Ambassade de France en Grèce
L'ambassade de France en Grèce est la représentation diplomatique de la République française auprès de la République hellénique. Elle est située à Athènes, la capitale du pays, et son ambassadeur est, depuis 2019, Patrick Maisonnave.
Ambassade de France en Grèce | |
France |
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Logo de l'ambassade de France en Grèce. | |
Lieu | 7, avenue VasilĂssis SofĂas Athènes 10671 |
Coordonnées | 37° 58′ 34″ nord, 23° 44′ 16″ est |
Ambassadeur | Patrick Maisonnave |
Nomination | |
Site web | http://www.ambafrance-gr.org |
Voir aussi : Ambassade de Grèce en France | |
Ambassade
L'ambassade est situĂ©e dans l'hĂ´tel Merlin de Douai, avenue VasilĂssis SofĂas, Ă Athènes, Ă proximitĂ© de la place SĂ˝ntagma. Elle fait face au palais royal construit en 1835 pour Othon Ier, qui abrite aujourd'hui le Parlement de la RĂ©publique hellĂ©nique, premier roi de la Grèce, devenue indĂ©pendante en 1830 après dix ans de lutte contre l'Empire ottoman. Elle accueille aussi une section consulaire.
Histoire
Le réseau consulaire du XVIIIe siècle
Il était structuré en trois grands ensembles :
- le consulat général de Morée (aujourd'hui le Péloponnèse) dont le siège est successivement Nauplie, Patras, Methoni, Tripoli et Koroni. En dépendaient les consulats de Naxie (Naxos), Paros, Salonique (fondé en 1712) et La Canée, ainsi que les vice-consulats d'Arta, Missolonghi, Négrepont (Eubée), Athènes, Candie (Héraklion) et Réthymnon.
- le consulat général de Smyrne auquel se rattachaient les vice-consulats de « l'archipel » à Scio (Chios), Rhodes, Stancho (Kos), Metelin (Mytilène), Milos et l'Argentière (Kimolos).
- l'ambassade de France auprès de la république de Venise, dont relevaient les consulats de « Zante et îles vénitiennes », Cerigo (Cythère) et Corfou. Ainsi y avait-il 19 consulats sur le territoire qui correspond à la Grèce contemporaine. La plupart étaient situés dans les îles (les fameuses Échelles) où relâchaient les navires français effectuant le trajet Marseille – les ports de l'Orient. À Milo et l'Argentière, le vice-consul était également pilote du roi. Le consulat d'Athènes jouait alors un rôle effacé, rétrogradé en 1777 de vice-consulat à agence du consulat général de Morée.
L'hĂ´tel Merlin de Douai
En , le comte de Montholon, ministre de France Ă Athènes, fait part au ministre des Affaires Ă©trangères Jules Paul Develle de la proposition d'un riche ressortissant anglais, Charles Merlin, de faire construire un bâtiment pour la lĂ©gation de France sur une parcelle de 1 770 mètres carrĂ©s situĂ©e Ă l'angle de son vaste domaine, dĂ©limitĂ© par les rues de l'AcadĂ©mie, SĂ©kĂ©ri, Canari et Kiphissia (aujourd'hui VasilĂssis SofĂas), dans le but d'avoir un voisinage de qualitĂ© et de le louer Ă la France avec un bail de cinquante ans, pour la somme de 10 000 francs-or par an.
Charles Louis William Merlin était l'arrière-petit-fils du conventionnel Merlin de Douai, procureur de Robespierre, puis comte d'Empire en 1810. Merlin de Douai, ayant voté la mort du roi Louis XVI en 1793, s'était réfugié en Angleterre à la Restauration. Son descendant Charles épouse la fille d'un négociant écossais dont les affaires conduisirent la famille en Grèce. Charles William y devient Carolos Merlin, riche banquier, propriétaire foncier et photographe amateur de renom.
Même si les propositions de Merlin avaient recueilli un accord de principe de la part du ministère, le dossier n'avait guère avancé pendant les deux années de la construction de la maison par les frères Psiha et par l'architecte Anastassios Metaxas, auquel on doit plusieurs réalisations à Athènes, en particulier le grand stade de marbre.
Les pourparlers avec Merlin étaient au point mort au début de 1896, lorsque le successeur de monsieur de Montholon, Frédéric Albert Bourée, réussit à obtenir du ministre Marcellin Berthelot les fonds nécessaires (12 500 francs-or) pour louer l'élégante et confortable habitation, que, devant les tergiversations des autorités françaises, guignaient déjà les représentants allemand, anglais et russe, moins bien logés et de manière plus onéreuse.
Le comte d'Ormesson, ministre de France Ă Athènes de dĂ©cembre 1897 Ă 1909, loue finalement la maison pour abriter la lĂ©gation de France, jadis installĂ©e rue StadĂou près de l'ancien Parlement. Son fils Wladimir d'Ormesson, journaliste et ambassadeur, la dĂ©crit dans son ouvrage Enfances diplomatiques oĂą il raconte la vie quotidienne d’Athènes vue par son Ĺ“il d'enfant de douze ans : « la vaste maison de marbre oĂą la lĂ©gation de France Ă©tait installĂ©e et que louait mon père (l'État l'a acquise depuis) Ă©tait situĂ©e avenue de Kiphissia, face au jardin royal, Ă quelques pas de la place de la Constitution. L'escalier monumental donnait le vertige. Il y avait une salle de bal, de grands salons, une salle Ă manger, dans lesquels on aurait pu organiser une chasse Ă courre. Les appartements n'Ă©taient pas moins spacieux. Le toit formait terrasse et l'on y jouissait d'un panorama splendide depuis l'attique. Une autre petite terrasse, sorte de loggia Ă colonnes, donnait au premier Ă©tage, sur le jardin du palais royal et c'est lĂ , quand il faisait beau, et il faisait presque toujours beau, que nous avions l'habitude de nous tenir. Mais il fallait se mĂ©fier des princes qui habitaient juste en face et dont l'un des passe-temps favoris – ils nous l'avouaient en riant –, Ă©tait de regarder avec une longue-vue ce qui se passait chez nous ».
La question de l’achat de l’hôtel Merlin de Douai se posa dès 1902. La fille de Charles Merlin, Henriette, avait à la mort de sa mère Irène, en 1896, obtenu en héritage la maison, le petit jardin et les dépendances qui l’entourent encore aujourd’hui, et les avait apportés en dot à son mari Constantin Manos. Celui-ci, alors maire de La Canée en Crète, désirait se défaire du bâtiment et souhaitait le vendre pour 500 000 francs-or.
Malgré certains défauts que l’hôtel de Douai présentait à ses yeux (absence de calorifères, d’ascenseurs, exiguïté des locaux dévolus à la chancellerie diplomatique, ameublement sommaire, mauvaise qualité de certains éléments de la construction –les canalisations étaient en fer et non en plomb) et du comportement peu amène de M. Manos, qui refusait systématiquement de financer les travaux de réparation du bâtiment pourtant légalement à la charge du propriétaire, le comte d’Ormesson se fit auprès du ministre des Affaires étrangères Théophile Delcassé, l’avocat de l’achat du bâtiment de la légation de France. Pourtant, en 1902, le Département ne put donner suite car la situation budgétaire, ainsi que les projets d’achat et de construction de bâtiments diplomatiques à Washington et à Vienne, l’empêchaient de solliciter auprès du Parlement de nouveaux crédits pour acquérir la résidence d’Athènes.
Il fallut attendre 1913 pour que, par crainte d’éviction de la légation de cette « Maison de France » qu’elle occupait depuis dix-sept ans par un propriétaire que la loi grecque autorisait à vendre et en raison de l’impossibilité avérée de retrouver une installation aussi prestigieuse pour un loyer aussi mesuré et des aléas que présentait tout projet de construction, le ministère des Affaires étrangères consentît à l’acquisition de l’hôtel de Douai.
La fin des guerres balkaniques, les succès rencontrés par la Grèce qui lui apportèrent un accroissement sensible de population et une augmentation notable de territoire, convainquirent le Département de la nécessité pour la France d’acquérir « dans une Grèce agrandie, une demeure digne de son passé et du rôle qu’elle est encore appelée à jouer », ainsi que le soulignait le directeur politique M. de Margerie auprès de la direction de la Comptabilité dans une note d’avril 1913.
Les crédits nécessaires, soit 455 000 francs (avec les frais), furent votés par le Parlement, à la veille du départ en vacances des Chambres, le et l’acte d’achat signé le à la résidence par Gabriel Deville, envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire à Athènes, du au .
Cet achat a ainsi coïncidé avec le début de la Première Guerre mondiale et cette circonstance n’a sans doute pas été étrangère aux difficultés rencontrées pour l’entretien de l’hôtel de Douai et sa restauration, tout au long de l’entre-deux-guerres et après la Seconde Guerre mondiale.
En effet, le programme général de rénovation et d’aménagement prévu par le Département (80 000 francs) n’avait pu être exécuté pendant la guerre, et il fallut attendre 1930 pour que les premières réparations importantes (mais pour un montant inférieur) puissent être effectuées.
Vers la fin des années 1950, et tout au long des années 1960, la question de vendre l’hôtel de Douai fut posée. Les locaux étaient mal distribués ; l’extension de la ville d’Athènes avait déplacé son centre de gravité ; la terrasse de l’ambassade était inutilisable en raison de la proximité de maisons plus hautes ; l’exiguïté du jardin ne permettait ni la tenue de réceptions, ni le stationnement pour les voitures ; la circulation et la pollution des rues de l’Académie et Vassilissis-Sofias qui bordent l’ambassade, devenaient des contraintes de plus en plus lourdes.
Mais la politique d’économie du gouvernement ne permit pas de retenir une solution de construction d’une nouvelle ambassade sur un terrain proche du Jardin national comme il fut envisagé un moment. Au cours des années, diverses propositions de restauration de l’hôtel de Douai pour y installer correctement la chancellerie, le consulat et les services des attachés techniques, tout en louant (ou en achetant) une nouvelle résidence furent émises, mais aucune ne se concrétisa.
Aujourd’hui, la résidence continue de cohabiter avec la chancellerie diplomatique, mais les espaces ont été redéfinis de manière plus fonctionnelle et plus conviviale. Certes, les différents services de l’État demeurent dispersés. Le consulat et les services des attachés techniques occupent des locaux acquis par l’État et répartis dans Athènes. Le service culturel est installé dans l’Institut français d’Athènes. Mais en raison des coûts et des difficultés inhérentes à l’immobilier dans Athènes, aucune autre solution satisfaisante n’a pu être trouvée.
En outre, les problèmes de circulation que connaît la capitale grecque rendent paradoxalement très appréciable aujourd’hui le fait que la chancellerie et la résidence soient toujours situées à proximité des centres de décision du pays. Prenant en compte cette situation, le Département a depuis une vingtaine d’années consenti des efforts importants pour maintenir l’hôtel Merlin de Douai au niveau que l’on est en droit d’attendre pour un bâtiment officiel français à l’étranger.
L’hôtel Merlin de Douai a notamment été restauré en 1985-1986, puis à partir d’, une rénovation complète des façades et de l’intérieur de l’hôtel a été effectuée pendant un an et demi sous la direction du décorateur Christian Duval[1].
Ambassadeurs de France en Grèce
De | À | Ambassadeur (ou équivalent)[2] - [3] | Titre |
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1835 | Achille Rouen | Résident et consul général jusqu'au , puis ministre-résident | |
1843 | Théodore de Lagrené | Ministre-résident jusqu'au , puis ministre plénipotentiaire | |
1848 | Théobald Piscatory | Ministre plénipotentiaire | |
1849 | Philippe Eugène Guillemot | Chargé d'affaires | |
1850 | Édouard Thouvenel | Envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire | |
1851 | Victor Lobstein | Envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire | |
1854 | Baron Alexandre de Forth-Rouen | Envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire | |
1857 | Henri Mercier | Envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire | |
1859 | Jean-Charles de Montherot | Ministre plénipotentiaire | |
1859 | Vicomte de Serres | Ministre plénipotentiaire | |
1863 | Nicolas Prosper Bourée | Ministre plénipotentiaire | |
1868 | Joseph Arthur de Gobineau | Ministre plénipotentiaire | |
1870 | Georges Napoléon Baude | Ministre plénipotentiaire | |
1872 | Marquis de Cazeaux | Chargé d'affaires, par intérim | |
[4] | 1872 | Jules Ferry | Ministre plénipotentiaire |
1873 | Vicomte Roger de Borrelli | Chargé d'affaires, par intérim | |
1876 | Marquis de Gabriac | Envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire | |
1880 | Charles-Joseph Tissot | Envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire | |
1880 | Maurice Ternaux-Compans | Chargé d'affaires, par intérim | |
1880 | Baron des Michels | Envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire | |
1886 | Charles de Moüy | Envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire | |
1894 | Charles Jean Tristan de Montholon-Sémonville | Envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire | |
1897 | Frédéric Albert Bourée | Envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire | |
1906 | Olivier d'Ormesson | Envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire | |
1915 | Gabriel Deville | Envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire | |
1917 | Jean Guillemin[5] | Envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire | |
[6] | 1921 | Robert de Billy[7] | Envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire |
1921 | 1921 | Jean Tripier[8] | Chargé d'affaires, par intérim |
Henri Chassain de Marcilly[8] | Envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire | ||
1924 | 1926 | Charles Pineton de Chambrun | Envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire |
1927 | 1927 | Louis Frédéric Clément-Simon (de) | Envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire |
... | |||
?? | 1938 | Adrien Joseph Marie Thierry[9] | Envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire |
1938 | 1941 | Gaston Maugras | Envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire |
1941 | Jean Helleu | Envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire | |
1944 | 1945 | Jean Baelen (sv) | Délégué du gouvernement provisoire de la République française |
1945 | 1951 | Christian Carra de Vaux de Saint-Cyr (de) | Ambassadeur |
1951 | 1955 | Jean Baelen | Ambassadeur |
1955 | 1957 | Pierre Albert Charpentier (de) | Ambassadeur |
1957 | 1964 | Guy de Girard de Charbonnières | Ambassadeur |
1964 | 1969 | Jacques Baeyens | Ambassadeur |
1969 | 1973 | Bernard Durand | Ambassadeur |
1973 | 1975 | Christian Jacquin de Margerie | Ambassadeur |
1975 | 1977 | Jean-Marie MĂ©rillon | Ambassadeur |
1977 | 1980 | Jacques de Folin | Ambassadeur |
1980 | 1981 | Philippe Rebeyrol (en) | Ambassadeur |
1981 | 1985 | Dominique Charpy | Ambassadeur |
1985 | 1987 | Pierre Louis Blanc | Ambassadeur |
1987 | 1989 | Marcel Plaisant | Ambassadeur |
1989 | 1992 | Jacques Thibau | Ambassadeur |
1992 | 1995 | Jean Cadet (ru) | Ambassadeur |
1995 | 2000 | Bernard Kessedjian | Ambassadeur |
2000 | 2003 | Jean-Maurice Ripert | Ambassadeur |
2003 | 2007 | Bruno Delaye | Ambassadeur |
2007 | 2011 | Christophe Farnaud (tr) | Ambassadeur |
2011 | 2015 | Jean-Loup Kuhn-Delforge (tr) | Ambassadeur |
2015 | 2019 | Christophe Chantepy[10] | Ambassadeur |
2019 | auj. | Patrick Maisonnave | Ambassadeur |
Relations diplomatiques
Les consulats et les consuls honoraires
Outre la section consulaire de l'ambassade, à Athènes (qui remplace un consulat général[11]), il existe un consulat général de France en Grèce, basé à Thessalonique[12], ainsi que plusieurs consuls honoraires ou vice-consuls honoraires situés à :
- Circonscription consulaire d'Athènes :
- Chios (Égée du Nord)
- Corfou (ĂŽle Ionienne)
- Héraklion (Crète)
- Kalamata (Messénie, Péloponnèse)
- La Canée (Crète)
- Lixouri (CĂ©phalonie, ĂŽle Ionienne)
- Mykonos (Cyclades, Égée du Sud)
- Mytilène, Lesbos et Limnos (Égée du Nord)[13]
- Nauplie (Argolide, Péloponnèse)
- Patras (Achaïe, Péloponnèse)
- Rhodes (Dodécanèse, Égée du Sud)
- Samos (Égée du Nord)
- Santorin (Cyclades, Égée du Sud)
- Syros (Cyclades, Égée du Sud)
- Circonscription consulaire de Thessalonique :
Liste des consuls honoraires en Grèce :
Communauté française
À l'automne 2019, la circonscription consulaire d'Athènes qui couvre la moitié sud de la Grèce continentale, les îles Ioniennes, le Dodécanèse et la Crète, compte 8 220 inscrits au registre des Français établis hors de France à l’automne 2019.
Au , la communauté française de la circonscription de Thessalonique était de 1 420 inscrits au registre des Français établis hors de France.
Circonscriptions Ă©lectorales
Depuis la loi du [14] réformant la représentation des Français établis hors de France avec la mise en place de conseils consulaires au sein des missions diplomatiques, les ressortissants français de la Grèce élisent pour six ans quatre conseillers consulaires. Ces derniers ont trois rôles :
- ils sont des élus de proximité pour les Français de l'étranger ;
- ils appartiennent à l'une des quinze circonscriptions qui élisent en leur sein les membres de l'Assemblée des Français de l'étranger ;
- ils intègrent le collège électoral qui élit les sénateurs représentant les Français établis hors de France.
Pour l'élection à l'Assemblée des Français de l'étranger, la Grèce appartenait jusqu'en 2014 à la circonscription électorale d'Athènes[15], comprenant aussi Chypre et la Turquie, et désignant trois sièges. La Grèce appartient désormais à la circonscription électorale « Europe du Sud » dont le chef-lieu est Rome et qui désigne cinq de ses 21 conseillers consulaires pour siéger parmi les 90 membres de l'Assemblée des Français de l'étranger[16].
Pour l'élection des députés des Français de l’étranger, la Grèce dépend de la 8e circonscription.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Références
- « L'hôtel Merlin de Douai », Mireille Musso, Directeur des Archives du ministère des Affaires étrangères, juin 2006.
- Ministère des Affaires étrangères, Annuaire diplomatique et consulaire de la République française, Paris, Imprimerie nationale, (OCLC 7087084, lire en ligne), « XII »
- « Liste chronologique des ambassadeurs depuis 1944 », Ambassade de France en Grèce (consulté le )
- "Le Temps", 16 mai 1872
- S. Cosmin (Spyridon P. Phocas-Cosmetatos), Dossiers secrets de la Triple entente: Grèce, 1914-1922, Paris, Nouvelles Éditions latines, (lire en ligne), p. 135
- Représentant diplomatique auprès du gouvernement de défense nationale à Thessalonique à partir de janvier 1917
- Miranda Stavrinou, « Gustave Fougères, l'École française d'Athènes et la propagande en Grèce durant les années 1917-1918 », Bulletin de correspondance hellénique, vol. 120,‎ , p. 83-99 (DOI 10.3406/bch.1996.4589, lire en ligne, consulté le )
- Documents diplomatiques français : 1921, Ministère des Affaires étrangères (lire en ligne)
- « Un mouvement diplomatique », Journal des débats,‎ (ISSN 1770-619X, lire en ligne, consulté le )
- Décret du 31 juillet 2015, JORF no 170 du 2 août 2015, texte no 36, NOR MAEA1512961D.
- Consuls généraux à Athènes :
- Marie-Christine Prost, Ă©pouse Glas (1998-2001)
- Alain Fouquet (du 18 août 1994 au 21 août 1998)
- Jean-François Parot (1991-1994)
- Yves Schluty (1988-1991)
- Consuls généraux à Thessalonique :
- Sandrine Mouchet (2020- )
- Philippe Ray (2016-2020)
- Christophe Le Rigoleur (2012-2016)
- Christian Thimonier (2008-2012)
- Thierry Bernadac (1993-1998)
- André Houdard (1971-1974)
- Consul honoraire de France Ă Lemnos
- Loi no 2013-659 du 22 juillet 2013 relative à la représentation des Français établis hors de France sur Légifrance.
- DĂ©cret no 2005-552 du 24 mai 2005.
- Élections 2014 - découpage mondial par circonscription AFE, sur le site du ministère des Affaires étrangères.