Amenhotep Ier
Amenhotep Ier, « Amon est satisfait » (ou Aménophis selon le nom grec), est le deuxième souverain de la XVIIIe dynastie (Nouvel Empire). Fils cadet d’Ahmôsis Ier et d’Ahmès-Néfertary, il n'est pas destiné au trône. Mais le décès de son frère aîné, Ahmosé-Ânkh, durant les huit dernières années du règne d’Ahmôsis Ier, fait de lui le prince héritier[1]. Après son accession au trône, il règne pendant environ vingt-et-un ans.
Amenhotep Ier | |
Tête d'Amenhotep Ier conservée au Museum of Fine Arts de Boston. | |
Décès | -1504/-1506 |
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Période | Nouvel Empire |
Dynastie | XVIIIe dynastie |
Fonction | Pharaon |
Prédécesseur | Ahmôsis Ier |
Dates de fonction | -1551 à -1524 (selon E. F. Wente) -1545 à -1525 (selon D. B. Redford) -1529 à -1509 (selon R. A. Parker) -1527 à -1506 (selon E. Hornung) -1526 à -1506 (selon N. Grimal) -1525 à -1504 (selon D. Arnold, A. D. Dodson, J. Málek, I. Shaw, J. von Beckerath) -1515 à -1494 (selon C. Aldred) -1514 à -1493 (selon R. Krauss & Murnane) -1504 à -1483 (selon H. W. Helck) |
Successeur | Thoutmôsis Ier |
Famille | |
Grand-père paternel | Seqenenrê Tâa |
Grand-mère paternelle | Iâhhotep Ire |
Grand-père maternel | Seqenenrê Tâa |
Grand-mère maternelle | Iâhhotep Ire |
Père | Ahmôsis Ier |
Mère | Ahmès-Néfertary |
Conjoint | Ahmosé-Méritamon |
Enfant(s) | ♀ Ahmès, épouse de Thoutmôsis Ier |
Deuxième conjoint | Ahhotep III |
Enfants avec le 2e conjoint | ♂ Aménémès (ou Amenemhat) |
Troisième conjoint | Satkamosé (ou Satkamès) ? |
Quatrième conjoint | Séniséneb ? |
Enfants avec le 4e conjoint | ♂ Thoutmôsis Ier (incertain) |
Fratrie | ♀ Ahmès (?) ♂ Ahmosé-Ânkh ♀ Ahmosé-Méritamon ♀ Satamon |
Sépulture | |
Type | Tombeau |
Emplacement | Dra Abou el-Naga |
Manéthon, tel que rapporté par Flavius Josèphe, l’appelle Amenophis et lui compte vingt ans et sept mois de règne, ce qui semble effectivement en avoir été la durée. Son règne se situe entre -1525 / -1524 et -1504 / -1503 selon les auteurs[Note 1].
Bien que son règne soit mal documenté, il est possible d'en reconstituer l'histoire. Il hérite du royaume formé par les conquêtes militaires de son père et maintient une position dominante sur la Nubie et le delta du Nil, mais n'a probablement pas tenté de garder le pouvoir au Levant. Il continue à reconstruire les temples de la Haute-Égypte et révolutionne la conception du complexe funéraire en séparant la tombe de son temple funéraire, tendance qui se maintiendra tout au long du Nouvel Empire. Après sa mort, il est divinisé comme un dieu protecteur de Deir el-Médineh[2].
Généalogie
Amenhotep Ier est le fils d’Ahmôsis Ier et d’Ahmès-Néfertary. Son frère aîné, le prince Ahmosé-Ânkh, meurt avant lui[Note 2], ouvrant ainsi la voie à son accession au trône[3]. Amenhotep est probablement arrivé au pouvoir alors qu'il était encore jeune. Sa mère, Ahmès-Néfertary, semble avoir assuré la régence[4] car ils sont tous les deux crédités de l'ouverture d'un village ouvrier sur le site de Deir el-Médineh[4]. Amenhotep prend sa sœur Ahmosé-Méritamon pour grande épouse royale[5].
Au-delà, ses rapports possibles avec les autres membres de sa famille sont remis en question. Ahhotep III est souvent présentée comme sa femme et sa sœur[5] en dépit d'une théorie alternative qui la place comme sa grand-mère[6]. Il a probablement un fils d'Ahhotep III, Amenemhat, qui décède alors qu'il est encore très jeune[5]. Cette filiation a le soutien des chercheurs, même s’il existe des arguments en sa défaveur[6]. Sans héritiers, Thoutmôsis Ier lui succède car il avait peut-être épousé sa sœur Ahmès[5]. Ahmès n'étant jamais appelée « Fille du Roi », certains spécialistes doutent de la réalité de cette relation[6].
Règne
Politique étrangère
Le nom d'Horus d’Amenhotep Ier, le « Taureau qui fait plier les terres », et son nom de Nebty, « Grande est la crainte [qu'il inspire] », sont généralement interprétés comme signifiant que ce pharaon était destiné à la domination des nations environnantes[7]. Deux textes de tombes indiquent qu'il a mené des campagnes en Nubie. Selon les inscriptions du tombeau d’Ahmès fils d'Abana, Amenhotep a cherché à étendre la frontière de l'Égypte vers le sud en Nubie et a dirigé une armée d’invasion qui a battu celle de la Nubie dominée par les Iountyou Setyou[Note 3] - [8]. La tombe d’Ahmès Pen-Nekhbet, un autre soldat contemporain du règne, nous indique qu'il a également entrepris une campagne dans le pays de Koush[9]. Il est possible que ces deux textes évoquent la même campagne[7].
Amenhotep construit un temple sur l'île de Saï, proclamant qu'il établit des colonies égyptiennes presque aussi loin que la troisième cataracte[4]. Il place enfin, en l'an 7, à la tête des « terres étrangères du Sud », le commandant de la forteresse de Bouhen, Ahmès, dit Toure[10], qui deviendra le « fils royal, préposé aux terres du Sud » (sȝ nyswt jmj-rˁ ḫȝswt rsywt) sous son successeur[11].
Une référence unique dans le tombeau d'Ahmès Pen-Nekhbet indique une autre campagne à Lamu dans la terre de Kehek[12]. Mais l'emplacement de Kehek reste inconnu. On a longtemps cru que Kehek était une référence à une tribu libyenne, Qeheq, et il a donc été postulé que des envahisseurs libyens ont profité de la mort d'Ahmôsis pour envahir l'ouest du delta du Nil[13]. Néanmoins, contradictoirement avec cette théorie, le peuple Qeheq n’est apparut que plus tardivement, et l'identité Kehek demeure inconnue. La Nubie est une possibilité, puisque le roi y a fait une campagne.
Le désert occidental et ses oasis ont également été suggérés, celles-ci semblant être retombées à l’époque sous contrôle égyptien[12]. L'Égypte ayant perdu le désert occidental et les oasis au cours de la Deuxième Période intermédiaire, lors de la révolte contre les Hyksôs, Ouadjkheperrê Kames entreprend la reconquête de la région[14]. On ne sait pas quand cette région a été entièrement reprise mais le titre de « prince-gouverneur de l'oasis » est inscrit sur une stèle[15], ce qui signifie que le règne d'Amenhotep forme le terminus ante quem du retour de la domination égyptienne[14].
Il n'y a pas de campagnes syro-palestiniennes connues durant le règne d'Amenhotep Ier. Toutefois, selon la stèle du tombeau de son successeur, Thoutmôsis Ier, ce dernier mena une campagne en Asie jusqu'à l'Euphrate, sans rencontrer aucune résistance[16]. Si Thoutmôsis n'a pas conduit de campagne connue en Asie avant celle-ci, cela signifierait que le pharaon précédent aurait sans doute pacifié la Syrie[17], ce qui indiquerait une possible campagne en Asie d'Amenhotep Ier. Deux références au Levant, peut-être écrites par des témoins du règne, pourraient être contemporaines d’une telle campagne. Une des possibles tombes d'Amenhotep contient une référence à Qedmi, site situé quelque part en Canaan ou en Transjordanie, et le tombeau d’Amenemhat contient une référence hostile au Mittani[18]. Toutefois, aucune de ces références ne renvoie nécessairement à cette campagne, et elles ne sont pas forcément du temps du règne d'Amenhotep. Amenemhat a servi plusieurs pharaons qui sont connus pour avoir attaqué le Mittani[18], et d'une manière générale les sources du règne d'Amenhotep sont tout simplement beaucoup trop rares et trop vagues pour parvenir à une conclusion au sujet d’une campagne syrienne.
Évolution culturelle et intellectuelle
Un grand nombre de statues d'Amenhotep Ier ont été retrouvées, mais elles sont essentiellement de la période ramesside[6], faites pour son culte funéraire à titre posthume[3], ce qui rend l'étude de l'art de son règne difficile[3]. D'après ses quelques statues authentiques, il apparaît qu’Amenhotep a maintenu la pratique de copier les styles du Moyen Empire[19]. L’art du début de la XVIIIe dynastie est particulièrement similaire à celui du début du Moyen Empire[20] et les statues produites par Amenhotep copient clairement celles de Montouhotep II et de Sésostris Ier[21]. Les deux types sont tellement similaires que les égyptologues modernes ont eu du mal à les différencier[19].
Il est probable que c'est sous le règne d'Amenhotep Ier que le village des artisans de Deir el-Médineh est inauguré. Ces artisans étaient responsables de la construction et de la décoration de toutes les tombes de la nécropole de Thèbes destinées aux générations suivantes de pharaons et aux nobles[6]. Bien que le plus ancien tombeau découvert soit celui de Thoutmôsis Ier, Amenhotep était manifestement une figure importante pour les ouvriers de la ville, puisque lui et sa mère étaient tous deux ses divinités protectrices[22].
Deux pièces importantes de la littérature ont été écrites au cours de cette période : le Livre de l'Amdouat, un des plus importants textes funéraires utilisés au Nouvel Empire, dont les égyptologues pensent qu’il a trouvé sa forme définitive pendant le règne d'Amenhotep, car il apparaît pour la première fois dans la tombe de Thoutmôsis Ier[23] ; le papyrus Ebers, qui est la principale source d'information sur la médecine de l'Égypte ancienne, et qui semble être écrit à cette époque (la mention du lever héliaque de Sothis, par lequel les débuts de la chronologie du Nouvel Empire sont généralement fixés, a été retrouvée sur le dos de ce document)[23].
Il semble aussi que la première clepsydre a été inventée durant le règne d'Amenhotep Ier[24]. L’astronome Amenemhat de la cour d’Amenhotep s'octroie en effet le mérite de cette invention dans sa biographie inscrite sur son tombeau, bien que la plus ancienne date connue pour cet appareil soit située durant le règne d’Amenhotep III[25]. Cette invention a été d'une grande utilité pour le calcul du temps, car l'heure égyptienne n'est pas d’une durée fixe mais est mesurée en e de nuit[25]. En été, lorsque les nuits étaient plus courtes, ces horloges à eau pouvaient être ajustées pour mesurer la réduction du temps avec précision[25].
Projets de construction
Les constructions d’Amenhotep Ier ont été en grande partie détruites par d’autres plus tardives, rendant difficile l'appréciation de la taille de son programme de construction. À partir de sources écrites, il est connu qu'il a commandé à l'architecte Inéni d’agrandir le temple de Karnak[26]. La biographie inscrite dans le tombeau d’Inéni nous indique qu'il a bâti une porte de calcaire de vingt coudées au sud de Karnak[27]. Il fait également construire une chapelle pour la barque sacrée d'Amon en albâtre et une copie de la chapelle blanche de Sésostris Ier, mais elles ont été toutes deux démontées par Amenhotep III pour remplir son troisième pylône[15]. Karnak possède également des structures qui ont été apparemment construites pour la fête-Sed d’Amenhotep Ier, mais le roi meurt avant de pouvoir les utiliser[28]. En Nubie, il fait construire un temple à Saï[4], et en Haute-Égypte, des structures sont bâties ou rénovées à Éléphantine, Kôm Ombo, Abydos, ainsi que le temple de Nekhbet à El Kab. Mais il ne fait rien en Basse-Égypte, comme son père[23].
Succession
Certains savants ont affirmé qu’Amenhotep Ier aurait peut-être pris Thoutmôsis Ier comme corégent avant sa mort. Un seul indice reste, le nom de Thoutmôsis Ier apparaissant à côté du nom d'Amenhotep sur une barque qui a été utilisée comme remplissage pour le troisième pylône de Karnak[15]. Ceci, cependant, n'a pas réussi à convaincre la plupart des spécialistes qui notent que ce ne pourrait être qu’un simple exemple de Thoutmôsis s'associant avec son prédécesseur royal[6]. Le texte peut être aussi interprété comme signifiant qu’Amenhotep avait nommé son fils en bas âge comme corégent, et que ce dernier l’a alors précédé dans la mort[29]. Toutefois, les experts s’accordent pour dire qu'il n’y a pas suffisamment de preuves pour ces possibilités.
Titulature
Sépulture
Amenhotep Ier est le premier pharaon à séparer sa tombe de son temple funéraire, probablement pour empêcher les pilleurs de tombes de la trouver facilement. Les vestiges de son temple sont très probablement situés à l'extrémité septentrionale de Deir el-Bahari[30], puisque la tombe thébaine 358, qui est le tombeau de la reine Ahmosé-Méritamon, a été trouvée à proximité[31]. Toutefois, le temple d'Amenhotep était situé là où Hatchepsout eut pour projet de bâtir le sien. Le premier plan de construction d'Hatchepsout a peut-être épargné le temple. Cependant, quand elle a rajouté la terrasse inférieure, il a été démoli[32], et seules quelques briques qui portent le nom d'Amenhotep restent[30]. Les statues royales de l'intérieur du temple ont ensuite rejoint le temple funéraire tout proche de Montouhotep II[31].
L'emplacement de la tombe d'Amenhotep est encore non identifié. Le tombeau était connu pour être intact pendant le règne de Ramsès IX : il est en effet nommé par le papyrus Abbott[Note 4] qui parle d’un lieu comme étant « au nord de la Maison d’Amenhotep du Jardin », ce qui ne permet évidemment pas de la situer de façon précise, sa localisation précise n'ayant pas été divulguée[4]. Il existe deux sites possibles pour l'emplacement de la tombe, l'un dans la vallée des Rois (KV39) et l'autre à Dra Abou el-Naga (tombe ANB)[23]. Cette dernière, découverte en 1907, est considérée par Howard Carter comme prévu pour Amenhotep Ier et sa mère Ahmès-Néfertary. C'est en effet l’hypothèse la plus probable, car elle contient des objets portant son nom et les noms de certains membres de la famille[33]. La tombe KV39 est considérée plutôt comme une zone de stockage précédant la cachette de Deir el-Bahari[34] et celle de Dra Abou el-Naga est considérée comme la plus probable[4].
Le corps d’Amenhotep n’est pas resté dans son tombeau : il a en effet été retrouvé dans la « cachette royale » de Deir el-Bahari (tombe DB 320)[4] et est maintenant conservé au Musée égyptien du Caire. Grâce à son splendide masque funéraire, la momie d’Amenhotep est la seule à ne pas avoir été démaillotée et examinée par les égyptologues modernes[4]. Une étude par tomographie assistée par ordinateur; parue en décembre 2021, révèle que sa momie avait subi de nombreuses lésions post-mortem, sans doute infligées par des pilleurs de tombes. Les prêtres de la XXIe dynastie réparèrent tout ce qui pouvait l'être, notamment en rattachant le cou et la tête au corps à l'aide de bandages de lin traités à la résine. L'analyse du corps ne révèle ni maladie ni accident, une dentition complète et un pénis circoncis. L'âge de la mort est estimé à 35 ans[35].
Culte funéraire
Amenhotep Ier est divinisé après sa mort et devient la divinité protectrice du village qu'il a créé à Deir el-Médineh[6]. Sa mère, qui a vécu au moins un an de plus que lui, a également été divinisée après sa mort et elle est associée à son culte[3]. Comme mentionné précédemment, la grande majorité des statues d'Amenhotep se présente sous la forme de statues destinées à son culte funéraire ou divin au cours des périodes ultérieures. Son culte était divisé en trois facettes : « Amenhotep de la ville », « Amenhotep Aimé d'Amon » et « Amenhotep de l'esplanade ». Il était réputé être un dieu donnant des oracles[6]. Parmi les questions qui lui ont été posées, retrouvées sur des ostraca à Deir el-Médineh, certaines semblent avoir été formulées de telle manière que l'idole du roi semblait acquiescer en guise de réponse[36].
Un certain nombre de fêtes lui étaient également dédiées et avaient lieu toute l'année[6]. Pendant le premier mois, une fête était célébrée en l'honneur de l'apparition d'Amenhotep aux ouvriers de la nécropole, ce qui signifie probablement que son idole était promenée à Deir el-Medineh[37]. Une autre fête avait lieu le trentième jour du quatrième mois, puis deux autres durant le septième mois[37]. La première était le « déploiement de la couche funèbre pour le roi Amenhotep », qui commémorait probablement le jour de sa mort[37]. La seconde, célébrée pendant quatre jours à la fin du mois, était « la grande fête du roi Amenhotep seigneur de la ville ». Plus tard dans l'histoire égyptienne, le septième mois fut nommé d'après cette fête, Phamenoth[37]. Une autre fête avait lieu le 27e jour du neuvième mois, et la dernière fête connue avait lieu pendant plusieurs jours entre au moins le onzième et le treizième jour du onzième mois qui, selon toute probabilité, commémorait la date de l'accession d'Amenhotep au trône[37].
Un autre éclairage sur le culte funéraire d'Amenhotep nous est donné par plusieurs documents qui semblent raconter en détail les rituels dédiés à Amenhotep[38]. Trois papyrus du règne de Ramsès II expliquent la liturgie utilisée par les prêtres, et les inscriptions des temples de Karnak et de Médinet Habou illustrent certains de ces rites et paroles[38]. La majeure partie des rituels se préoccupe de la préparation et l'exécution des offrandes journalières de libation pour l'idole, y compris de la récitation d'une formule htp-di-nsw, ainsi que de la purification et la fermeture du sanctuaire à la fin de la journée[39]. Le reste des rites concerne la façon de mener les différentes fêtes tout au long de l'année[40]. Dans ces cas, l'idole d'Amenhotep, ou un prêtre qui le représente, officie effectivement au culte d'Amon, au lieu d'être lui-même adoré, ce qui n'était pas une pratique cultuelle typique de l'ancienne Égypte[41].
Notes et références
Notes
- Selon Arnold, Dodson, Malek, Shaw, von Beckerath.
Autres avis de spécialistes : -1551 à -1524 (Wente), -1545 à -1525 (Redford), -1529 à -1509 (Parker), -1527 à -1506 (Hornung), -1526 à -1506 (Grimal), -1515 à -1494 (Aldred), -1514 à -1493 (Krauss, Murnane), -1504 à -1483 (Helck). - Ce jeune fils de roi Ahmosé est parfois assimilé à Ahmosé-Sipair.
- Littéralement les archers nubiens.
- Il s’agit du rapport d’une commission chargée sous Ramsès IX d’enquêter sur des profanations de tombes (Breasted 1906, p. 252-264).
Références
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Liens externes
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