Attaque de loup sur l'homme
Les attaques de loup (Canis lupus) sur les êtres humains sont attestées dans plusieurs pays, surtout depuis le Moyen Âge. Ayant quasiment disparu en Europe occidentale au XXe siècle, leur réalité a été contestée. Un premier bilan de ces attaques à travers le monde a été publié en 2002 sous l'égide de John Linnell[1], puis complété pour la période 2002-2020[2].
Huile sur toile de François Grenier de Saint-Martin, dépôt du musée d'Arts de Nantes, 1833.
Loups prédateurs et loups enragés
Carnivores, les loups sont ressentis par les hommes comme des concurrents directs qui chassent eux aussi le gibier, et dans les pays d'élevage, comme des animaux nuisibles qui attaquent le bétail. Les attaques prédatrices sur les humains sont bien plus rares, car elles ne sont pas sans risque pour le loup, comme le note François de Beaufort[3].
Attestées depuis l'Antiquité, chez Aristote comme par des stèles funéraires[4], les attaques prédatrices de loups ciblent surtout des enfants et des personnes isolées. Ces attaques sont plus nombreuses en été qu'en hiver, ce qui correspond au cycle des activités agro-pastorales comme au rythme biologique du loup qui doit nourrir des louveteaux. Ce maximum estival s'observe en France[5] comme en Russie[6]. De telles attaques sont le fait de loups isolés, parfois secondés par un loup en retrait, ou groupés en meutes.
Les attaques de loups enragés sont toujours le fait d'animaux isolés. Elles sont brèves mais blessent en général plusieurs personnes au visage ou aux bras, certaines pouvant mourir sur le coup. La plupart mouraient au bout de quelques semaines, avant la mise au point du vaccin contre la rage. Certaines victimes sont mortes malgré le traitement antirabique, surtout celles qui ont été mordues à la tête[7]. Les loups enragés sont considérés comme très dangereux : en 1851, l'un d'eux a parcouru en sept heures 45 km environ dans la forêt de Lorge, mordant 41 personnes (10 hommes, 12 femmes et 19 enfants) et au moins 76 animaux domestiques[8] - [9]. Contrairement aux loups prédateurs, ils ne dévorent pas leurs victimes, mais en autopsiant des loups enragés on a trouvé des fragments humains avalés sans être mâchés[10].
En Europe
Espagne
Des attaques de loups sont attestées en Espagne, où quatre garçons âgés respectivement de 5 ans, 5 ans, 11 mois et 3 ans ont été tués par deux louves distinctes, en Galice, en 1957 et 1959 (louve de Vimianzo) puis en 1974 (louve de Rante). Chacune de ces attaques s'est produite au début de l'été[11]. Un garçon de 5 ans, Manuel Suárez, enlevé par la première louve en 1958, a survécu à l'attaque mais il en gardait des cicatrices plus de cinquante ans après[12]. En 2016, un expert en loups, Carlos Sanz, a été blessé à la tête et aux jambes par un loup du Centro del Lobo Ibérico, dans la province de Zamora : l'enclos du parc avait été cisaillé[13].
Finlande
En Finlande, cinq séries d'attaques de loups ont causé la mort de 64 personnes entre 1831 et 1881, presque tous des enfants[14]. Dans les villages de la région d'Åbo (Turku), 22 enfants au moins ont été tués par un couple de loups entre janvier 1880 et novembre 1881[15].
France
Dans la première moitié du XIe siècle, le chroniqueur Raoul Glaber évoque la prédation d'hommes par des loups dans un contexte de famine : « De plus, les cadavres gisant çà et là, privés de sépulture à cause de leur multitude, engraissèrent les loups qui, après une longue interruption, prirent leur proie parmi les hommes »[16]. La nécrophagie aurait conduit à cette prédation sur les humains. Quatre siècles plus tard, une autre source narrative, le Journal d'un bourgeois de Paris, mentionne des victimes dévorées par des loups qui avaient réussi à entrer dans Paris, en 1438 et 1439[17]. En 1477, le cadavre du duc Charles le Téméraire a été à moitié dévoré par des loups sous les murs de Nancy. En 1794, la nécrophagie lupine a mutilé les corps des conventionnels girondins Pétion et Buzot[18].
Dessin de Jean Burel, bourgeois du Puy, dans son Journal (1589).
Pour le XVIe siècle, et surtout pour les XVIIe et XVIIIe siècles, les sources les plus précises sont les actes de décès ou d'inhumation, conservés dans les registres paroissiaux. Selon Jean-Marc Moriceau, historien du monde rural, il s'agit là de sources sérieuses, « imparfaites mais irréfutables », qui autorisent une étude quantitative[19]. Ayant lui-même lancé une enquête nationale en faisant appel aux généalogistes travaillant sur les archives départementales, il a proposé une synthèse en 2007, Histoire du méchant loup. Il obtient alors un premier bilan de 3 069 attaques de loups en France, porté à 3 272 dans la seconde édition (1 961 attaques de loups prédateurs et 1 311 attaques de loups enragés). L'enquête se poursuivant après la publication de cet ouvrage, le nombre des attaques recensées augmente : plus de 7 600 en 2013 (dont 4 603 attaques de loups prédateurs)[20], 9 031 en 2014 (dont 5 695 attaques de loups prédateurs)[21]. La réédition du livre en 2016 fait état de nouvelles données : « Le corpus statistique des victimes et des agresseurs s'est considérablement élargi. Si l'on met de côté le cas exceptionnel des 6 000 victimes attribuées à la Bretagne occidentale pour la fin du XVIe siècle, c'est plus de 12 000 attaques que l'on peut recenser (dont 8 672 dues à des loups prédateurs et 3 731 à des loups enragés) »[22]. Les victimes sont majoritairement des enfants, et pour les adultes, surtout des femmes. En 2001, le conseil municipal de Nouzilly, les enseignants et les enfants ont donné à leur école le nom d'une fille du village tuée par des « loups carnassiers » 250 ans plus tôt, Jeanne Salmon[23].
Jean-Marc Moriceau insiste sur les conditions sociales qui ont exposé les populations rurales de l'Ancien Régime aux attaques de loups. La garde du bétail était souvent confiée à de jeunes enfants, en lisière des bois où s'abritaient les meutes de loups. Comme le zoologiste François de Beaufort et l'historien Jean-Paul Chabrol, il attribue les attaques de la Bête du Gévaudan (de 1764 à 1767) à cette petite minorité de loups anthropophages.
Les attaques contre les enfants qui avaient chuté à la fin de l'Ancien Régime reprennent à cause des guerres extérieures, de l'insécurité intérieure et de la confusion administrative. L'auteur relève ainsi une attaque manquée sous la Terreur contre un adulte pourtant protégé : le 19 Thermidor an II (6 août 1794), le maire de Saint-Georges-sur-Fontaine en Seine-Inférieure est désarçonné de son cheval par un fauve solitaire[24].
Ce regain des attaques prédatrices se poursuit lors des deux premières décennies du XIXe siècle, notamment dans les Cévennes et la vallée de la Saône[25], puis elles deviennent « tout à fait exceptionnelles », et paradoxalement malaisées à établir, après le règne de Louis XVIII[26]. « Agresseurs malgré eux », les loups enragés continuent à faire des dizaines de victimes, les deux dernières mourant en 1883, en Dordogne[27].
Selon l'étude du Nina (Norsk Institutt for Naturforskning) dirigée par John Linnell, les attaques de loups enragés ont fait 21 morts et 34 blessés de 1850 à 1874, 3 morts et 21 blessés de 1875 à 1899. Les attaques de loups sains ont causé 2 morts et 6 blessés de 1850 à 1874, 20 morts et 4 blessés de 1875 à 1899, 2 morts et 2 blessés au début du XXe siècle[28].
Italie
En Italie du nord, les attaques de loups ont fait des victimes humaines jusqu'en 1825[29]. En Lombardie, on a enregistré des attaques de loups enragés et de loups prédateurs au XVIIIe siècle[30], comme la bête de Cusago en 1792 : on avait pensé à une hyène, mais elle s'est avérée une louve. Dans les Abruzzes, Giuseppe Altobello cite quelques attaques mortelles qui se seraient produites entre 1914 et janvier 1924[31].
Roumanie
En Roumanie, qui possède la population lupine la plus nombreuse d'Europe après la Russie, des attaques de loups enragés se produisent encore au début du XXIe siècle : plusieurs personnes mordues ont été hospitalisées[32] - [33]. Au début du XXe siècle, Rook Carnegie nomme cinq soldats en permission qui auraient été attaqués et dévorés en janvier 1901 dans la région de Galați[34]. Par ailleurs, deux chercheurs de l'université de Montpellier affirment avoir trouvé des cas de loups anthropophages en Roumanie au XXe siècle[35].
Suède
En Suède, le « loup de Gysinge » (Gysingevargen) a tué huit enfants et une jeune fille de 18 ans, Anna Persdotter, entre le 30 décembre 1820 et le 20 avril 1821[36]. En 2012, une employée du parc animalier de Kolmården a été tuée par des loups dans leur enclos[37].
Pays baltes
En Estonie, selon les recherches d'Ilmar Rootsi qui a soutenu une thèse[38] sur les attaques de loups, les sources sont incomplètes au XVIIIe siècle. Au siècle suivant, les registres des églises luthériennes indiquent 111 victimes tuées entre 1804 et 1853, dont 108 enfants. La dernière victime d'une attaque de loup prédateur date de 1873, selon un registre d'église orthodoxe : un garçon de neuf ans, emporté puis dévoré à Iisaku[39].
Biélorussie
Hans Kruuk a fait part de trois attaques mortelles de loups sur des humains (deux hommes adultes et une écolière), en Biélorussie, durant l'hiver 1995-1996[40]. Le zoologiste Vadim Sidorovitch mentionne des faits plus anciens : durant la Première Guerre mondiale, dans la forêt de Naliboki, le manque de nourriture a conduit les loups à s'attaquer aux cadavres humains exposés après les combats, et même à attaquer des soldats blessés. Ces loups étaient devenus très nombreux car personne ne les chassait depuis le début du conflit, alors que leurs proies habituelles (cerfs, chevreuils, sangliers...) avaient quasiment disparu, chassées par les soldats, les habitants et les réfugiés[41].
Russie
Des universitaires estoniens ont étudié les attaques de loup dans la partie européenne de l'empire russe, en se basant notamment sur le Journal du ministère de l'Intérieur. Dans cette zone, ils ont recensé 483 attaques entre 1841 et 1861 : 168 de loups prédateurs, 315 de loups enragés. 99 % des victimes de loups prédateurs avaient moins de quinze ans, les provinces les plus touchées étant celles de Moguilev, Saint-Pétersbourg et Podolsk. Les mois de juillet-août concentrent plus de la moitié des attaques prédatrices, probablement parce que cette saison estivale voit les enfants sortir pour garder les troupeaux ou cueillir des fruits et des champignons en forêt, et aussi parce que c'est le moment où les loups doivent se nourrir pour élever leurs louveteaux. Les attaques de loups enragés se produisent plutôt de janvier à avril, et elles suivent un cycle de onze ans[6].
Pour l'année 1875, 200 humains auraient été tués par des loups en Russie selon le journal Finlands Almänna Tidning (la Finlande faisait alors partie de l'empire russe) ; le nombre des loups était alors estimé à 170 000 en Russie[42]. Ces statistiques de prédation disparaissent à l'époque soviétique.
En Russie d'Europe, des loups prédateurs ont tué 22 enfants âgés de 3 à 17 ans dans l'oblast de Kirov, entre 1944 et 1951[43]. Des attaques isolées ont eu lieu depuis la fin de l'époque soviétique : en 2009, un garçon de 10 ans, Kolia Netchaïev, a été emporté et tué par un loup dans la région de Perm[44].
En Asie
En Inde, 624 personnes ont été tuées par les loups (Canis indica) en 1878 dans l'Uttar Pradesh. Autour de Hazaribagh, dans le Bihar, les loups ont tué 115 enfants entre 1910 et 1915, et 122 enfants de 1980 à 1986 ; dans la même région, 78 enfants ont été enlevés entre et , parmi lesquels 20 ont été sauvés[45]. En 1996, entre le et le , une meute a tué 21 enfants autour de Jaunpur, Pratapgarh et Sultanpur (Uttar Pradesh)[45].
En Iran, une étude recense 53 attaques de loup entre et dans la province de Hamadan, la plupart étant prédatrices et visant des enfants de 12 ans au plus[46]. Au Tadjikistan, deux femmes adultes ont été tuées par une attaque de loups en 2019[47].
En Turquie, des attaques mortelles de loups enragés ont été recensées[48] - [49].
En Amérique du Nord
Les attaques de loup sur les humains semblent beaucoup plus rares en Amérique qu'en Eurasie. Comme le loup a été réhabilité par les ouvrages de l'écrivain Farley Mowat et du zoologiste David Mech, cette rareté a conduit depuis les années 1970 à l'affirmation souvent répétée, « il n'y a jamais eu un seul cas documenté d'attaque de loup sain contre un être humain en Amérique ». Certaines attaques de loups prédateurs sont cependant rapportées par les journaux du XIXe siècle et du début du XXe siècle[50]. Et en 1906 le roman de Jack London Croc-Blanc, pourtant favorable au loup, commence par la menace d'une attaque planant sur deux trappeurs dans le Grand Nord, par une meute de loups faméliques, hors d'état de trouver d'autres proies. Les fauves réussiront à piéger et dévorer l'un des deux hommes.
En , un chef de section du Canadien Pacifique a été attaqué par un loup alors qu'il patrouillait en draisine dans la région de Chapleau (Ontario). Il s'est défendu avec deux haches contre les attaques répétées du loup, durant 25 minutes ; son récit est corroboré par ses collègues qui ont tué l'animal[51]. Depuis la Seconde Guerre mondiale, trois attaques mortelles ont été recensées au Canada. En 1963, un garçon de cinq ans, Marc Leblond, a été enlevé et tué par une louve au nord de Baie-Comeau[52]. En 1996, une employée de la réserve Haliburton (en), Patricia Wyman, a été tuée par une meute de quatre ou cinq loups élevés en captivité mais sans socialisation avec les humains[53] - [54] - [55]. Le , un étudiant en géologie de 22 ans, Kenton Carnegie, a été tué et partiellement dévoré par deux loups près du Lac Wollaston, dans le nord du Saskatchewan[56].
Une quatrième attaque mortelle eut lieu en Alaska le , près de Chignik, la victime étant une institutrice de 32 ans, Candice Berner[57].
Voir aussi
Bibliographie
- Ajay Singh Yadav, The Man-Eating Wolves of Ashta, Srishti Publishers, 2000 (ISBN 978-8187075493).
- José Valverde, Salvador Teruelo, Los lobos de Morla, Al Andalus, 2001 (ISBN 978-8495375070).
- Hans Kruuk, Chasseurs et chassés : relations entre l'homme et les grands prédateurs, Delachaux et Niestlé, 2005, 223 p. (ISBN 2-603-01351-3).
- Will N. Graves, Wolves in Russia. Anxiety Through the Ages, Calgary, Detselig, 2007, 222 p. (ISBN 978-1550593327).
- Pierre Le Buhan, Le loup et l'homme en Bretagne (XVIe-XXe siècles), Saint-Brieuc, Éditions du Berceau, 2015, 255 p. (ISBN 978-2-9535471-5-3).
- (en) Ted B. Lyon et Will N. Graves, The Real Wolf : The Science, Politics, and Economics of Coexisting with Wolves in Modern Times, Skyhorse Publishing, (1re éd. 2014), 351 p. (ISBN 978-1-51071-961-3).
- Jean-Marc Moriceau, Histoire du méchant loup : 3 000 attaques sur l'homme en France, XVe-XXe siècles, Paris, Fayard, , 623 p. (ISBN 978-2-213-62880-6, présentation en ligne), [présentation en ligne], Annales de l'Est 6e série-57e année, n-2 2007 p. 281-283 Réédition augmentée : Jean-Marc Moriceau, Histoire du méchant loup : la question des attaques sur l'homme en France, XVe-XXe siècles, Paris, Pluriel, coll. « Pluriel », , 634 p. (ISBN 978-2-8185-0505-2).
- Jean-Marc Moriceau, L'homme contre le loup : une guerre de deux mille ans, Paris, Fayard, , 479 p. (ISBN 978-2-213-63555-2, présentation en ligne). Réédition augmentée : Jean-Marc Moriceau, L'homme contre le loup : une guerre de deux mille ans, Paris, Pluriel, coll. « Pluriel », , 573 p. (ISBN 978-2-8185-0324-9).
- Giovanni Todaro, Storie vere di lupi cattivi, 2019, 378 p. (ISBN 978-02-44156060).
Notes et références
- (en) John Linnell, The Fear of Wolves : a review of wolf attacks on humans, Trondheim, NINA (Norsk Institutt for Naturforskning), (lire en ligne).
- (en) John Linnell, Ekaterina Kovtun et Ive Rouart, Wolf attacks on humans : an update for 2002-2020, Trondheim, NINA, (lire en ligne).
- François Grout de Beaufort, Écologie historique du loup (Canis lupus L. 1758) en France, Thèse de doctorat d'État, Paris, Muséum national d'histoire naturelle, , 1104 p., vol. 1, p. 260.
- « Anticiper le retour du loup parmi les Hommes - Journal de l'environnement », sur www.journaldelenvironnement.net (consulté le ).
- Moriceau 2007, p. 280-281, 286-290.
- (en) Maris Hindrikson, Märt Möls et Harri Valdmann, « The Patterns of Wolf Attacks on Humans: an Exemple from the 19th Century European Russia », Baltic Forestry, , p. 432-437.
- Marcel Baltazard et Mehdi Ghodssi, « Prévention de la rage humaine. Traitement des mordus par loups enragés en Iran », Revue d'Immunologie, vol. 17, , p. 366-371.
- François Grout de Beaufort, Écologie historique du loup, t. I, , p. 221.
- « Histoires des loups », sur www.unicaen.fr (consulté le ).
- Moriceau 2007, p. 415.
- The fear of wolves: A review of wolfs attacks on humans, p. 22-23.
- (es) Manuel Rivas, « El niño del lobo », El País, (ISSN 1134-6582, lire en ligne).
- (es) Miguel Corral, « Un lobo en cautividad ataca a uno de los mayores expertos españoles en esta especie », El Mundo, .
- Linnell 2002, p. 23.
- (sv) Britt Nyman, « Vargen tuggade i sig 22 barn », sur Britt Nyman, .
- Raoul Glaber (Tunc nichilominus e cadaveribus mortuorum, passim pre multitudine sepultura carentibus, lupi adescati post longum tempus predam cepere ex hominibus), Histoires, livre IV.
- Moriceau 2007, p. 21.
- Robert Delort, Les animaux ont une histoire, Paris, Seuil, 1984, p. 254.
- Jean-Marc Moriceau, Histoire du méchant loup 3000 attaques sur l'homme en France ; XVe – XXe siècles, Paris, Fayard, 2007 623 p. ; compte-rendu aux Annales de l'Est, 6e série-57e année -no 2, 2007 p. 281-283.
- Moriceau 2013, p. 8.
- Jean-Marc Moriceau(dir.), Vivre avec le loup ? Trois mille ans de conflit, Paris, Tallandier, , p. 221..
- Jean-Marc Moriceau, Histoire du méchant loup : la question des attaques sur l'homme en France, XVe – XXe siècles, Paris, Pluriel, , 634 p. (ISBN 978-2-8185-0505-2, BNF 45025433), p. 18..
- « La légende de la fillette mangée par un loup », sur lanouvellerepublique.fr, .
- Moriceau 2007, p. 222.
- Thierry Lentz, Napoléon. Dictionnaire historique, Perrin, (ISBN 978-2-262-07916-1), p. 575-576..
- Moriceau 2007, p. 235-237.
- Moriceau 2007, p. 414-415.
- The fear of wolves: A review of wolfs attacks on humans, tableau 4, p. 20.
- (it) Mario Comincini, L'uomo e la "bestia antropofaga" : storia del lupo nell'Italia settentrionale dal XV al XIX secolo, Milan, Unicopli, , 337 p. (ISBN 978-88-400-0774-8).
- (it) Aldo Oriani et Mario Comincini, « Morti causate in Lombardia e nel Piemonte orientale nel XVIII secolo », sur www.storiadellafauna.it, .
- (it) Giuseppe Altobello, « Un nemico da combattere : il lupo », sur www.storiadellafauna.it, Le Vie d'Italia, xxx, n° 8, août 1924.
- (ro) « Patru persoane, muşcate de un lup în timp ce stăteau la iarbă verde », sur Mediafax.ro, .
- (ro) « Carantină într-o localitate din Bistriţa după ce un lup turbat a muşcat trei persoane », sur REALITATEA.NET, .
- (en) Rook Carnegie, « The Grey Scourge - Romanian wolf stories », sur www.thelongridersguild.com, The Wide World Magazine, .
- XXe_siècle2018">Nicolas Lescureux et Antoine Pierrot, « Des loups anthropophages au XXe siècle en Roumanie ? Des premiers indices aux cas confirmés », « Colloque bilan et perspectives des équipes-projets de la MSH Sud », sur MSH SUD, Maison des Sciences de l'Homme, les Sciences Unies pour un autre Développement, .
- (sv) « Människoätaren från Gysinge », sur arbetarbladet.se, (consulté le ).
- (de) « Schweden: Wölfe töten Wärterin in "Nahkontakt"-Tierpark », Die Welt, (lire en ligne).
- (et) Ilmar Rootsi, « Hunt ja inimene: suhted Eestis XVIII sajandi keskpaigast XIX sajandi lõpuni », https://dspace.ut.ee, Université de Tartu, (lire en ligne).
- (en-GB) Estonian World, « 140 years ago, wolves still ate people in Estonia », sur Estonian World, (consulté le ).
- Kruuk 2005, p. 71.
- (en) Vadim Sidorovich, Naliboki Forest : Historical outline and ethnographical sketch, vol. III, Minsk, Chatyry Chverci, , 367 p. (ISBN 978-985-58-1036-1, lire en ligne), p. 971-981..
- (se) « 741 000 tamdjur gick åt under ett enda år », sur Vargfakta, Finlands Almänna Tidning, n° 215, 16 septembre 1876.
- Linnell 2002, p. 25.
- « В Пермском крае волк загрыз 10-летнего ребенка », sur NEWSru.com, (consulté le ).
- (en) Kishan Singh Rajpurohit, « Child Lifting : Wolves in Hazaribagh, India », Ambio, vol. 28, n° 2, , p. 162-166.
- Neda Behdarvand et Mohammad Kaboli, « Characteristics of Gray Wolf Attacks on Humans in an Altered Landscape in the West of Iran », Human Dimensions of Wildlife, vol. 20, , p. 1–11 (DOI 10.1080/10871209.2015.963747, lire en ligne).
- (en) « Wolves Kill Two Women In Tajikistan After Villagers' Hunting Rifles Confiscated », sur RadioFreeEurope/RadioLiberty, .
- (en) Süha Türkmen, Aynur Sahin, Mücahit Günaydın et Ozgur Tatli, « A Wild Wolf Attack and Its Unfortunate Outcome : Rabies and Death », Wilderness & environmental medicine, vol. 23, , p. 248–50 (DOI 10.1016/j.wem.2012.03.009, lire en ligne).
- (tr) Haberler.com, « Yaşlı Kadını Parçalayan Kurt Kuduz Çıktı », sur Haberler.com, (consulté le ).
- (en) Library of Congress, « Ravening Wolves Devour Canadian Hunters, Leave Only Bloodstained Snow », Weekly Journal-Miner [Prescott, Arizona], , p. 1 (ISSN 2166-5915, lire en ligne, consulté le ).
- (en) Randolph L. Peterson, « A Record of a Timber Wolf Attacking a Man », Journal of Mammalogy, vol. 28, no 3, , p. 294–295 (ISSN 0022-2372, DOI 10.1093/jmammal/28.3.294, lire en ligne).
- (en) Gerald McNebl, « Authorities Convinced Five-year old Killed by Wolves », Winnipeg Free Press, .
- (en-US) « wolf lover eaten by wolves », sur Hunt Talk (consulté le ).
- Lyon et Graves 2018.
- (en) Rob Laidlaw, « Time to Rethink the Wolf : Reflections on Captivity », dans John Sorenson et Atsuko Matsuoka (dir.), Dog's Best Friend ? Rethinking Canid-Human Relations, McGill-Queen's University Press, 2019, (ISBN 978-0-77355-906-6).
- https://www.cbc.ca/news/canada/saskatchewan/details-emerge-about-wolves-and-death-of-ontario-man-1.611285.
- Lem Butler, Bruce Dale, Kimberlee Beckmen, Sean Farley, Findings Related to the March 2010 Fatal Wolf Attack near Chignik Lake, Alaska [Alaska Department of Fish and Game], 6 décembre 2011 https://www.adfg.alaska.gov/static/home/news/pdfs/wolfattackfatality.pdf.