Faramans (Ain)
Faramans est une commune française, située dans le département de l'Ain en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Faramans | |||||
La mairie de Faramans en mai 2020. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Auvergne-RhĂ´ne-Alpes | ||||
DĂ©partement | Ain | ||||
Arrondissement | Belley | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes de la Plaine de l'Ain | ||||
Maire Mandat |
GĂ©rard Brochier 2020-2026 |
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Code postal | 01800 | ||||
Code commune | 01156 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Faramandards | ||||
Population municipale |
843 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 75 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
Coordonnées | 45° 54′ 11″ nord, 5° 07′ 38″ est | ||||
Altitude | Min. 255 m Max. 306 m |
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Superficie | 11,22 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Lyon (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Meximieux | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Ain
GĂ©olocalisation sur la carte : Auvergne-RhĂ´ne-Alpes
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Liens | |||||
Site web | commune-faramans.fr | ||||
Les habitants de Faramans s'appellent les Faramandards.
GĂ©ographie
Faramans se situe dans la plaine de la Dombes et fait également partie de la région naturelle de la Côtière.
Communes limitrophes
Le Montellier | Joyeux | Saint-Éloi | ||
Pizay | N | PĂ©rouges | ||
O Faramans E | ||||
S | ||||
Bressolles | Bourg-Saint-Christophe |
Urbanisme
Typologie
Faramans est une commune rurale[Note 1] - [1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2] - [3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 398 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[4] - [5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (70,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (72,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (52 %), forêts (18,9 %), zones agricoles hétérogènes (18,5 %), eaux continentales[Note 3] (6,5 %), zones urbanisées (4,1 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Histoire
Marcel Julien dit Marlien, alors à la tête du camp Didier est abattu par les Allemands, à Faramans, le en marge de la bataille de Meximieux. Au lieu-dit le Vessu, une stèle commémore Marcel Julien et René Vittoz tandis qu'une seconde stèle située à proximité est placée sur le lieu de mort de Marcel Julien[7].
Botte (la)
Fief possédé, en 1440, par Étienne de Bussy, dont la fille Marguerite de Bussy le porta en mariage à Guillaume de Lyobard, châtelain de Pérouges, lequel le vendit, le , à Guigues de la Palud, au prix de 800 florins d'or.
Jean-Philibert de la Palud, petit-fils de Guigues, le légua, en 1527, à Adrien Vignier, écuyer, qui le céda à Amand de Pigna, bourgeois de Bourg-en-Bresse, dans la famille duquel il resta jusqu'à Georges de Pigna, décédé en 1645, sans laisser d'enfant. Marie de Ferrière, sa veuve, recueillit sa succession et transmit le fief de la Botte à François de Belly, seigneur des Échelles. Philiberte de Belly, fille unique de François de Belly, n'ayant eu aucun enfant de François de Motion, son mari, le donna à Jean-Baptiste Girard, son neveu (1696), dont la petite-fille, Geneviève Girard, le porta en dot, vers 1760, à Claude Clunet, d'Ambérieux-en-Dombes.
Politique et administration
DĂ©mographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[8]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[9].
En 2020, la commune comptait 843 habitants[Note 4], en augmentation de 7,94 % par rapport Ă 2014 (Ain : +5,07 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Culture et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Saint-Vincent romane reconstruite au XIXe siècle.
- La stèle à Marcel Julien et René Vittoz du Camp Didier ainsi que celle située sur le lieu de la mort de Marcel Julien.
- Le monument aux morts.
- L'horloge de l'Ă©glise de Faramans.
- Croix à l'entrée du village.
- La stèle à Marcel Julien et René Vittoz.
- La stèle sur le lieu de décès de Marcel Julien.
- Le monument aux morts.
Personnalités liées à la commune
- Émile Derrias, patron de l'épicerie du village. Il a tourné dans une publicité télévisée pour le fromage St Môret dans les années 1990. Le spot tourné dans la cité médiévale de Pérouges voyait un Monsieur Hulard (Émile Derrias) acheter son fromage au camion itinérant garé sur la place du village[12].
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le )
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur insee.fr, (consulté le )
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- « Julien Marcel, Marius - Maitron », sur fusilles-40-44.maitron.fr (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Thierry Giron, « Monsieur Saint Môret : c'était lui ! », Bugey-Côtière, no 1201,‎ , p. 24
Voir aussi
Bibliographie
- Ouvrage collectif, Richesses touristiques et archéologiques du canton de Meximieux : Meximieux, Bourg-Saint-Christophe, Charnoz, Faramans, Joyeux, Le Montellier, Pérouges, Rignieux-le-Franc, Saint-Éloi, Saint-Jean-de-Niost, Saint-Maurice-de-Gourdans, Villieu-Loyes-Mollon, Société d'histoire et d'archéologie de la Plaine de l'Ain, , 306 p. (ISBN 978-2907656320)