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Ave, CĂ©sar !

Ave, César ! (Hail, Caesar!) est une comédie américaine écrite, produite, réalisée et montée par Joel et Ethan Coen et sortie en 2016.

Ave, CĂ©sar !
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Logo du titre original
Titre original Hail, Caesar!
RĂ©alisation Joel et Ethan Coen
Scénario Joel et Ethan Coen
Musique Carter Burwell
Acteurs principaux
Sociétés de production Mike Zoss Productions
Working Title Films
Pays de production Drapeau des États-Unis États-Unis
Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
Drapeau du Japon Japon
Genre comédie noire
DurĂ©e 106 minutes
Sortie 2016

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Il s'agit d'une parodie du Hollywood des années 1950 qui utilise le personnage réel du producteur Eddie Mannix dans une histoire fictive à suspense. Le film contient de nombreux pastiches des principaux genres cinématographiques produits par Hollywood à l'époque, du péplum à la comédie musicale en passant par le western, et parodie également la morale hollywoodienne, l'autocensure, la mise en scÚne de la vie des stars ainsi que l'obsession anticommuniste de la période maccarthyste.

Le film fait l'ouverture de la Berlinale 2016. Il reçoit des critiques favorables dans la presse et s'avÚre rentable avec environ 63 millions de dollars de recettes dans le monde.

Synopsis

En 1951, Eddie Mannix (Josh Brolin) est Ă  la tĂȘte de la production du cĂ©lĂšbre studio amĂ©ricain de Capitol Pictures et travaille Ă©galement comme fixeur, sa pire activitĂ©, afin d'Ă©viter des comportements scandaleux de la part de ses vedettes avant qu'ils ne soient publiĂ©s dans la presse. Il doit Ă©galement gĂ©rer en parallĂšle sa vie de famille mais aussi la sociĂ©tĂ© Lockheed qui souhaite l'engager pour un poste plus offrant, cependant il n'est pas sĂ»r de l'accepter. Une journĂ©e qui s'annonce mouvementĂ©e et pĂ©nible pour Eddie Mannix.

La journĂ©e commence lorsque DeeAnna Moran (Scarlett Johansson), actrice cĂ©libataire de natation synchronisĂ©e, tombe enceinte. Mannix s'arrange pour qu'elle mette le bĂ©bĂ© en famille d'accueil puis l'adopte sans rĂ©vĂ©ler ĂȘtre la mĂšre. Il doit souvent repousser les demandes de Thora et Thessaly Thacker (toutes deux jouĂ©es par Tilda Swinton), des sƓurs jumelles et des chroniqueuses de commĂ©rages rivales.

La production principale du studio est Hail, Caesar ! Un conte du Christ, une Ă©popĂ©e de l'AntiquitĂ© romaine et mettant en vedette Baird Whitlock (George Clooney). Pendant le tournage, Whitlock boit dans une coupe de vin qui a Ă©tĂ© droguĂ©e par un des figurants (Wayne Knight) ; il s'Ă©vanouit et est enlevĂ© en coulisses. Une demande de rançon arrive bientĂŽt, rĂ©digĂ©e par un groupe qui se nomme "The Future", exigeant 100 000 $. Mannix s'arrange pour obtenir l'argent du dĂ©partement de comptabilitĂ© du studio.

Whitlock se rĂ©veille dans une maison au bord de la plage et se retrouve Ă  une rĂ©union de "The Future", une cellule communiste. Les membres, qui se prĂ©sentent comme des Ă©crivains pour la plupart dans l'industrie cinĂ©matographique, lui expliquent leur doctrine et commencent Ă  le rallier Ă  leur cause. En mĂȘme temps, Thora menace Mannix en dĂ©clarant qu'elle publiera un article sur un scandale qui a donnĂ© Ă  Whitlock (son rĂŽle dans “L’Envol Des Aigles”). Mannix nĂ©gocie avec succĂšs pour qu'elle reporte l'histoire d'un jour en Ă©change d'informations sur la vie romantique de la star de films de western Hobie Doyle (Alden Ehrenreich).

Hobie Doyle est engagé pour une comédie dirigée par le réalisateur chic Laurence Laurentz (Ralph Fiennes). AprÚs la piÚtre performance de Doyle, Laurentz rend visite à Mannix et lui demande de retirer Doyle du projet afin qu'il puisse préserver sa vision artistique du film. Mannix informe Laurentz que le rÎle de Doyle n'est pas négociable et le convainc de coacher le jeune acteur pour qu'il donne une meilleure performance. Doyle vient au bureau de Mannix et admet qu'il pense que la piÚce ne lui correspond pas. Mannix le rassure sur ses capacités d'acteur et lui parle de l'enlÚvement de Whitlock.

Ce soir-lĂ , Doyle assiste Ă  la premiĂšre de l'un de ses propres westerns avec la star Carlotta Valdez (VerĂłnica Osorio). Doyle est d'abord déçu que sa scĂšne de chant solitaire soit dĂ©peinte d'une maniĂšre comique plutĂŽt que sincĂšre, comme il le souhaitait. Cependant, aprĂšs avoir vu le public rĂ©agir positivement Ă  la scĂšne, Doyle se rassure. Doyle et Valdez visitent une boĂźte de nuit, oĂč le couple dĂ©veloppe une vĂ©ritable alchimie jusqu'Ă  ce qu'ils soient interrompus par les deux sƓurs Thacker, chacune cherchant Ă  obtenir un scoop sur leur relation. Doyle aperçoit soudainement la mallette contenant l'argent de la rançon, la reconnaissant parce qu'il avait prĂȘtĂ© sa ceinture Ă  Mannix afin de garder celle-ci fermĂ©e. Elle est gardĂ©e auprĂšs de Burt Gurney (Channing Tatum), la vedette d'une comĂ©die musicale de marins prĂ©sentĂ©e plus tĂŽt dans une scĂšne de danse Ă©laborĂ©e.

Mannix et Moran rencontrent un agent de cautionnement, Joseph Silverman (Jonah Hill), un homme que le studio a utilisé pour résoudre des problÚmes publics ; il a une solide réputation de fiabilité et de discrétion. Il acceptera de prendre en charge l'enfant de Moran tout en préservant son image. Moran, qui a exprimé sa frustration face à ses deux mariages précédents avec un gangster et un type hollywoodien, se trouve fortement attirée par Silverman.

Doyle suit Burt Gurney jusqu'à la maison en bord de plage de Malibu mais, aprÚs avoir franchi la porte d'entrée, il ne trouve que Whitlock à l'intérieur. Les autres membres de "The Future" ont embarqué sur un bateau amenant Gurney au large pour qu'il puisse rejoindre un sous-marin soviétique et se rendre en Russie. Les membres de "The Future" lui donnent l'argent pour la cause communiste. Alors que Gurney monte à bord du sous-marin, son chien saute dans ses bras, ce qui l'amÚne à lùcher la mallette qui coule dans l'océan. Doyle ramÚne Whitlock au studio juste avant que la police n'arrive à la maison en bord de plage.

Whitlock exprime ses nouvelles idées communistes à Mannix, qui le coupe brusquement, le gifle à plusieurs reprises, et lui ordonne de finir son rÎle dans Hail, Caesar !

Mannix est informĂ© le lendemain matin que Moran a Ă©pousĂ© Silverman et qu'il adoptera l'enfant Ă  naĂźtre. Mannix annonce qu'il a dĂ©cidĂ© de rejeter l'offre de Lockheed et de continuer Ă  travailler chez Capitol. Thora rencontre ensuite Mannix et l'informe que la chronique qu'elle prĂ©voit de publier sur On Wings As Eagles (un film du studio) rĂ©vĂ©lera que Whitlock a obtenu son rĂŽle principal dans le film en acceptant une sodomie de Laurentz. Cependant, Mannix a dĂ©duit que Gurney est sa source pour l'article et la persuade de ne pas publier l'histoire puisque Gurney est un communiste en fuite – ce qui porterait atteinte Ă  sa propre rĂ©putation par association. Mannix retourne alors dans son bureau.

Fiche technique

Distribution

Source et lĂ©gende : version française (VF) sur le site d’AlterEgo (la sociĂ©tĂ© de doublage[5]) et selon le carton du doublage français.

Production

DĂ©veloppement

Le film est Ă©voquĂ© par les frĂšres Coen dĂšs juillet 2004[6] - [7]. L'histoire de cette comĂ©die est centrĂ©e sur une troupe d'acteurs dans les annĂ©es 1920 qui jouent une piĂšce de thĂ©Ăątre sur la Rome antique[7]. George Clooney Ă©tait dĂ©jĂ  pressenti pour tenir le rĂŽle principal[6] - [8]. En fĂ©vrier 2008, les Coen expliquent qu'ils n'ont pas encore de script, seulement une idĂ©e. Ce film pourrait ĂȘtre le troisiĂšme film de la "Trilogie des idiots" ("Numskull Trilogy") avec George Clooney, aprĂšs O'Brother (2000) et IntolĂ©rable CruautĂ© (2003)[7] - [9].

En décembre 2013, le projet est mentionné en interview pour la sortie de Inside Llewyn Davis. Joel Coen révÚle qu'ils vont travailler sur le film, qui sera leur prochain projet[7] - [10]. Les Coen confirment le développement du film en mai 2014, et précisent que l'intrigue tourne finalement autour d'un fixer travaillant à Hollywood dans les années 1950 pour le compte des grands studios de cinéma[11].

Le film s'inspire du véritable fixer Eddie Mannix (en), qui avait déjà été incarné par Bob Hoskins dans Hollywoodland (2007) qui revenait sur la mort de l'acteur George Reeves[12].

Attribution des rĂŽles

George Clooney, entouré des frÚres Coen, à la Berlinale 2016.

George Clooney est attaché au projet dÚs le début, en 2004[7]. Josh Brolin est quant à lui officialisé en juin 2014[13]. Il retrouve les frÚres Coen aprÚs No Country for Old Men (2007) et True Grit (2010). Le reste de la distribution principale est annoncé quelques jours plus tard : Channing Tatum, Ralph Fiennes et Tilda Swinton[14]. En juillet 2014, il est annoncé que Jonah Hill et Scarlett Johansson sont en négociations[15]. Cette derniÚre avait déjà tourné sous la direction des deux frÚres dans The Barber (2001). En novembre 2014, le Français Christophe Lambert rejoint la distribution du film alors que le tournage a commencé[7].

Tournage

En octobre 2014, Roger Deakins poste un message sur son site pour annoncer qu'il sera le directeur de la photographie du film et qu'il procÚde à des tests d'image[16]. Le tournage principal débute à Los Angeles le [17]. Il a lieu principalement aux Lot Studios à West Hollywood, mais également au Los Angeles City Hall, Los Angeles Theatre et à Pasadena[18].

Musique

Hail, Caesar!
Original Motion Picture Score

La musique du film est composĂ©e par Carter Burwell, fidĂšle collaborateur des frĂšres Coen. On retrouve Ă©galement sur l'album une chanson inĂ©dite interprĂ©tĂ©e par l'acteur Channing Tatum ainsi que des chansons des ChƓurs de l'ArmĂ©e rouge.

Toutes les chansons sont écrites et composées par Cartel Burwell, sauf exceptions notées.

Liste des titres
No TitreInterprÚtes Durée
1. Flat Lux 1:20
2. 5 AM 0:57
3. Hail, Caesar! 2:55
4. Baird Hijacked 0:38
5. Hobie and Whitey 0:52
6. Jonah's Daughter 2:54
7. Comrades Convene 0:52
8. The Cattle CallEddie Arnold 2:54
9. Malibu Safe House 0:28
10. No Dames!Channing Tatum 4:24
11. The Hands of Communists 0:36
12. Little Eddie 0:39
13. Our FatherAscention Church Choir 2:05
14. Lazy Ol’ Moon Overture 0:32
15. Lazy Ol’ Moon 1:13
16. Glory of Love 2:15
17. Song of India 1:09
18. In Pursuit of the Future 2:04
19. Slavery and SufferingChƓurs de l'ArmĂ©e rouge 4:14
20. Soviet Man 1:01
21. Denizens of the City 1:02
22. Silverman Sax 0:41
23. Faith God Damn It! 2:35
24. Back to the Backlot! 0:25
25. Behold 0:52
26. Echelon's SongChƓurs de l'ArmĂ©e rouge 3:04
42:47

Sortie

Accueil critique

Le film reçoit globalement de bonnes critiques. Sur l'agrégateur américain Rotten Tomatoes, qui recense 205 avis, le film obtient 82 % d'opinions favorables[20]. Sur Metacritic, il décroche une moyenne de 72/100, pour 50 critiques[21].

En France, Ave, CĂ©sar ! obtient une moyenne de 3,6/5, pour 26 titres de presse compilĂ©s par le site AllocinĂ©[22]. Du cĂŽtĂ© des avis positifs, on peut lire dans Direct Matin : « À la fois satire et hommage Ă  Hollywood, cette comĂ©die grinçante montre les coulisses de l’industrie du 7eart en un panachĂ© de tableaux parodiques jouissifs. La distribution Ă©clatante fait office de cerise sur le gĂąteau »[22]. Christophe Narbonne du magazine PremiĂšre remarque que « malgrĂ© la luxure et la mĂ©diocritĂ©, indĂ©pendamment des rivalitĂ©s et des pressions extĂ©rieures, Hollywood incarne Ă  jamais le cinĂ©ma dans toute sa noblesse artistique et populaire que les Coen perpĂ©tuent Ă  leur maniĂšre »[22]. Pour Jean Serroy du DauphinĂ© LibĂ©rĂ©, le film est « l’occasion pour les frĂšres Coen de laisser parler leur amour du cinĂ©ma, dans un film qui cultive avec autant de bonheur le parfum de la nostalgie que le sourire irrĂ©sistible de la parodie »[22]. Philippe Lagouche de La Voix du Nord admet que si le film n'Ă©gale pas les prĂ©cĂ©dents « Barton Fink, Fargo et The Big Lebowski, figures phares du tandem, cet Ave CĂ©sar n’en constitue pas moins un spectacle d’une espĂšce rare. SacrĂ©ment jubilatoire »[22]. Dans La Croix, Marie Soyeux Ă©crit notamment « Un trĂšs bon film, mais pas Ă  un grand cru des frĂšres Coen (...). On ne boudera pas son plaisir pour autant[22] ! »

Du cĂŽtĂ© des avis plutĂŽt nĂ©gatifs, on peut lire dans Paris Match « On attendait mieux des rĂ©alisateurs de The Big Lebowski, plus de mordant dans la satire et moins de grimaces face camĂ©ra. C’est le propre des gĂ©nies, quand ils s’amusent beaucoup, on s’ennuie un peu »[22]. Mehdi OmaĂŻs de Metro regrette quant Ă  lui « les frangins cinĂ©astes Ă©chouent dans leur estimable ambition de bĂątir une grande comĂ©die sur le cinĂ©ma, l’argent, le sexe et la foi »[22]. Dans Les Inrockuptibles, Jean-Marc Lalanne souligne que parfois « le rĂ©cit se disloque un peu en succession de sketches inĂ©galement inspirĂ©s et l’enchaĂźnement s’essouffle » et dĂ©crit le film comme « un Coen mineur (...) mais au charme tenace, qui rĂ©ussit Ă  combiner la satire acide et la nostalgie aimante, sans jamais sacrifier l’une pour l’autre »[22].

Box-office

Pays ou rĂ©gion Box-office Date d'arrĂȘt du box-office Nombre de semaines
Drapeau des États-Unis États-Unis
Drapeau du Canada Canada
30 080 225 $[2] [23] 7[23]
Drapeau de la France France 673 365 entrĂ©es[24] n/a
Alt=Image de la Terre Mondial 63 229 796 $[2] - -

Distinctions

Source : Internet Movie Database[25]

RĂ©compenses

Nominations

Analyse

Eddie Mannix (en) a inspiré le personnage incarné par Josh Brolin.

Le magazine américain Slate fait une comparaison et indique les véritables personnes d'Hollywood et de l'Amérique ayant inspiré les personnages du film[26].

  • Eddie Mannix (en) a vraiment existĂ©, il fut fixeur de la MGM et s'aida d'Howard Strickling (en), directeur de la publicitĂ© du studio. NĂ©anmoins dans le film, les combines de Strickling furent fusionnĂ©s avec le Mannix du long-mĂ©trage, devenant un personnage-valise (en). Il remania la biographie de plusieurs stars et fut impliquĂ© dans de nombreux scandales mĂȘme si leur authenticitĂ© est Ă  prouver.
  • Baird Whitlock est fictif mais s'inspirerait de Robert Taylor, hĂ©ros de Quo vadis, dont l'introduction est pastichĂ©e dans le film. MĂȘme si le pĂ©plum biblique dans lequel il joue, Ave CĂ©sar: une histoire du Christ, s'inspire Ă©normĂ©ment de Ben-Hur, utilisant le mĂȘme sous-titre du roman dont il est adaptĂ©. De plus la scĂšne de discussion entre religieux pour l'apparition divine est inspirĂ©e de la rĂ©alitĂ© oĂč William Wyler, le rĂ©alisateur de Ben-Hur, fait appel Ă  ces gens-lĂ  pour discuter de l'apparition du Christ dans le film.
  • Hobie Doyle est un personnage de cowboy chanteur (en), grand acteur de western, qui fit un mĂ©lodrame social, inspirĂ© de Tim Holt, qui privilĂ©gia le western et tourna dans La Splendeur des Amberson.
  • Carlotta Valdez est inspirĂ©e de Carmen Miranda mĂȘme si son nom est un personnage de Vertigo.
  • Les jumelles journalistes Thora Thacker et Thessaly Thacker sont fictives mais la rivalitĂ© dans la presse Ă©voque Hedda Hopper et Louella Parsons.
  • DeeAnna Moran est inspirĂ©e de Esther Williams, une scĂšne de La PremiĂšre SirĂšne est pastichĂ©e. L'intrigue de la grossesse cachĂ©e fut rĂ©ellement utilisĂ©e par Mannix pour Barbara La Marr et Loretta Young.
  • Le professeur communiste Marcuse Ă©voque Herbert Marcuse de l'Ă©cole de Francfort.
  • John Howard Hermann vient de John Howard Lawson, victime du McCarthisme.
  • Joseph Silverman est fictif, mais la combine de dissimulation d'accidents de la route aurait Ă©tĂ© utilisĂ©e pour couvrir Clark Gable mĂȘme s'il n'existe pas de preuves sĂ©rieuses.
  • Burt Gurney s'inspire de Gene Kelly dont la chorĂ©graphie de danse en tenue de marin fut utilisĂ©e dans Un jour Ă  New York et Escale Ă  Hollywood.
  • Le personnage de C. C. Calhoun, la cheffe monteuse qu'interprĂšte Frances McDormand, n’est pas sans Ă©voquer Leni Riefenstahl, la rĂ©alisatrice allemande qui filma les Jeux Olympiques de Berlin 1936 (Les Dieux du stade), qui effectuait elle-mĂȘme le montage de ses films[27].

Notes et références

  1. (en) « As The Dark Tower Crumbles, Here Are 10 Dead Projects In Search Of Resurrection », sur Indiewire, (consulté le )
  2. (en) « Hail, Caesar! », sur Box Office Mojo (consulté le )
  3. (en) Dates de sortie sur l’Internet Movie Database
  4. (en) Parental guide sur l’Internet Movie Database
  5. « Fiche du doublage français du film »(Archive.org ‱ Wikiwix ‱ Archive.is ‱ Google ‱ Que faire ?), sur Alterego75.fr.
  6. (en) Gabe Toro, « As 'The Dark Tower' Crumbles, Here Are 10 Dead Projects In Search Of Resurrection » [archive du ], Indiewire, (consulté le ).
  7. « George Clooney pourrait retrouver les frÚres Coen pour Hail Caesar », sur AlloCiné, (consulté le ).
  8. (en) Charlie Schmidlin, « Coens Say There’s “A Good Chance” That ‘Hail Caesar’ With George Clooney Will Be Next » [archive du ], Indiewire, (consultĂ© le ).
  9. (en) Michael Ordona, « The road less traveled leads to 'No Country' » [archive du ], sur Los Angeles Times, (consulté le )
  10. (en) Anne Thompson, « 'Inside Llewyn Davis' Secrets and a New Coens Movie Revealed: Q & A (VIDEO) » [archive du ], sur Indiewire, (consulté le )
  11. (en) Anita Busch, « Coen Brothers’ Next Film: ‘Hail Caesar,’ A Fixer In 1950s Hollywood » [archive du ], Deadline, (consultĂ© le )
  12. « Christophe Lambert en réalisateur lubrique chez les frÚres Coen », sur AlloCiné, (consulté le )
  13. « Josh Brolin face à George Clooney dans le prochain film des frÚres Coen », sur AlloCiné, (consulté le )
  14. « Les frÚres Coen réunissent Channing Tatum, Ralph Fiennes et Tilda Swinton pour leur prochain film », sur AlloCiné, (consulté le )
  15. « Hail Caesar : Scarlett Johansson, actrice enceinte chez les Coen ? », sur AlloCiné, (consulté le )
  16. (en) Roger Deakins, « Bond 24 », sur Roger Deakins, (consulté le )
  17. Leo Barraclough, « Coen Brothers' Hail, Caesar! to Start Shooting Monday », Variety,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  18. (en) Lieux de tournage sur l’Internet Movie Database
  19. (en) « Carter Burwell - Hail, Caesar! (Original Motion Picture Score) », sur AllMusic (consulté le )
  20. (en) « Hail, Caesar! », sur Rotten Tomatoes (consulté le )
  21. (en) « Hail, Caesar! », sur Metacritic (consulté le )
  22. « Critiques presse Ave, César ! », sur Allociné (consulté le )
  23. (en) « Hail, Caesar! - weekly », sur Box Office Mojo (consulté le )
  24. « Ave, César ! », sur JP box-office.com (consulté le )
  25. (en) Awards sur l’Internet Movie Database
  26. « Qui se cache derriÚre les personnages de Ave César des Coen ? », sur Slate,
  27. Comme on peut s'en rendre compte dans le film documentaire de Ray MĂŒller Leni Riefenstahl, le pouvoir des images (1993).

Annexes

Articles connexes

Liens externes

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