    L'université du Burundi.
    • Bujumbura International University - BIU
    • East Africa Star University - EASU
    • Institut supĂ©rieur de contrĂŽle et de gestion (I.S.C.G)
    • Hope Africa University
    • UniversitĂ© du Burundi
    • UniversitĂ© Martin Luther King
    • UniversitĂ© LumiĂšre de Bujumbura
    • UniversitĂ© du Lac Tanganyika
    • École normale supĂ©rieur-ENS
    • UniversitĂ© Paix et RĂ©conciliation
    • International Leadership University
    • UniversitĂ© des Grands Lacs
    • International university of equator -IUE
    • UniversitĂ© Sagesse d’Afrique -USA

    Enseignement secondaire

    • Ecole belge de Bujumbura
    • École française de Bujumbura
    • LycĂ©e du Saint Esprit (Bujumbura)
    • LycĂ©e du centre culturel islamique
    • École internationale de Bujumbura
    • Groupe scolaire congolais de Bujumbura
    • LycĂ©e du Lac Tanganyika
    • LycĂ©e municipal Rohero
    • LycĂ©e municipal Nyakabiga
    • LycĂ©e municipal de MUSAGA
    • LycĂ©e municipal de Cibitoke
    • LycĂ©e municipal de Gikungu
    • LycĂ©e municipal Bwiza
    • LycĂ©e municipal de Kamenge
    • CollĂšge municipal de Kanyosha
    • LycĂ©e ClartĂ© Notre Dame de Vugizo
    • Petit sĂ©minaire Notre Dame de Fatima de Kanyosha
    • École technique secondaire de Kamenge (ETS de Kamenge)
    • LycĂ©e SOS HG
    • École indĂ©pendante
    • École Saint Michel Archange
    • LycĂ©e Notre Dame de Rohero
    • LycĂ©e Scheppers de Nyakabiga
    • LycĂ©e Sainte Famille de Kinama

    Enseignement primaire et maternel

    • Stella Matutina de Bujumbura
    • École primaire et Maternelle "Les Mignons"
    • École primaire de Kabondo
    • École primaire de Kinindo
    • École primaire de Nyakabiga
    • École primaire de Bwiza
    • Écoles primaires de Musaga I et Musaga II
    • École primaire de Musaga-Socarti
    • École primaire de Kanyosha I, KanyoshaII et KanyoshaIII
    • Écoles primaires de Cibitoke I, Cibitoke II et Cibitoke III
    • Écoles primaires des Quartiers I, II-1, II-2, III, IV, V, VII
    • École primaire de Gikungu
    • École primaire de Gihosha
    • École primaire de Gasenyi
    • École primaire SOS-HG
    • École primaire Saint Michel archange
    • École Ă©lĂ©mentaire belge
    • École Ă©lĂ©mentaire française
    • Écoles primaires de Kinama I, Kinama II et Kinama III

    Lieux de culte

    Parmi les lieux de culte, il y a principalement des Ă©glises et des temples chrĂ©tiens : ArchidiocĂšse de Bujumbura (Église catholique), Province de l'Église anglicane du Burundi (Communion anglicane), Union des Églises baptistes au Burundi (Alliance baptiste mondiale), AssemblĂ©es de Dieu [8]. Il y a aussi des mosquĂ©es musulmanes.

    Transports

    AĂ©roport

    La ville est reliée par le transport aérien avec l'Aéroport International Melchior NDADAYE.

    Port de Bujumbura

    Du port de Mombasa au Kenya, jusqu'Ă  Bujumbura, au Burundi, une piste (la "route 109") draine sur 1 500 km l'essentiel des Ă©changes de cette partie de l'Afrique orientale.

    Les taxis-voitures

    Ils sont Ă©galement peints en blanc et bleu. Le prix d’un trajet varie entre un minimum de 1 500 FBU jusqu’autour de 10 000 FBUen considĂ©rant le trajet Ă  parcourir.

    Les taxis commencent Ă  circuler trĂšs tĂŽt le matin jusqu’à trĂšs tard dans la nuit ; pendant les weekends, ils opĂšrent 24 heures sur 24 et pendant la nuit vous les retrouverez garĂ©s prĂšs des clubs ou des restaurants. Ils sont gĂ©nĂ©ralement sĂ»rs.

    Les tricycles

    Le transport sous forme de taxi est Ă©galement assurĂ© par des tricycles de trois places (couramment appelĂ©s tuk-tuk), chacun portant, outre la plaque d'immatriculation, le numĂ©ro d'enregistrement de la commune oĂč ils. Ils sont nĂ©anmoins interdits de circulation dans le centre-ville pour des raisons de sĂ©curitĂ©. Ils peuvent circuler jusqu'Ă  19 heures. Ils sont particuliĂšrement prĂ©fĂ©rĂ©s aux taxis-motos par les femmes. Ils constituent une alternative bon marchĂ© par rapport aux taxis-voitures.

    Les taxis-moto

    Ils sont enregistrĂ©s et la loi leur impose des mesures de sĂ©curitĂ© : le motard doit porter une veste fluorescente marquĂ©e du numĂ©ro d’enregistrement de sa moto, et doit fournir Ă  son passager un casque Ă  porter pendant le voyage.

    Le coĂ»t minimum d’un voyage est 500 FBU.

    Pour des raisons de sécurité, il n'est pas permis que les taxis-motos circulent aprÚs 18 heures ni au centre-ville.

    Il y a également les taxis-vélos mais ceux-ci n'opÚrent que dans certains endroits.

    Autobus

    Gare centrale de Bujumbura.

    Toutes les lignes de Bus convergent Ă  la gare centrale sise autour du marchĂ© central : la partie nord de la gare (en face de l’entrĂ©e principale du marchĂ© central) est destinĂ©e aux bus vers le nord de la capitale, et la partie sud (derriĂšre le marchĂ©) aux bus qui desservent le sud de la ville. Pourtant quelques bus stationnent ailleurs mais pas loin du marchĂ© central.

    Les bus opĂ©rants dans Bujumbura sont officiellement peints en blanc et bleu et portent, en principe, les codes des routes qu’ils desservent. Certains quartiers de Bujumbura ne sont pas desservis par des lignes de bus.

    Quartiers

    Bujumbura est gouvernée par un conseil municipal dirigée par un maire nommé par le Président de la République.

    La ville est divisée en trois communes et chaque commune est dirigée par un conseil municipal et un administrateur communal élus. Chaque commune est divisée en "zones" urbaines.

    Culture

    Monument de l'Unité.
    Place de l'Indépendance.

    La ville compte quelques musées et monuments :

    • le MusĂ©e vivant (aussi un zoo) ;
    • la Place de l'IndĂ©pendance ;
    • le Monument de l'UnitĂ©.

    Du 21 au 27 dĂ©cembre 2019, Bujumbura accueille le 7e congrĂšs africain (eo) d’espĂ©ranto[9].

    Sport

    L'Intwari Stadium est un stade omnisports burundais situĂ© Ă  Bujumbura, la capitale du pays. Il est principalement utilisĂ© pour les matchs de football. Il s'agit du plus grand stade du Burundi avec ses 22 000 places. Il tenait son nom de Louis Rwagasore, prince et homme politique, il est aussi hĂ©ros de l'indĂ©pendance du Burundi. Le stade a Ă©tĂ© rebaptisĂ© le 1er juillet 2019 Ă  l'occasion de la 57Ăšme anniversaire de l'indĂ©pendance du Burundi[10].

    Personnalités liées à la commune

    Références

    1. http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/IMG/pdf/no_106_janv-mars_2009_cle446315.pdf
    2. Roman Adrian Cybriwsky, Capital Cities around the World: An Encyclopedia of Geography, History, and Culture, ABC-CLIO, USA, 2013, p. 72
    3. « « Le lac Tanganyika vomit » : au Burundi, l’eau monte et dĂ©place les populations », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
    4. Presidence, LOI N°1/33 DU 28 NOVEMBRE 2014 PORTANT RÉVISION DE LA LOI N°1/02 DU 25 JANVIER 2010 PORTANT ORGANISATION DE L’ADMINISTRATION COMMUNALE, presidence.gov.bi, Burundi, 28 novembre 2014
    5. « Bisoro », sur chambery-albstadt.fr (consulté le ).
    6. Burundi: vaste incendie au marché central de Bujumbura Radio France internationale, 27 janvier 2013
    7. AprĂšs l’incendie du marchĂ© central de Bujumbura, le centre-ville n’est plus le lieu prĂ©fĂ©rĂ© du business Iwacu-Burundi, 14 fĂ©vrier 2013
    8. J. Gordon Melton, Martin Baumann, ‘‘Religions of the World: A Comprehensive Encyclopedia of Beliefs and Practices’’, ABC-CLIO, USA, 2010, p.456
    9. « esperanto-afriko.org/7aake.htm »(Archive.org ‱ Wikiwix ‱ Archive.is ‱ Google ‱ Que faire ?).
    10. franceinfo Afrique, « Burundi : pour le 57e anniversaire de son indépendance, le pays rebaptise ses monuments », sur francetvinfo.fr, (consulté le ).

    Liens externes

    Voir aussi

    Articles connexes

    Bibliographie

    • Carlos Achikbache, Prime Jean-Jacques Nyamoya et Fouad Srouji, La population musulmane de Bujumbura : ses caractĂ©ristiques dĂ©mographiques et socio-Ă©conomiques, UniversitĂ© du Burundi, Bujumbura, 1981 ?, 176 p.
    • Louis Baeck, Étude socio-Ă©conomique du centre extra-coutumier d'Usumbura, AcadĂ©mie Royale des Sciences Coloniales, Bruxelles, 1957, 156 p.
    • Paolo Cereda, Aluisi Tosolini et Roberto Cavalieri, Bujumbura, ville de la haine, Alfazeta, Parme (Italie), 1996, 67 p.
    • Alain-Roland Forissier, Burundi 1990-1998 : « tu ne tueras point » : journal d'une rĂ©conciliation possible Ă  Musaga (Bujumbura), L'Harmattan, 2006, 201 p. (ISBN 2-296-00997-2)
    • Jean-Marie Ndagijimana, Bujumbura mon amour, Ed. La Pagaie, 2005, 139 p. (ISBN 2-916380-00-0)
    • Sylvestre Ndayirukiye, Bujumbura centenaire : 1897-1997 : croissance et dĂ©fis, L'Harmattan, Paris, 2002, 375 p. (ISBN 2-7475-1302-5)
    • Bernard Sindayihebura, De l'Imbo au Mirwa. Dynamique de l'occupation du sol, croissance urbaine et risques naturels dans la rĂ©gion de Bujumbura (Burundi), UniversitĂ© de Toulouse-Le Mirail, 2005, 336 p. (thĂšse de GĂ©ographie)

    Filmographie

    • La vie est un jeu de cartes (MaĂŻsha ni karata), film documentaire de Philippe de Pierpont, BibliothĂšque publique d'information, Paris, 2006, 70 min (DVD)
    • Gito, l’ingrat, un film burundais rĂ©alisĂ© par LĂ©once Ngabo, sorti en 1992.
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