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Baoulés

Les Baoulés sont un peuple de Côte d'Ivoire, vivant pour sa grande majorité au centre du pays, près des villes de Bouaké et de Yamoussoukro.

Baoulés
Description de cette image, également commentée ci-après
Statuette masculine Waka Sran 61.3 au Brooklyn Museum.
Populations importantes par région
Autres
Régions d’origine Ghana actuel
Langues Baoulé
Religions Religion traditionnelle, Christianisme
Ethnies liées

proches : Akans, Agnis,Abron

sous-groupes : Akouès, Sah, Agba, Gbloh, Ahitou, Gôdé, Nanafouè, Satiklan, Gôly, Oualébo, Ahaly, Sondo, Fâly, Dô'n, Souhamlin, N'gban, N'zikpli, Ayahou, Fahafouè, Anôh, Elomoué, ...

Il n y a pas d'étude statistique axée sur les éthnies en Côte d'Ivoire. Toutefois, en 2021, le grand groupe ethnique Akan répresente 38,0% de la population ivoirienne[1]. Les Baoulés font partie du groupe Akan et sont originaires du Ghana voisin.

Histoire

Les Baoulés se sont installés en Côte d'Ivoire au XVIIIe siècle, guidés par la reine Abla Pokou.

Le nom Baoulé vient du sacrifice, par la reine Pokou, de l'un de ses fils afin de passer un fleuve, alors qu'elle menait la fuite de son peuple du Ghana : ba ou li (l'enfant est mort). Les Baoulés se sont établis entre les fleuves Bandama et Comoé.

Félix Houphouët-Boigny puis Henri Konan Bédié ont été considérés par les Baoulé comme leurs chefs de file politiques.

Chefferie, sous-groupes et organisation politique traditionnelle

En 2020, le roi des BaoulĂ©s est Nanan Kassi Anvo, entourĂ© d'au moins 300 chefs traditionnels[2].

Il existe une vingtaine de sous-groupes appartenant à des aires géographiques spécifiques :

  • les Akouè dans la rĂ©gion de Yamoussoukro ;
  • les Saha dans la sous-prĂ©fecture de N'DjĂ©bonouan, avec une communautĂ© dans la sous-prĂ©fecture de Toumodi ;
  • les Agba dans les dĂ©partements de Dimbokro, de Bocanda, et dans les Sous-prĂ©fectures de Kouassi-Kouassikro ;
  • les Gbloh dans les sous-prĂ©fectures de Diabo et de Languibonou ;
  • Les OuĂ©llĂ© (N'naminh) dans la sous prĂ©fecture de OuĂ©llĂ©, Daoukro, d'Ettrokro et dans la sous-prĂ©fecture d'Akpassanou;
  • les Ahitou dans les dĂ©partements de TiĂ©bissou, Toumodi (Abli, Lomo Nord, Gbofia, Ouaouakro…), de Dimbokro (Ahodji ou Abigui, Ediakro, Komienkouassikro, Ngangro, Angouakoukro, Lomo Bonianokro, Anokro, Dogba, Assekro, Asselokro) et quelques villages dans la sous-prĂ©fecture de Didievi.
  • les GĂ´dè dans les sous-prĂ©fectures de Ando-KĂ©krĂ©nou, BĂ©oumi et Kondrobo dans le dĂ©partement de BĂ©oumi. Le nom GĂ´dè vient du mot « kodè » qui veut dire « va vite », un ordre qui aurait Ă©tĂ© donnĂ© par la Reine Pokou pour la conquĂŞte de nouvelles terres[3] ;
  • les Nanafwè dans les sous-prĂ©fectures de Yamoussoukro, d'AttiĂ©gouakro et de TiĂ©bissou et deux villages dans la sous-prĂ©fecture de Dimbokro (Adahou, Trianikro) ;
  • les Satiklan dans le dĂ©partement de Botro (souvent appelĂ© Kouadiokro) ;
  • les GĂ´ly dans la sous-prĂ©fecture de Bodokro ;
  • les OualĂ©bo dans le dĂ©partement de Sakassou et de Toumodi (Oualèbo Sud) ;
  • les Ahaly dans la sous-prĂ©fecture de Brobo ;
  • les Sondo dans le dĂ©partement de M'bahiakro ;
  • les Fâly au nord de BouakĂ©;
  • les DĂ´'n occupant l'intersection des sous-prĂ©fectures de BouakĂ©, Sakassou et de Languibonou ;
  • les Souhamlin dans la sous-prĂ©fecture de Taabo ;
  • les N'gban dans les sous-prĂ©fectures de Tie NdiĂ©kro, Kpouèbo et Taabo ainsi que dans le dĂ©partement de Toumodi (Kpouèbo, Dida-Yaokro, Dida-Kouadiokro, DidablĂ©) ;
  • les N'zikpli dans le dĂ©partement de DidiĂ©vi et une communautĂ© dans la sous-prĂ©fecture de Toumodi ;
  • les Ayahou dans les dĂ©partements de Sakassou, de BouaflĂ© et de TiĂ©bissou (village de Do-Sakassou) ;
  • les Faafwè dans la commune et sous-prĂ©fecture de BouakĂ© et quatre villages dans la Sous Prefecture de Dimbokro (Pokoukro, Assrekoffikro, Tahikro, Fahafoueattikro) ;
  • les AndĂ´ dans la sous-prĂ©fecture de Prikro.
  • Les ElomouĂ© dans le dĂ©partement de TiassalĂ© ;
  • Les N'guin dans le dĂ©partement de M'bahiakro ;
  • Les YĂ´wrĂŞ dans les dĂ©partements de BouaflĂ©.

Ces sous-groupes parlent la mĂŞme langue, avec quelques variations surtout dans le ton et la prononciation.

Certains peuples qui ont subi la domination des Baoulés ont tendance à se considérer aujourd’hui comme des Baoulés, à l'instar des Ouan (Tiéningbué, Kounahiri), les Ngain (M'bahiakro).

Organisation politique traditionnelle

Les femmes ont toujours joué un rôle central dans la société baoulée, de façon exceptionnelle dans la région, d'autant que leur influence s’exerce aussi bien sur les décisions familiales que communautaires. Des femmes deviennent même parfois cheffes de village, et à Sakassou, fief du royaume baoulé, le palais est ainsi occupé par une reine, Akoua Boni.

Langue

Le baoulé est une langue africaine de la famille des langues akan ou tano central, principalement parlée en Côte d'Ivoire par les membres de l'ethnie baoulé.

Culture

FĂŞtes

Paquinou est une fête célébrée à Pâques dans les villages pendant trois jours, du vendredi au dimanche. Il s'agit d'une fête incontournable pour cette communauté à l'occasion de laquelle les Baoulé qui ont émigré, pour beaucoup en ville ou même à l'étranger, reviennent dans leurs villages[4]. Le vendredi est ainsi l'occasion de se déplacer pour rejoindre ces derniers. Le samedi est la journée des palabres, pour régler les différends au sein de la communauté. Enfin le dimanche, après une nuit de fête en plein air, on exhibe le masque Goli qui ne sort que lors de grandes occasions, un masque en forme de tête de buffle surmonté de cornes aux couleurs des Baoulé rouge-blanc-noir. Le danseur, avec une chevelure en raphia et une peau de bête, se déplace dans tous les sens aux sons des tambours et bénit ainsi le village[4].

Danses

Au centre : tambour baoulé (musée du quai Branly).

Quelques danses baoulé très prisées :

  • le goli, qui est notamment dansĂ© par les BaoulĂ© de BĂ©oumi qui l'ont importĂ© de leurs voisins Ouan qui leur Ă©taient soumis. En revanche les chants qui accompagnent le goli demeurent en Ouan ;
  • l'adjĂ©mlĂ©, qui est dansĂ© par les BaoulĂ© de Sakassou et de Diabo ;
  • le kĂ´tou, qui est semblable Ă  l'adjĂ©mlĂ© et qui est dansĂ© dans les rĂ©gions de TiĂ©bissou, de Yamoussoukro, etc.
  • l'adjoss, qui est dansĂ© dans toutes les rĂ©gions baoulĂ©.

Le goli remplace peu à peu toutes les danses masquées, qu'elles soient sacrées ou de divertissement.

Artisanat

Un masque baoulé.

Les Baoulé sont d'habiles sculpteurs, tisserands et orfèvres.

Les objets emblématiques de l'artisanat baoulé sont les poids à peser l'or, les bijoux, les objets décorés en or de toutes sortes ; les Baoulé vouent "un culte" à l'or qui est symbole d'héritage, d'opulence, de pouvoir, et qu'il faut éviter de voler mais mériter.

Les Baoulé sont également d'habiles sculpteurs.

Pagnes baoulé

Les pagnes baoulé "wawlé tanni" sont très prisés pour leur qualité et leurs motifs éclatants. Tissés exclusivement par les hommes, ces vêtements de cérémonie sont portés par les femmes. Les Baoulé des régions de Yamoussoukro et de Tiébissou en sont les producteurs les plus réputés.

Cinq types principaux de pagnes sont produits : le blénou tani, le golikplo, l’ahoukpoa, le kpêta et le nankanfian[5].

En 2019, l'Etat ivoirien a lancé le processus de reconnaissance des pagnes baoulé en Indication géographique protégée (IGP)[6]. Parallèlement, 272 motifs de pagnes baoulé ont été protégés en les déposant à l’Organisation africaine de la propriété intellectuelle (OAPI)[6].

Depuis 2015 se tient chaque année le festival Tchin Dan (« grand jour » ou « jour de fête » en baoulé[7]) de Tiébissou, le festival du pagne et de la tenue traditionnelle[5].

Traditions

A chaque fête des ignames, on met du foutou mêlé à de l'huile rouge dans un coin, sous un canari, à l'intention des morts.

Noms

Chez les Baoulé, le nom de famille est patronymique : le père donne son prénom comme nom de famille à ses enfants. Cette pratique est toutefois amenée à disparaître avec l'état civil moderne.

Les prénoms sont fixés selon plusieurs déterminants[8].

Les noms selon le jour de naissance (garçon / fille)

  • Lundi : (Kouassi / Akissi)
  • Mardi : (Kouadio / Adjoua)
  • Mercredi : (Konan / Amlan)
  • Jeudi : (Kouakou / Ahou)
  • Vendredi : (Yao / Aya)
  • Samedi : (Koffi / AffouĂ©)
  • Dimanche : (KouamĂ© / Amoin)

Les noms selon la position dans la fratrie

  • Le troisième enfant d’une succession d’enfants de mĂŞme sexe : N’guessan (N’san)
  • Le quatrième enfant d’une succession d’enfants de mĂŞme sexe : N’dri
  • Le neuvième enfant d’une mĂŞme mère : N’goran (N’glwan)
  • Le dixième enfant d’une mĂŞme mère : Brou (Blou)
  • Le onzième enfant d’une mĂŞme mère : Loukou
  • Le douzième enfant d’une mĂŞme mère : Toungbin/Abonouan

Les noms selon les circonstances de naissance

  • Enfant nĂ© pendant que la mère Ă©tait hors de la maison : AtoumgbrĂ©
  • Enfant nĂ© la tĂŞte tournĂ©e vers le sol : Ahoutou
  • Enfants jumeaux : N’da
  • Enfant nĂ© Ă  la suite des jumeaux : Amani
  • Enfant inspirant la quiĂ©tude / nĂ© dans la paix : Allaly
  • Enfant nĂ© dans le dĂ©sespoir : N’gonia (en fait pour conjurer le mauvais sort)
  • Enfant prĂ©maturĂ© : Atiman
  • Enfant rouquin : Djaha
  • Enfant albinos : GbamlĂ©, Fri
  • Enfant nĂ© après deux enfants de mĂŞme sexe : Kindoh

Les noms en référence aux éléments naturels, aux plantes, aux animaux

  • AkpouĂ© : roche.
  • Allah : iroko (chloroflora excelsa)
  • Assiè : terre
  • BĂ©ra : touraco
  • Bla : fontaine
  • Django : figuier
  • DjuĂ© : poisson
  • Faitai : lac
  • Frondo : baobab
  • N’go : huile de palme (personnes de teint clair)
  • N’zuĂ© : l’eau
  • Kondro : loloti (arbre mĂ©dicinale Ă  Ă©corce Ă©paisse)
  • Kongo : vallĂ©e
  • LomĂ© : espèce de palmiste spĂ©cialement rouge (teint clair)
  • M’mĂ© : palmier
  • Oura : ordure, nom donnĂ© pour conjurer la mort de l’enfant.
  • Oka : montagne
  • Yobouet : caillou, pierre.
  • Zougou : chenille, nom attribuĂ© aux personnes particulièrement velues.
  • etc.

Les noms religieux

  • Allangba : fĂ©tiche protecteur
  • Allou : fĂ©tiche guerrier
  • Assoh : fĂ©tiche de Bocanda Ă  Konan-Elekro (rĂ©gion et village de CĂ´te d’Ivoire)
  • Bohoussou : GĂ©nie des forĂŞts.
  • DĂ©la : fĂ©tiche
  • Diby : fĂ©tiche d’origine kweni
  • DjĂŞ : masque d’origine gouro (peuple de CĂ´te d’Ivoire)
  • DjĂ©zou : fĂ©tiche- Doh : masque d’origine gouro
  • Gbangbo : fĂ©tiche reconnu seulement chez les BaoulĂ© de Tié’ndĂ©kro
  • Goly : masque d’origine Wan (peuple de CĂ´te d’Ivoire)
  • Gnanmien : souffle de vie / Dieu
  • Kangah : esclave ; de nos jours ce nom est attribuĂ© Ă  un enfant dont les prĂ©cĂ©dents sont dĂ©cĂ©dĂ©s pour conjurer le mauvais sort.
  • Kra : fĂ©tiche
  • Kramo : marabout
  • M’bra : Danse fĂ©tichiste
  • N’gatta
  • Saraka : Sacrifice
  • Souaga
  • Tanou : fĂ©tiche
  • Zouzou : nom d’origine Wan adoptĂ© par les GodĂ© de BĂ©oumi
  • etc.

Les noms modernes ou forgés

Ils sont plus formulés selon le vécu, un témoignage, les circonstances, etc.

  • Akloundjouè : apaisement
  • Ananganman : divine providence
  • Aoundjouè : paix, reconfort
  • AssĂ©na : action de grâce, remerciement
  • BatiyĂ© : enfant est bon
  • MoyĂ© : bĂ©nĂ©diction, chance
  • Elafihossou : Tu as notre confiance
  • Kanvou-JĂ©sus : Loue JĂ©sus
  • Miensah : la main de Dieu
  • N’zrama : Ă©toile
  • Soulafilè : foi
  • Souralè : bĂ©nĂ©diction
  • Viah Soubo : le soleil brille
  • Famien : roi
  • Mienwah: enfant de Dieu
  • etc.

Toponymie

Les noms des villes, villages, hameaux et campements chez les Baoulé sont en général formés avec le nom du fondateur + kro (originellement klô)[9] :

Ainsi : Kouassikro (ville, village, hameau ou campement dont le fondateur est Kouassi), Kouadiokro, Konankro, Yaokro, Koffikro, Kouamékro, Klêmêkro, Ouendé-Kouassikro, Yamoussoukro, Bouaké (déformation de Gbêkêkro), Dimbokro (originellement Djimgbôklo), Daoukro (Daou étant une déformation de Lagoun)

Sinon, la toponymie est créée en référence à la position du village par rapport un élément naturel particulier : une rivière, un fleuve, une butte, un arbre, une forêt, etc[9].

-nouan signifie « au bord » : Lokanouan vient du fait que la localité est au bord de la rivière Loka, Séssénoua au bord de la rivière Séss, N'zianouan au bord de la rivière N'zi, Kongonouan au bord de la vallée/ravin, N'djébonou au bord de la forêt des fourmis magnans

-nou signifie « dans » : Kongonou = dans la vallée, Djangoménou = dans les ficus, Boblénou = dans la forêt dense, Mandanou = dans la bananeraie, Awahinou= dans les chiendents, Languibonou (à l'origine Lahibonou) = dans la forêt d'ails, Djékanou = dans les vigos (alchornea cordifolia), Djassanou = dans les enclos

-bo (h) signifie « sous » : Kokumbo = sous la colline Kokou, Okabo ou Bokabo = sous la montagne (colline ou butte en réalité), Pakobo (originellement Kpakobo) = sous le cocotier, Kodoubo = sous le carapa, Djamlabo = sous le bauhini, Afotobo = sous le bananier (musa sinensis), Kodrobo ou Kondrobo = sous le loloti, M'méboh = sous la forêt de palmiers (à ne pas confondre avec la palmeraie = M'méfiéh), Kpakpaboh = sous la forêt d'Ebiara

-sou signifie « sur » : Sakassou = sur la dépouille de la reine Abla Pokou, Kpangbassou = sur le roc ou sur le caillou

  • Gbofia = caillou cachĂ©
  • BĂ©oumi = qu'on me voit (se rĂ©fĂ©rer Ă  l'histoire du prince Abraha Akpo)
  • Toumodi (originellement Tomidi) : l'Ă©tranger qui arrivait dans cette ville devrait s'acheter la nourriture qu'il devra consommer
  • BoukĂ©bo = forĂŞt d'escargots (village formĂ© en faveur de la proximitĂ© d'une forĂŞt pourvue d'escargots)
  • Diabo = forĂŞt d'Ă©lĂ©phants roux
  • DidiĂ©vi (originellement IdjĂ©vi) = cure-dent amer
  • Saoundi = position de vassalitĂ©

Les Baoulés se sont établis dans les régions forestières de l'ouest et du sud-ouest du pays pour créer de grandes plantations de café et de cacao, modifiant ainsi la toponymie des localités de ces régions.

Personnalités Baoulé

Notes et références

  1. « Resultats globaux definitifs du rgph 2021 - la population vivant habituellement sur le territoire ivoirien se chiffre a 29 389 150 habitants », sur GOUV.CI (consulté le ).
  2. « Parti au secours de Bédié, le Roi des Baoulés refoulé avec sa suite », sur www.afrique-sur7.ci, (consulté le )
  3. Raymond Borremans, Le grand dictionnaire encyclopédique de la Côte d'Ivoire, Tome 3 : E-F-G-H, Abidjan, NEA, 1987, 269 p. (ISBN 2-7236-1405-0), p. 132
  4. « "Paquinou", retrouvailles et réconciliation chez les Baoulé en Côte d'Ivoire », sur VOA, (consulté le )
  5. « 6e Edition du festival Tchin Dan : la ministre Raymonde Goudou, Ambassadrice du pagne Baoulé célébrée », sur news.abidjan.net, (consulté le )
  6. « INDICATIONS GEOGRAPHIQUES PROTEGEES : LE PROCESSUS DE RECONNAISSANCE DE L'ATTIEKE DES LAGUNES ET DES PAGNES BAOULE LANCE », sur GOUV.CI (consulté le )
  7. KOACI, « Côte d'Ivoire : Amédé Kouakou parrain de la 7ème édition du « Tchin-Dan » festival de promotion des valeurs culturelles et spécifiquement la tenue traditionnelle et du pagne traditionnel baoulé », sur KOACI, (consulté le )
  8. N'Guessan Jean Christ Koffi, « Côte d’Ivoire : les noms baoulés, toute une science en péril », sur La République vue d'en haut, (consulté le )
  9. Yapi Kouassi Michel, « Approche comparative des toponymes chez les Baoulé de Côte d'Ivoire et les Quechua du Pérou », Nzassa, no 5,‎ (lire en ligne)
  10. « Le pays baoulé au cœur du combat électoral ivoirien », L'Express,‎ (lire en ligne).

Voir aussi

Bibliographie

  • KwanĂ© RenĂ© Allou, « Éclairage sur l’histoire prĂ©coloniale des BaoulĂ© (2) », UniversitĂ© Cocody-Abidjan
  • Cyprien Arbelbide et RenĂ© Gentric, Les BaoulĂ©s d'après leurs dictons et proverbes, CEDA, 1975, 191 p. (ISBN 9782218033421)
  • N-Dri ThĂ©rèse AssiĂ©-Lumumba, Les Africaines dans la politique - Femmes BaoulĂ© de CĂ´te d'Ivoire, L'Harmattan, 1997
  • P. R. Dasen (et al.), « N'glouele, l'intelligence chez les BaoulĂ© », Archives de psychologie, 1985, vol. 53, no 205, p. 293-324
  • Pierre et Mona Étienne, « Ă€ qui mieux mieux, ou le mariage chez les BaoulĂ© », Cahiers de l'ORSTOM, sĂ©rie Sciences humaines, vol. VIII, no 2, 1971)
  • Vincent Guerry, La vie quotidienne dans un village BaoulĂ©, Éditions Inadès, 1980
  • Yao JĂ©rĂ´me Kouadio, Les proverbes baoulĂ©s de CĂ´te d'Ivoire : types, fonctions et actualitĂ©, LEditions T.I.C., 2004, 316 p.
  • J. N. Loucou et A. Ligier, La Reine Pokou, Nouvelles Ă©ditions africaines, 1977
  • Marc MĂ©nalque, Coutumes civiles des BaoulĂ©s de la rĂ©gion de Dimbokro, Larose Ă©diteurs, 1933, 74 p.
  • P. de Salverte-Marmier, L'expansion BaoulĂ© au XIXe siècle - Études rĂ©gionales de BaoukĂ©, Ministère du Plan, Abidjan, 1967
  • VĂ©ronique Tadjo, Reine Pokou, concerto pour un sacrifice, 2005
  • F.-J. Amon d'Aby, Les principes successoraux des tribus agni et baoulĂ©, en CĂ´te d'Ivoire devant l'Ă©volution Ă©conomique moderne, CHEAM, 1958, 8 p.
  • Jean Pierre Chauveau, «Economie de plantation et nouveaux milieux sociaux : essai d'analyse comparative et historique Ă  partir d'observations en pays gban et baoulĂ© ( CĂ´te d'Ivoire forestière)», Cah. ORSTOM, sĂ©rie Sciences Humaines vol. XVI, n°1-2, Paris, 1979A. Petit, « Une danse "fĂ©tiche" Ă  la CĂ´te d'Ivoire» (La dans du Goli masquĂ©e des AkouĂ© et autres clans du baoulĂ©), Revue d'ethnographie et des traitions populaires, n° 3, 1924, pp. 174-176, p. 81-82
  • H. Hubert, « Coutumes indigènes en matière d'exploitation des gĂ®tes aurifères en Afrique occidentale » (Droit coutumier de la CĂ´te d'Ivoire, chez les agni, les baoulĂ© de Bondoukou), Annuaire et mĂ©moire du comitĂ© d'Ă©tude historique et scientifique de l'AOF, s.l., 1917, pp. 222-243
  • A. Petit, « Une danse "fĂ©tiche" Ă  la CĂ´te d'Ivoire» (La dans du Goli masquĂ©e des AkouĂ© et autres clans du baoulĂ©), Revue d'ethnographie et des traditions populaires, n° 3, 1924, pp. 174-176.
  • A. Petit, « Une danse "fĂ©tiche" Ă  la CĂ´te d'Ivoire» (La dans du Goli masquĂ©e des AkouĂ© et autres clans du baoulĂ©), Sciences et voyages, 1924, pp. 8-10
  • B. Holas, « Le masque Do des baoulĂ© AĂŻtou d'AkouĂ©kouadiokro», Notes Africaines, n° 38, 1948, pp. 5-6.
  • N. Kouadio, « Le nom chez les baoulé», Not. Afr., n° 20, 1943, pp. II-12
  • « Traditions MalinkĂ© et Baoulé», EburnĂ©a, n° 21, Abidjan, 1969, pp. 26-27

Articles connexes

Liens externes

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