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Bataille de Mir

La bataille de Mir est un affrontement mineur qui a lieu le , au début de la campagne de Russie. Les Russes y battent un corps de l’armée polonaise. Les Russes présentèrent la bataille comme leur première victoire[1].

Bataille de Mir
Description de cette image, également commentée ci-après
Les cosaques russes affrontent les lanciers polonais à Mir.
Informations générales
Date
Lieu Mir (Biélorussie)
Issue Victoire russe
Forces en présence
3894 hommes9 000 hommes
12 canons
Pertes
700 morts ou blessés
248 prisonniers
300 morts ou blessés

Sixième Coalition

Batailles

Campagne de Russie (1812)


Campagne d'Allemagne (1813)


Campagne de France (1814)


Campagne des Six-Jours :



Front italien :

Front des Pays-Bas :
Coordonnées 53° 27′ nord, 26° 28′ est
Géolocalisation sur la carte : Europe
(Voir situation sur carte : Europe)
Bataille de Mir
Géolocalisation sur la carte : Biélorussie
(Voir situation sur carte : Biélorussie)
Bataille de Mir

Le combat voit s’affronter des unités de la 2e armée de l’ouest commandée par Piotr Bagration côté russe et celles de Jérôme Bonaparte côté français.

Prélude et déroulement de la bataille

Les forces russes se trouvent alors à Nesvij pour se reposer pendant leur retraite. Bagration ordonne à l’ataman Matveï Platov, qui se trouve à Mir (Biélorussie), de contenir l’avance des troupes ennemies avec ses cosaques du Don (en tout cinq régiments et demi, soit 2 600 hommes).

Côté français, trois brigades de lanciers polonais sous les ordres d’Aleksander Rożniecki avancent sur Mir, où ils se heurtent aux cosaques. Les Polonais se battent furieusement à un contre deux pendant près de six heures, jusqu’à l’arrivée du général russe Kouteïnikov (ru) qui renverse le sort de la bataille. Les Polonais reculent dans Mir, mais l’arrivée du 4e régiment de chasseurs à cheval et de l’artillerie permet de protéger la retraite polonaise, tandis que Platov effectue un retrait tactique de Mir.

Conséquences

Napoléon Ier tint son frère responsable de ce revers et décida quelques jours plus tard de le placer sous les ordres de Davout. Jérôme, humilié, quitta la Grande Armée le 16 juillet et rejoignit son royaume de Westphalie avec sa garde personnelle[2].

Notes et références

  1. Curtis Cate (trad. de l'anglais par Claude Yelnik et Jean d'Hendecourt), La campagne de Russie : 1812 : le duel des deux empereurs, Paris, Tallandier, , 483 p. (ISBN 978-2-84734-358-8), p. 172
  2. Thierry Lentz, Nouvelle histoire du Premier Empire, vol. 2 : L' effondrement du système napoléonien : 1810-1814, Paris, Fayard, , 275 p. (ISBN 978-2-213-61944-6)
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