Boris Grinsson

Boris Grinsson (né le 15 décembre 1907 à Pskov, Russie, et mort le 12 février 1999 à Fontainebleau[1]) est un affichiste et un dessinateur français d'origine russe. Pendant plus de 30 ans, il dessine près de 2000 affiches de films pour le circuit cinématographique français : c'est, avec René Ferracci, Clément Hurel, Michel Landi et Jean Mascii, l'un des plus prolifiques auteurs d'affiches de cinéma en France dans la deuxième moitié du XX^e siècle.

Boris Grinsson

Naissance	15 décembre 1907 Pskov
Décès	12 février 1999 (à 91 ans) Fontainebleau
Nationalité	française
Activités	Affichiste, dessinateur

Biographie

Sa famille se fixe en Estonie après avoir fui la révolution russe. Il fait des études à l'école des beaux-Arts de Tartu puis s'installe en 1929 à Berlin. Il suit les cours des arts appliqués. Il travaille comme figurant dans les studios de l'UFA à Babelsberg puis commence à dessiner ses premières affiches pour des films de la MGM ou la Paramount notamment Frankenstein de James Whale[2]. En 1932 il dessine une affiche pendant la campagne électorale représentant Adolf Hitler sous le personnage de la mort tenant une faux stylisée en croix gammée. En 1933 les nazis arrivent au pouvoir et il doit fuir l'Allemagne à cause de cette caricature. Il vient s'installer à Paris. Pendant l'occupation il se cache à Chateauroux et devient décorateur pour des dancings. En 1959, il dessine l'affiche originale du film de François Truffaut les 400 coups [3]. Pendant les dernières années de sa vie il se mit à la peinture.

Affiches de cinéma[4]

1947 :
- Gilda, de Charles Vidor[5]
- la Dame de Shanghaï, d'Orson Welles [6]
- Le facteur sonne toujours deux fois, de Tay Garnett[7]
- Rebecca, d'Alfred Hitchcock [8]
1948 Ciel rouge de Robert Wise
1950 : Los Olvidados, de Luis Buñuel [9]
1952 :
- Le plaisir, de Max Ophüls [10]
- Viva Zapata, d'Elia Kazan [11]
1954 : Les hommes préfèrent les blondes, de Howard Hawks [12]
1955 : Les Inconnus dans la ville, de Richard Fleischer [13]
1956 :
- Les Mains liées de Roland Quignon, Aloysius Vachet et Paul Vandenberghe[14]
- L'homme qui en savait trop, d'Alfred Hitchcock [15]
- 7 ans de réflexion, de Billy Wilder [16]
1958 :
- Le Temps d'aimer et le Temps de mourir, de Douglas Sirk
- Sueurs froides [17], de Alfred Hitchcock
1959 :
- Certains l'aiment chaud, de Billy Wilder [18]
- Hiroshima mon amour d'Alain Resnais [19]
1961 : Les 7 mercenaires, de John Sturges [20]
1962 :
- Le jour le plus long, de Ken Annakin [21]
- Le Lion, de Jack Cardiff
1963 :
- Bons baisers de Russie, de Terence Young[22]
- Les Oiseaux, d'Alfred Hitchcock [23]
- Une certaine rencontre, de Robert Mulligan
1964 :
- La diligence partira à l'aube, de William F. Claxton
- Les Séducteurs, de Ralph Levy
1965 :
- Situation désespérée... mais pas sérieuse, de Gottfried Reinhardt
- Quand parle la poudre, de Lesley Selander
- Les Poupées, de Mauro Bolognini, Luigi Comencini, Dino Risi, Franco Rossi
- Les plus dingues des agents secrets, de Norman Abbott
1966 : La Proie nue, de Cornel Wilde
1967 :
- Un hold-up extraordinaire, de Ronald Neame
- Visa pour l'aventure, de Herbert B. Leonard
1968 : Les Rebelles de l'Arizona, de Lesley Selander
1969 :
- La Promesse, de Paul Feyder
- On achève bien les chevaux, de Sydney Pollack
1970 :
- Hello-Goodbye, de Jean Negulesco
- Las Vegas, un couple, de George Stevens
1971 : Les évadés de la planète des singes [24], de Don Taylor

Source

Notes et références

Liens externes

Notices d'autorité :
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Ressources relatives aux beaux-arts :
- AGORHA
- Bridgeman Art Library

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