Bavent
Bavent est une commune française, située dans le département du Calvados en région Normandie, peuplée de 1 932 habitants[Note 1].
Bavent | |
L'église Saint-Hilaire des XIIe et XIXe siècles. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Normandie |
Département | Calvados |
Arrondissement | Lisieux |
Intercommunalité | Communauté de communes Normandie-Cabourg-Pays d'Auge |
Maire Mandat |
Jean-Luc Garnier 2020-2026 |
Code postal | 14860 |
Code commune | 14046 |
Démographie | |
Gentilé | Baventais |
Population municipale |
1 932 hab. (2020 ) |
Densité | 105 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 13′ 50″ nord, 0° 11′ 18″ ouest |
Altitude | Min. 2 m Max. 66 m |
Superficie | 18,45 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Caen (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Cabourg |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.bavent.fr |
Géographie
La commune est en bordure nord de la plaine de Caen et du pays d'Auge. Son bourg est à 6 km au nord de Troarn, à 9 km au sud-ouest de Cabourg et à 15 km au nord-est de Caen[1].
Couvrant 1 845 hectares, son territoire est le plus étendu du canton de Cabourg.
Le point culminant (66 m) se situe à l'ouest, près du lieu-dit la Grande Bruyère. Le point le plus bas (2 m) correspond à la sortie de la Dives du territoire, au nord-est.
En raison de sa proximité à la mer, Bavent bénéficie d'un climat océanique. La station météorologique la plus proche est Caen-Carpiquet, à 19 km[2].
Le , la commune passe de l'arrondissement de Caen à celui de Lisieux[4]
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[5]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[6].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[9] complétée par des études régionales[10] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Sallenelles », sur la commune de Sallenelles, mise en service en 2004[11] et qui se trouve à 5 km à vol d'oiseau[12] - [Note 5], où la température moyenne annuelle est de 11,2 °C et la hauteur de précipitations de 715,8 mm pour la période 1981-2010[13]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 6], « Caen-Carpiquet », sur la commune de Carpiquet, mise en service en 1945 et à 19 km[14], la température moyenne annuelle évolue de 10,9 °C pour la période 1971-2000[15] à 11,2 °C pour 1981-2010[16], puis à 11,5 °C pour 1991-2020[17].
Urbanisme
Typologie
Bavent est une commune rurale[Note 7] - [18]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[19] - [20].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Caen, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 296 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[21] - [22].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (78,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (79,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (60,7 %), terres arables (17,5 %), forêts (14,6 %), zones urbanisées (4 %), zones humides intérieures (1,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,4 %), zones agricoles hétérogènes (0,1 %)[23].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[24].
Toponymie
Bavent est attesté sous les formes : Bavent en 1059[25], Badvento en 1063[26], Batvent en 1066[27].
L'origine de ce nom de lieu divise les toponymistes :
- Albert Dauzat et Charles Rostaing[28] bat vent : « endroit où bat le vent ».
- René Lepelley émet une hypothèse similaire : celle d'un ancien moulin dont « les ailes battaient le vent »[29]. Il existe effectivement un moulin à Sénoville (Manche), appelé La Masse de Bavent. Si ce nom se réfère à un moulin à vent cela implique l'apparition de tels moulins en Occident un siècle plus tôt qu'on ne l'admet communément[30].
- Ernest Nègre[31] propose d'expliquer Bavent par un anthroponyme germanique Badvin, pris absolument.
On peut proposer un nom celtique en -ent-, latinisé -entu(m), que l'on trouve également dans Douvrend (Dovrent XIIe siècle)[32] précédé d'un élément indéterminé en l'absence de forme plus ancienne. Le même suffixe a pu être identifié dans les Nogent (Novientum, sur novio, nouveau) et Drevant (Derventum, sur dervo, chêne, cf. breton derv, chêne).
Le gentilé est Baventais.
L'ancienne commune de Robehomme lui est associée depuis 1975.
Histoire
En 1974, Bavent (984 habitants en 1968) fusionne avec Robehomme (122 habitants en 1954)[33] - [34], qui garde le statut de commune associée.
Politique et administration
Le conseil municipal est composé de dix-neuf membres, dont le maire et de quatre adjoints. L'un de ces conseillers, Laurent Marie, est maire délégué de la commune associée de Robehomme.
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[38]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[39].
En 2020, la commune comptait 1 932 habitants[Note 9], en augmentation de 10,72 % par rapport à 2014 (Calvados : +0,85 %, France hors Mayotte : +1,9 %). Au XIXe siècle, Bavent avait compté un maximum de 968 habitants en 1831, avant de dépasser ce nombre en 1968 (984). Avant la fusion, Robehomme avait atteint 323 habitants en 1836.
Économie
Bavent est connu pour être le foyer de l'élevage de l'oie de Bavent, oie fermière reconnaissable à son dimorphisme sexuel (jars blanc et oie tachetée) et à son toupet sur la tête, et excellente oie à rôtir[41].
Le groupe Terreal y dispose d'une usine de production de tuiles.
La poterie du Mesnil de Bavent crée des épis de faîtage en faïence. Elle détient le label Entreprise du patrimoine vivant et son savoir-faire est inscrit à l'Inventaire du patrimoine culturel immatériel en France.
Culture locale et patrimoine
Distinction
Candidat au palmarès 2019 du Concours départemental des villes et villages fleuris de France, Bavent a reçu le 2ème prix dans la 3ème catégorie (communes de plus de 5 000 habitants) le 14 octobre 2019[42].
Lieux et monuments
- Église Saint-Hilaire (XIIe siècle, très remaniée au XIXe siècle)[43].
- Église Notre-Dame-de-la-Nativité de Robehomme (XIXe et XXe siècles)[43].
- Château de Bénéauville (fin XVIe siècle) classé aux monuments historiques[44]. Son parc fait l'objet d'un recensement à l'inventaire général du patrimoine culturel[45].
- Château de Bavent (XVIIe siècle) inscrit au titre des monuments historiques depuis le [46].
- Manoir de Venoix (XVIIe siècle) dont le parc est un site classé depuis le [47]. En 1944 le manoir subit d’importants dégâts, après rénovations il a retrouvé son état de 1648 avec quelques ajouts et transformations [43].
- Pavillon de la Poterie (1842)[43].
L'église Saint-Hilaire de Bavent. - L'église Saint-Hilaire.
La nef de l'église Saint-Hilaire. Le chœur de l'église Saint-Hilaire. - L'église de Robehomme.
L'église de la Nativité de Notre-Dame de Robehomme. - Le château de Béneauville.
- Le château de Bavent.
- Le manoir de Vénoix.
- Lavoir public.
Le monument aux morts de Robehomme.
Sports
Le Football club baventais, qui ne fait plus évoluer qu'une équipe de football en catégorie vétéran[49].
Jumelages
La commune est jumelée avec :
- Stoke Canon (Royaume-Uni) depuis 1983.
- Geiselbach (Allemagne) depuis 1988.
Personnalités liées à la commune
- Henri-Gabriel-Marie Le Bègue de Germiny (1811-1900), homme politique, maire de Bavent
- David Haig-Thomas, explorateur, commando britannique, mort à Bavent le 6 juin 1944. Il est enterré dans le cimetière autour de l'église.
Héraldique
La municipalité de Bavent a choisi de ne plus communiquer avec le blason ci-dessous [50].
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Les armes de la commune de Bavent se blasonnent ainsi[Note 10] : Les deux léopards d'or des armoiries de Bavent rappellent les armoiries de la Normandie. |
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Notes et références
Notes
- Population municipale 2020 (2018).
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[7].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[8].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- La règle de contrariété des couleurs n'est pas respectée : ces armes sont fautives (or sur ag).
Références
- Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2013 (site de l'IGN, téléchargement du 19 mars 2014)
- Distances routières les plus courtes selon Viamichelin.fr
- Distance orthodromique selon le site Lion 1906
- « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée »
- « Recueil des actes administratifs du 22 décembre 2016 » [PDF], sur le site de la préfecture du Calvados (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
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- « Station météorologique de Caen-Carpiquet - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
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- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
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- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Librairie Guénégaud 1978.
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France. 2. Formations non-romanes…, Volume 2, Droz, p. 829.
- J. Adigard des Gautries et F. Lechanteur, "Les noms des communes de Normandie", in Annales de Normandie, octobre 1961 Ã juin 1969.
- Ibidem
- René Lepelley, Dictionnaire étymologique des noms de communes de Normandie, Presses Universitaires de Caen, 1996 (ISBN 2-905461-80-2), p. 60.
- Guy Chartier - De l'étymologie de certains noms de communes normandes [article] Annales de Normandie - Année 1999 - page 99.
- Ibidem
- François de Beaurepaire (préf. Marianne Mulon), Les Noms des communes et anciennes paroisses de la Seine-Maritime, Paris, A. et J. Picard, , 180 p. (ISBN 2-7084-0040-1, OCLC 6403150)
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- « Claude Ecobichon et Joël Leroy sont médaillés », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le )
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- Rustica, Élever des oies normandes
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- « Parc », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Château », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- DREAL Basse-Normandie pdf.
- « Ouest-france.fr - Un festival de l'argile en projet pour 2012 - Bavent » (consulté le )
- « FC baventais », sur Site officiel de la Ligue de Normandie (consulté le )
- Elle a défini un logo, qui ne peut plus se définir comme blason. Ce nouvel emblème est visible sur le site de la mairie de Bavent à cette adresse : « Nouveau blason de la commune de Bavent. »
- « L'Armorial », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).