Bourg-Saint-Christophe
Bourg-Saint-Christophe est une commune française, située dans le département de l'Ain en région Auvergne-Rhône-Alpes et appartient à l'aire urbaine de Lyon. La commune se trouve au pied de la Côtière (ou du Coteau) entre Meximieux, Pérouges et Béligneux. Ses habitants s'appellent les Bourtoirs et les Bourtoires[1].
Bourg-Saint-Christophe | |||||
Mairie de Bourg-Saint-Christophe inaugurée en 1992. La précédente qui accueillait également le groupe scolaire datait de 1892. | |||||
Blason |
Logo |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Auvergne-RhĂ´ne-Alpes | ||||
DĂ©partement | Ain | ||||
Arrondissement | Belley | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes de la Plaine de l'Ain | ||||
Maire Mandat |
Bernard Perret 2020-2026 |
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Code postal | 01800 | ||||
Code commune | 01054 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Bourtoirs | ||||
Population municipale |
1 482 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 165 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
Coordonnées | 45° 53′ 28″ nord, 5° 09′ 42″ est | ||||
Altitude | Min. 207 m Max. 305 m |
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Superficie | 8,98 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Lyon (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Meximieux | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Ain
GĂ©olocalisation sur la carte : Auvergne-RhĂ´ne-Alpes
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Liens | |||||
Site web | www.bourg-saint-christophe.fr | ||||
GĂ©ographie
Bourg-Saint-Christophe se situe dans le département de l'Ain en région Auvergne-Rhône-Alpes. Elle est à environ 35 km de Lyon, à 3 km de Pérouges et de Meximieux.
Lieux-dits et hameaux
- la Ruette
- les Brosses
- Marphoz
- Mas Choquet
Communes limitrophes
Faramans | ||||
Bressolles | N | PĂ©rouges | ||
O Bourg-Saint-Christophe E | ||||
S | ||||
BĂ©ligneux |
Urbanisme
Typologie
Bourg-Saint-Christophe est une commune rurale[Note 1] - [2]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[3] - [4]. Elle appartient à l'unité urbaine de Meximieux, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[5] et 10 310 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[6] - [7].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 398 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[8] - [9].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (81,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (83 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (65 %), zones agricoles hétérogènes (16,6 %), zones urbanisées (12 %), forêts (6,1 %), prairies (0,2 %)[10].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Villa de Burgo Sancti Christofari en 1226[11], Villa Sancti Christofari juxta Maximaicum en 1307.
Du franco-provençal bur et du nom du saint titulaire de l'église[11].
Comme de multiples communes de France, Bourg-Saint-Christophe fut débaptisé lors de la Révolution pour devenir un Bourg-sans-fontaine qui ne survivra que quelques années.
Histoire
Paroisse (Villa vocabulo S. Christophorus, cella S. Christophori de Burgo, villa de Burgo S. Christophori, Burgus S. Christophorus, Burc)sous le vocable de saint Christophe. Le chamarier de Saint-Rambert nommait Ă la cure.
Le Bourg-Saint-Christophe n'apparaît d'une manière certaine qu'en l'an 1158, dans la relation du transport des reliques de saint Taurin par les moines de Gigny. À cette époque il dépendait déjà de l'abbaye de Saint-Rambert, qui en reçut, en 1191, confirmation du pape Célestin III.
Par acte du , la famille Prost fonda dans l'église une chapelle, sous le vocable de saint Antoine et de sainte Catherine. Le revenu de la cure consistait dans le tiers des dîmes.
En 1226, Bernard, l'abbé de Saint-Rambert, céda le Bourg-Saint-Christophe, à la réserve de l'église, du cimetière, des dîmes, etc., à Humbert V, sire de Beaujeu[12]. Le , Guichard VIII de Beaujeu en donna la seigneurie, avec celles de Montmerle et de Montaney, à Humbert de Beaujeu, seigneur de la Juliane, son frère, en échange d'Amplepuis et de Claveysoles. Cet échange fut résilié quelques années après et Guichard VIII, voulant faire de ce village une ville, y construisit un château fort et accorda aux habitants, au mois d'[13], une charte de franchises et libertés ; mais fait prisonnier à la bataille de Varey, il fut contraint de l'abandonner pour sa rançon, en 1327, au dauphin de Viennois, Humbert, qui en fit une dépendance de sa baronnie de Valbonne.
Après la réunion du Dauphiné à la France, le roi Jean II le Bon et le nouveau dauphin (plus tard Charles V) cédèrent, à la suite du traité de Paris, le , le Bourg-Saint-Christophe à Amédée VI, comte de Savoie, qui l'inféoda à Henri de la Baume, chevalier, lequel ne laissa que deux filles. Ancelise de la Baume, l'une d'elles, porta cette seigneurie en mariage à Guillaume de Luyrieux, seigneur de la Cueille (1382).
Louis XI, en guerre contre le comte de Savoie fait ravager Bourg-Saint-Christophe, en [14], par ses troupes commandées par Jean, bâtard d'Armagnac, comte de Comminges et gouverneur du Dauphiné.
De la famille de Luyrieux la seigneurie passa en celle de Maréchal et fut annexée à la baronnie de Meximieux, érigée en 1514. Elle arriva ensuite par alliance à celle de la Chambre. Charles de la Chambre l'aliéna, au mois de , avec clause de réméré, à Jean de Meyriat, et la retira peu de temps après. Antoine de la Chambre, évêque de Belley, la vendit, le , à Jeanne de Gorrevod, sa belle-sœur, qui la revendit, le , à Guillaume de Pigna, seigneur de la Botte. Georges de Pigna, fils de Guillaume, légua le Bourg-Saint-Christophe à François de Belly, seigneur des Échelles, qui le remit à Pierre de Gilbert, dont la fille, Renée-Charlotte de Gilbert, le porta en dot à Louis de Digoine, écuyer. De la famille de Digoine, la baronnie du Bourg-Saint-Christophe passa, vers 1780, à celle de Trocu de la Croze, qui en jouissait en 1789.
Le village prend le nom de « Bourg-sans-Fontaine » pendant la Révolution française.
Le , un de Havilland DH.98 Mosquito de la RAF s'écrase sur le territoire communal ; son équipage néo-zélandais était composé de Frederick Cottrel et de T.D de Renzy. Cottrel trouve la mort dans l'accident : il est enterré à la nécropole nationale de la Doua. L'origine de l'accident n'a jamais été clairement identifiée[15].
Politique et administration
DĂ©coupage territorial
La commune de Bourg-Saint-Christophe est membre de la communauté de communes de la Plaine de l'Ain, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Chazey-sur-Ain. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[16].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Belley, au département de l'Ain et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[17]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Meximieux pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[17], et de la deuxième circonscription de l'Ain pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[18].
Administration municipale
DĂ©mographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[21].
En 2020, la commune comptait 1 482 habitants[Note 3], en augmentation de 16,69 % par rapport Ă 2014 (Ain : +5,07 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Saint-Christophe
- Ruines d'un château fondé par le sire de Beaujeu vers 1319. En 1327, il est acquis par le dauphin de Viennois, puis en 1349 par le roi de France en même temps que le Dauphiné. Ce dernier, en 1355, en fait cession à la suite du traité de Paris au comte de Savoie[24].
- Ruines de la chapelle Notre-Dame-de-Lorette, aux Brosses.
Notre-Dame-de-la-Côtière
Image externe | |
Photographie de Notre-Dame-de-la-Côtière | |
C'est une statue de 4,1 m réalisée par Maurice Cordier, datant de 1958. Elle fut réalisée à l'initiative des villageois désirant ainsi marquer leur reconnaissance d'avoir vu les Allemands épargner le village en 1944, lors de leur retraite consécutive à la bataille de Meximieux[25] - [Note 4]. Elle fut bénie par l’évêque de Belley René Fourrey le [25].
- Église Saint-Christophe.
- Croix Ă Bourg-Saint-Christophe.
- Stade de football du village.
- Monument aux morts de Bourg-Saint-Christophe.
- Entrée du cimetière de Bourg-Saint-Christophe.
HĂ©raldique
Blason | D'azur à la bande d'or chargée de trois étoiles de gueules posées à plomb et accompagnée, en chef d'une crosse d'or et en pointe d'une tour d'argent, avec son avant mur senestre, ouverte et ajourée de sable. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Photographie de Notre-Dame de la Côtière.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- Gentilé, sur habitants.fr.
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le )
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
- « Unité urbaine 2020 de Meximieux », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le )
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Ernest Nègre - Toponymie générale de la France: Tome 3, Formations dialectales , page 1459, (ISBN 2600028846).
- Marie-Claude Guigue, Topographie historique du département de l'Ain, Bourg, Gromier Ainé, , 518 p. (BNF 30556006, lire en ligne), p. XXXVIII.
- Marie-Claude Guigue, Topographie historique du département de l'Ain, Bourg, Gromier Ainé, , 518 p. (BNF 30556006, lire en ligne), p. 51.
- Louis Aubret, Marie-Claude Guigue, Mémoires pour servir à l'histoire de Dombes, par Louis Aubret, conseiller au Parlement de Dombes 1695-1748, publiés pour la première fois, d'après le manuscrit de Trévoux, avec des notes et des documents inédits, par M. C. Guigue, tome III, Trévoux, 1868, p. 70 [lire en ligne].
- T.G., « Un avion allié s’écrasait au village », Journal de la Côtière, no 946,‎ , p. 18.
- « communauté de communes de la Plaine de l'Ain - fiche descriptive au 1er avril 2020 », sur https://www.banatic.interieur.gouv.fr/ (consulté le )
- « Code officiel géographique- Rattachements de la commune de Bourg-Saint-Christophe », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- « Découpage électoral de l'Ain (avant et après la réforme de 2010) », sur http://www.politiquemania.com/ (consulté le ).
- « Les maires de Bourg-Saint-Christophe » (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Charles-Laurent Salch et Joseph-Frédéric Finó (photogr. Dominique Martinez), Atlas des châteaux forts en France, Strasbourg, Éditions Publitotal, , 19e éd. (1re éd. 1977), 834 p., p. 17 (cf. Bourg-Saint-Christophe).
- « Notre-Dame de la Côtière », Le Journal de la Côtière, .
Voir aussi
Bibliographie
- Ouvrage collectif, Richesses touristiques et archéologiques du canton de Meximieux : Meximieux, Bourg-Saint-Christophe, Charnoz, Faramans, Joyeux, Le Montellier, Pérouges, Rignieux-le-Franc, Saint-Éloi, Saint-Jean-de-Niost, Saint-Maurice-de-Gourdans, Villieu-Loyes-Mollon, Société d'histoire et d'archéologie de la Plaine de l'Ain, , 306 p. (ISBN 978-2907656320)
Article connexe
Liens externes
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Site de la Communauté de communes de la Plaine de l'Ain