Pour les autres membres de la famille, voir Famille de Croÿ.
Auguste de Croÿ | |
Titre | 9e duc de Croÿ |
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Autres titres | Comte de Dülmen (nl) |
Prédécesseur | Anne-Emmanuel de Croÿ |
Successeur | Alfred-François-Frédéric-Philippe |
Grade militaire | Major |
Distinctions | Ordre de Saint-Hubert de Bavière |
Autres fonctions | Membre de la Chambre des pairs |
Biographie | |
Dynastie | Famille de Croÿ |
Nom de naissance | Auguste Louis Philippe Emmanuel de Croÿ |
Naissance | Château de l'Hermitage (Condé-sur-l'Escaut) |
Décès |  |
Auguste-Louis-Philippe-Emmanuel de Croÿ est un homme politique français né le au château de l'Hermitage à Condé-sur-l'Escaut (Nord) où il est mort le .
Sommaire
Biographie
Fils d'Anne-Emmanuel de Croÿ, Auguste-Louis-Philippe-Emmanuel émigra avec sa famille en 1791. Le duc de Croÿ avait le grade de major à l'époque où il quitta le service de France[1].
Il obtint, en échange des biens qu'il avait perdus, la seigneurie de Dülmen en Westphalie. Privé de ses droits de souveraineté sur le comté de Dülmen (nl) par le recès de la dernière séance de la Diète d'Empire tenue le à Ratisbonne, il vit son comté placé momentanément dans la souveraineté du duc d'Arenberg (Duché d'Arenberg-Meppen), dont les possessions, ainsi que celles du duc de Croÿ-Dülmen, furent ensuite mis sous la souveraineté du royaume de Prusse par le congrès de Vienne (1815).
Rentré en France en 1814, il fut appelé à la pairie par ordonnance du . Il siégea obscurément dans la Chambre haute : son nom ne figure pas au scrutin pour le procès du maréchal Ney[2].
Récapitulatifs
Titres
- 9e Duc de Croÿ,
- Prince du Saint-Empire[1],
- Comte souverain de Dülmen (nl)[1],
- Grand d'Espagne de la 1re classe[1],
- Pair de France[3]Â :
- - , - ,
- Duc et pair (, sans lettres patentes, ni majorat).
Décorations
- Chevalier de l'ordre de Saint-Hubert de Bavière[1].
Armoiries
Écartelé : au 1 et 4, contr’écartelé: d’argent à trois fasces de gueules (Croy) et d’argent à trois doloires de gueules (Renty) ; au 2, d’Albret (écartelé de France et de gueules plein) sur le tout de Bretagne (d’hermine plein) ; au 3 écartelé d’or au lion de sable (Flandres) et losangé d’or et de gueules (Craon). Sur le tout écartelé de Croy et de Renty.[3]
Ascendance et postérité
Fils aîné d'Anne-Emmanuel de Croÿ, 9e duc de Croÿ, prince de Solre et d'Auguste-Friederike zu Salm-Kyrburg (1747-1822), Auguste-Louis-Philippe-Emmanuel de Croÿ a deux frères :
- Emmanuel Marie Maximilien (Paris, – château de Rœulx, (Belgique), général et pair de France, marié, dont postérité ;
- Gustave-Maximilien-Juste (château de l'Hermitage, – Rouen,), évêque de Strasbourg (1817-1823), archevêque de Rouen (1824-1844), cardinal (1825).
Il épouse le Anne-Victurnienne-Henriette de Rochechouart de Mortemart (Paris, 7 mai 1773 - Dülmen, 10 juillet 1806), fille de Victurnien-Jean-Baptiste de Rochechouart, duc de Mortemart, pair de France, alors brigadier des armées du roi et mestre-de-camp du régiment de Lorraine-infanterie, et d'Anne-Catherine-Gabrielle d'Harcourt de Lillebonne.
Il épouse en secondes noces le à Paris Anne-Marie Maria Dillon (en) (Londres, 28 avril 1795 - Paris, 7 mars 1827), comtesse Dillon de Costello-Gallen, fille du comte Henri Dillon (1759-1837), il a cinq enfants[4] :
- Alfred-François-Frédéric-Philippe (Aachen, - château de Dülmen, 14 juillet 1861), 10e duc de Croÿ-Dulmen, marié, le avec Éleonore (1794-1871), princesse de Salm-Salm, fille de Constantin Alexandre-Joseph (de) (1762-1828), prince de Salm-Salm et de Marie-Walpurge, comtesse de Sternberg, dont postérité ;
- Fernand-Victor-Philippe (Aachen, - château de Rœulx, ), prince de Croÿ, de Solre, et du Saint-Empire, commandeur de l'ordre du Lion-Belgique, commandant un régiment de hussards à son nom (1814), aide-de-camp de Guillaume Ier roi des Pays-Bas, général major au service du royaume des Pays-Bas (1815-1830), marié, le 3 septembre 1810, Le Rœulx, avec Anne-Louise-Constance, princesse de Croÿ-Solre, sa cousine germaine (fille d'Emmanuel Marie Maximilien, prince de Solre) dont postérité subsistante ;
- Philippe-François-Bernard-Victurnien (Vienne (Autriche), 26 novembre 1801 - Bad Ems, 2 août 1871), prince de Croÿ et du Saint-Empire, marié, le 24 juillet 1824 à Burg Anholt (de), avec Jeanne-Wilhelmine-Auguste (5 août 1796 - 22 novembre 1868), princesse de Salm-Salm, fille puînée de Constantin Alexandre-Joseph (de) (1762-1828), prince de Salm-Salm et de Marie-Walpurge, comtesse de Sternberg, dont postérité subsistante ;
- Stéphanie-Victorine-Marie-Anne (Dülmen, - Lysá nad Labem (en allemand : Lissa an der Elbe) (Bohême), 27 septembre 1884), princesse de Croÿ, mariée, le 3 octobre 1825 à Dulmen, avec Benjamin-Mériadec de Rohan (1804-1846), prince de Guéménée, Rochefort et Montauban, dont postérité ;
- Gustave (Bruxelles, - château de Rœulx (Hainaut, Belgique)[5], ), prince de Croÿ, né posthume.
Notes et références
- Courcelles 1827, p. 79.
- Robert & Cougny 1891, p. 226.
- Velde 2005, p. Lay peers.
- Croy family #2.
- Roglo 2012.
Annexes
Articles connexes
Liens externes
- « Auguste de Croÿ », sur roglo.eu (consulté le ) ;
- (en) François Velde, « Armory of the French Hereditary Peerage (1814-30) », Lay Peers, sur www.heraldica.org, (consulté le ) ;
- (en) « Croy family », #2, sur genealogy.euweb.cz (consulté le ) ;
Bibliographie
- « Emmanuel-Maximilien, prince de Croy-Solre », dans Jean-Baptiste-Pierre Jullien de Courcelles, Histoire généalogique et héraldique des pairs de France : des grands dignitaires de la couronne, des principales familles nobles du royaume et des maisons princières de l'Europe, précédée de la généalogie de la maison de France, vol. VIII, , 578 p. [détail de l’édition] (lire en ligne), p. 79  ;
- « Croÿ (Auguste-Philippe-Louis-Emmanuel, duc de) », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, t. II, Edgar Bourloton, , 570 p. [détail de l’édition] (lire en ligne), p. 226  ;
- Marie-Nicolas Bouillet et Alexis Chassang (dir.), « Auguste-Louis-Philippe-Emmanuel de Croÿ » dans Dictionnaire universel d’histoire et de géographie, (lire sur Wikisource)  ;