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Bataille de Benghazi (2014-2017)

La bataille de Benghazi est lancĂ©e le , lors de la Deuxième Guerre civile libyenne. Après plusieurs escarmouches au cours des annĂ©es 2012, 2013 et 2014, l'« ArmĂ©e nationale libyenne Â» (ANL) du gouvernement de Tobrouk, commandĂ©e par le gĂ©nĂ©ral Khalifa Haftar, lance une offensive pour tenter de prendre le contrĂ´le total de la ville de Benghazi, occupĂ©e en partie par divers groupes islamistes et djihadistes affiliĂ©s aux Conseil de la Choura des rĂ©volutionnaires de Benghazi et Ă  l'État islamique. Au bout de près de trois annĂ©es de combats, la ville passe entièrement sous le contrĂ´le de l'ANL le .

Bataille de Benghazi
Description de cette image, également commentée ci-après
Situation à Benghazi en août 2016, les quartiers tenus par les islamistes sont al-Sabri et Soug al-Hout dans le centre-ville et Qanfouda et Qawarcha au sud :
Informations générales
Date –
(3 ans, 2 mois et 15 jours)
Lieu Benghazi
Issue Victoire de l'Armée nationale libyenne
Commandants
Drapeau de la Libye Khalifa Haftar
Drapeau de la Libye Wanis Boukhamada
Mohammad al-Zahawi †
Mohammed al-Darsi
Forces en présence
Drapeau de la Libye
10 000 Ă  15 000 hommes[1]
inconnues[2]
Pertes
Drapeau de la Libye 5 200 morts[3] - [4]
Drapeau de la France 3 morts[5]
inconnues

Deuxième guerre civile libyenne

Batailles

CoordonnĂ©es 32° 07′ 00″ nord, 20° 04′ 00″ est
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Bataille de Benghazi
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Bataille de Benghazi
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Bataille de Benghazi

Forces en présence

Les combats opposent l'Armée nationale libyenne (ANL) du gouvernement de Tobrouk, commandée par le général Khalifa Haftar, à des groupes islamistes rassemblés au sein du Conseil de la Choura des révolutionnaires de Benghazi, formé le [6]. Ce conseil de choura est soutenu par le gouvernement de Tripoli et les brigades de Misrata[7]. Il est composé principalement d'Ansar-al-Charia, de la Brigade des martyrs du 17 février et de la Brigade Rafallah al-Sahati[8]. Un autre groupe, les Brigades de défense de Benghazi, apparaît quant à lui en juin 2016[9] - [10]. À Benghazi, les groupes du Conseil de choura s'allient également avec l'État islamique[11] - [12] - [13] - [10].

DĂ©roulement

Le , les troupes du général al-Haftar lancent des attaques aériennes et terrestres contre Ansar-al-Charia et la Brigade des martyrs du 17 février à Benghazi. Haftar affirme qu'il s'agit de la phase finale de l'opération Dignité et qu'il démissionnera de son poste à la fin de l'opération pour nommer un nouveau chef d'État-major[14]. Il existe des rapports contradictoires quant à une éventuelle participation ou soutien de l'Égypte à l'offensive[15].

Le , une trêve humanitaire de douze heures est décrétée[16].

Le , Ansar al-Charia confirme la mort de son émir, Mohammad al-Zahawi, tué dans des combats à Benghazi[17].

Les forces du général Haftar prennent le centre-ville, l'aéroport et plusieurs bases. Le , elles s'emparent de la plus grande base militaire de Benghazi[18].

Le , les forces pro-Haftar lancent une offensive dans les quartiers djihadistes, baptisée l'opération « Le sang du martyr »[19]. Elles reprennent rapidement le port de Mreisa à l'ouest et l'hôpital de Houari au sud[19]. Le , des combats à Benghazi, dans le quartier de Boatni, à l'ouest de la ville, font 14 morts et 32 blessés selon des sources médicales de l'agence Reuters[20]. Le , les combats font au moins cinq morts chez les loyalistes et huit du côté des groupes islamistes[21].

Le , les forces du gouvernement de Tobrouk reprennent le quartier de Lithi et annoncent la « libération » du centre-ville[8] - [22] - [19]. Les pertes des forces loyalistes sont alors d'au moins 20 soldats tués[19]. L'attaque aurait été épaulée par des forces spéciales étrangères, et notamment françaises[23] - [24]. L'ANL annonce avoir également avoir pris le camp de la brigade Rafallah al-Sahati, au sud de la ville, plus deux autres camps au sud-est, le petit port d'Almressa à l'ouest, et le port près de la cour suprême, située dans le centre-ville. De leur côté, les djihadistes tiennent toujours les quartiers de Sabri et Souq al-Hout, dans le centre-ville, et al-Quarsha et Si Faraj au sud[23]. Le , Khalifa al-Ghowel, Premier ministre du gouvernement de Tripoli, déclare que des forces spéciales françaises « dirigeaient les combats » à Benghazi[25]. De son côté, Wanis Boukhamada, commandant des forces spéciales libyennes, affirme que des conseillers militaires français sont présents à Benghazi, mais pas des unités combattantes[26]. Des forces spéciales américaines sont également présentes à Benghazi et Haftar bénéficie aussi d'un actif soutien militaire de l'Égypte et des Émirats arabes unis[7].

Sept soldats de l'ANL sont tués le , dont quatre dans une attaque-suicide de l'EI, et sept autres sont blessés[27].

Le , les djihadistes de l'État islamique reprennent une partie du terrain perdu en février. Un attentat-suicide frappe le quartier général des forces d'Haftar, faisant 12 morts et 35 blessés. Six autres militaires sont tués dans les combats[28].

Le , trois sous-officiers français du Service Action de la DGSE sont tués dans le crash de leur hélicoptère. L'attaque est revendiquée par les Brigades de défense de Benghazi, qui affirment avoir visé l'appareil avec un missile sol-air SA-7 et des armes automatiques. Leur mort est confirmée par le gouvernement français le , qui parle cependant d'un « accident d'hélicoptère ». Par cette annonce, la France reconnaît officiellement sa présence en Libye, le Gouvernement d'union nationale (GNA) dénonce alors une « violation » de territoire et se dit « mécontent de l’annonce du gouvernement français concernant la présence française dans l’Est de la Libye »[5] - [29] - [7].

Le , dans le quartier d'al-Gawarcha dans l'ouest de Benghazi, une attaque-suicide au véhicule piégé fait 23 morts et 27 blessés dans les rangs des forces du gouvernement de Tobrouk[30] - [31] - [32].

Les 15 et , des combats ont lieu dans les secteurs de Qanfouda et Qawarcha, faisant 12 morts dans les rangs des troupes de Haftar[33].

Le quartier de Abou Sneib est repris par l'Armée nationale libyenne (ANL) le , après plusieurs jours de combats contre les milices du Conseil de la Choura des révolutionnaires de Benghazi[34]. Ce dernier affirme également que les troupes pro-Haftar encerclent la zone de Qanfouda[34]. Selon les déclarations anonymes d'un commandant de l'ALN à l'AFP, 52 soldats des forces pro-Haftar ont été tués entre le 1er et le 16 janvier[34]. Les islamistes ne contrôlent alors plus que la zone de Qanfouda à l'ouest, et les quartiers d'Al-Saberi et Soug al-Hout dans le centre[34]. Le , les forces de l'ANL lancent un assaut sur le quartier de Chaabiat Al-Tira, dans la zone de Qanfouda[35].

Le , l'Armée nationale libyenne affirme s'être emparée du secteur des immeubles no 12, le dernier bastion des djihadistes dans le secteur ouest[36]. Selon un porte-parole des forces spéciales de l'ANL, les combats ont fait 23 morts dans les rangs des islamistes et cinq du côté de l'ANL[37]. Un MiG-21 des forces de Haftar est cependant abattu[36]. Selon Human Rights Watch, les forces de l'ANL pourraient également avoir commis des « crimes de guerre » au cours de cette offensive, « dont des actes de tortures contre des civils et des exécutions sommaires »[38]. D'après des vidéos et des photos reçues par l'ONG, des cadavres de djihadistes auraient été « profanés et mutilés » et trois hommes exécutés sommairement[38].

Le , l'ANL lance une offensive pour reprendre les derniers bastions des djihadistes à Benghazi : les quartiers d'al-Sabri et de Soug al-Hout, situés dans le centre-ville[39]. Le 9, le colonel Miloud Zouai, porte-parole des Forces spéciales de l'ANL, annonce la mort de 11 soldats durant les combats ainsi que 55 autres blessés. Par ailleurs, il affirme avoir pris le contrôle du port[40].

Le , Ansar al-Charia annonce sa dissolution en raison de lourdes pertes subies parmi ses combattants et ses commandants[41].

Au cours du mois de juin, les forces de l'ArmĂ©e nationale libyenne continuent leur progression les quartiers d'al-Sabri et Soug al-Hout au prix de la mort de 44 soldats selon des sources mĂ©dicales de l'AFP[42]. Un porte-parole de l'ALN, Khalifa al-Abid, affirme le que les djihadistes ne tiennent alors plus que 2 kilomètres carrĂ©s de territoire[42]. Le , selon des sources mĂ©dicales, les combats font 16 morts et au moins 36 blessĂ©s dans les rangs de l'ALN, tandis que les forces d'Haftar revendiquent la mort de 19 djihadistes[43]. Le , les deux dernières poches de rĂ©sistance djihadistes tombent : les forces de l'ANL s'emparent de Soug al-Hout, puis prennent l'hĂ´pital al-Joumhouria et le marchĂ© d'al-Jarid, dans les quartiers d'al-Sabri, oĂą s'Ă©taient retranchĂ©s les derniers combattants islamistes[44].

Le soir du 5 juillet, le maréchal Khalifa Haftar annonce la « libération totale » de Benghazi[45] - [46] - [4]. Cette annonce est accueillie par des manifestations de joie par plusieurs milliers d'habitants qui descendent dans la rue dans la nuit du 5 au [47].

Cependant, malgrĂ© l'annonce de la victoire, des combats se poursuivent[48]. Ainsi le , dans le quartier d'al-Sabri, les forces spĂ©ciales attaquent une vingtaine de combattants qui gardaient une prison secrète : dix prisonniers sont dĂ©livrĂ©s, mais les forces de l'ANL dĂ©plorent 12 morts et 35 blessĂ©s, tandis que cinq islamistes sont tuĂ©s et onze capturĂ©s[49]. Selon le porte-parole de l'ANL, le colonel Miloud al-Zwei, 23 soldats sont tuĂ©s au total dans des opĂ©rations de ratissage dans les quartiers d'al-Sabri et Soug al-Hout entre le 5 et le , tandis que plusieurs « terroristes » sont tuĂ©s et 17 autres arrĂŞtĂ©s[48]. Les derniers islamistes sont retranchĂ©s dans un petit pĂ©rimètre de 150 m2 au marchĂ© Al-Jarid et près de l'hĂ´tel municipal[50]. Au moins 80 civils et militaires sont tuĂ©s dans les quinze jours qui suivent l'annonce de la « libĂ©ration » de la ville[50].

Les opérations se terminent définitivement le , avec la prise de la zone de Sidi Ekhrebish dans le centre de la ville de Benghazi[51] - [52] - [3].

Les pertes

Le , selon le bilan de l'AFP qui s'appuie sur des sources médicales, les affrontements à Benghazi ont fait au moins 365 morts, dont plus de 200 soldats, depuis le 15 octobre. Le bilan prend également en compte les civils tués pour c ertains en combattant côtés des forces du général Haftar, ainsi que les combattants des milices islamistes dont les corps ont été déposés dans des hôpitaux de Benghazi[53].

Le , Ahmad Mismari, un porte-parole de l'ArmĂ©e nationale libyenne, annonce que plus de 5 000 soldats ont Ă©tĂ© tuĂ©s pendant la bataille de Benghazi, longue de trois annĂ©es[3]. Selon RFI, environ 5 200 hommes de l'ANL ont Ă©tĂ© tuĂ©s Ă  Benghazi au cours des trois annĂ©es de combats[4].

Suites

Le , la Cour pĂ©nale internationale Ă©met un mandat d'arrĂŞt contre Mahmoud al-Werfalli, un officier salafiste madkhaliste de la brigade al-Saiqa (en) — une unitĂ© des forces spĂ©ciales du rĂ©gime de Kadhafi, passĂ©e Ă  la rĂ©bellion en 2011 lors de la première guerre civile libyenne et placĂ©e depuis sous les ordres du marĂ©chal Haftar[54] - [55]. Il est accusĂ© du meurtre de 33 prisonniers lors de sept sĂ©ries distinctes d'exĂ©cutions entre juin 2016 et juillet 2017[54]. Mahmoud al-Werfalli apparaĂ®t lui-mĂŞme dans une vidĂ©o en train d'abattre trois prisonniers de sa main[54]. Il rĂ©torque alors que le tribunal « aurait mieux fait de dĂ©livrer des mandats d'arrĂŞts contre ceux qui ont tuĂ© des enfants, des femmes et qui ont dĂ©capitĂ© des soldats libyens Ă  Benghazi » ; il estime n'avoir fait qu'appliquer la « peine de mort Â» contre des « terroristes Â»[56]. En janvier 2018, une nouvelle vidĂ©o le montre en train de commettre d'autres exĂ©cutions Ă  Benghazi[55]. Le , Mahmoud al-Werfalli annonce qu'il se rend Ă  la justice, mais il est libĂ©rĂ© le lendemain[55].

Les exécutions sommaires de prisonniers sont alors une pratique répandue en Libye et plusieurs miliciens de l'ANL ont également été mis à morts par les islamistes au cours de la bataille de Benghazi[56].

Vidéographie


Références

  1. [vidéo] « Libye : carnet de route à Benghazi », I-Télé, 27 mai 2016.
  2. « Notre reportage exclusif à Benghazi », Le JDD, 31 janvier 2015.
  3. Xinhua, « Plus de 5 000 soldats tuĂ©s dans la guerre contre le terrorisme Ă  Benghazi en Libye », .
  4. « Libye : le maréchal Haftar annonce la libération de Benghazi », RFI, .
  5. « Libye : trois militaires français tués lors d'une opération des forces spéciales », L'Express, .
  6. AFP, « Splits emerge between Libyan Islamists and jihadists »,
  7. Cyril Bensimon, Frédéric Bobin et Madjid Zerrouky, « Trois membres de la DGSE tués en Libye, le gouvernement libyen proteste », Le Monde,
  8. « Libye : les jihadistes chassés de leur principal bastion à Benghazi », RFI, .
  9. « Libye : qui sont les Brigades de défense de Benghazi ? », RFI, .
  10. « Les liens étroits entre le groupe EI et al-Qaïda au sein de groupes armés libyens », RFI, (consulté le )
  11. David Thomson, twitter.
  12. Une émission préparée par Clémence Allezard et Antoine Dhulster, « Table ronde d'actualité internationale - Après l'attentat de Tunis, quels sont les nouveaux fronts de Daech ? », France Culture, .
  13. Jean-Philippe Rémy, « Comment l’État islamique est parti à l’assaut de l’Afrique », Le Monde,
  14. (en) « Egypt Warplanes Hit Libya Militias, Officials Say »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), ABC News,
  15. (en) « Libya turmoil: Benghazi hit by air strikes and clashes », BBC News, .
  16. AFP, « Libye : trêve humanitaire de 12 heures à Benghazi (ONU) », sur L'Orient-Le Jour (consulté le )
  17. « Le groupe Ansar al-Charia en Libye confirme la mort de son chef », RFI, .
  18. Reuters, « L'armée libyenne progresse à Benghazi », Challenges,
  19. VOA avec AFP, « Libye : les loyalistes annoncent avoir repris d'importants secteurs à Benghazi »,
  20. Reuters, « Libye : quatorze morts dans de violents combats à Benghazi », L'Orient Le Jour,
  21. « Libye : 13 combattants tués à Benghazi », Le Figaro, .
  22. « Libye : célébrations à Benghazi », BBC, .
  23. Thierry Portes, « L'État islamique perd des points d'ancrage en Libye », Le Figaro, .
  24. Jean Guisnel, « Que font les forces spéciales françaises en Libye ? », Le Point, .
  25. AFP, « Des commandos français seraient opérationnels en Libye », La Presse,
  26. Reuters, « Des conseillers militaires français à Benghazi (officier libyen) », sur L'Orient Le Jour,
  27. Reuters, « Libye : Sept soldats tués à Benghazi », .
  28. « Libye : nouvelle offensive du groupe État islamique à Benghazi », RFI, .
  29. Jean Guisnel, « Trois militaires français tués en Libye », Le Point, .
  30. lefigaro.fr avec AFP, « Libye : 15 soldats tués dans un attentat suicide » (consulté le ).
  31. « Attentat à la voiture piégée à Benghazi, en Libye, 22 morts »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) (consulté le ).
  32. « Libye : Syrte et Benghazi théâtres de violents affrontements », RFI, 3 août 2016.
  33. Le Figaro avec AFP, « Libye : combats à Benghazi, 12 soldats tués », .
  34. AFP, « Libye : combats à Benghazi, les jihadistes perdent un quartier », L'Orient Le Jour,
  35. AFP, « Libye : violente offensive antijihadiste à Benghazi », L'Orient Le Jour, .
  36. AFP, « Libye : un MiG-21 des forces de Khalifa Haftar abattu à Benghazi », Jeune Afrique,
  37. Reuters, « Libye : Les forces de Haftar progressent à Benghazi », .
  38. AFP, « Libye : HRW évoque des crimes de guerres à Benghazi », .
  39. AFP, « Libye : offensive contre les derniers bastions des jihadistes à Benghazi », L'Orient-Le Jour,‎ (lire en ligne, consulté le )
  40. AFP, « Libye : 11 soldats tués dans les combats contre les jihadistes à Benghazi », L'Orient-Le Jour,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  41. Reuters, « Le groupe islamiste libyen Ansar al Charia annonce sa dissolution », .
  42. AFP, « Libye : 44 soldats tués en un mois dans les combats à Benghazi », Jeune Afrique,
  43. Ayman al-Warfalli et Nicolas Delame, « L'ANL se dit proche de la victoire dans la région de Benghazi », Reuters, .
  44. AFP, « Libye : les forces pro-Haftar annoncent une importante percée à Benghazi », Le Point,
  45. Ibrahim ABDALLAH, AFP, « Libye : « Libération totale » de Benghazi des djihadistes », La Presse,
  46. Frédéric Bobin, « Libye : le maréchal Khalifa Haftar proclame la « libération totale » de Benghazi », Le Monde, .
  47. AFP, « Libération de Benghazi : les habitants soulagés », Le Point,
  48. Al-Huffington Post avec agences, « Les combats continuent à Benghazi malgré l'annonce de la victoire sur les terroristes »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?),
  49. « Libye: le laborieux retour à la normale à Benghazi », RFI, .
  50. « Libye : le combat n'est pas tout à fait fini à Benghazi », RFI, .
  51. Xinhua, « L'armée libyenne conquiert le dernier bastion des activistes à Benghazi », .
  52. Xinhua, « Plus de 5 000 soldats tués dans la guerre contre le terrorisme à Benghazi en Libye », sur french.peopledaily.com.cn, (consulté le )
  53. Abubakr Diallo, « Libye : 356 morts, dont 200 soldats, en un mois de violences », Afrik
  54. « Libye : la CPI lance un mandat d'arrêt contre un officier des forces d'Haftar », RFI, .
  55. Célian Macé, « En plein chaos libyen, les salafistes gagnent du terrain », Libération, .
  56. « L'exécution sommaire, une pratique répandue dans une Libye en plein chaos », RFI, .
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