Brebotte
Brebotte est une commune française située dans le département du Territoire de Belfort en région Bourgogne-Franche-Comté. Ses habitants sont appelés les Brebottais.
Brebotte | |||||
Village de Brebotte | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Territoire de Belfort | ||||
Arrondissement | Belfort | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Sud Territoire | ||||
Maire Mandat |
Pierre Vallat 2020-2026 |
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Code postal | 90140 | ||||
Code commune | 90018 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Brebottais | ||||
Population municipale |
400 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 106 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 34′ 45″ nord, 6° 58′ 32″ est | ||||
Altitude | Min. 334 m Max. 375 m |
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Superficie | 3,78 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Belfort (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Grandvillars | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Territoire de Belfort
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Géographie
Le village, qui regroupait 324 habitants en 2007, est situé à proximité du canal du Rhône au Rhin et est bordé par la Bourbeuse.
Brebotte est situé à 6 km de Grandvillars, à 10 km de Fontaine et à 13 km de Belfort et d'Étupes.
La gare de Petit-Croix, située à 5 km, est la plus proche du village mais la gare de Belfort, située à 13 km, est bien mieux desservie.
Brebotte est à 12 km de l'échangeur no 11 (échangeur de Sevenans) de l'A 36 (en direction de Besançon) et à 14 km de l'échangeur no 14.1 de l'A 36 (en direction de Mulhouse). Brebotte est actuellement aux confins ouest du Sundgau dont les limites historiques, culturelles et linguistiques ont fluctué au cours des temps. Ainsi, Brebotte était dans le Sundgau jusqu'en 1871[1].
Communes limitrophes
Autrechêne | Bretagne | Grosne | ||
N | Recouvrance | |||
O Brebotte E | ||||
S | ||||
Froidefontaine |
Urbanisme
Typologie
Brebotte est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [2] - [3] - [4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Belfort, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 91 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[5] - [6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (81,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (48,4 %), prairies (22,4 %), forêts (12,1 %), zones agricoles hétérogènes (8,8 %), zones urbanisées (8,2 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Toponymie
- Bourbot (1105), Bourbete (XIIIe siècle), Bombotes (1361), Fórbot & Vorbott (1361), Bourbotes (1418), Wirbot (1576), Berbotte (1693), Fürbott (1780), Brebotte (1793).
- Selon Marc Muller (1976), le nom viendrait de "bombe, bombet" qui signifie un endroit de boue en patois, les terrains du lieu étant souvent détrempés (à rapprocher du nom de la rivière qui longe Brebotte, la Bourbeuse)[1].
- En allemand: Bruderbach[9].
Histoire
Faits historiques
Le nom du village apparaît pour la première fois en 1105 dans la charte de fondation du prieuré de Froidefontaine par Ermentrude[10], veuve de Thierry Ier, comte de Montbéliard. Vers 1441 Brebotte (en allemand Bruderbach ou Bruderbuch), qui possédait déjà une chapelle filiale de Montreux-Jeune, forma avec Bretagne une paroisse autonome. Après la guerre de Trente Ans (1618-1648), en 1650, la nef de l'église Saint-Étienne est détruite, seul le chœur subsiste et les deux cloches ont disparu. L'église est restaurée en 1660. Finalement, une nouvelle église est construite et achevée en 1772. La guerre de Trente Ans avait décimé la population passant de 160 habitants en 1633 à 30 en 1650. Le repeuplement s'effectue grâce à une forte immigration suisse, comme ailleurs en Alsace et Lorraine, notamment de familles anabaptistes (qui deviendront les amish, mennonites) fuyant les persécutions en Suisse. En 1704, il y a 400 communiants. Bretagne et Brebotte sont rattachées au Territoire de Belfort à la suite du traité de Francfort en 1871[1] - [11].
Héraldique
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Les armes peuvent se blasonner ainsi : d'argent au pal d'azur chargé de trois cailloux d'or. |
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Politique et administration
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[14].
En 2020, la commune comptait 400 habitants[Note 3], en augmentation de 12,99 % par rapport à 2014 (Territoire de Belfort : −2,92 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Enseignement
La ville de Brebotte possède une école primaire ainsi qu'une école maternelle, ainsi qu'une bibliothèque/médiathèque.
Personnalités liées à la commune
- Jean Marie Grévillot, prêtre, professeur d'histoire, de géographie et de philosophie, philosophe, essayiste, né à Brebotte le 29 janvier 1909[17] et décédé à Lagny-sur-Marne (Seine-et-Marne) le 15 février 1977[18].
Économie
- Une distillerie (bouilleurs de cru bénéficiant du privilège).
Lieux et monuments
- Le Musée de l'Artisanat et des Traditions Populaires de Brebotte[19], installé dans une ferme ancienne, regroupe des objets utilisés autrefois dans la région.
- Église Saint-Étienne du XVIIIe siècle
- Moulin datant du XVIIe siècle.
- Un tourne bateau sur le canal du Rhône au Rhin.
- Un Eurovéloroute
- Un monument aux morts pacifiste érigé en 1923, porte l'inscription Plus de guerre ! [20] - [21].
Pour approfondir
Bibliographie
Annuaire de la Société d'histoire sundgovienne, publication annuelle de la Société d'histoire du Sundgau[22] depuis 1933.
Cinquante cinq numéros en ligne sur Gallica[23].
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- Marc Muller, « En furetant à travers l'histoire d'une paroisse sundgauvienne : Brebotte », Annuaire de la Société d'histoire sundgovienne,‎ , page 122 (lire en ligne).
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Belfort », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Dictionnaire topographique du département du Haut-Rhin - Georges Stoffel (1868).
- Fédération des sociétés d'histoire et d'archéologie d'Alsace, « Belfort et son territoire », Revue d'Alsace,‎ , p. 99 (lire en ligne).
- Jean Perrin, « Le Sundgau à la fin de la guerre de Trente ans », Société d'histoire de l'Église d'Alsace,‎ , p. 125 (lire en ligne).
- réélu en mai 2020 selon l'Est Républicain du 29 mai 2020.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Jean Marie Grévillot
- www.rues-de-bussy.info
- site du musée
- Le patrimoine des communes du Territoire de Belfort
- supplément EST Magazine de l'Est Républicain du 6 juillet 2014
- « Bienvenue à la Société d'Histoire du Sundgau » (consulté le ).
- « Annuaire de la Société d'histoire sundgovienne », sur https://gallica.bnf.fr/, 1933-1993 (consulté le ).