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Black Friday (commerce)

Aux États-Unis et au Canada, le Black Friday (litt. « Vendredi noir Â») ou le Vendredi fou au QuĂ©bec[2] - [3], est un Ă©vĂšnement commercial d'une journĂ©e qui se dĂ©roule le vendredi suivant la fĂȘte de Thanksgiving (le quatriĂšme jeudi du mois de novembre). Ce vendredi marque traditionnellement le coup d’envoi de la pĂ©riode des achats des fĂȘtes de fin d'annĂ©e. Plusieurs commerçants profitent de ce moment pour proposer des remises importantes, mais les modalitĂ©s sont contestĂ©es.

Black Friday
Black Friday dans un centre commercial aux États-Unis, en 2008.
Black Friday dans un centre commercial aux États-Unis, en 2008.

ObservĂ© par États-Unis (traditionnellement)[1] depuis les annĂ©es 1950

Autres pays : Canada, Australie, Afrique du Sud, Benelux, France, SuĂšde, Mexique et de plus en plus d'autres, notamment en Europe.

Type Commercial
Signification Frénésie d'achat liée à des rabais commerciaux
Commence le vendredi aprĂšs Thanksgiving
Lié à Thanksgiving, Small Business Saturday, Cyber Monday, Giving Tuesday, Noël, Journée sans achat

En 2015, 67,6 milliards de dollars ont Ă©tĂ© dĂ©pensĂ©s aux États-Unis au cours du week-end du Black Friday, une somme en augmentation quasi constante depuis 2005, ce qui en fait le jour le plus lucratif pour les commerces de ce pays. Les consommateurs amĂ©ricains ont effectuĂ© 100 millions de dĂ©placements dans des commerces le vendredi mĂȘme[4]. Cet Ă©vĂšnement commercial s'est depuis propagĂ© hors du continent amĂ©ricain, pour arriver notamment sur le continent europĂ©en dans les annĂ©es 2010 oĂč il est de plus en plus mis en avant par les diverses enseignes commerciales.

En rĂ©action Ă  ce qui est dĂ©noncĂ© comme un Ă©vĂšnement poussant Ă  la surconsommation, divers acteurs (comme Youth for Climate et Extinction Rebellion) ont mis en place des actions pour s’opposer au Black Friday.

Origine

Aux États-Unis, le Black Friday dĂ©signe le vendredi qui suit Thanksgiving (« action de grĂące »), donc le lendemain du quatriĂšme jeudi du mois de novembre. Le Black Friday est un grand jour de soldes qui lance la saison des achats de fin d'annĂ©e. Au Canada, ce jour de reconnaissance est cĂ©lĂ©brĂ© le deuxiĂšme lundi d'octobre, soit le Jour de Christophe Colomb aux États-Unis.

Dans la presse, le terme apparaĂźt pour la premiĂšre fois dans un article de 1951[5]. Il dĂ©signe alors, pour les employeurs, le long week-end que prennent leurs employĂ©s. Ils ont ainsi un jour de congĂ© le vendredi, ce qui provoque des embouteillages consĂ©quents sur les routes. Les policiers utilisent aussi l'expression « Black Friday » pour dĂ©signer leurs heures supplĂ©mentaires durant ce week-end de festivitĂ©s[6] - [7] - [8] - [9].

Quelques annĂ©es plus tard, les achats du lendemain de Thanksgiving permettaient de sortir « du rouge » et donc d'Ă©crire Ă  l'encre noire les nouveaux chiffres positifs, d'oĂč l'expression de « vendredi noir »[9].

Des acheteurs matinaux lors du Black Friday dans un magasin Walmart Ă  Durham en Caroline du nord (2008).

C'est dans les années 1970 que les enseignes américaines décident d'adopter cette expression pour désigner le début des achats de Noël. Au cours de ce vendredi, les boutiques et magasins lancent des périodes de soldes pour cibler les consommateurs à la recherche des meilleures remises.

En 2013, une rumeur sans fondement a prétendu que le Black Friday avait pour origine une tradition esclavagiste[10].

En 2017, selon Heikki VÀÀnÀnen, PDG d'HappyOrNot, une société spécialisée dans la satisfaction client, le taux de satisfaction des consommateurs américains pendant le « Black Friday » a chuté de 7,5 % cette année[11]. Selon lui, « année aprÚs année, les consommateurs se lassent »[11].

Le Black Friday en France

Historique

En France, le Black Friday — parfois localement appelĂ© « Vendredi noir Â» — prend principalement son essor avec Internet. Quelques enseignes profitent de l'occasion et proposent des remises importantes, valables seulement 24 h (durĂ©e traditionnelle du Black Friday) ou parfois pendant tout le weekend qui suit. Cette dĂ©marche commerciale est de plus en plus marquĂ©e sur le territoire français[12].

C'est lĂ  une particularitĂ© française car, aux États-Unis, lors du Black Friday, les grosses promotions ont directement lieu dans les magasins. C'est seulement le lundi suivant, appelĂ© le Cyber Monday, que les commerçants proposent des rĂ©ductions de prix sur leur site Internet. En France, le Cyber Monday existe Ă©galement, mais n'est alors qu'une prolongation du Black Friday[13] puisque tout se passe essentiellement sur Internet du vendredi au lundi. Cette pĂ©riode est d'ailleurs appelĂ©e « Cyber-Week Â» (cyber semaine).

En France, cette journée de promotions massives, touchant aussi des produits habituellement peu soldés (ordinateurs, smartphones
), démarre timidement en 2013, pour prendre son envol en 2016[14].

En 2014, Auchan, la Fnac, Darty, La Redoute, Leroy Merlin et Géant Casino, entre autres, lancent le Black Friday dans leurs magasins français[15].

Depuis, l’intĂ©rĂȘt des Français pour l’évĂ©nement augmente chaque annĂ©e[16]. En , les recherches Google relatives au Black Friday ont plus que doublĂ© par rapport Ă  la mĂȘme pĂ©riode l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente, atteignant le nombre de 2,4 millions. En 2015 et 2016, Amazon et Cdiscount sont les sites marchands les plus visitĂ©s par les Français Ă  l'approche du Black Friday, suivis de la Fnac, SFR et Darty. Les catĂ©gories de produits les plus plĂ©biscitĂ©es pendant le Black Friday en 2016 Ă©taient l’électronique, la maison et la mode.

En 2015, à la suite des attentats terroristes de Paris du vendredi 13 novembre, le délégué général de la Fédération du e-commerce et de la vente à distance (Fevad) annonce que l'événement commercial Black Friday sera renommé, pour cette année-là, « Jour XXL », « par respect pour les familles »[17]. Si l'appellation XXL perdure dans certaines enseignes, l'expression Black Friday est largement revenue dÚs 2016[18] - [19].

En 2017, le Black Friday n'a plus lieu uniquement sur Internet, mais de plus en plus dans des enseignes physiques, comme s'il s'agissait des soldes.

Fin mars 2018, dix marchands en ligne français lancent les « French Days », un Ă©vĂ©nement similaire au Black Friday amĂ©ricain. De nombreuses rĂ©ductions sont annoncĂ©es pendant quelques jours. L'objectif est de relancer l'activitĂ© pendant cette pĂ©riode creuse de l'annĂ©e, mais aussi de concurrencer l'amĂ©ricain Amazon. L'Ă©vĂ©nement, qui se dĂ©roule un mois avant les soldes d'Ă©tĂ© et devrait se reconduire chaque annĂ©e, est finalement suivi par d'autres boutiques, dont Amazon lui-mĂȘme[20] - [21] - [22]. Selon un rapport du comparateur de prix Idealo, la seconde Ă©dition des soldes « French days » a Ă©tĂ© peu suivie, avec une augmentation de 15 % du trafic contre 112 % pour le Black Friday 2017, notamment Ă  cause d'un nombre limitĂ© de participants[23].

En 2020, Ă  la suite des mesures de confinement mises en place depuis le afin de lutter contre la propagation de la deuxiĂšme vague du Coronavirus, le ministre des Finances, Bruno Le Maire, invite les distributeurs français Ă  dĂ©caler les diffĂ©rentes promotions du Black Friday de cette annĂ©e[24]. Alors que ces derniĂšres sont prĂ©vues initialement pour le , le ministre affirme lors de la sĂ©ance de questions au gouvernement au SĂ©nat du , « Est-ce que vraiment, vendredi prochain, c'est la bonne date pour organiser un Black Friday ? Ma rĂ©ponse est non », en demandant aux diffĂ©rents acteurs de la grande distribution et du commerce en ligne d’« examiner toutes les possibilitĂ©s de dĂ©caler cette opĂ©ration qui n'a pas de sens dans les circonstances actuelles »[25]. Le , le gouvernement français demande aux entreprises de commerce Ă©lectronique comme Amazon et les chaĂźnes de supermarchĂ©s de reporter la promotion des achats Ă  rabais « Black Friday » d'une semaine au [26] - [27].

Critiques

Depuis 2015, l’association UFC-Que choisir dĂ©nonce rĂ©guliĂšrement le Black Friday[28]. À l'appui, cette association de consommateurs examine les prix de milliers d’articles vendus le jour du Black Friday sur les vingt plus grands sites de commerce Ă©lectronique en France, les comparant Ă  ceux pratiquĂ©s une semaine auparavant. Le rĂ©sultat est que la moyenne des rĂ©ductions effectives sur chaque article est infĂ©rieure Ă  2 %[14] - [28]. Dans son Ă©tude du Black Friday de 2016, l'association indique[28] :

« Pour l’édition 2016, les conclusions de notre comparaison des prix ne sont guĂšre plus encourageantes. Si on considĂšre qu’une ristourne de 20 % commence Ă  ĂȘtre intĂ©ressante pour les consommateurs, ils vont devoir se contenter de quelques offres :

  • PC portables : 26 offres sur les 3 813 Ă©tudiĂ©es proposent une remise supĂ©rieure Ă  20 % (soit 0,7 % des offres sur Internet) ;
  • appareils photo numĂ©riques : 20 offres sur les 2 566 Ă©tudiĂ©es proposent une remise supĂ©rieure Ă  20 % (soit 0,8 % des offres sur Internet) ;
  • smartphones : 52 offres sur les 4 099 Ă©tudiĂ©es proposent une remise supĂ©rieure Ă  20 % (soit 1,3 % des offres sur Internet) ;
  • tĂ©lĂ©viseurs : 28 offres sur les 1 928 Ă©tudiĂ©es proposent une remise supĂ©rieure Ă  20 % (soit 2 % des offres sur Internet) ;
  • lave-linge : 19 offres sur les 1 160 Ă©tudiĂ©es proposent une remise supĂ©rieure Ă  20 % (soit 1,6 % des offres sur Internet) ;
  • tablettes tactiles : 9 offres sur les 1 644 Ă©tudiĂ©es proposent une remise supĂ©rieure Ă  20 % (soit 0,5 % des offres sur Internet). »

Depuis 2017, l'opposition au Black Friday s'organise pour lutter contre la surconsommation. Certaines entreprises avec une démarche éthique refusent d'y participer. Des associations écologistes soutiennent ce mouvement en formant un collectif appelé Green Friday[29] - [30] - [14] - [31].

En 2017, le rĂ©seau de recyclage Envie lance lors du Black Friday des animations portes ouvertes dans ses ateliers pour « sensibiliser les Français aux alternatives responsables », parvenant Ă  « se faire entendre face Ă  la frĂ©nĂ©sie d'achat du Black Friday venu des États-Unis »[11] - [14]. La mĂȘme annĂ©e, l'organisation Greenpeace organise la campagne « Faites quelque chose », avec plus de 273 Ă©vĂ©nements dans 38 pays, invitant Ă  « ne rien acheter » lors du Black Friday. L'organisation privilĂ©gie des ateliers et des confĂ©rences sur le recyclage, la rĂ©paration et l'auto-production de biens par les particuliers (do it yourself)[11] - [14]. La CAMIF prend elle aussi une position radicale en fermant son site de vente en ligne ce jour-lĂ [32]. L'enseigne explique que le Black Friday reprĂ©sente l'inverse des valeurs qu'elle prĂŽne. L'opĂ©ration est depuis rĂ©pĂ©tĂ©e chaque annĂ©e et a reçu le soutien du collectif #NousSommesDemain.

La contestation du Black Friday prend de l’ampleur en 2019 avec une convergence des mouvements ANV-COP21, ATTAC, Extinction Rebellion et Youth for Climate, comprenant des blocages, notamment de dĂ©pĂŽts Amazon[33]. 600 marques françaises suivent la campagne « Make Black Friday green again Â», un mouvement collectif Ă  l'initiative de l'entreprise Faguo qui s'oppose Ă  la surconsommation et Ă  la surproduction[34] - [35] - [36]. Emery Camillat, prĂ©sident de la CAMIF, dĂ©nonce un « matraquage publicitaire consistant Ă  dĂ©brancher le cerveau des gens pour leur faire acheter plus Â»[37]. Des actions de blocage de centres commerciaux et de dĂ©pĂŽts de commerce en ligne dans plusieurs pays de l'OCDE s'accompagnent du slogan « Block Friday »[38].

LĂ©gislation

Le , Ă  l'initiative de l'ancienne ministre de l’écologie Delphine Batho, un amendement au projet de loi antigaspillage est adoptĂ© en commission de l'AssemblĂ©e nationale, proposant d’intĂ©grer la publicitĂ© du « Black Friday » aux « pratiques commerciales agressives » au nom de la lutte contre la « surconsommation »[39]. L’AssemblĂ©e nationale s’est prononcĂ©e, le [40], pour mieux lutter contre certaines publicitĂ©s « trompeuses » du Black Friday, mais sans aller jusqu’à des interdictions.

Le Black Friday en Suisse

En Suisse, les promotions du Black Friday apparaissent en 2014 et c'est Manor qui en est le pionnier[41].

En 2016, l'événement prend de l'ampleur avec une participation croissante des commerçants suisses. La demande sur le Web rend inaccessibles les sites Web de certaines grandes enseignes comme Melectronics, Media Markt ou Microspot[42].

En 2018, Google Trends enregistre un nombre croissant de recherches concernant le Black Friday le mois prĂ©cĂ©dant l’évĂ©nement, avec une hausse de 30 % par rapport Ă  l'an 2017. Les commerçants s'attendaient Ă  ce que les Suisses dĂ©pensent quelque 440 millions de francs le jour de l'Ă©vĂ©nement[43].

En 2019, malgré les critiques, la croissance du Black Friday continue, avec une prévision de croissance autour de 15 % par rapport à 2018[44].

Le Black Friday aux États-Unis

En 2020, selon les donnĂ©es d'Adobe Analytics, Cyber Monday a atteint un nouveau record entre 10,8 milliards de dollars et 12,7 milliards de dollars. Les consommateurs amĂ©ricains ont dĂ©pensĂ© 6,3 millions de dollars par minute en achats en ligne et 3,6 milliards de dollars via les smartphones. C'Ă©tait la deuxiĂšme plus grande journĂ©e en ligne et en ligne de l'histoire des États-Unis[45].

Notes et références

  1. (en) « Retailers & Sales: Using Social Listening To Learn More About Black Friday », sur brandwatch.com, .
  2. « Vendredi fou », Grand Dictionnaire terminologique, Office québécois de la langue française.
  3. Maxime Bertrand, « Un Vendredi fou moins chaotique au Québec », sur Radio Canada, Radio Canada, .
  4. (en) « Black Friday Statistics », sur fundivo.com (consulté le ).
  5. GomeWars, « Black Friday : origines, controverses, records, tout savoir sur ce jour immanquable », sur hitek.fr, .
  6. "Black Friday" in Oxford Online Dictionaries
  7. Ben Zimmer, « The Origins of "Black Friday », sur Word Routes,
  8. (en) Martin L. Apfelbaum, « Philadelphia's 'Black Friday' », American Philatelist, vol. 69, no 4,‎ , p. 239 (lire en ligne)
  9. Kevin Drum, « Black Friday »,
  10. Juliette Mansour, « Le Black Friday vient-il vraiment d'une tradition esclavagiste ? Â», francetvinfo.fr, 27 novembre 2019.
  11. Mathilde Golla , « Des entreprises lancent un mouvement contre le "Black Friday" », Le Figaro, 23 novembre 2018.
  12. Arthur Marcadé, « Ce qu'il faut savoir sur le Black Friday », Le Figaro, 22 novembre 2018.
  13. « Cyber Monday France 2017 », sur blackfriday-france.com, .
  14. Fabrice Pouliquen, « "Black Friday" : "Nous nous interrogeons de moins en moins sur nos modÚles de consommation", explique l'initiatrice du "Green Friday" », 20 minutes.fr, 23 novembre 2018.
  15. Denis Cosnard, « Les enseignes veulent acclimater la France au "Black Friday" américain », Le Monde, .
  16. « Le Black Friday 2016 en chiffres », sur black-friday.sale, .
  17. « Attentats de Paris : les commerçants rebaptisent le "Black Friday" », sur 20 minutes.fr, .
  18. « Les meilleures offres du Black Friday 2019 » (consultĂ© le ), question « JournĂ©e XXL et Black Friday, c’est la mĂȘme chose ? ».
  19. « Black Friday 2019 (voir "le Black Friday", c'est quoi?" », sur toutsurmesfinances.com, (consulté le ).
  20. « Tout savoir sur les "French Days" pour faire de bonnes affaires », sur CNews, .
  21. « French Days : ce qu'il faut savoir sur l'événement français du ecommerce », sur Europe1, .
  22. « Black Friday 2018 France offres Â», theblackfriday.fr.
  23. « "French days" : le bilan décevant du Black Friday à la française », Le Figaro, 2 octobre 2018.
  24. « Commerce : faute de réouverture à temps pour le Black Friday, Le Maire propose de le "décaler" », sur Le Monde.fr, .
  25. « Black Friday - Bruno Le Maire demande un report du rendez-vous commercial », sur lesnumeriques.com, .
  26. (en) « France postpones ‘Black Friday’ to help locked-down shops », sur AP News (consultĂ© le ).
  27. « Confinement : Amazon France accepte de reporter le "Black Friday" au 4 décembre », sur Le Monde (consulté le ).
  28. « Black Friday 2016 Des rabais au rabais ! Â», Franck Attia et GrĂ©gory Caret, Que choisir.org, 25 novembre 2016.
  29. Géraldine Dormoy, « Black Friday : et si on se contentait d'acheter responsable ? », L'Express, .
  30. Mathilde Golla et Keren Lentschne, « Contre le « Black Friday », un spécialiste du réemploi lance le « Green Friday » », Le Figaro, 23 novembre 2017.
  31. Green Friday 2019, ADEME.
    « LancĂ© en 2017 par le rĂ©seau Envie, le Green Friday a lieu en mĂȘme temps que le Black Friday, jour de surconsommation, et a pour objectif de sensibiliser aux enjeux sociaux et environnementaux de la consommation de masse. »
  32. « Pas de Black Friday, on déconnecte ! », sur CAMIF (consulté le ).
  33. Nelly Didelot, « Les opposants au Black Friday payent de leur personne Â», LibĂ©ration, 28 novembre 2019.
  34. « Make Black Friday green again », sur Faguo (consulté le ).
  35. « "Make Friday green again", alternative au black friday », sur France Inter, (consulté le ).
  36. « Black Friday : plus de 500 marques appellent au boycott ! », sur MCE TV, (consulté le ).
  37. Romain Subtil, « Le Black Friday ne fait pas l’unanimitĂ© Â», La Croix, 28 novembre 2019 lire en ligne.
  38. « "Black Friday" : actions contre la surconsommation et ses conséquences écologiques », Le Monde, 29 novembre 2019.
  39. « Les députés veulent interdire les promotions du « Black Friday » », sur Le Monde.fr, .
  40. « « Black Friday » : l’AssemblĂ©e vote une mesure symbolique pour lutter contre les publicitĂ©s trompeuses », sur Le Monde (consultĂ© le ).
  41. Rachel Richterich, « Les «Singles Friday» et «Black Friday» ont la cote, en dépit des critiques », Le Temps, (ISSN 1423-3967, consulté le ).
  42. « Black Friday : des sites web suisses dépassés par la demande », Le Temps, .
  43. (de) « So viel geben SchnÀppchen-JÀger an nur einem Tag aus », Blick, .
  44. « Le Black Friday prĂȘt Ă  s'imposer en Suisse », Tribune de GenĂšve, (ISSN 1010-2248, consultĂ© le ).
  45. (en) « Black Friday hits new record: Report », sur ABC News (consulté le ).

Voir aussi

Articles connexes

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