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Astronomie en Afrique

L'astronomie en Afrique demeure embryonnaire mais le continent abrite néanmoins plusieurs observatoires.

Histoire

Astronomie contemporaine par pays

Afrique du Sud

Plusieurs observatoires étaient et sont présents en Afrique du Sud. Le premier observatoire du pays fut l'Observatoire royal du cap de Bonne-Espérance, fondé en 1820. L'Observatoire de l'Union a lui été fondé en 1903. Ces deux observatoire ont été actifs jusqu'en 1972. L'Observatoire Boyden a lui été fondé en 1889 et demeure actif aujourd'hui. L'Observatoire astronomique sud-africain a été fondé en 1972 et est aujourd'hui l'hôte notamment du Grand télescope d'Afrique australe.

Le Observatoire radioastronomique de Hartebeesthoek a été ouvert en 1961. Le radiotelescope KAT-7, dans le Cap-Nord, a été mis en service en 2012. C'était un banc d'essai de MeerKAT (en), installé dans la même province. Ils font partie des Observatoire radioastronomiques sud-africains.

L'Afrique du Sud est l'hĂ´te d'un des deux sites du Square Kilometre Array. L'autre site se situe en Australie.

Brian Warner, astronome sud-africain, est vice-président de l'Union astronomique internationale de 2003 à 2009, puis sa compatriote Renée C. Kraan-Korteweg occupe le même poste de 2012 à 2018. L'assemblée générale de l'Union astronomique internationale de 2024 se tiendra au Cap.

Algérie

L'Algérie est membre de l'Union astronomique internationale.

Plusieurs astéroïdes ont été découvert par l'observatoire d'Alger.

L'observatoire du CRAAG Ă  Bouzareah.

L’Observatoire de Tamanrasset a été inauguré le 14 janvier 1932. L’Observatoire va en 2009 bénéficier du lancement d’un grand projet d’installation d’un Télescope Solaire[1].

Un observatoire d’astronomie dans le massif des Aurès[2] - [3]serait prévu sur le Djebel Chélia[4].

Burkina Faso

Depuis 2009, le Télescope Marseille-Lyon de 1 mètre est installé sur le mont Djaogari, au Burkina Faso.

En 2018, Marie Korsaga est devenue la première femme docteure en astrophysique d'Afrique de l'Ouest[5].

Égypte

L'Égypte est membre de l'Union astronomique internationale.

L’Institut National de Recherche en Astronomie et Géophysique (NRIAG) d'Égypte à créé une station de suivi optique des satellites (Optical Satellite Tracking System OSTS) avec un télescope de 28 cm installé à l’observatoire de Kottamia pour surveiller les débris et satellites dans l'orbite terrestre[6] au sein du Réseau optique scientifique international (ISON).

L'Observatoire de Helwan construit au sud du Caire en est équipé en d'un miroir de 76 cm offert par l'astronome anglais M. Reynolds. L'observatoire est le 1er à observer la comète de Halley. Il n'est plus en activité et proposé à la liste indicative du patrimoine mondial de l'UNESCO le par la Délégation Permanente de l'UNESCO de la République Arabe d'Égypte[7].

Éthiopie

L'Éthiopie a installé en l'observatoire Entoto Observatory (EO) situé à Entoto au nord-est d'Addis-Abeba. Il est équipé de deux télescopes de 1 mètre. Cet équipement est la suite de la création en de la Ethiopian Space Science Society (ESSS)[8] - [9] puis en la Ethiopian Space Science and Technology Institute (ESSTI)[10], L'ESSTI est dirigée par Abdissa Yilma et Yeshurun Alemayehu.

L'Éthiopie est membre de l'Union astronomique internationale dont le vice-président de 2021 à 2024 est l'astronome éthiopien Solomon Tessema[11].

Ghana

Le Ghana est membre de l'Union astronomique internationale.

Le Ghana accueille, à Kuntunse (en)[12] dans la banlieue d'Accra, un observatoire radioastrononique, l'Observatoire de radioastronomie du Ghana (GRAO) officielement[13] inauguré le par le président du Ghana[14]. Il est doté d'un radiotélescope capable d'interférométrie à très longue base (VLBI), issu de la conversion de l'antenne de télécommunication ghanéenne de 32 mètres. Il fait partie du projet Square Kilometre Array (SKA)[15] et de l'African VLBI Network (AVN) du South African Radio Astronomy Observatory (SARAO)[16]. L'observatoire héberge aussi une antenne Viasat Real-Time Earth (RTE)[17]. L'observatoire est aussi un centre de formation en radioastronomie qui a formé plus de 71 étudiants (en 2022)[18].

Madagascar

L'observatoire de Besely est le premier observatoire astronomique de Madagascar. Il est géré par Haikintana, l'Association malgache pour la promotion de la science, la Société astronomique de France et l'Uranoscope de France. Il vise à développer l'astronomie et la science à Madagascar et en Afrique. L'astéroïde (40201) Besely porte son nom[19] - [20].

Maroc

Le Maroc est membre de l'Union astronomique internationale.

L'Université Cadi Ayyad, à Marrakech, a un Laboratoire de physique des hautes énergies et astrophysique (LPHAE).

L'Observatoire de l'OukaĂŻmeden est un observatoire astronomique situĂ© dans la commune marocaine d'OukaĂŻmden, Ă  2 750 mètres d'altitude dans la chaĂ®ne de l'Atlas. Il abrite TRAPPIST-Nord, tĂ©lescope jumeau de TRAPPIST-Sud, situĂ© pour sa part Ă  l'observatoire de La Silla, au Chili.

L'Observatoire de Rabat, situĂ© Ă  Rabat, a Ă©tĂ© fondĂ© en 1999 et dispose d'un tĂ©lescope de 51 centimètres[21]. Avec l'observatoire de l'OukaĂŻmeden, c'est l'un des principaux observatoires existant au Maroc.

Le Maroc participe à la détection des météores via le réseau FRIPON, avec une première camera installée près de Marrakech, et le réseau australien DFN (Desert Fireball Network) avec 5 caméras[22].

Nigeria

Le Nigeria est membre de l'Union astronomique internationale.

Sénégal

Le Sénégal a été un des deux pays hôtes pour l'observation de l'occultation d'une étoile par (486958) Arrokoth le [23]. En , dans le cadre de la préparation de la mission spatiale Lucy, une autre occultation stellaire a été observée, cette fois-ci par l'astéroïde troyen de Jupiter (21900) Oros[24].

Projets transnationaux et internationaux

Jamal Mimouni élu en 2019 président de la Société africaine d'Astronomie (AFAS)[25].

Références

  1. https://www.craag.dz/pesentation.php
  2. D'après El Watan. par Nadjia Bouaricha, « Algérie - Il sera le premier du genre dans le Maghreb : Un observatoire d’astronomie dans le massif des Aurès », sur Algerie-Monde.com, (consulté le )
  3. Karim Tedjani, « Lancement des travaux du 1er observatoire astronomique 100 % algérien en 2011 », (consulté le )
  4. « L’Observatoire d’astronomie sera érigé au mont Chélia », sur L'Est Républicain, (consulté le )
  5. Wamini SIDWAYA, « Dr Marie Korsaga, la première astrophysicienne de l'Afrique de l'Ouest », sur Quotidien Sidwaya, (consulté le )
  6. Sylvain Bouley, « Un télescope en Egypte pour suivre les débris spatiaux », sur L’Astronomie Afrique, (consulté le )
  7. (en) Permanent Delegation of the Arab Republic of Egypt to Unesco, « Liste indicative, Helwan Observatory », sur Convention du patrimoine mondial (UNESCO) (consulté le )
  8. (en) « Astronomy and Astrophysics, What We Do », sur Ethiopian Space Science and Technology Institute (ESSTI) (consulté le )
  9. (en) « National Workshop in Observational Astronomy and Astronomical Data Reduction and Calibration », sur Ethiopian Space Science and Technology Institute (ESSTI), (consulté le )
  10. (en) « About Us », sur Ethiopian Space Science and Technology Institute(ESSTI)
  11. (en) « Solomon Belay Tessema », sur International Astronomical Union (IAU) (consulté le )
  12. GĂ©olocalisation du GRAO: 5° 45′ 02″ N, 0° 18′ 18″ O
  13. (en) « Ghana Space Science and Technology Institute (GSSTI) » (consulté le )
  14. (en) « Radio Astronomy and Astrophysics Centre » (consulté le )
  15. « L'Observatoire de radioastronomie du Ghana (GRAO) », L'Astronomie Afrique,‎ ≥2020 (lire en ligne).
  16. (en) « AVN African VLBI Network » [PDF], sur South African Radio Astronomy Observatory (SARAO), (consulté le )
  17. (en) « Viasat’s Real-Time Earth (RTE) satellite ground segment service », sur Viasat (consulté le )
  18. Sylvain Bouley, « L’Observatoire de radioastronomie du Ghana (GRAO) » Accès libre, sur L’Astronomie Afrique, (consulté le )
  19. WGSBN Bulletin 2, #8, p. 10, 2022-06-13.
  20. « Un astéroide [sic] au nom du nouvel observatoire à Madagascar », L'Astronomie Afrique,‎ (lire en ligne)
  21. « 2007IAUSS...5..103D Page 103 », adsabs.harvard.edu (consulté le )
  22. Sylvain Bouley, « Les météores ne traverseront plus le ciel Africain incognito ! », sur L’Astronomie Afrique, (consulté le )
  23. IMCCE 2018.
  24. « ORUS : Une troisième Occultation stellaire observée au Sénégal », sur L’Astronomie Afrique, (consulté le )
  25. https://www.aps.dz/sante-science-technologie/87510-un-algerien-a-la-tete-de-la-societe-africaine-d-astronomie

Bibliographie

Liens externes

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