Boussois
Boussois est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France.
Boussois | |||||
Entrée côté Élesmes. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Nord | ||||
Arrondissement | Avesnes-sur-Helpe | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Maubeuge Val de Sambre | ||||
Maire Mandat |
Jean-Claude Maret 2020-2026 |
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Code postal | 59168 | ||||
Code commune | 59104 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Beuxéidiens | ||||
Population municipale |
3 176 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 505 hab./km2 | ||||
Population agglomération |
110 604 hab. (2020) | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 17′ 28″ nord, 4° 02′ 30″ est | ||||
Altitude | 152 m Min. 122 m Max. 166 m |
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Superficie | 6,29 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Maubeuge (partie française) (banlieue) |
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Aire d'attraction | Maubeuge (partie française) (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Maubeuge | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Nord
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Adhérente à l'intercommunalité de l'Agglomération Maubeuge Val de Sambre, la commune de Boussois fait également partie de l'unité urbaine de Maubeuge qui est la cinquième du département du Nord.
Géographie
Localisation
La ville de Boussois se trouve dans le bassin de la Sambre à quelques kilomètres de la frontière avec la Belgique. La ville est située entre les villes d'Assevent à l'ouest, d'Élesmes au nord, de Marpent à l'est et de Recquignies au sud.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat semi-continental ou des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat semi-continental » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les étés sont chauds et les hivers rudes, avec un grand nombre de jours de neige ou de gel. La pluviométrie annuelle est relativement élevée[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Maubeuge », sur la commune de Maubeuge, mise en service en 1961[7] et qui se trouve à 5 km à vol d'oiseau[8] - [Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,6 °C et la hauteur de précipitations de 880,8 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Lille-Lesquin », sur la commune de Lesquin, mise en service en 1944 et à 74 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[11] à 10,8 °C pour 1981-2010[12], puis à 11,3 °C pour 1991-2020[13].
Urbanisme
Typologie
Boussois est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [14] - [15] - [16]. Elle appartient à l'unité urbaine de Maubeuge (partie française), une agglomération internationale dont la partie française regroupe 22 communes[17] et 110 604 habitants en 2020, dont elle est une commune de la banlieue[18] - [19].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Maubeuge (partie française) dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 65 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[20] - [21].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (71,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (71 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (59,8 %), zones urbanisées (23 %), prairies (11,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (5,8 %), forêts (0,2 %)[22].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].
Histoire
Origine
L’origine du village semble être l’établissement sur la voie romaine entre Bavay et Trèves, son nom évoluera au long des siècles pour passer du romain Buxetum (lieu planté de buis) à l’actuel Boussois.
En 1677, lors de la prise de Valenciennes par Louis XIV, l’église de Boussois est incendiée. L’église de Boussois relevait du chapitre de Maubeuge. Le curé qui la desservait était celui de Recquignies.
La Seigneurie de Boussois
La Seigneurie de Boussois a successivement appartenu :
- Au XIIIe siècle à Gérard de Jauche, seigneur de Gomegnies[24].
- En 1295 à Jean Sausses, chevalier, seigneur de Feignies, décédé avant 1333[25].
- En 1333 à la famille Du BOIS De Haynne par héritage de Jean Sausset[26].
- Au XIVe siècle elle passe dans la famille De Sivry de Buath, seigneur de Pottes et de Méricourt, dont l’un fut prévôt de Maubeuge en 1577.
- En 1482, Jacques Boullengier époux de Jossine Loscart, est signalé seigneur de Boussoit et Estrepy[27].
- En 1507 avis de père et mère de Jacques BoulengierR, écuyer, seigneur de Boussoit et de Louise Ruffault.
- Jean Ruffault fait relief de la terre de Boussoit en 1530, comme mari et bail de Jeanne Boulanger, fille d'Adrien, seigneur de Boussoit[28].
- Charles Ruffault, fils des précédents qui teste en 1573 est signalé seigneur de Boussoit.
- Jeanne De Rruffault dame de Boussois épouse Jean Longheppe[29]. Elle est fille de Jean Seigneur de Neufville, Spienne, Lambersart, Mouveaulx, et de Jeanne le Boulanger, dame de Strépy et de Boussoit.
- Contrat de mariage entre Jeanne De Ruffault, dame de Boussoit et Josse WITS, écuyer, seigneur de Berentrode[30].
- Contrat de mariage entre Jeanne De Ruffault, dame de Boussoit et Charles De Lannoy, seigneur de Hautpont et Bersée, fils de Martin et de Jacqueline Cotterel[31].
- Louise Ruffault, née après 1530, qui épouse Jean De La Croix (fils de Jean et de Eléonore Resteau) né avant 1563, décédé le 31 novembre 1604[32], Seigneur de Mairieux, La Glisoel, Lisseroel, Aspremont, Wastelin à Flers, Ruelle à Flers.... est signalé dame de Boussoit et de Wattelins, La Ruyelle, Mouvaux, Strépy, Boussoit. Elle est fille de Jean Seigneur de Neufville, Spienne, Lambersart, Mouveaulx, et de Jeanne le Boulanger, dame de Strépy et de Boussoit.
- Jeanne De La Croix, dame de Boussoit, fille de Jean et de Louise De Ruffault, épouse en 1604, Robert Du Chastel, fils de Nicolas et de Antoinette D’Avroult (famille d'Averhoult).
- On trouve aussi Jacques Danneux seigneur de Boussois (Baptême de Christine Marie Du Brasseur à Rocq le 16 novembre 1633).
- Robert François Du Chastel de la Howarderie, seigneur d’Inglinghem relève le 23 décembre 1679 la Terre de Boussoit qui lui était échu par la mort de Robert, son père le 24 décembre 1678.
- En 1688 le Marquis de Wargnies vend la seigneurie au chapitre de Maubeuge.
La Seigneurie de Boussois avait sous sa dépendance deux fiefs importants : le fief « de la Motte », consistant en un château avec exploitation agricole et relevant de la terre d’Aimeries ; et le second fief en plusieurs fermes et biens, relevant de la terre de Gommegnies[33].
Les autres fiefs : En dehors de la Seigneurie de Boussois, il existait à Boussois trois autres fiefs importants, à savoir:
« la couture Maille », relevant de la pairie de Barbençon[34]; le second comprenant diverses pièces de terres, relevant du Comte de Hainaut; le troisième comprenant une résidence enclose de fossés avec tourelles et 4 bonniers de prés, 6 journels de terres, et diverses rentes relevant de la mouvance de la cour d’Elesmes. Appelé peut-être le « Fort »: en 1412 Lionnes De Warelles (? de Ghoegnies) possède le Château et Forteresse de Boussoit, « du deshéritement fait par noble homme Lionnes de Warelles, Chevalier, d’un fief de dix livres de rente qui lui appartenoit sur le bois de Naste & qu’il avoit cédé avec trois autres fiefs non nommé, au profit du Comte de Hainaut, en échange du Château et forteresse de Boussoit & de quelques parties de cette terre qu’il lui avoit transportées & de l’adhéritement fait entre les mains de Gerard Engherant Receveur de Hainaut, pour & au profit du Comte de Hainaut. À mons en Hainaut, le 19 mai 1412 »[35]. « Lionne de Ghoegnies Ecuyer. Fief à Boussoit »[36].
Les hommes de fiefs :
« Jean Asquillies Bourgeois de Mons. Fief à Boussoit. Jean de Cambray l’a acquis. Messire Nicole d’Anderlues a relevé. Jean Bruniaul fils Jean a relevé. »[37].
« Jean de Cambray. Fief à Boussoit-sur-Sambre. Messire Nicolas d’Anderlues par la mort dudit Jean de Cambray son cousin germain »[38].
« Nicholes de Condeit, chevalier, Sire de Moriaumes.... il reprend du château de Namur, les alleux dépendans du château de Bailleul, tant ceux à lui appartenant, que ceux appartenants à d’autres; savoir: onze vingt livrées de terres à Mairage et à Boussoit, appartenant à Sauses....; 25 livrées en la terre de Boussoit, appartenant à Oste d’Aysau »[39].
« Isabeau Marin veuve de Jean Ronghe, Bourgeois de Mons. Fief à Boussoit[40].
« Pierart Chisaire, Bourgeois de Binche. Fief à Boussoit. Jean Chisaire le tient. »[41].
« Colart de Lobbes dmt. à Enghien. Fief à Boussoit. Aulnes de Lobbes fille dudit Colart épouse d’Englebert de Bures a relevé. »[42].
« Clais de Lobbes dmt. à Enghien. Fief à Boussoit. »[43].
« Willaume de le Joye Receveur des mortes-mains du Hainaut. Fief au terroir de Boussoit. Quantin Canars à causse de Dlle. Jeanne Nockars son épouse. Ledit Quentin à cause de Quentin son fils par la mort de Jeanne Nocarde. »[44]
« Wilaume Helins Bourgeois de Mons à cause de Cathe. de Hoves son épouse. Fief à Boussoit. »[45]
La seigneurie de Marpineau ou ferme du Fagnet : À l’extrémité Nord, à droite du bois d’Ourdain, se situait la ferme du Fagnet, encore appelée Seigneurie de Marpineau, composée d’un château avec ses dépendances qui appartint pendant longtemps aux sires de L’Esclatière[46].
Au XVIe siècle elle appartient à la famille Pottier qui possédait aussi jusqu’au début de XVIIe celle de Dour (20 km SW de Mons).
Toussaint Pottier vivait à Mons en 1468 originaire du pays de Liège (GBM No 6 page 46), il épouse en secondes noces Jeanne Hauwin (Haussin), dont : Jean Pottier, seigneur de Dour et de Beaufort, il épouse Jeanne Duchatelle dite Wyart, dont : Vincent Pottier, décédé en 1554, qui épouse Marie De La Same (elle épouse en secondes noces en 1555 Jean GALOPIN - GBM No 1 page 53), fille Philippe, seigneur de Quievrechain et de Jeanne Leboucq dont : Philippe Pottier époux de Jeanne Tricart (GBM No 8 page 42), fille de Jean et de Nicole Joye. Il est signalé seigneur de Marpineau et Hausin à son décès en 1622 : dont : Philippe Pottier qui épouse en 1610 Jacqueline Adam, fille d’André et de Jacqueline Buisseret, dont : Anne Thérèse Pottier, dame de Marpineau qui épouse avant 1650, Jacques Descamps, seigneur de Mauville, Vaussard... Ecuyer[47].
Jean Baptiste Descamps, leur fils, écuyer, seigneur de Bettrechies, Roussoye et Mauville, hérite de la seigneurie de Marpineau.
Elle passe dans la famille Bureau de L’Esclatière par le mariage avant 1695, de François Joseph Burea avec Anne Marie Ursule Descamps.
XXe siècle
Le 6 septembre 1914, seize habitants de Boussois- Recquignies furent tués par l'armée allemande[48].
Les glaces de Boussois
1898 : Création par Georges Despret des Glaceries de Charleroi, plus connues sous l'appellation des Glacerie de Boussois.
1908 : Fusion de Jeumont, Recquignies et Boussois. Naissance des Compagnies réunies des glaces et verres spéciaux du Nord de la France.
1914 : Destruction des 3 sites. Seul le site de Boussois sera reconstruit et se lance dans la production de verre pour automobile à la fin des années 1920. L'effectif grimpe jusqu'à 2 500 employés avant la seconde guerre mondiale.
1966 : Le site est le premier en France à se convertir au "verre flotté" (floot glass), procédé révolutionnaire permettant d'obtenir une surface parfaitement lisse, en versant le verre en fusion sur un bain d'étain fondu.
1972 : Intégration des Glaces dans le groupe BSN (Boussois - Souchon - Neuvesel).
1982 : Boussois devient une filiale de PPG (Pittsburgh Plat Glass).
1988 : Le site est repris par le groupe Glaverbel qui deviendra une filiale japonaise de AGC (Asahi Glass Company) puis AGC Glass Europe en 2010.
En 1900, l'essor industriel de la cité passera par la construction des glaces de Boussois, usine de fabrication du verre qui comptera jusqu'à 2 000 salariés, et fera passer la ville de moins de 1 000 habitants à plus de 3 000 aujourd'hui. Les Glaces de Boussois prendront une part importante dans le développement de la ville par la construction de bâtiments (l’église Saint-Martin, un Foyer des travailleurs...) et d’un quartier d'habitation complet de la ville. Ce quartier, nommé la Cité du Maroc (baptisée ainsi en raison du soleil censé illuminer cette cité laborieuse), fut construite au début du XXe siècle à côté de l'usine. Ces habitations existent toujours.GC.
- Les ex-glaces de Boussois.
- La grande cheminée des glaces de Boussois.
- Déchargement aux glaces de Boussois.
- L'entrée des camions aux glaces de Boussois.
- Le ballon réservoir.
Le fort de Boussois
La ville possède l'un des édifices militaires, le fort de Boussois, qui faisait partie d'un ensemble de forts et de constructions militaires construits autour de Maubeuge pour la protection de la ville. Ces constructions militaires font partie du secteur fortifié de Maubeuge de la ligne Maginot.
Politique et administration
Population et société
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[52]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[53].
En 2020, la commune comptait 3 176 habitants[Note 8], en diminution de 1,76 % par rapport à 2014 (Nord : +0,16 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 37,3 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 23,7 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 1 548 hommes pour 1 664 femmes, soit un taux de 51,81 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,77 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Enseignement
Boussois fait partie de l'académie de Lille.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- L'église Saint-Martin, dite Notre-Dame des Glaces, construite avec l'aide des ouvriers des Glaces de Boussois, fut terminée trois ans après le début des travaux en 1926, classée monument historique.
- La Cité des fleurs, un ensemble de 74 logements, 1948, par Lurçat et Normand, architectes-urbanistes, classée.
- Un groupe de maisons dans la Cité ouvrière dite cité du Maroc, 1901, classée.
- Le kiosque à musique, type kiosque à concert, peu après 1918, dans la Cité ouvrière dite Cité du Maroc. Il y a deux types de kiosques à musique dans l'Avesnois : le kiosque à danser, surélevé, permettant à un petit l'orchestre de jouer au-dessus des danseurs et le kiosque à concert, qui peut accueillir un orchestre plus grand.
- La Glacerie de Boussois, 1899, 1935, classée.
- Musée de la Mémoire Verrière de Boussois.
- La maison des travailleurs, actuelle maison de la citoyenneté.
- Plusieurs monuments aux morts, commémorant des morts de guerres diverses.
- Les bords de la Sambre.
- Église Saint-Martin.
- Kiosque à musique.
- Les monuments aux morts.
- Poisson en mosaïque.
- Le bord de la Sambre.
Personnalités liées à la commune
Georges Despret, industriel, verrier, re-découvreur des pâtes de verre à l'antique.
Héraldique
Blason | Burelé d’argent et d’azur de douze pièces[58]. |
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Détails | Ce sont les armes des De Montigny. Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Pour approfondir
Bibliographie
Georges Waroquier, Michel Guéritte et Josiane Bertoni, De Buxeide à Boussois : ... de la petite histoire à l'Histoire, Boussois, Essor touristique et Folklorique de Boussois,
Articles connexes
- Liste des communes du Nord
- Danone (lointain héritier des glaces de Boussois)
Liens externes
Notes et références
Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
- « Station Météo-France Maubeuge - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Boussois et Maubeuge », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Maubeuge - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Boussois et Lesquin », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Lille-Lesquin - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
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- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Maubeuge (partie française) », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Maubeuge (partie française) », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- « Gérard de Jauce, Sire de Baudour » SG tome 1 page 396 année 1276
- Succession - "monumens ancien" par Saint Genois tome 1 page 358. « Jean dit Sausset signeur de Boussoit » SG tome 1 page 40 - année 1318, page 200 année 1310, page 217 année 1323, page 219 année 1329, page 238 année 1350, page 243 année 1314, page 265 année 1305, page 334 année 1296, page 335 année 1301, page 336 année 1305, page 358 année 1333, page 365 année 318, page 396 année 1321, page 398 année 1312, page 839 année 1295, page 868 année 1297, page 1048 année 1296, page 1144 année 1321, page 1156 année 1322, page 1198 année 1331, page 1208 année 1314
- « Boussoit, très-belle terre près de Mons. Sentence des Bailli et Hommes de fief de Wistasse, seigneur du Rœux, au profit de Wautier de Haynne, fils de Huon, contre Henri Desmolins et Marguerite de Bourdiaux, sa femme, qui adjuge audit Watier les fiefs, Ville et Châteu de Boussoit, échu audit Huon, par la mort de Jean dit Sausset, Chevalier, Seigneur de Boussoit, 1333, le jeudi avant St.-Barnabé » SG tome 2 page 1150. « Louis du Bois de Hainne, Maire de Brain-le-Comte, en foi et hommage lige, pour le fief que Messire Jean Sausset, Sire de Boussoit, tenait de Jean de Condé, à Boussoit, par la mort dudit Jean Sausset, à Huon du Bois de Hainne qui le laissa à Watier du Bois de Hainne, son fils, par la mort duquel il est passé à sa sœur, mère dudit Louis, de laquelle il l’a reçu. 1336 » SG tome 2 page 1145 et 1151 année 1334, jugement rendu par Gérard, dit Sausses d’Ayne au château de Mons.
- SG tome 1 page 1050 année 1504 dans un acte contre Jean De Herbamez seigneur de Maurage
- SG tome 1 page 1050
- SG tome 1 page 1051 année 1575
- (page 1051 année 1576)
- SG tome 1 page 1052 année 1580
- ADN B 12115.
- « Louis de Sivry, dit de Buath, Chev. Sgr. de Pottes, Méricourt, Prévôt de Maubeuge. 3 J. au terr. de Boussoit-sur-Sambre. le fief de la Motte. Page 315 » SG tome 2 page 1430
- (« colart. Brougnart dmt. à Maubeuge, par le trépas de Jeanne Colisart » SG tome 1 page 10 - Comté de Hainaut 1473
- SG tome 1 page 284
- SG tome 2 page 1617 année 1410 prévoté de Binche
- SG tome 2 page 1628 année 1410 Prévoté de Maubeuge
- SG tome 2 page 1631 - Cartulaire du Comté de Hainaut, en 1410. Bailliage de Lessines
- SG tome 1 page 992 année 1284
- SG tome 2 page 1615 année 1410 prévoté de Binche
- SG tome 2 page 1616 année 1410 prévoté de Binche
- SG tome 2 page 1618 année 1410 prévoté de Binche
- SG tome 2 page 1627 année 1410 Chatellenie d’Ath
- SG tome 2 page 1624 année 1410 Bailliage du Rœulx.
- SG tome 2 page 1629 année 1410 Prévoté de Maubeuge.
- « Recherches historiques sur Mabeuge, son Canton, et les communes limitrophes » par Z.Pierart - Maubeuge 1851
- SG tome 2 page 1292 et GBM No 6 page 46
- Edwards, Alfred (1856-1914)., « comment le 6 septembre 1914, 16 habitants de Boussois- Recquignies furent assassinés par les Allemands », Le Matin : derniers télégrammes de la nuit, no 13342,‎ (résumé, lire en ligne).
- Annuaire statistique du département du Nord pour l'an XI de la République 1802-1803, p. 276, lire en ligne.
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- « Pour la troisième fois, Jean- Claude Maret a passé l’écharpe de maire », La Sambre La Frontière, no 1921,‎ , p. 18.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Boussois (59104) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département du Nord (59) », (consulté le ).
- « Blason… », sur armorialdefrance.fr.