Allineuc
Allineuc [alinĆk] est une commune française du dĂ©partement des CĂŽtes-d'Armor, en rĂ©gion Bretagne, situĂ©e en Argoat.
Allineuc | |||||
Barrage de Bosmeleac. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Bretagne | ||||
DĂ©partement | CĂŽtes-d'Armor | ||||
Arrondissement | Saint-Brieuc | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Loudéac Communauté - Bretagne Centre | ||||
Maire Mandat |
Yohann Hervo 2020-2026 |
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Code postal | 22460 | ||||
Code commune | 22001 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Allineucois | ||||
Population municipale |
596 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 25 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 48° 18âČ 41âł nord, 2° 52âČ 17âł ouest | ||||
Altitude | 220 m Min. 124 m Max. 271 m |
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Superficie | 24,09 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Saint-Brieuc (commune de la couronne) |
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Ălections | |||||
Départementales | Canton de Mûr-de-Bretagne | ||||
LĂ©gislatives | TroisiĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
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GĂ©olocalisation sur la carte : CĂŽtes-d'Armor
GĂ©olocalisation sur la carte : Bretagne
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GĂ©ographie
Localisation
GĂ©ographie physique
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Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[2].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[5] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[6] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Ploeuc-sur-Lie », sur la commune de PlĆuc-L'Hermitage, mise en service en 1986[7] et qui se trouve Ă 9 km Ă vol d'oiseau[8] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 10,8 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 929,8 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[9]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche[Note 5], « Saint-Brieuc », sur la commune de TrĂ©muson, mise en service en 1985 et Ă 24 km[10], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[11] Ă 11,2 °C pour 1981-2010[12], puis Ă 11,4 °C pour 1991-2020[13].
Urbanisme
Typologie
Allineuc est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [14] - [15] - [16].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Brieuc, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 51 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[17] - [18].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (96,3 % en 2018), une proportion identique Ă celle de 1990 (96,1 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (51,2 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (32,3 %), prairies (12,8 %), forĂȘts (2,3 %), eaux continentales[Note 8] (0,7 %), milieux Ă vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (0,5 %), zones urbanisĂ©es (0,1 %)[19].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[20].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous la forme Alinoc vers 1330[21].
Son nom vient du breton al lineg qui signifie l'« endroit oĂč l'on cultive le lin »[21] (liniĂšre).
Histoire
Les guerres du XXe siĂšcle
Le monument aux morts fait Ă©tat de 60 soldats morts pour la Patrie[23] :
- 60 sont morts durant la PremiĂšre Guerre mondiale ;
- 5 sont morts durant la Seconde Guerre mondiale ;
- 1 est mort durant la guerre d'Algérie.
Politique et administration
Liste des maires
DĂ©mographie
Allineuc a perdu 78 % de sa population entre 1851 et 1999, passant de 2 224 Ă 497 habitants entre ces deux dates.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Ăglise Saint-Pierre-et-Saint-Paul.
- Menhirs du Moulin de la Brousse : deux menhirs situés à environ 100 m l'un de l'autre, à 1 km au sud-ouest du bourg.
Personnalités liées à la commune
- Bertrand Le Toqueux, nĂ© Ă Allineuc le , devient terrassier Ă Pantin. Il participe Ă la Commune de Paris en 1871. Il est condamnĂ© le Ă la dĂ©portation simple. Il meurt le en dĂ©portation Ă l'Ăle des Pins en Nouvelle-CalĂ©donie oĂč il est enterrĂ©[29].
- Jules Marie Armand de Cavelier de Cuverville, né à Allineuc le , amiral, chef d'état-major de la marine, puis sénateur du FinistÚre (Action libérale populaire) jusqu'à trois mois avant sa mort, survenue à Paris le , renversé par une voiture. Une ßle de l'Antarctique porte son nom.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[4].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
Références
- Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,â (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire â PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
- « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions dâoutre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Bretagne », sur www.chambres-agriculture-bretagne.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Ploeuc-sur-Lie - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Allineuc et PlĆuc-L'Hermitage », sur fr.distance.to (consultĂ© le ).
- « Station Météo-France Ploeuc-sur-Lie - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Allineuc et Trémuson », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Saint-Brieuc - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Saint-Brieuc - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Saint-Brieuc - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale-dĂ©finition », sur le site de lâInsee (consultĂ© le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans lâaire dâattraction dâune ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- Hervé Abalain, « Noms de lieux bretons - Page 53, Editions Jean-paul Gisserot, ISBN 2877474828 » (consulté le ).
- (br) Marcel Le Clerc, « AnvoĂč-lec'hioĂč Breizh-Uhel », Al Liam,â , p. 51
- « MémorialGenWeb Relevé », sur www.memorialgenweb.org (consulté le ).
- Notice FRELAUT Alexandre par François Prigent, version mise en ligne le 3 juillet 2009, derniÚre modification le 3 juillet 2009
- « Laurent Raulic succĂšde Ă Marie Douillard Ă la mairie », Le TĂ©lĂ©gramme,â (lire en ligne).
- « RĂ©pertoire national des Ă©lus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des donnĂ©es publiques de l'Ătat (consultĂ© le ).
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Association des amis de la Commune de Paris (1871) - 46, rue des Cinq-Diamants Paris. site officiel