Accueil🇫🇷Chercher

Basilique Notre-Dame de Sion

La basilique Notre-Dame de Sion est une basilique de culte catholique construite sur la colline de Sion-Vaudémont, sur la commune de Saxon-Sion, dans la région naturelle du Saintois située au sud de Nancy (département de Meurthe-et-Moselle).

Basilique Notre-Dame de Sion
Le clocher de la basilique avec la statue mariale.
Présentation
Type
Diocèse
Religion
Patrimonialité
Site web
Coordonnées
48° 25′ 51,4″ N, 6° 05′ 01,6″ E
Localisation sur la carte de France
voir sur la carte de France
Localisation sur la carte de Lorraine
voir sur la carte de Lorraine
Localisation sur la carte de Meurthe-et-Moselle
voir sur la carte de Meurthe-et-Moselle

Haut lieu de dévotion mariale du duché de Lorraine, les ducs venaient en pèlerinage sur la colline de Sion.

À l'instar d'autres lieux de pèlerinage dédiée à la Vierge Marie, elle est située à un endroit où les anciens romains venaient adorer les déesses latines, succédant à un haut-lieu celtique.

La basilique

Abside XVe siècle, nef XVIIIe siècle, tour XIXe siècle de 45 mètres due aux architectes François Lamorre et LĂ©on Vautrin ; grille du chĹ“ur des ateliers de Jean Lamour, Vierge XIVe siècle provenant de VaudĂ©mont, autel XVe siècle.

Nef de la basilique Notre-Dame de Sion.

La tour-clocher

La tour de la basilique est couronnĂ©e d'une statue monumentale reprĂ©sentant l'ImmaculĂ©e Conception. Cette statue, qui mesure 7 mètres de haut, date du milieu du XIXe siècle et provient de la fonderie de Tusey Ă  Vaucouleurs (Meuse). Après avoir Ă©tĂ© dĂ©posĂ©e en 1999, dans le cadre des travaux de restauration de la basilique, elle a, une nouvelle fois, dĂ» ĂŞtre dĂ©posĂ©e Ă  la suite de l'incendie qui toucha la basilique le . Celui-ci a pu ĂŞtre contenu Ă  la tour, la nef de la basilique Ă©tant prĂ©servĂ©e du sinistre, mais les quatre cloches furent dĂ©truites. Le , la statue a Ă©tĂ© remontĂ©e sur le clocher, après des travaux de restauration. Quatre nouvelles cloches ont Ă©tĂ© bĂ©nies ce mĂŞme jour.

Le clocher de la basilique constitue pour l'IGN un point géodésique du réseau de détail français[1].

Les plaques commémoratives

En 1873, 1920, 1946 et 1973 sont apposées des plaques commémorant l'annexion de l'Alsace-Moselle par l'Allemagne à la suite de la guerre de 1870, puis sa restitution à la France après la Première Guerre mondiale, et enfin son annexion par l'Allemagne pendant la Seconde Guerre mondiale :

  • Le , 30 000 personnes acclament surtout les bannières endeuillĂ©es de Strasbourg, de Metz et des grandes citĂ©s mosellanes. L' Ă©vĂŞque de Metz, Mgr Paul Dupont des Loges, que les autoritĂ©s Allemandes ont laissĂ© en place mais qui vient de dĂ©cliner les honneurs concordataires des soldats allemands, est prĂ©sent. On appose solennellement dans l'Ă©glise une plaque de marbre timbrĂ©e d'une croix de Lorraine rompue, soulignĂ©e de ces mots : « Ce name po tojo » (« Ce n'est pas pour toujours »)[2].
Autel de la RĂ©conciliation.
  • Le , Mgr Willibrord Benzler, Ă©vĂŞque Allemand de Metz, ayant Ă©tĂ© chassĂ© par les autoritĂ©s Françaises, c'est son successeur, Jean-Baptiste Pelt, Ă©vĂŞque et son confrère de Strasbourg qui font l’ascension de la colline. L'Ă©crivain Maurice Barrès se joint a eux, et c’est lui qui pose, sur la Croix de Lorraine, une palme d’or cachant la brisure. Puis les prĂ©lats ajoutent un ex-voto portant ces mots : « Ce nato me po tojo » (« Ce n’était pas pour toujours »)[2].
  • Le , une grande foule fait le pèlerinage. Aux places d'honneur figurent, aux cĂ´tĂ©s des Ă©vĂŞques Lorrains (Mgrs Heintz, Weber, Dubourg, Fleury, Blanchet, Maisonnobe, Gaudel et Petit), les grands capitaines qui ont combattu l'Allemagne, et des membres du gouvernement de la RĂ©publique (Pierre-Henri Teitgen). Une troisième Inscription vient s'ajouter aux deux autres sous la croix de Lorraine ressoudĂ©e : « Estour hinc po tojo » (« Cette fois, c’est pour toujours »)[2].
  • Le , Ă  l'occasion du centenaire du couronnement de la Vierge, un nouvel ex-voto est apposĂ© « RĂ©conciliation », et le Monument de la Paix est Ă©difiĂ© en prĂ©sence de dĂ©lĂ©gations allemandes, belges, luxembourgeoises[3].

L'incendie de 2003

Avant l'incendie, l'édifice ne bénéficiait pas de protection au titre des monuments historiques ; l'incendie a incité le ministre de la Culture de l'époque, Jean-Jacques Aillagon, à demander au préfet de Meurthe-et-Moselle de saisir la Commission régionale du patrimoine et des sites à cet effet[4]. L'inscription fut obtenue pour l'intégralité de la basilique, ainsi que pour les toitures et la façade de l'ancien couvent voisin, par un arrêté du [5].

Galerie

Références

  1. « Saxion-Sion I », site no 5449701, IGN. Consulté le 8 septembre 2008.
  2. Gabriel Bichet, « Demain à Sion s'inscrira le dernier acte d'un grand drame lorrain », L'Est républicain,‎ , p. 6 (lire en ligne).
  3. Plaque dans la basilique Notre-Dame-de-Sion
  4. « Incendie du clocher de la basilique Notre-Dame de Sion », communiqué de presse du ministère de la Culture, 8 novembre 2003. Consulté le 8 septembre 2008.
  5. « Église paroissiale de la Nativité de la Vierge dite Basilique Notre-Dame-de-Sion et ancien couvent des Tiercelins de Sion », notice no PA54000059, base Mérimée, ministère français de la Culture. Consulté le 8 septembre 2008.

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.