Baroville
Baroville est une commune française située dans le département de l'Aube, en région Grand Est.
Baroville | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
RĂ©gion | Grand Est |
DĂ©partement | Aube |
Arrondissement | Bar-sur-Aube |
Intercommunalité | Communauté de communes de la Région de Bar-sur-Aube |
Maire Mandat |
Marie-Noëlle Rigollot 2020-2026 |
Code postal | 10200 |
Code commune | 10032 |
DĂ©mographie | |
Gentilé | Barovillois - Barovilloises |
Population municipale |
301 hab. (2020 ) |
Densité | 17 hab./km2 |
GĂ©ographie | |
Coordonnées | 48° 11′ 35″ nord, 4° 43′ 19″ est |
Altitude | Min. 200 m Max. 260 m |
Superficie | 17,32 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Bar-sur-Aube (commune de la couronne) |
Élections | |
DĂ©partementales | Canton de Bar-sur-Aube |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
GĂ©ographie
Urbanisme
Typologie
Baroville est une commune rurale[Note 1] - [1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2] - [3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bar-sur-Aube, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 43 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4] - [5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (57,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (57,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (56,1 %), terres arables (20,7 %), cultures permanentes (17,7 %), zones urbanisées (3,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,6 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Toponymie
Le village est mentionné en 1095 sous le nom de Basnoville ou Barosvilla.
Nom de domaine mérovingien ou carolingien comme tous les noms en -ville, issu du bas latin villa (ferme, domaine), précédé d'un nom de personne germanique comme c'est le plus souvent le cas. Il s'agit de Baro selon Albert Dauzat et Ernest Nègre.
Dans ce cas, homonymie avec les Barville de Normandie. Le mĂŞme nom de personne se retrouve dans Baromesnil, commune de Haute-Normandie.
Histoire
Le 1er février 1628, un incendie détruisait la moitié du village.
En 1789, Baroville dépendait de l'intendance et de la Généralité de Châlons, élection de Bar-sur-Aube, du bailliage de Chaumont et de la châtellenie de Jaucourt. Pendant la période intermédiaire, la commune a fait partie du canton de Couvignon jusqu'à l'an IX, du diocèse de Langres et du doyenné de Bar-sur-Aube.
Politique et administration
DĂ©mographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[10].
En 2020, la commune comptait 301 habitants[Note 3], en diminution de 7,95 % par rapport Ă 2014 (Aube : +1,08 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Économie
La viticulture est la principale activité du village. Baroville fait partie des 320 communes pouvant prétendre à l'appellation d'origine contrôlée « Champagne ». Avec ses 217 hectares (Source : CIVC 2006), Baroville possède le plus grand vignoble de la région de Bar-sur-Aube et compte plus de cinquante exploitations viticoles. Les vignes sont plantées sur une série de six vallons et comportent les cépages champenois traditionnels (90 % de pinot noir, 2 % de pinot meunier et 8 % de chardonnay).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- L'église sous le vocable de saint Étienne, date du XVIIIe siècle mais, en la reconstruisant, on a conservé l'abside de l'ancienne église de la fin du XIIe siècle. Elle est classée au répertoire des monuments historiques pour ses statues et son crucifix en bronze argenté du XVIIIe siècle provenant de l'abbaye de Clairvaux. L'évêque Edme Mongin fit poser une dalle de pierre noire à la mémoire de ses parents et était du village.
- L'emplacement d'une maison forte dans le val de Morvaux, résidence d'été des abbés de Clairvaux au XVIIIe siècle qui fut détruite à la Révolution.
Personnalités liées à la commune
- Edme Mongin, évêque de Bazas et membre de l'Académie française, né à Baroville en janvier 1668 et décédé à Bazas le 5 mai 1746[13].
HĂ©raldique
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Les armes de Baroville se blasonnent ainsi : De sable à la bande échiquetée d'argent et de gueules de deux tires, au chef cousu de sinople, à la crosse d'or brochant sur le chef et sur laquelle broche la bande, accostée en chef de deux grappes de raisin du même tigées et feuillées d'argent. |
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Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Site de la mairie
- Baroville sur le site de l'Institut géographique national
Notes et références
Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Conseil général de l'Aube mise à jour au 10 avril 2008
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Olivier LAROZA, « Edme Mongin, évêque de Bazas et membre de l'Académie française (1668-1746) », Actes de l'Académie nationale des sciences, belles-lettres et arts de Bordeaux, vol. XIII (année 1988), no 5e série,‎ , p. 29-55.