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AutrechĂȘne

AutrechĂȘne est une commune française situĂ©e dans le dĂ©partement du Territoire de Belfort en rĂ©gion Bourgogne-Franche-ComtĂ©.

AutrechĂȘne
AutrechĂȘne
AutrechĂȘne : paysage.
Blason de AutrechĂȘne
HĂ©raldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
DĂ©partement Territoire de Belfort
Arrondissement Belfort
Intercommunalité Grand Belfort
Maire
Mandat
Corinne Aymonier
2020-2026
Code postal 90140
Code commune 90082
DĂ©mographie
GentilĂ© AutrechĂȘnois
Population
municipale
276 hab. (2020 en diminution de 3,16 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 93 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 47° 35â€Č 45″ nord, 6° 57â€Č 37″ est
Altitude Min. 333 m
Max. 368 m
Superficie 2,96 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Belfort
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Grandvillars
LĂ©gislatives PremiĂšre circonscription du Territoire de Belfort
Localisation
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AutrechĂȘne
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AutrechĂȘne
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AutrechĂȘne
Liens
Site web Site de la salle intercommunale

    La commune, qui dĂ©pend du canton de Grandvillars, est nĂ©e le 1er janvier 1973 de la fusion de la commune d'EschĂȘne-Autrage et de celle de Rechotte.

    GĂ©ographie

    Les trois hameaux sont situĂ©s dans une plaine oĂč serpente la Bourbeuse, petite riviĂšre rĂ©sultant de la rencontre de la Madeleine et de la Saint-Nicolas, confluant Ă  Autrage mĂȘme. Ils rassemblaient 212 habitants en 1999.

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    AutrechĂȘne est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trĂšs peu denses, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 1] - [1] - [2] - [3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Belfort, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 91 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 50 000 Ă  moins de 200 000 habitants[4] - [5].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (79,1 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă  1990 (87,8 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : prairies (54,9 %), terres arables (17,1 %), forĂȘts (12,2 %), zones urbanisĂ©es (8,7 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (7,1 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[7].

    Toponymie

    Le nom d'EschĂȘne vient sans doute de la forĂȘt de chĂȘnes au sein de laquelle le village s'est dĂ©veloppĂ©, comme le laisse penser le nom (de Quercubus) sous lequel le lieu est dĂ©signĂ© dans la charte de dotation du prieurĂ© de Froidefontaine en 1105 [8]. Il Ă©tait alors rattachĂ© Ă  Grosne. Dans les documents rĂ©digĂ©s en allemand lors de la domination autrichienne, c'est le nom de Eichen, que l'on peut traduire par les chĂȘnes, qui est utilisĂ©. EschĂȘne et Autrage, qui dĂ©pendaient un moment du seigneur de Montreux, ont fait aussi partie de la mairie et de la paroisse de Novillard aprĂšs la fondation de celui-ci.

    Histoire

    Le ChĂȘne, gravure parue dans L'Illustration, no828, 8 janvier 1859.

    EschĂȘne et Autrage

    Au printemps de 1858, le maire du village, qui avait sans doute plus de muscles que de cervelle, dĂ©cida d'abattre seul un chĂȘne gigantesque que l'on classerait aujourd'hui comme monument historique et qui constituait alors une curiositĂ© pour les visiteurs venant parfois de loin pour le voir et une fiertĂ© pour les habitants du coin. Il mesurait 20 mĂštres de haut et plus de 15 mĂštres de circonfĂ©rence et avait sans doute vu s'Ă©loigner les derniĂšres hordes de barbares[8].

    Rechotte

    Le village serait nĂ© vers le XIIe siĂšcle dans une clairiĂšre ayant appartenu au prieurĂ© de Froidefontaine. En 1345, il est dĂ©signĂ© sous le nom de Richemont. Par la suite, il dĂ©pend de la mairie et de la paroisse de Novillard[8]. Le petit territoire de Rechotte Ă©tait pratiquement enclavĂ© dans celui d'EschĂȘne-Autrage. En 1803, le village comptait 60 habitants et n'en avait plus que 32 en 1962.

    Politique et administration

    La mairie d'AutrechĂȘne.
    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    avant 1981 Raymond Monnier
    mars 2001 mai 2020 Pierre Rey
    mai 2020 En cours Corinne Aymonier[9]

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2008[11].

    En 2020, la commune comptait 276 habitants[Note 3], en diminution de 3,16 % par rapport à 2014 (Territoire de Belfort : −2,92 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    545971687068768074
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    696769767789837679
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    576061404840363336
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    4045123146154210275294287
    2018 2020 - - - - - - -
    277276-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[12] puis Insee Ă  partir de 2006[13].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Début 2017, la commune est « réputée sans clochers »[14].

    HĂ©raldique

    Les armes de la commune se blasonnent ainsi :

    La commune conserve deux blasons aprĂšs fusion :

    EschĂȘne-Autrage : de sinople au chĂȘne d'or englantĂ© de gueules.

    Rechotte : d'azur au coq contournĂ© d'or, crĂȘtĂ©, barbĂ©, becquĂ© et membrĂ© de gueules

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Belfort », sur insee.fr (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    8. FĂ©dĂ©ration des sociĂ©tĂ©s d'histoire et d'archĂ©ologie d'Alsace, « Belfort et son territoire », Revue d'Alsace,‎ (lire en ligne).
    9. Ă©lue en mai 2020 selon l'Est RĂ©publicain du 30 mai 2020.
    10. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    11. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    12. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    13. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    14. « Recherches sur critÚres », Clochers de France.
    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.