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Attaque du 12 mai 2018 Ă  Paris

L'attaque du Ă  Paris est une action terroriste islamiste commise dans la soirĂ©e du Ă  Paris, au cours de laquelle un homme est tuĂ© Ă  l'arme blanche par un assaillant et quatre autres blessĂ©s. L'assaillant est tuĂ© par des policiers, intervenant sur place. L'attaque est revendiquĂ©e par l'État islamique dans les heures qui suivent.

Attaque du 12 mai 2018 Ă  Paris
Image illustrative de l’article Attaque du 12 mai 2018 à Paris
Photo prise devant le no 34 de l'avenue de l'Opéra à Paris 2e arr., le .

Localisation Rue Marsollier et Rue Monsigny, 2e arrondissement de Paris, Drapeau de la France France
Cible Civils
CoordonnĂ©es 48° 52â€Č 08″ nord, 2° 20â€Č 08″ est
Date
21 h (UTC+2)
Type Attaque au couteau
Armes Couteau
Morts 2 (dont l'auteur)
Blessés 4
Auteurs Khamzat Azimov
Organisations Drapeau de l'État islamique État islamique
Mouvance Terrorisme islamiste
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(Voir situation sur carte : 2e arrondissement de Paris)
Attaque du 12 mai 2018 Ă  Paris
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Attaque du 12 mai 2018 Ă  Paris
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Attaque du 12 mai 2018 Ă  Paris
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Attaque du 12 mai 2018 Ă  Paris

Contexte

Selon une Ă©tude[1] du Centre d'analyse du terrorisme, la France est depuis 2013 le pays occidental « le plus visĂ© par le terrorisme islamiste, devant les États-Unis, l'Allemagne, l'Australie et le Royaume-Uni[2] ». L’homme dĂ©cĂ©dĂ© dans cette attaque au couteau est, depuis , la 246e victime tuĂ©e dans un attentat sur le sol français[3]. L’attaque de l’OpĂ©ra est le deuxiĂšme attentat mortel de l'annĂ©e aprĂšs les attaques du Ă  Carcassonne et TrĂšbes[4].

Sur les douze attentats aboutis depuis dĂ©but 2015, impliquant au total vingt-deux terroristes, seul Ahmed Hanachi pour l'attaque du Ă  Marseille et les deux kamikazes du Stade de France Ă©taient en situation irrĂ©guliĂšre lorsqu’ils sont passĂ©s Ă  l’acte. Les six autres auteurs de nationalitĂ© Ă©trangĂšre Ă©taient lĂ©galement prĂ©sents en France[4]. Contrairement aux attentats et tentatives de 2015, les terroristes attaquent dorĂ©navant avec des armes basiques et un rĂ©seau faiblement structurĂ©[5]. Aux projets planifiĂ©s depuis la zone syro-irakienne mis en Ɠuvre par des djihadistes aguerris ont succĂ©dĂ© principalement des attaques simplement inspirĂ©es et recourant Ă  des acteurs isolĂ©s[4].

DĂ©roulement

Le samedi , vers 20 h 45, un individu attaque au couteau des passants Rue Marsollier et rue Monsigny (dans le 2e arrondissement de Paris) en criant « Allahu akbar » ; il tue une personne et en blesse quatre autres, dont deux gravement[6]. Il se dirige ensuite vers une patrouille de police, dĂ©pĂȘchĂ©e sur les lieux, « couteau Ă  la main en Ă©tant trĂšs menaçant et criant “Tire, tire, je vais te planter” »[7].

L’un des policiers tente de maĂźtriser l’individu avec son pistolet Ă  impulsion Ă©lectrique Ă  deux reprises, mais sans succĂšs[7]. Un second policier fait alors usage Ă  deux reprises de son arme administrative, blessant mortellement l’individu dans la rĂ©gion du cƓur[7]. Un premier appel Ă  la police est enregistrĂ© Ă  20 h 47 et le suspect est neutralisĂ© dans un dĂ©lai de 9 min[5].

Le groupe État islamique revendique rapidement l'attentat dans un communiquĂ© diffusĂ© sur son organe de propagande Amaq[8].

Victime

Plaque 5 rue Marsollier (Paris).

La personne dĂ©cĂ©dĂ©e se nomme Ronan Gosnet qui prĂ©sente 10 plaies Ă  l'arme blanche[9]. ÂgĂ© de 29 ans, il Ă©tait originaire de la Sarthe[10]. Il avait grandi dans le village de ConnerrĂ©. LicenciĂ© plusieurs annĂ©es au club de handball local et primĂ© en 2003 au Concours national de la rĂ©sistance et de la dĂ©portation, il s’était installĂ© en 2014 Ă  Paris pour travailler dans l’informatique[11]. Une minute de silence est observĂ©e en sa mĂ©moire Ă  l'AssemblĂ©e nationale et au SĂ©nat[12].

EnquĂȘte judiciaire

La section antiterroriste du parquet de Paris est saisie. Le procureur François Molins annonce l’ouverture d’une enquĂȘte pour « assassinats en relation avec une entreprise terroriste » et « tentative d'assassinat sur personne dĂ©positaire de l'autoritĂ© publique »[13] - [7].

L’enquĂȘte est confiĂ©e conjointement Ă  la brigade criminelle de la police judiciaire de Paris, Ă  la direction gĂ©nĂ©rale de la sĂ©curitĂ© intĂ©rieure (DGSI) et Ă  la sous-direction antiterroriste (SDAT) de la police judiciaire[13].

Profil du terroriste

Khamzat Azimov
Terroriste islamiste
Information
Nom de naissance Khamzat Cheripouevitch Azimov[14] (en russe : Đ„Đ°ĐŒĐ·Đ°Ń‚ ĐšĐ”Ń€ĐžĐżŃƒĐ”ĐČоч ĐĐ·ĐžĐŒĐŸĐČ)
Naissance
Argoun, Tchétchénie (Russie)
DĂ©cĂšs
Paris (France)
Cause du décÚs Abattu par la police
Nationalité Drapeau de la Russie Russe
Drapeau de la France Français (à partir de 2010)
AllĂ©geance Drapeau de l'État islamique État islamique
Idéologie Salafisme djihadiste
Sexe Masculin
Actions criminelles Attentat
Attentats Attaque du 12 mai 2018 Ă  Paris
Victimes 1 mort et 4 blessés

Le terroriste, Khamzat Azimov, est un franco-russe originaire de TchĂ©tchĂ©nie, ĂągĂ© de 20 ans[15], naturalisĂ© en 2010 en mĂȘme temps que sa mĂšre[16]. Ses parents s’étaient rĂ©fugiĂ©s en France au dĂ©but des annĂ©es 2000 lors d’un pic de la guerre de TchĂ©tchĂ©nie entre la Russie et les indĂ©pendantistes. La France avait alors accueilli nombre de TchĂ©tchĂšnes auxquels elle avait accordĂ© le statut de rĂ©fugiĂ©s[17]. Les parents de Khamzat Azimov s'Ă©taient rĂ©cemment installĂ©s en rĂ©gion parisienne. Ils sont placĂ©s en garde Ă  vue aprĂšs l'attaque[15] - [18] - [19], mais relĂąchĂ©s deux jours plus tard en l'absence de tout Ă©lĂ©ment les incriminant[20].

IdentifiĂ© par ses empreintes digitales en l'absence de piĂšce d'identitĂ© sur lui[4], Khamzat Azimov avait grandi Ă  Strasbourg oĂč il avait effectuĂ© sa scolaritĂ© et frĂ©quentĂ© l'universitĂ© aprĂšs l'obtention de son baccalaurĂ©at ES[21]. Il ne s'Ă©tait pas fait remarquer par sa pratique religieuse ou un comportement violent, contrairement Ă  son ami Hakim AnaĂŻev[21].

Il avait été entendu par les services anti-terroristes en [15] et était fiché S[22] depuis l'été 2016. Il est aussi inscrit au Fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractÚre terroriste (FSPRT), mais « plutÎt » en raison de « ses relations » que de « son propre comportement, ses agissements et prises de position[21] - [23] ».

L’État islamique diffuse aussitĂŽt aprĂšs l'attentat, via son agence de propagande Amaq, une vidĂ©o oĂč l’on aperçoit le terroriste parler. Khamzat Azimov s’y exprime en français et fait allĂ©geance Ă  Abou Bakr al-Baghdadi, le « calife » autoproclamĂ© du groupe État islamique. Cette vidĂ©o montre que des contacts ont bien existĂ© entre le terroriste et des membres du groupe État islamique[24].

Complices présumés

Abdoul Hakim AnaĂŻev, nĂ© Ă  Grozny en 1997, fichĂ© S, est mis en garde Ă  vue le dans le cadre de l'enquĂȘte sur l'attentat. Il Ă©tait ami avec Khamzat Azimov. Face aux enquĂȘteurs, il s'est dit musulman pratiquant, mais modĂ©rĂ©. Il avait 7 tĂ©lĂ©phones portables chez lui lors de son arrestation[25]. Plusieurs documents sont saisis au domicile du suspect alors qu'une heure avant l'attentat, Ă  19 h 16, il adresse Ă  sa sƓur sur la messagerie WhatsApp un chant jihadiste souvent repris par Daesh[9]. Il est aussi d'origine tchĂ©tchĂšne. Avec son ancienne Ă©pouse, InĂšs Hamza, il avait essayĂ© de partir vivre en Syrie ou en Irak, sans y parvenir[25]. InĂšs Hamza Ă©tait fichĂ©e S Ă  l'Ăąge de 16 ans quand elle tenta de se rendre en Syrie en 2015[26]. Un de ses camarades de classe tĂ©moigne : « Les professeurs avaient dĂ©jĂ  signalĂ© Hakim. On le soupçonnait de s’approcher du salafisme donc il avait Ă©tĂ© convoquĂ© par la proviseure. En sortant de son bureau, Hakim avait dit : « Ils me prennent pour un terroriste
 » Ce qui a Ă©veillĂ© les soupçons : un exposĂ© sur l’islam, oĂč il parlait des relations hommes-femmes. Il avait expliquĂ© que la charia Ă©tait une bonne chose et les professeurs n’ont pas compris oĂč ils venaient en venir. Mais aucune violence n’était prĂŽnĂ©e explicitement »[27]. Il a eu des accĂšs de violence dans son lycĂ©e[21].

Sans casier judiciaire, il travaillait depuis en CDD Ă  l’accueil de l’OFII, dans un poste qui n’était pas Ă  responsabilitĂ©s, et son contrat avait Ă©tĂ© renouvelĂ© jusqu’à dĂ©cembre. ImmĂ©diatement mis Ă  pied, il Ă©tait suivi par les services de renseignement depuis son mariage religieux avec une Francilienne radicalisĂ©e de 19 ans qui avait tentĂ© de partir en Syrie[28].

Ines Hamza , ainsi qu'une autre femme sont arrĂȘtĂ©es le [29].

Djihadisme et Tchétchénie

AprĂšs la premiĂšre guerre de TchĂ©tchĂ©nie (1994–1996), la rĂ©bellion sĂ©paratiste tchĂ©tchĂšne s’est progressivement islamisĂ©e et s’est Ă©tendue au-delĂ  des frontiĂšres de cette rĂ©publique russe pour se transformer au milieu des annĂ©es 2000 en un mouvement islamiste armĂ© actif dans tout le Caucase du Nord[16]. Fin , une partie de l'Émirat du Caucase prĂȘte allĂ©geance Ă  l'État islamique devenant une source importante de combattants djihadistes. Selon les services de sĂ©curitĂ© russes, au moins 4 500 Russes, majoritairement originaires des rĂ©publiques du Caucase, se trouvaient en 2017 aux cĂŽtĂ©s des groupes jihadistes de par le monde[16]. Le double attentat du Marathon de Boston (3 morts et 264 blessĂ©s), le , est imputĂ© Ă  deux frĂšres d’origine tchĂ©tchĂšne[17].

En France, selon Jean-Charles Brisard, 7 Ă  8 % des Français impliquĂ©s dans les filiĂšres jihadistes en Syrie et en Irak seraient d’origine tchĂ©tchĂšne, soit « un vivier assez important, la proportion est significative »[16]. Selon le MinistĂšre de l’IntĂ©rieur, les rĂ©fugiĂ©s tchĂ©tchĂšnes constituent le quatriĂšme groupe d’étrangers fichĂ©s S aprĂšs les AlgĂ©riens, les Marocains et les Tunisiens[17], ce qui fait dire Ă  l’ancien ambassadeur russe en France Alexandre Orlov que les autoritĂ©s françaises auraient manquĂ© de vigilance face aux demandes d'asile des TchĂ©tchĂšnes : « Quand j’étais encore ambassadeur, je trouvais que les autoritĂ©s françaises donnaient Ă  ces familles l’asile trop facilement, On voit les consĂ©quences[17] ».

Le , le DGSI interpelle deux personnes d'origine tchĂ©tchĂšne en Haute-Garonne qui pourraient ĂȘtre liĂ©es aux attentats des 17 et en Catalogne. Le mĂȘme jour, la DGSI interpelle Ă©galement quatre personnes d'origine tchĂ©tchĂšne dans le Bas-Rhin (deux femmes nĂ©es en 1982 et 1983 et un homme nĂ© en 1989) et les Yvelines (une femme nĂ©e en 1976) dans le cadre d'une information judiciaire ouverte en des chefs de participation Ă  une association de malfaiteurs terroristes et financement du terrorisme[30].

RĂ©actions

RĂ©actions nationales

  • Le prĂ©sident de la RĂ©publique, Emmanuel Macron, dĂ©clare : « Toutes mes pensĂ©es vont aux victimes et aux blessĂ©s de l’attaque au couteau perpĂ©trĂ©e ce soir Ă  Paris, ainsi qu’à leurs proches. Je salue au nom de tous les Français le courage des policiers qui ont neutralisĂ© le terroriste. La France paye une nouvelle fois le prix du sang mais ne cĂšde pas un pouce aux ennemis de la libertĂ© »[8].
  • Le ministre de l’IntĂ©rieur, GĂ©rard Collomb, salue « le sang-froid et la rĂ©activitĂ© des forces de police qui ont neutralisĂ© l’assaillant (...) Mes premiĂšres pensĂ©es vont aux victimes de cet acte odieux »[8].
  • La maire de Paris, Anne Hidalgo, s’est rendue sur place : « Ce soir, notre ville a Ă©tĂ© meurtrie »[8].

RĂ©actions internationales

  • Drapeau des États-Unis États-Unis : Le prĂ©sident des États-Unis, Donald Trump, via Twitter : « C'est triste de voir l'attaque terroriste Ă  Paris. À un moment donnĂ©, les pays devront ouvrir leurs yeux et voir ce qui se passe rĂ©ellement. Ce genre de maladie et de haine n'est pas compatible avec un pays aimant, paisible et prospĂšre ! Des changements dans notre processus de rĂ©flexion sur la terreur doivent ĂȘtre faits »[31].
  • Drapeau de la TchĂ©tchĂ©nie TchĂ©tchĂ©nie : le prĂ©sident tchĂ©tchĂšne Ramzan Kadyrov a affirmĂ© que « toute la responsabilitĂ© » de l'attaque en revient Ă  la France, l'assaillant n'aurait fait que « naĂźtre en TchĂ©tchĂ©nie » : « Je considĂšre important de faire remarquer que toute la responsabilitĂ© pour le fait [que Khamzat A.] a dĂ©cidĂ© d’emprunter la voie de la criminalitĂ© revient entiĂšrement aux autoritĂ©s françaises »[32].

Articles connexes

Notes et références

  1. « Attentats, tentatives et projets d'attentats en relation avec le contexte syro-irakien dans les pays occidentaux (2013-2016) », sur Centre d'analyse du terrorisme,
  2. « Terrorisme : la France, pays occidental le plus ciblé depuis 2013 », sur leparisien.fr,
  3. Attentat à Paris : les jours des blessés ne sont plus en danger, sur francetvinfo.fr
  4. Mathieu Suc, « Une attaque au couteau confirme les mutations de la menace terroriste », [mediapart.fr, (consulté le )
  5. Pierre Alonso et IsmaĂ«l Halissat, « Attentats : l’arme de la simplicitĂ© », liberation.fr, (consultĂ© le )
  6. « Attaque au couteau Ă  Paris : deux blessĂ©s en "urgence absolue" selon Edouard Philippe », LCI.fr,‎ (lire en ligne)
  7. « Attaque au couteau à Paris ; ce que l'on sait de l'assaillant et de ses motivations », 20 minutes.fr, 13 mai 2018.
  8. « Attaque au couteau Ă  Paris : Ce que l’on sait », 20 minutes.fr, 13 mai 2018.
  9. Thibaut Deleaz, « Attentat Ă  Paris : oĂč en est l'enquĂȘte sur Khamzat Azimov ? », rtl.fr, (consultĂ© le )
  10. « Attentat de Paris : Ronan Gosnet, victime du terrorisme », francetvinfo.fr, (consulté le )
  11. « Attaque au couteau Ă  Paris. Émotion dans la commune d’enfance de Ronan, tuĂ© par l’assaillant », ouest-france.fr, (consultĂ© le )
  12. « Attaque au couteau: minute de silence de l'Assemblée nationale et au Sénat », nouvelobs.com, (consulté le )
  13. « Une personne tuée à Paris dans une agression au couteau, le parquet antiterroriste saisi », sur Le Monde.fr,
  14. Fichiers des personnes décédées depuis 1970 sur le site de l'Insee
  15. « Attaque à Paris : l'assaillant était Khamzat Azimov, TchétchÚne naturalisé français en 2010 », LCI.fr, 13 mai 2018.
  16. Agence France-Presse, « Attaque au couteau à Paris : la Tchétchénie, "vivier important" de jihadistes », sudouest.fr, (consulté le )
  17. Elizabeth Pineau et Emmanuel Jarry, « La premiÚre manifestation d'une menace tchétchÚne en France », reuters.com, (consulté le )
  18. « Attaque au couteau Ă  Paris : deux morts dont l'assaillant, l'État islamique revendique l'attaque », Europe 1.fr, 12 mai 2018.
  19. « Attaque au couteau à Paris : naturalisé français en 2010, fiché S depuis 2016... », sur Franceinfo.fr,
  20. Agence France-Presse, « Attentat à Paris: les parents de l'assaillant remis en liberté », lefigaro.fr, (consulté le )
  21. Guillaume Krempp, « Attaque au couteau à Paris : le choc des anciens camarades de Khamzat Azimov », rue89strasbourg.com, (consulté le )
  22. « Attaque au couteau Ă  Paris : l’assaillant connu des renseignements et fichĂ© S », Europe 1.fr, 13 mai 2018.
  23. Agence France-Presse, « Attaque au couteau Ă  Paris : les derniĂšres avancĂ©es de l'enquĂȘte », lepoint.fr, (consultĂ© le )
  24. C. Laudercq et R. Lefras, « Attentat de Paris : L'EI diffuse une vidĂ©o du terroriste Khamzat Azimov. », Actu17.fr,‎ (lire en ligne)
  25. La rédaction de LCI, « EN DIRECT - Attaque au couteau : les deux jeunes femmes proches d'Azimov ont été relùchées », sur lci.fr, (consulté le ).
  26. MIDI LIBRE, « Adolescente radicalisĂ©e en fugue : InĂšs, 16 ans, a Ă©tĂ© retrouvĂ©e », Midi libre,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  27. Guillaume Krempp, « Attentat Ă  Paris : «Khamzat Azimov disait qu’il voulait "sauver des vies"» », LibĂ©ration,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  28. Agence France-Presse, « Attaque au couteau Ă  Paris. L’ami de l’assaillant travaillait Ă  l’Office français de l’immigration », ouest-france.fr, (consultĂ© le )
  29. S.C., « Attaque au couteau à Paris : deux femmes interpellées », leparisien.fr, (consulté le )
  30. Elizabeth, « La DGSI mÚne une série d'interpellations dans le Bas-Rhin, la Gironde et la Haute-Garonne », francetvinfo.fr, (consulté le )
  31. « Attaque au couteau à Paris: Donald Trump invite à "ouvrir les yeux" », rtbf.be, (consulté le )
  32. « Attaque au couteau à Paris : Kadyrov, le président tchétchÚne, accable la France », CNews.fr, 13 lai 2018.
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