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Ali Zamir

Ali Zamir est un Ă©crivain et chercheur comorien, nĂ© Ă  Mutsamudu sur l'Ă®le d'Anjouan le . Il a remportĂ© en 2016 le Prix Senghor, la Mention spĂ©ciale du Prix Wepler pour son roman Anguille sous roche et en 2019 le Prix Roman France TĂ©lĂ©visions pour DĂ©rangĂ© que je suis, parus aux Ă©ditions Le Tripode.

Ali Zamir
Description de cette image, également commentée ci-après
Ali Zamir Ă  Vienne en 2019
Naissance
Mutsamudu (Comores)
Activité principale
Distinctions
Prix Senghor (2016)
Mention spéciale du Prix Wepler (2016)
Prix Mandela de Littérature (2017)
Prix des Rencontres à Lire de Dax (2017), Prix France Télévisions (2019)
Auteur
Langue d’écriture français
Genres

Ĺ’uvres principales

  • Anguille sous roche
  • Mon Étincelle
  • DĂ©rangĂ© que je suis
Ali Zamir à la Conférence de Presse du Festival LES CORRESPONDANCES de Manosque en 2016 (Paris).
Ali Zamir Ă  la confĂ©rence de presse du Festival Les Correspondances de Manosque en 2016 (Paris).

Il a écrit plusieurs nouvelles dont Mangeuse de rat (Grand Prix du département de Langue et Littérature française de la Faculté de Lettres de l’Université du Caire) et fait l'objet d'éloges dans les milieux littéraires depuis la rentrée littéraire de l’année 2016[1].

Biographie

Ali Zamir est nĂ© d’un ancien instituteur devenu plus tard conseiller pĂ©dagogique et d’une mĂ©nagère ; auteur de contes et nouvelles depuis son enfance, de plusieurs articles sur la violence et la dĂ©linquance juvĂ©nile et sur l’évolution de la littĂ©rature face au monde numĂ©rique. Grâce Ă  l’obtention d’une bourse, il part Ă©tudier les lettres modernes Ă  l’UniversitĂ© du Caire, oĂą il obtient un master en 2010. DiplĂ´mĂ© de l'UniversitĂ© du Caire (Égypte) avec mention en Lettres modernes.

C’est au Caire qu’il Ă©crit, entre la fin 2009 et le dĂ©but 2010, son roman Anguille sous roche. Et c'est aussi dans cette ville qu'il a dĂ©couvert en lui cette nĂ©cessitĂ© de communiquer Ă  travers une Ă©criture qui tĂ©moigne d'une diversitĂ© culturelle et qui fera de lui ce qu'il est aujourd'hui : un Ă©crivain qui bouscule les mĂ©thodes Ă©tablies[2].

Ses premiers textes sont des nouvelles sur le sida (Roger et Rosine, Karim l'invincible, Une fille pas comme les autres…). Son premier texte lu au Caire (mais inĂ©dit) est un extrait autobiographique qui s’intitule Un samedi soir pas comme les autres. Ce texte relate le soir de son arrivĂ©e au Caire en 2005. Puis des nouvelles, comme Mangeuse de rat !, qui lui valut le plus grand prix du dĂ©partement de langue et littĂ©rature française de la FacultĂ© de Lettres de l’UniversitĂ© du Caire en 2008. Il a passĂ© plusieurs formations d’activitĂ©s théâtrales aux Comores, notamment avec l’association française Â« Vents et MarĂ©es Â» de La Roche-sur-Yon, et d’autres formations basĂ©es sur la communication avec une autre compagnie française connue sous le nom de  « Les Passeurs de Mots[3] Â», au Caire.

Ali Zamir vit actuellement à Montpellier, dans le département de l'Hérault.

Carrière professionnelle

Ali Zamir a travaillĂ© dans une compagnie canadienne de tĂ©lĂ©communication, au Caire, comme agent et conseiller au service Ă  la clientèle pendant six mois, avant de rentrer aux Comores en 2011. Depuis son retour au pays, il a exercĂ© plusieurs fonctions : conseiller municipal, chargĂ© de mission du Ministre de la Justice et de la Fonction publique, puis professeur de français en classe de terminale, dĂ©lĂ©guĂ© chargĂ© de la Police municipale, du Service eau et du Tourisme de la Commune de Mutsamudu, reprĂ©sentant de la mairie de Mutsamudu au Forum international des MĂ©dinas (FIM) Ă  Tanger (Maroc), le 24, 25 et sous le thème : Â« Le patrimoine : enjeux et opportunitĂ©s pour un dĂ©veloppement durable Â».

Actif dans les milieux associatifs et culturels, il est devenu d’abord membre du Collectif du Patrimoine des Comores[4], avant d’occuper le poste de secrétaire général de cette association de 2014 jusqu’en 2016. Parallèlement, à partir du mois de jusqu’en , il est nommé par voie de concours, directeur de la Culture et des Affaires associatives de l’ile autonome d’Anjouan.

InvitĂ© en Ă  inaugurer la rĂ©sidence d'Ă©crivain crĂ©Ă©e par Montpellier MĂ©diterranĂ©e MĂ©tropole, au musĂ©e archĂ©ologique Lattara-Henri Prades, il est donc le premier auteur[5] Ă  y avoir rĂ©sidĂ© pendant cinq mois pour Ă©crire son deuxième roman Mon Étincelle[6].

Parcours littéraire

Ali Zamir en pleine dédicaces de son roman à la Fnac de Rennes en 2016
Ali Zamir dédicace son roman à la Fnac de Rennes en 2016

« Dès l'école primaire, je lisais, même sans électricité, et chez nous on coupe l'électricité fréquemment »[7]. Élevé par une mère illettrée, c’est à partir des milieux culturels comme l’Alliance française qu'il commence à fréquenter les livres. Enfant, il avait déjà lu Notre Dame de Paris, Le Dernier Jour d'un condamné et Les Misérables de Victor Hugo[7]. Zamir ne sait pas qui l’a influencé mais il se souvient avoir lu également et beaucoup aimé Bonjour tristesse de Françoise Sagan avant de lire Eugénie Grandet d’Honoré de Balzac, Madame Bovary de Gustave Flaubert et Antigone de Jean Anouilh[8]. Lorsqu’il part en 2005 pour Le Caire, il avait déjà écrit quelques nouvelles.

DĂ©couvrant des ouvrages comme Ă‰toile errante de Le ClĂ©zio dont il a rĂ©alisĂ© une Ă©tude comparative avec Le Petit Homme et la guerre, le voyage du petit Gandhi d’Elias Khoury[7] ou encore Le Procès de Franz Kafka et L'Étranger d'Albert Camus dont il fait Ă©galement une Ă©tude comparative approfondie Ă  la fin de l’annĂ©e 2009, il a commencĂ© Ă  rĂ©diger Anguille sous roche qu'il finira en 2010[8].

C’est également au Caire que Zamir rencontre des écrivains tels que l’auteur de La Modification, Michel Butor, ou Erik Orsenna de l’Académie française[7].

Selon TĂ©lĂ©rama, Zamir « porte un grand amour Ă  la langue française et maĂ®trise l’art d’alpaguer le lecteur »[9].

Chaque texte d'Ali Zamir est « un nouveau cri, une nouvelle rébellion et une langue poétique » selon France Culture[10].

Dérangé que je suis

RĂ©cit multicolore tĂ©moignant d'un mĂ©lange survitaminĂ© de genres (on passe en un clin d’œil du drame Ă  la farce), DĂ©rangĂ© que je suis n'a pas cessĂ© de faire l'objet d'Ă©loges dans les milieux littĂ©raires depuis sa sortie en librairie le . Il s'agit des mĂ©saventures tragi-comiques d’un misĂ©rable docker avec des habits rapiĂ©cĂ©s sur le port International Ahmed Abdallah Abderemane de Mutsamudu qui tente de gagner sa croĂ»te en portant bagages et colis sur son chariot rafistolĂ©. Bref, ce rĂ©cit met en scène selon Marianne « l'Ă©ternelle histoire de la misère et de l'exploitation avec gaietĂ© , cruditĂ© et invention »[11]. MaltraitĂ© par la sociĂ©tĂ©, DĂ©rangĂ© fait en mĂŞme temps rire et pitiĂ© :  « dans un roman Ă  l’invention verbale irrĂ©sistible, Ali Zamir prend pour hĂ©ros un pauvre homme Ă  l’esprit secouĂ© qui n’a pas la langue dans sa poche, mĂŞme trouĂ©e »[12], remarque L'HumanitĂ©.

L'alternance des registres de la langue, le mélange des genres et la puissance ininterrompue des scènes font de ce roman-film virevoltant non seulement un texte riche et significatif mais aussi un questionnement à la littérature, voire à la langue elle-même : « Ali Zamir poursuit, avec une subtilité accrue, l'entreprise qui l'occupe depuis ses débuts : tordre, enfreindre, subvertir les règles de la langue française depuis ses franges méprisées, afin de la questionner et de l'ouvrir »[13] analyse en profondeur Le Monde.

Ici la place très originale qu'occupe Ali Zamir dans la littĂ©rature d'expression française se confirme nettement, ainsi que  son don pour les rĂ©cits incongrus et l'usage des mots rares : « En mĂŞme temps que DĂ©rangĂ© rejoint les grands ingĂ©nus de la littĂ©rature, Ali Zamir revitalise la langue française en la plongeant, pour notre bonheur, dans l'ocĂ©an Indien »[14], conclut L'Obs. Ă€ la parution de DĂ©rangĂ© que je suis, ce magazine d'actualitĂ© hebdomadaire n'a pas hĂ©sitĂ© Ă  inviter son lectorat Ă  la dĂ©couverte de l'Ĺ“uvre du jeune auteur : « Lisez Zamir ! Cet hiver, oĂą le roman français se flatte d'ĂŞtre neurasthĂ©nique et abuse de la sĂ©rotonine, la littĂ©rature la plus brĂ»lante nous vient des Comores »[14].

Considéré par Télérama en 2017 comme un « agitateur des lettres »[15] après Anguille sous roche et Mon Étincelle, « celui qui fait tenir tout l’alphabet dans sa signature (A. Z.), revient mettre du désordre dans les lettres avec Dérangé que je suis »[16] nous le déclare cette fois-ci le plus auguste journal belge Le Soir.

Dérangé que je suis est en lice pour le Prix Roman France Télévisions[17], le Grand prix RTL-Lire 2019[18] et le Grand Prix du Roman Métis 2019[19].

Mon Étincelle

Paru le aux éditions du Tripode, Mon Étincelle[20] confirme le talent du jeune auteur. « Ici, tout n'est que beauté littéraire. Tous ces contes entremêlés conjuguent en effet parfaitement humour et émotion, dans une langue sidérante d'inventivité. Étincelant, forcément », écrit le magazine Lire[21].

Au grĂ© des histoires que vivent des personnages au nom les plus improbables – Étincelle, Douceur, Douleur, Efferalgan, Dafalgan, Vitamine, Calcium – on dĂ©couvre le monde insulaire, truculent et contrasté  d’un Ă©crivain dĂ©cidĂ©ment atypique. « Mon Étincelle, deuxième roman du Comorien, est une peinture de mĹ“urs pleine d’urgence de ses compatriotes Â»[22] estime Le Monde.

Multipliant les rebondissements, tout comme les interruptions, Mon Étincelle raille ouvertement la corruption et la discrimination professionnelle. Il s’agit cette fois non seulement d’une histoire d’amour mais aussi d’un roman « aussi fiĂ©vreux, allĂ©gorique, ironique, cruel que le prĂ©cĂ©dent Â» Ă©crit LibĂ©ration[23].

« Cas somptueux de mĂ©tissage littĂ©raire Â»[24] - [25] selon Les Inrockuptibles, Ali Zamir s’intĂ©resse cette fois Ă  une certaine Étincelle par laquelle passe le rĂ©cit colore et truculent de multiples destins dans son bout du monde natal que lui contait sa mère.

Mon Étincelle faisait partie des quatre finalistes du Prix Méditerranée des lycéens 2018[26]. Il figurait également dans la sélection finale[27] du Prix Carbet de la Caraïbe et du Tout-Monde 2017[28].

Anguille sous roche

Ali Zamir est un phĂ©nomène littĂ©raire[29]. Finaliste du Prix des cinq continents de la Francophonie en 2016[30], Anguille sous roche tĂ©moigne d'une littĂ©rature engagĂ©e : « Depuis 1995 et l’instauration d’un visa supprimant la libre circulation entre l’île française de Mayotte et le reste de l’archipel, la rĂ©gion connaĂ®t un terrible drame humain qui n’est pas sans rappeler la tragĂ©die des migrants transitant par la mer MĂ©diterranĂ©e Â» analyse Radio France internationale en Ă©voquant cet ouvrage[31]. « La prose Ă©lĂ©giaque d’Ali Zamir s’élève tel un monument dĂ©diĂ© aux Comoriens et Ă  leurs drames ensevelis dans les tĂ©nèbres de l’invisibilitĂ© et de l’oubli »[32], conclura t-elle.

« En cette rentrĂ©e littĂ©raire cette Anguille Ă©lectrique est rĂ©solument une bonne pĂŞche »[33] - [34], Ă©crit Sean James Rose qui signe la critique de ce premier roman dans Livres Hebdo du [33] 2016. « Le jeune auteur comorien signe un soliloque Ă©lĂ©giaque : une unique phrase, vĂ©ritable houle verbale qui vous emporte dans son flot - et flow, comme dans le rap », explique-t-il.

Anguille sous roche figure dans la liste des « meilleurs livres de 2016 » dressée et publiée par Télérama le [35]. Classé parmi les deux meilleurs « premiers romans et grands talents », il fait partie des 16 romans qui ont fait l'année 2016 selon la Fnac.

Traduit dans plusieurs langues dont l'anglais[36], l'allemand[37] et le néerlandais[38], Anguille sous roche a également fait l’objet de plusieurs adaptations théâtrales depuis sa sortie en librairie[39].

Sous la coupole de l'Académie Française, le , le Président Emmanuel Macron vante « un récit éblouissant »[40].

Distinctions et prix

Pour Anguille sous roche (2016) :

Pour Mon Étincelle (2018) :

Pour Dérangé que je suis (2019) :

Autres :

Notes et références

  1. Gladys Marivat, « Ali Zamir, sauvé des eaux », Le Monde.fr,‎ (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le )
  2. « "Anguille sous roche" sur RTS », sur RTS.ch, (consulté le )
  3. Erwin Aligam, « Les Passeurs de Mots », sur www.lespasseursdemots.fr (consulté le )
  4. Ramix, « Collectif du patrimoine des Comores », sur www.patrimoinedescomores.org, (consulté le )
  5. « Ali Zamir, premier auteur résident à Lattes, Languedoc-Roussillon livre et lecture », sur www.lr2l.fr, (consulté le )
  6. Michel Puche, « Ali Zamir en résidence », Livres Hebdo,‎ (lire en ligne, consulté le )
  7. Valérie Marin la Meslée, « Ali Zamir reçoit le Prix Senghor », Le Point Afrique,‎ (lire en ligne, consulté le )
  8. Alice Develey, « Ali Zamir : «Sans le français, je ne serais jamais devenu écrivain» », Le Figaro,‎ (ISSN 0182-5852, lire en ligne, consulté le )
  9. « Ali Zamir de A à Z, portrait d'un agitateur des lettres - Livres - Télérama.fr », sur www.telerama.fr (consulté le )
  10. « Les émancipations poétiques d'Ali Zamir », sur France Culture (consulté le )
  11. « Zinzin aux Comores », sur Marianne, 1 er février 2019 (consulté le )
  12. « LITTÉRATURE. VAUT-IL MIEUX EN RIRE PLUTÔT QUE D’EN PLEURER ? », sur l'Humanité, (consulté le )
  13. « « Dérangé que je suis » : les déglingués d’Ali Zamir », sur le monde.fr, (consulté le )
  14. « "Dérangé que je suis" : Ali Zamir revitalise la langue française », sur nouvelobs.com, (consulté le )
  15. « Ali Zamir de A à Z, portrait d'un agitateur des lettres », sur telerama.fr, (consulté le )
  16. «On écrit pour se libérer, s’épanouir», sur Le Soir Plus (consulté le )
  17. « Les sélections des Prix Essai et Prix Roman France Télévisions », sur Livres Hebdo (consulté le )
  18. « Les 10 romans sélectionnés pour le Grand Prix RTL Lire 2019 », sur Livres Hebdo (consulté le )
  19. « Les sélections des Prix du roman métis 2019 », sur Livres Hebdo (consulté le )
  20. ToTheWeb.fr, « Mon Étincelle | », sur le-tripode.net (consulté le )
  21. « PressReader.com - Connecting People Through News », sur www.pressreader.com (consulté le )
  22. Gladys Marivat (Collaboratrice du « Monde des livres »), « L’esprit pétillant d’Ali Zamir », Le Monde.fr,‎ (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le )
  23. Virginie Bloch-Lainé, « Vient de paraître », Libération.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  24. Gérard Lefort, « Ali Zamir entre tragédie familiale et pataquès hilarant », Les Inrocks,‎ (lire en ligne, consulté le )
  25. « 40 romans à la une », sur http://www.lesinrocks.com/2017/08/15/livres/rentree-litteraire-2017-40-romans-la-une-12-11973599/, (consulté le )
  26. « Les quatre finalistes du Prix Méditerranée des Lycéens », Le Journal Catalan,‎ (lire en ligne, consulté le )
  27. Loic CERY, « Sélection finale du Prix Carbet de la Caraïbe et du Tout-Monde 2017 », Club de Mediapart,‎ (lire en ligne, consulté le )
  28. « Sélection finale du Prix Carbet de la Caraïbe et du Tout-Monde 2017 », mediapart (consulté le )
  29. Marine Landrot, « Anguille sous roche: un premier roman impressionnant », 22 08 2016,‎ 15012 2016 (lire en ligne, consulté le )
  30. « Les 10 finalistes du Prix des cinq continents 2016 - Organisation internationale de la Francophonie », sur www.francophonie.org (consulté le )
  31. Tirthankar Chanda, « Rentrée littéraire 2016: les lettres africaines ont le vent en poupe (2/2) - RFI », RFI Afrique,‎ (lire en ligne, consulté le )
  32. « Rentrée littéraire 2016: les lettres africaines ont le vent en poupe (2/2) - RFI », sur RFI Afrique (consulté le )
  33. Sean James Rose, « La noyée », Livres Hebdo,‎ (lire en ligne, consulté le )
  34. Sean James Rose, « La noyée », Livres Hebdo,‎ (lire en ligne, consulté le )
  35. « Les meilleurs livres de 2016 », sur Télérama
  36. La traduction faite par Aneesa Abbas Higgins a reçu le Prix Scott-Moncrieff 2020.
  37. (de) « DIE SCHIFFBRÜCHIGE », sur EICHBORN, (consulté le )
  38. (nl) « AAL ONDER WATER », sur WERELDBIBLIOTHEEK, (consulté le )
  39. « Anguille sous roche », sur LE TARMAC, (consulté le )
  40. « Ali Zamir, un écrivain prometteur », sur L'Est éclaire, (consulté le )
  41. « Le roi Mohamed IV lauréat du Prix Mandela de la Paix 2016 », sur Kapitalis, (consulté le )
  42. « Ville de Dax », sur www.facebook.com (consulté le )
  43. La Rédaction, « Ali ZAMIR est lauréat du Prix des Rencontres | | Comores Infos », (consulté le )
  44. « Prix ACP Femmes et jeunes: Le Secrétariat ACP consacre la créativité et l’entreprenariat au Salon du livre de Paris | ACP », sur www.acp.int (consulté le )
  45. « Ali Zamir et Valérie Zenatti lauréats des prix Roman et Essai France Télévisions 2019 » (consulté le )
  46. Jean-Marc Aubert, « Académie du livre : un 8ème Florilège des écrivains en herbe exceptionnel », sur Métropolitain, (consulté le )

Liens externes

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