Bataille du pont du Loc'h
La bataille du pont du Loc'h a lieu pendant la Chouannerie. Le , les forces républicaines venues de Vannes effectuent un raid sur Grand-Champ afin de se ravitailler en vivres. Mais trois jours plus tard, ils se heurtent à l'attaque de l'armée des Chouans du Morbihan. Cette bataille est la plus importante et la plus sanglante de la Chouannerie. Elle est tactiquement indécise mais les Républicains parviennent à se replier sur Vannes et privent les Royalistes de la victoire décisive dont ils avaient besoin. Quelques jours après le combat, le , le généralissime des Chouans Georges Cadoudal signe la paix avec la République.
Date | |
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Lieu | Grand-Champ, Locqueltas, Locmaria |
Issue | Indécise |
RĂ©publicains | Chouans |
• Olivier Harty | • Georges Cadoudal • Pierre Guillemot • Jean Rohu • Louis de Sol de Grisolles |
3 500 hommes[1] 70 cavaliers, 2 canons | 8 000 hommes 100 cavaliers, 2 canons |
~ 300 morts[2] ~ 100 à 150 prisonniers (dont 33 à 61 fusillés, et ~ 40 à 120 relâchés) | 300 à 400 morts[3] - [4] 16 prisonniers (fusillés)[4] |
Batailles
- Liffré
- 1re Argentré
- Expédition de Quiberon
- Plouharnel
- Quiberon
- Segré
- 1er Rocher de La Piochais
- La Ceriseraie
- La Cornuaille
- 1re La Croix-Avranchin
- La Vieuville
- 1re Saint-James
- 2e Rocher de La Piochais
- 2e La Croix-Avranchin
- Auverné
- Andigné
- Croix-Couverte
- Tinchebray
- L'Auberge-neuve
- Locminé
- Saint-Hilaire-des-Landes
- Val de Préaux
- Le Grand-Celland
- 2e Argentré
- Noyant-la-Gravoyère
- La Hennerie
- Le Mans
- Nantes
- Saint-Brieuc
- Le Lorey
- Mont-Guéhenno
- La Tour d'Elven
- 2e Saint-James
- Pont du Loc'h
- Les Tombettes
Coordonnées | 47° 46′ 43″ nord, 2° 47′ 49,2″ ouest |
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Prélude
Le général républicain Olivier Harty commandait la garnison de Vannes. Prévenu de l'arrivée imminente dans l'Ouest du général Brune à la tête d'une armée de 30 000 hommes, Harty décida de tenter un coup d'éclat par une attaque surprise visant à dégager Vannes et à briser le blocus de la ville qui affamait la population. Harty savait que les Chouans avaient accumulés des réserves de vivres abondantes dans les landes de Lanvaux, il espérait se saisir des vivres pour ravitailler ses troupes, et par la même occasion, chasser Cadoudal de Grand-Champ qui était sa base principale, et ce, avant même l'arrivée du général Brune.
Le , Harty se mit en marche à la tête de la majeure partie de la garnison de Vannes, soit 2 500 hommes issus des 22e et 81e demi-brigades, 70 cavaliers, Chasseurs à cheval et Gendarmes, ainsi que 2 pièces d'artillerie. Il fut rapidement rejoint par plus de 1 000 hommes de la 52e demi-brigade venus d'Auray. Cette armée, forte de 3 500 à 4 000 hommes, prit la direction de Grand-Champ.
La bataille
Prise de Grand-Champ
Cadoudal est averti de cette avancée, disposant de forces inférieures en nombre, il choisit de se replier sur Plaudren. Les républicains s'emparent ainsi de Grand-Champ sans avoir à combattre. Les réserves de vivres étant dispersées dans les fermes et villages environnants, Harty donne l'ordre de s'en saisir. Les habitants avaient pris la fuite face à l'avancée des républicains, l'ordre est exécuté, mais la tâche devait prendre du temps[2].
Les chouans à l'Est et les républicains à l'Ouest sont alors séparés par la rivière du Loc'h que deux ponts traversaient : celui de Penhoët et celui du Loc'h. Le premier n'est pas défendu et le deuxième est gardé par seulement 8 Chouans. La cavalerie républicaine s'empare facilement de ces deux ponts et les 8 défenseurs sont pris et fusillés. Deux bataillons de la 22e, soit environ 1 000 hommes, prennent position sur le pont du Loc'h et les soldats de la 52e se postent sur le pont de Penhoët. Harty espère également l'arrivée en renfort des généraux Gency et Grigny[2].
Mais Cadoudal prépare sa contre-attaque. Réfugié d'abord à Plaudren, puis au château de Beauchêne à Trédion, il rassemble les légions de Bignan, Vannes et Auray, de plus la Légion de Muzillac et de Redon commandée par Sol de Grisolles sont en marche pour rejoindre le combat. Cadoudal s'aperçoit également que les troupes républicaines étaient assez distancées et que Harty n'avait pas fait protéger la route de Vannes au Sud, un encerclement était donc possible. Dans la nuit du 24 janvier, les chouans se mettent en mouvement. Pierre Guillemot, à la tête de la légion de Bignan, franchit les collines qui séparent la vallée de la Claye et celle du Loc'h et fait camper sa troupe à quelques centaines de mètres du pont du Loc'h, près du château de Coëtcandec et de la chapelle de l'Ermitage. Cadoudal, de son côté, gagne les landes de Parc-carré. Ainsi les chouans forment un demi-cercle autour des lignes républicaines, et si Sol de Grisolles arrivait suffisamment tôt, les républicains peuvent se retrouver encerclés[2].
— Jean Rohu |
Attaque de la légion de Bignan
Le , à 7 h du matin, les chouans passent à l'attaque. Au Nord, Guillemot, à la tête de la légion de Bignan, attaque d'abord le village de Kercadio. Les républicains se replient immédiatement avec perte de 5 hommes et se regroupent de l'autre côté de la rivière, en un instant la rive droite est prise. Rapidement les chouans traversent la rivière à Camezon et forcent les républicains à reculer encore. Si Sol de Grisolles était arrivé à ce moment, le 22e aurait été mis en déroute mais Sol était encore loin, car un accrochage avec le général Grigny près de Muzillac l'avait retardé. Depuis Locmaria, Harty avec des réserves se porte à la rencontre de Guillemot. Les deux troupes s'affrontent sur la lande de Morboulo, près de Locqueltas. Les combattants, dissimulés derrière des talus, échangent des tirs pendant une heure, jusqu'à ce qu’une colonne de chouans commandée par le lieutenant-colonel Gomez réussisse à contourner et attaquer le flanc droit des républicains. Dès lors ce fut la débandade, les bleus prennent immédiatement la fuite vers Locmaria mais ils peuvent rallier les réserves ce qui les sauve du désastre. Une centaine de républicains sont tués dans cette action et une quarantaine d’autre faits prisonniers. Malgré tout, les républicains restent en nombre et Guillemot furieux de ne pas avoir été appuyé par Cadoudal et surtout de ne pas avoir vu Sol de Grisolles apparaître, refuse de sacrifier la vie de ses hommes, il rassemble ses forces et regagne ses positions initiales de la chapelle de l'Ermitage[2].
— Jean Rohu |
— Julien Guillemot |
Attaque des grenadiers de La Haye Saint-Hilaire
À l'Est, Cadoudal commande les légions d'Auray et de Vannes. Guillaume Gambert se poste avec son bataillon près de Meucon afin de repousser d'éventuels renforts venus de Vannes. Sur le flanc droit les bataillons d'Audran et de Duchemin occupent les villages de Brembis et de Trémériau. Les 1 200 grenadiers commandés par Édouard de La Haye-Saint-Hilaire avancent sur la grand route. La légion d'Auray commandée par Jean Rohu arrive à proximité de Grand-Champ au moment où les troupes républicaines quittent le bourg pour aller combattre Guillemot au pont du Loc'h. Si les chouans prennent Grand-Champ, les républicains se retrouverons pris à revers[2].
Cependant une méprise des grenadiers contrecarre la réalisation de ce plan. Le brouillard s'est levé le matin et Harty a envoyé une colonne de 110 hommes du 52e escorter un convoi de 17 charrettes de grain pour Vannes. Cette troupe rencontre les chouans entre Talhouët en Locmaria et Meucon, à cause du brouillard, les grenadiers chouans croient avoir affaire à toute la demi-brigade et lancent l'attaque. Les républicains, totalement dépassés par le nombre prennent la fuite avec la perte de 17 hommes, tués ou prisonniers. 50 à 60 autres parvinrent à regagner Vannes sans encombre mais 33 autres, parvenant à percer les lignes chouannes, se retranchent dans le village de Guernic. Les Chouans somment les Républicains de mettre les armes, menaçant de faire fusiller le lieutenant du détachement qu'ils ont capturé. Mais les 33 républicains refusent et réussissent à tenir leurs positions face à 800 chouans jusqu'à ce que des renforts venus de Vannes leur viennent en aide et poussent les chouans à se retirer. Le lieutenant républicain fut néanmoins fusillé. Le retrait des grenadiers du champ de bataille était très préjudiciable à la cause des chouans, Cadoudal a beau envoyer courrier sur courrier à La Haye Saint-Hilaire, les grenadiers n'obéissent pas à leurs chefs, sans doute parce que Saint-Hilaire n'avait pris que récemment la tête de cette troupe, et que, originaire de Haute-Bretagne, il ne parlait pas le breton[2].
— Jean Rohu |
— Julien Guillemot |
Attaque de la division d'Auray
Pendant ce temps, Harty a envoyé sa cavalerie et 4 compagnies de la 52e soutenir le détachement. Ils se heurtent à la légion de Rohu. Cadoudal s'occupe alors de réorganiser ses forces, regroupant une partie des grenadiers ainsi que des soldats de Guillemot s'étant trop écartés lors de la poursuite. L'affrontement est à l'avantage de Rohu, les chouans de la légion d'Auray, soutenus par deux canons, résistent à la décharge en se mettant à couvert puis lancent une charge victorieuse sur les républicains qui prennent la fuite[2].
— Jean Rohu |
— Julien Guillemot |
Percée de Harty
Harty regroupe ses forces entre Locqueltas et Locmaria, seule la 22e demeure au pont du Loch qu'elle a réoccupée. Les républicains sont de plus en plus resserrés et harcelés par les cavaliers chouans, aussi, le général décida de tenter une percée. Il est alors midi et le 3e bataillon de la 22e, épaulé par un canon, est envoyé au secours des 4 compagnies de la 52e afin de protéger leur fuite. Les chouans de Rohu, dispersés dans la poursuite, doivent reculer. Mais La Haye Saint-Hilaire parvient à regrouper le corps entier des grenadiers et ils peuvent rejoindre les troupes de Cadoudal. De son côté, Sol de Grisolles arrive enfin sur le champ de bataille. Une sortie tentée par la garnison de Vannes est également repoussée assez aisément. La situation des républicains devient critique mais les chouans manquent d'organisation et si Grisolles arrive enfin, ses soldats, épuisés et peu enthousiastes, ne refusent de passer à l'attaque, quelques autres compagnies, notamment celles d'Audran et Duchemin, agissent de même, quant à Guillemot, il n'avait pas réapparu[2].
Harty, constatant le manque d'entente entre les différents chefs chouans, se décide à lancer sa percée. Le 1er bataillon arrête le mouvement de contournement des chouans et tout le reste de l'armée, cavalier en tête, artilleurs au centre, et fantassins en queue chargent le centre des lignes chouannes. Les cavaliers chouans, la plupart anciens soldats républicains ayant déserté, chargent les chasseurs à cheval républicains. La percée est réussie mais les pertes sont lourdes et les républicains doivent lutter jusque sous les murs de Vannes[2].
— Jean Rohu |
— Alexis Le Louer |
Les pertes
Finalement, les chouans restent maîtres du champ de bataille mais n'ont pu détruire l'armée de Harty. De plus, les républicains étaient parvenus à se saisir de grandes quantités de vivres. Les corps des chouans morts sont enterrés dans les cimetières de Locqueltas et de Locmaria, ceux des républicains dans les landes de Morboulo et du Brugo[2].
« Le jour suivant, les Royalistes morts sur le champ de bataille, étaient amenés par charretées dans le cimetière de Locqueltas et de Locmaria, pour y recevoir la sépulture. Les Bleus tués par la légion de Bignan, la reçurent au Morboulo, dans un lieu qui sert maintenant de courtil à chanvre, et qui appartient à Bertho, du village de Kerdadec; les autres furent enterrés sur le bord de la lande du Brugo, en Grand-Champ[5]. »
— Julien Guillemot
« Nous laissâmes quatre cents morts sur le champ de bataille, et à l'appel du lendemain, à Vannes, il manquait neuf cents hommes aux bleus[4]. »
— Jean Rohu
Un autre chouan, Le Louer, parla de 1 100 républicains tués[2].
« Nous tuâmes aux républicains 1 100 hommes suivant l'aveu de leurs généraux qui en firent le dénombrement à Vannes ; mais je crois qu'il y en avait bien plus. [...] Nous ne perdîmes que 3 à 400 hommes ; nous eûmes beaucoup de blessés, mais il n'en mourut que très peu, à peine 1 ou 2 sur 10[3]. »
— Alexis Le Louer
Cependant le rapport du général républicain Olivier Harty n'avoue que 22 morts, approximativement 63 blessés et environ 100 disparus contre 500 à 600 Chouans tués. Soit 4 morts (1 officier et 3 sous-officiers), et 13 blessés (dont 1 officier) pour la 22e demi-brigade. Et 17 tués (dont 3 officiers), et environ 50 blessés pour la 52e demi-brigade[1]. Cependant au regard des pertes chouannes, ces chiffres semblent bien faibles. Dans ses mémoires, Julien Guillemot ne donne aucune estimation générale sur le nombre de républicains tués, mais il affirme qu'il compta 5 républicains de la 22e demi-brigade tués à Kercadio, dont il indique même l'endroit précis où se trouvaient les cadavres, et au moins 47 autres à la lande de Morboulo[5]. De même, Rohu affirme que la compagnie à la pointe de l'attaque de la division de Guillemot tua une quarantaine de républicains[4]. Selon François Cadic, Jules Le Falher et Émile Gabory les pertes des républicains sont probablement d'environ 300 morts[2] - [6].
Bien qu'il ne fut pas lui-même présent, le général chouan Louis d'Andigné évoque également le combat dans ses mémoires, ses notes laissent à penser que le combat fut acharné:
« Quatre ou cinq mille Républicains s'étaient réunis pour l'attaquer (Cadoudal); il marcha au-devant d'eux avec sept ou huit mille hommes environ. Le combat fut disputé; quatre ou cinq cents hommes de chaque côté restèrent sur place. Mais les royalistes, moins bien disciplinés, finirent par plier[7]. »
— Louis d'Andigné
Le colonel chouan Toussaint du Breil de Pontbriand a laissé également quelques lignes à propos du combat. Alors officier dans les environs de Dinan, il n'était pas non plus présent à cette bataille et ses notes semblent s'appuyer sur les écrits d'un chef chouan morbihannais François Le Chevalier :
« Il (Cadoudal) ne voulait pas céder sans combattre. Il attendit Brune à Grand-Champ, avec environ vingt mille hommes, et lui livra bataille ; elle dura plusieurs heures, mais les Royalistes furent contraint de céder au nombre. Cadoudal, voyant plusieurs de ses divisions rompues, ordonna la retraite, qu'iul fit en assez bon ordre. Il ne fut pas poursuivi. Neuf cents Royalistes restèrent sur le champ de bataille ; le général Brune perdit deux mille hommes, presque tous tués en enlevant des positions à la baïonnette[8]. »
Les prisonniers
Quelques jours plus tard, le général républicain Guillaume Brune écrivit au premier consul Napoléon Bonaparte que 61 soldats républicains de la 22e demi-brigade égarés lors de la bataille ont été faits prisonniers et fusillés sur ordre de Cadoudal[1]. Cependant, les soldats de la 22e demi-brigade avaient affronté les troupes de Guillemot, Cadoudal quant à lui avait été aux prises avec les hommes de la 52e demi-brigade, aussi cette fusillade semble plutôt avoir été ordonnée par Pierre Guillemot.
En effet, dans ses mémoires, Julien Guillemot, fils du colonel chouan, rapporte que 94 républicains sont capturés par les Chouans de la légion de Bignan[5]. Cependant ils étaient 42 pour Rohu[4] et 43 selon Le Louer[3]. En outre, plusieurs dizaines d'autres républicains avaient été capturés par les hommes de Cadoudal. D'après Julien Guillemot, Pierre Guillemot donne la liberté aux soldats de ligne, mais il exige des représailles pour les exécutions de 16 de ses hommes et fait fusiller les 32 volontaires capturés[5].
— Alexis Le Louer |
— Julien Guillemot |
Ces 16 chouans mentionnés, mais dont le nombre n'est peut-être pas exact, étaient peut-être ceux qui gardaient le pont du Loc'h. Selon le rapport du général Harty, 8 chouans avaient été capturés aux Pont du Loc'h par des cavaliers et fusillés le 22 janvier soit deux jours avant la bataille.
En revanche Cadoudal fait libérer tous ses prisonniers :
« Le général, en renvoyant les prisonniers, leur donna à chacun un écu de trois livres et de voitures à ceux qui étaient blessés[4]. »
— Jean Rohu
Notes et références
- Charles-Louis Chassin, Les pacifications dans l'Ouest, t. III, p. 559-560.
- François Cadic, Histoire populaire de la chouannerie, t. II, p. 285-292.
- Alexis Le Louer, Mémoires inédits, p. 142-146.
- Jean Rohu, MĂ©moires autographes, p. 70-73.
- Julien Guillemot, Lettre Ă mes neveux sur la Chouannerie , p. 162-166.
- Gabory 2009, p. 539.
- Mémoires du général d'Andigné Tome II , p.9.
- Toussaint Du Breil de Pontbriand, Mémoire du colonel de Pontbriand sur les guerres de la Chouannerie, édition Plon, Paris, (réimpr. Y. Salmon, 1988), p.418.
Voir aussi
Bibliographie
- François Cadic, Histoire populaire de la chouannerie, t. II, éditions Terre de Brume, , p. 285-292.
- Charles-Louis Chassin, Les pacifications dans l'Ouest, t. III, Ă©ditions Paul Dupont, , p. 559-560.
- Émile Gabory, Les Guerres de Vendée, Éditions Robert Laffont, coll. « Bouquins », , 1504 p. (ISBN 978-2221113097).
- Julien Guillemot, Lettres Ă mes neveux sur la Chouannerie, . lire en ligne sur google livres
- Jean Rohu, Mémoires autographes, La Découvrance, coll. « Les Inédits de l'Histoire », , 80 p. texte en ligne sur google livres, p. 416-417
- Alexis Le Louer, Mémoires inédits, La Découvrance, coll. « Les Inédits de l'Histoire », , 210 p.
- Revue de Bretagne, de Vendée & d'Anjou, t. III, Société des Bibliophiles bretons, , p. 197. (lire en ligne sur gallica)