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Goustranville

Goustranville est une commune française, situĂ©e dans le dĂ©partement du Calvados en rĂ©gion Normandie, peuplĂ©e de 301 habitants[Note 1].

Goustranville
Goustranville
L'Ă©glise et la mairie, le long de la RD 675.
Blason de Goustranville
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Normandie
DĂ©partement Calvados
Arrondissement Lisieux
Intercommunalité Communauté de communes Normandie-Cabourg-Pays d'Auge
Maire
Mandat
Nadia Blin
2020-2026
Code postal 14430
Code commune 14308
DĂ©mographie
Population
municipale
301 hab. (2020 en augmentation de 62,7 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 29 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 49° 13â€Č 05″ nord, 0° 05â€Č 51″ ouest
Altitude Min. 1 m
Max. 28 m
Superficie 10,35 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Dives-sur-Mer
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Cabourg
LĂ©gislatives QuatriĂšme circonscription
Localisation
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Goustranville
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Goustranville
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Goustranville
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Goustranville

    GĂ©ographie

    Goustranville est une commune du pays d'Auge située à 5 kilomÚtres de Dozulé, 20 kilomÚtres de Caen et 25 kilomÚtres de Lisieux. Le village est situé à proximité du littoral de la Manche (à 8 kilomÚtres de Dives-sur-Mer). La Dives traverse la commune.

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[3]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 10,8 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 2,3 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 1 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 12,2 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 4] : 720 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 11,7 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 7,7 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[7] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[8] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Sallenelles », sur la commune de Sallenelles, mise en service en 2004[9] et qui se trouve Ă  11 km Ă  vol d'oiseau[10] - [Note 5], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 11,2 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 715,8 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[11]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche[Note 6], « Deauville », sur la commune de Deauville, mise en service en 1973 et Ă  20 km[12], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 10,3 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[13] Ă  10,7 °C pour 1981-2010[14], puis Ă  11 °C pour 1991-2020[15].

    Urbanisme

    Typologie

    Goustranville est une commune rurale[Note 7] - [16]. Elle fait en effet partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[17] - [18].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dives-sur-Mer, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 12 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[19] - [20].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (90,7 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă  1990 (92,8 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : prairies (65,3 %), terres arables (20,5 %), zones humides intĂ©rieures (5,6 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (4,9 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (3,5 %), eaux continentales[Note 9] (0,2 %)[21].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[22].

    Toponymie

    Le nom de la localitĂ© est attestĂ© sous les formes Gotrainvilla en 1198 (Magni rotuli, p. 29); Goutranvilla, Gostranvilla au XIVe siĂšcle (pouillĂ© de Lisieux, p. 80); Gotranville en 1403 (aveux d’Harcourt); Goutranville en 1761 (Ă©tat de la gĂ©nĂ©raux de Rouen)[23].

    Il s'agit d'une formation toponymique en -ville prĂ©cĂ©dĂ©e d'un anthroponyme germanique[24]. Peut-ĂȘtre s'agit-il du nom de personne anglo-scandinave Godram, qui semble attestĂ©[25], combinaison des Ă©lĂ©ments god (vieux norois guĂ°, goĂ°) « dieu » et hraven (hrafn) « corbeau », devenu -ram en seconde position comme dans le nom anglais Ingram (forme du français Enguerrand > Engrand, Ingrand) et plus gĂ©nĂ©ralement germanique Bertram > Bertrand. Albert Dauzat propose un composĂ© germanique Gozzo-ramnus de mĂȘme Ă©tymologie qu'il latinise[24], ce nom de personne qui semble hypothĂ©tique devrait ĂȘtre prĂ©cĂ©dĂ© d'une astĂ©risque *Gozzoramnus.

    Le gentilé est Goustranvillais.

    Histoire

    En 1827, la commune de Saint-Clair-de-Basseneville est rattachée à Goustranville.

    La commune est le lieu de combats le 19 et lors de la bataille de Normandie. La 1st Special Service Brigade britannique commandée par le général Derek Mills-Roberts, appuyée par des membres des commandos Kieffer lance une attaque victorieuse pour prendre les collines de l'Auge. Une stÚle rappelle ces combats.

    Politique et administration

    Liste des maires
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    ? 2000 Jacques Delaunay
    novembre 2000[26] mars 2014 Michel Letirand SE Retraité EDF
    mars 2014[27] En cours Nadia Blin[28] SE Comptable
    Les données manquantes sont à compléter.
    La mairie.

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[30].

    En 2020, la commune comptait 301 habitants[Note 10], en augmentation de 62,7 % par rapport Ă  2014 (Calvados : +0,85 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    112115115108336306298276273
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    256243267238239218216202223
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    193230216169182163174136185
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    153140137181181187182177188
    2015 2020 - - - - - - -
    181301-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[31] puis Insee Ă  partir de 2006[32].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Église Notre-Dame (XIIe siĂšcle).
    L'Ă©glise Notre-Dame.
    • Manoir du hameau Saint-Clair (privĂ©).
    • Manoir, lieu-dit le Manoir (privĂ©).

    Personnalités liées à la commune

    HĂ©raldique

    Blason de Goustranville Blason
    D'azur à trois chevrons d'argent et à six roseaux à massette de tenné, tigés et feuillés de sinople, empoignés par trois, les massettes ordonnées en chevron renversé, brochant ; au chef ondé d'or chargé d'un caducée de vétérinaire de sable accosté de deux chevaux gais, cabrés et affrontés de gueules[33].
    DĂ©tails
    Les chevrons sont repris des armes de la famille Moustier de Canchy, le bleu représente le fleuve de la Dives et les roseaux symbolisent les marais de la commune, enfin, le caducée et les chevaux évoquent le pÎle équin (CIRALE).

    Adopté en 2022.

    Voir aussi

    Notes et références

    Notes

    1. Population municipale 2020.
    2. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[5].
    3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    4. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[6].
    5. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    6. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    7. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    9. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée »
    2. « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée »
    3. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    4. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    5. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    6. Glossaire – PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
    7. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    8. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    9. « Station Météo-France Sallenelles - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    10. « Orthodromie entre Goustranville et Sallenelles », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station Météo-France Sallenelles - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    12. « Orthodromie entre Goustranville et Deauville », sur fr.distance.to (consulté le ).
    13. « Station météorologique de Deauville - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Station météorologique de Deauville - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Station météorologique de Deauville - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    16. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Commune urbaine-dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    18. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    19. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    20. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    21. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
    22. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    23. CĂ©lestin Hippeau, Dictionnaire topographique du Calvados, Paris, 1883, p. 131
    24. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 327a
    25. (en) William Combe, The History and Antiquities of the City of York: From Its Origin to the Present Time, Volume I, 1785, A. Ward, York, p. 121 (lire en ligne)
    26. « Michel Letirand, maire sortant, repart », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le )
    27. « Goustranville (14430) - Municipales 2014 », sur elections.ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le )
    28. Réélection 2020 : « Municipales à Goustranville. Un deuxiÚme mandat de maire pour Nadia Blin », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le )
    29. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    30. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    31. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    32. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    33. « 14308 Goustranville (Calvados) », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).

    Liens externes

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