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Banassac

Banassac est une ancienne commune française, située dans le département de la LozÚre en région Occitanie, intégrée, le , dans la commune nouvelle de Banassac-Canilhac par fusion simple[1].

Banassac
Banassac
Le centre de la commune.
Blason de Banassac
HĂ©raldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
DĂ©partement LozĂšre
Arrondissement Mende
Intercommunalité Communauté de communes Aubrac-Lot-Causse
Code postal 48500
Code commune 48017
DĂ©mographie
Population 872 hab. (2013)
DensitĂ© 50 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 44° 26â€Č 13″ nord, 3° 12â€Č 03″ est
Altitude Min. 504 m
Max. 927 m
Superficie 17,41 km2
Élections
DĂ©partementales La Canourgue
Historique
Commune(s) d'intégration Banassac-Canilhac
Localisation
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Banassac
GĂ©olocalisation sur la carte : France
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Banassac
GĂ©olocalisation sur la carte : LozĂšre
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Banassac
GĂ©olocalisation sur la carte : Languedoc-Roussillon
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Banassac

    Banassac fait partie du parc naturel régional de l'Aubrac.

    Ses habitants sont appelés les Banassacois.

    GĂ©ographie

    Situation

    Rodez est Ă  67 km Ă  l'ouest[2].

    Banassac est dans le parc naturel rĂ©gional de l'Aubrac, en limite sud-est (ce parc est prolongĂ© au sud par le parc naturel rĂ©gional des Grands Causses)[3] - [2]. Le parc national des CĂ©vennes est Ă  50 km au sud-est[3] - [2].

    Les gorges du Tarn sont Ă  20 km au sud-est[3] - [2].

    RĂ©seau routier

    L'autoroute A75 (« la Méridienne ») traverse la commune dans le sens nord-sud. L'entrée-sortie no 40 se trouve sur la commune. La D988 part vers l'ouest et vers Bozouls[3].

    Hydrographie

    Banassac est situĂ©e au confluent de l'Urugne (venant du sud-est) et du Lot. Le ruisseau de Saint-Saturnin, venant du sud, conflue avec l'Urugne 160 m avant la confluence de l'Urugne avec le Lot[3].

    GĂ©ologie

    Un échantillon de la roche locale, formée de grÚs rouge est visible au niveau du géoscope à la sortie 32 de l'Autoroute 75.

    grÚs rouges de Benassac (vallée du Lot)

    Communes limitrophes

    Histoire

    Époque gallo-romaine

    D'origine gallo-romaine, Banassac est à cette époque un important centre de fabrication de céramiques sigillées[4] qui fait partie du groupe d'ateliers de la Gaule du sud (groupe de la Graufesenque)[5] - [6].

    Cette production, contemporaine de celle de la Graufesenque[7], est effective du Ier siĂšcle jusqu'aux grandes invasions barbares qui ravagent le GĂ©vaudan au IIIe siĂšcle[4].

    Haut Moyen-Âge

    À l'Ă©poque mĂ©rovingienne, Banassac est un centre de frappe de monnaie important. Selon certains, elle serait le lieu de production de prĂšs d'un dixiĂšme des monnaies d'or conservĂ©es ou retrouvĂ©es datant de cette Ă©poque[8], quoique cette affirmation reste Ă  prouver. Il n’en demeure pas moins que Banassac est un des ateliers les plus productifs[9] des deuxiĂšme et troisiĂšme quarts du VIIe siĂšcle (Ă©poque mĂ©rovingienne) ; c'est peut-ĂȘtre dĂ» Ă  l’arrivĂ©e de Caribert II comme roi-cadet en Aquitaine en 629, correspondant Ă  l'accĂšs de Dagobert Ier au trĂŽne de la totalitĂ© du royaume des Francs[10].

    Politique et administration

    Liste des maires de Banassac
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    1989 2008 Marien Pouget PS
    2008 2014 Jean-Paul Guix PS
    2014 2015 David Rodrigues SE

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations lĂ©gales des communes sont publiĂ©es annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose dĂ©sormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une pĂ©riode de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[12] - [Note 1].

    En 2013, la commune comptait 872 habitants, en augmentation de 1,16 % par rapport à 2008 (Lozùre : −1,05 %, France hors Mayotte : 2,49 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 9001 6291 5911 8891 8181 8561 7961 5001 294
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 1881 1731 2761 2281 2561 3931 2751 1581 080
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    9641 1271 110975888876782721624
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2013
    642599741799747813863866872
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[13] puis Insee Ă  partir de 2006[14].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    La commune dépend de l'académie de Montpellier qui fait partie de la zone A.

    Banassac possĂšde une Ă©cole primaire publique qui accueille les enfants de la maternelle jusqu'au CM2.

    CollĂšge de rattachement : collĂšge Sport Nature Ă  La Canourgue.

    Pour aller au lycée, la plupart des élÚves choisissent les établissements de Millau, de Rodez ou de Mende.

    Église de Banassac.
    La mairie-musée de Banassac.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    HĂ©raldique

    Banassac

    Le blasonnement de Banassac : parti : au premier d'azur à la coupe sigillée d'or, au second d'or aux quatre pals de gueules, le tout sommé d'un chef d'azur chargé de trois fers de lance d'argent

    Le chef est celui des armes des comtors de Montferrand. Le village et le chùteau de Montferrand sont situés à proximité de Banassac. On retrouve dans ce blason la céramique sigillée et les armes des rois d'Aragon, longtemps possesseurs du Gévaudan.

    Notes et références

    Notes

    1. Par convention dans WikipĂ©dia, le principe a Ă©tĂ© retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations lĂ©gales postĂ©rieures Ă  1999, que les populations correspondant Ă  une enquĂȘte exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des annĂ©es 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la derniĂšre population lĂ©gale publiĂ©e par l’Insee pour l'ensemble des communes.

    Références

    1. « ArrĂȘtĂ© no 2015-272-0003 du 29 septembre 2015 portant crĂ©ation de la commune nouvelle de Banassac-Canilhac », sur PrĂ©fecture de la LozĂšre, (consultĂ© le ), p. 212-214.
    2. « Bellerive-sur-Allieranassac », sur google.fr/maps. Les distances par route entre deux points donnĂ©s sont calculĂ©es dans le panneau latĂ©ral (voir l'onglet en haut Ă  gauche de l'Ă©cran) – cliquer sur "ItinĂ©raires".
    3. « Banassac, carte interactive » sur Géoportail. Couches « Cartes IGN classiques », « Limites administratives » et « Hydrographie » activées.
    4. [Morel & Peyre 1968] Charles Morel et Pierre Peyre, « Les exportations des cĂ©ramiques sigillĂ©es de Banassac en Provence et dans les pays rhodaniens », Provence historique, no 71,‎ , p. 66-76 (lire en ligne [PDF] sur provence-historique.mmsh.univ-aix.fr).
    5. « Terra sigillata production sites », Carte interactive des centres de production de sigillée antique (Europe de l'ouest), sur potsherd.net.
    6. [Delage 1999 (3)] Richard Delage, Contribution à l'étude des sites de production du Centre de la Gaule et de leurs céramiques sigillées moulées, vol. 3 (thÚse de doctorat en archéologie), Paris I Panthéon-Sorbonne, U.F.R. d'Histoire de l'Art et Archéologie, , sur academia.edu (lire en ligne), p. 62, planche 1 et p. 63, planche 2 (Banassac est le no 27 sur ces cartes)
    7. [Blanc 1965] AndrĂ© Blanc, « La terre sigillĂ©e gallo-romaine. Quelques observations faites au Laboratoire de Valence », Revue archĂ©ologique du Centre de la France, vol. 4, no 1,‎ , p. 21-30 (lire en ligne [sur persee]), p. 24.
    8. « Tremissis de Banassac », sur saintraymond.toulouse.fr (consulté le ).
    9. [Pol 2017] Arent Pol, « Les monnaies mĂ©rovingiennes de la collection Calixte Cavalier (1820-1888) (MĂ©diathĂšque Émile Zola, Montpellier) », Études HĂ©raultaises, no 48,‎ , p. 5-13 (lire en ligne [pdf, sur memonum-mediatheques.montpellier3m.fr], consultĂ© le ), p. 9.
    10. Pol 2017, p. 10;
    11. L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
    12. Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
    13. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    14. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 201120122013 .

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

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