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Aizecourt-le-Bas

Aizecourt-le-Bas est une commune française située dans le département de la Somme en région Hauts-de-France.

Aizecourt-le-Bas
Aizecourt-le-Bas
La mairie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Hauts-de-France
DĂ©partement Somme
Arrondissement PĂ©ronne
Intercommunalité CC de la Haute Somme
Maire
Mandat
Florence Choquet
2020-2026
Code postal 80240
Code commune 80014
DĂ©mographie
Gentilé Aizecourtois
Population
municipale
57 hab. (2020 en diminution de 8,06 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 16 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 49° 58â€Č 55″ nord, 3° 02â€Č 04″ est
Altitude Min. 93 m
Max. 149 m
Superficie 3,57 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction PĂ©ronne
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de PĂ©ronne
LĂ©gislatives 5e circonscription de la Somme
Localisation
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Aizecourt-le-Bas
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Aizecourt-le-Bas
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Aizecourt-le-Bas
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Aizecourt-le-Bas

    GĂ©ographie

    Description

    Vue panoramique du village.

    Aizecourt-le-Bas est un village rural picard du Vermandois situĂ© Ă  km au nord-est de PĂ©ronne, Ă  25 km de Saint-Quentin et Ă  26 km au sud-ouest de Cambrai.

    Il est aisément accessible par l'ancienne RN 17 (actuelle RD 917).

    En 2019, la localitĂ© est desservie par la ligne d'autocars no 48 (Épehy - Villers-Faucon - PĂ©ronne) du rĂ©seau interurbain Trans'80 Hauts-de-France[1].

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes d’Aizecourt-le-Bas
    Nurlu
    Nurlu et Templeux-la-Fosse Aizecourt-le-Bas Liéramont
    Templeux-la-Fosse

    Urbanisme

    Typologie

    Aizecourt-le-Bas est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [2] - [3] - [4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de PĂ©ronne, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 52 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[5] - [6].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (96,3 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (96,3 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (96,3 %), forĂȘts (3,7 %)[7].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[8].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Escourt-le-Grand en 1573; Haizecourt-le-Bas en 1690[9].

    Voir Aizecourt-le-Haut

    Remarque : la forme Escourt-le-Grand de 1573 est aussi donnée à Aizecourt-le-Haut, mais en 1592, par le Dictionnaire topographique de la Somme, ce qui est contradictoire.

    Aizcour-Bas en picard.

    Histoire

    PremiĂšre Guerre mondiale

    Le lieu-dit le bosquet des Moines rappelle le rĂŽle des grandes abbayes mĂ©diĂ©vales qui ont dĂ©frichĂ© la ForĂȘt d'Arrouaise au XIIIe siĂšcle qui recouvrait le Vermandois, et donc l'emplacement du village[10]

    Le village est considéré comme détruit à la fin de la guerre[11] et a été décoré de la Croix de guerre 1914-1918, le [12].

    Seconde Guerre mondiale
    Plaque commémorative aux résistants tués le 28 juin 1944.

    Vingt rĂ©sistants, la plupart ĂągĂ©s de moins de 20 ans, partis du bassin minier pour rejoindre le maquis des Ardennes, ont Ă©tĂ© capturĂ©s le 28 juin 1944, lors des combats de la LibĂ©ration de la France Ă  la ferme Viltard, Ă  l'entrĂ©e du village. Trois d’entre eux sont tuĂ©s lors du combat : Pierre Bolle (17 ans), Charly Leire (18 ans) et Octave Dreze (20 ans). Les autres sont fusillĂ©s quelques jours plus tard ou dĂ©portĂ©s dans les camps de concentration. Cinq ont survĂ©cu, dont les quatre femmes du groupe, aprĂšs trois mois d’internement, d’interrogatoires et de tortures. Chaque dernier dimanche du mois de juin, une cĂ©rĂ©monie commĂ©morative se tient Ă  pour rappeler le sacrifice de ces rĂ©sistants[13]

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et Ă©lectoraux

    Rattachements administratifs

    La commune se trouve dans l'arrondissement de Péronne du département de la Somme.

    Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Roisel[14]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

    Rattachements Ă©lectoraux

    Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Péronne

    Pour l'élection des députés, elle fait partie de la cinquiÚme circonscription de la Somme.

    Intercommunalité

    Aizecourt-le-Bas était membre de la communauté de communes du canton de Roisel, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 1994 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

    Cette petite intercommunalité a fusionné avec ses voisines pour former, le , la communauté de communes de la Haute Somme dont est désormais membre la commune.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 2001 2008 Francis Viltard
    mars 2008[15] En cours
    (au 2 décembre 2020)
    Florence Choquet RĂ©Ă©lue pour le mandat 2020-2026[16] - <[17]

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[19].

    En 2020, la commune comptait 57 habitants[Note 3], en diminution de 8,06 % par rapport à 2014 (Somme : −0,5 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    328340294303329388353350362
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    350372353348341338302282347
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    280290253789171834969
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    806752545660575760
    2017 2020 - - - - - - -
    5457-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[14] puis Insee Ă  partir de 2006[20].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    Pour la scolaritĂ© primaire, la commune relĂšve du regroupement pĂ©dagogique intercommunal basĂ© Ă  Tincourt-Boucly qui regroupe 6 communes : Aizecourt-le-Bas, Driencourt, Longavesnes, Marquaix, Templeux-la-Fosse et Tincourt-Boucly.

    Ce regroupement compte 4 classes[21].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Église Saint-Antoine.
    • Façade de l'Ă©glise.
      Façade de l'église.
    • L'Ă©glise Saint-Antoine.
      L'Ă©glise Saint-Antoine.
    • CarrĂ© militaire, dans le cimetiĂšre.
      Carré militaire, dans le cimetiÚre.

    Personnalités liées à la commune

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    • « Aizecourt-le-Bas », Ma commune, MinistĂšre de la cohĂ©sion des territoires et des relations avec les collectivitĂ©s territoriales (consultĂ© le ).

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. « Le réseau Trans'80 en ligne ».
    2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Péronne », sur insee.fr (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
    8. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    9. Jacques Garnier, Dictionnaire topographique de la Somme, t. 1, Paris / Amiens 1867 - 1878, p. 20 (lire en ligne sur DicoTopo)
    10. Bertrand Le Boudec et HélÚne Izembart, Atlas des paysages de la Somme, t. II : Six structures paysagÚres, Amiens, Direction régionale de l'environnement, , 320 p. (lire en ligne [PDF]), p. 168.
    11. Carte spéciale des régions dévastées, document mentionné en liens externes, 1920.
    12. Journal officiel du 30 octobre 1920, p. 16879.
    13. « Aizecourt-le-Bas ne veut pas que le sacrifice des jeunes rĂ©sistants soit oubliĂ© : Une plaque a Ă©tĂ© inaugurĂ©e Ă  la ferme Viltard, oĂč un massacre a Ă©tĂ© perpĂ©trĂ© par la Gestapo en juin 1944 », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    14. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    15. « Liste des maires de la Somme », sur http://www.somme.pref.gouv.fr, (consulté le ).
    16. Réélue pour le mandat 2014-2020« Liste des maires de la Somme » [PDF], Liste des élus du département de la Somme, Préfecture de la Somme, (consulté le ).
    17. « Liste des maires de la Somme » [ods], Liste des élus du département de la Somme, Préfecture de la Somme, (consulté le ).
    18. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    19. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    20. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    21. Le regroupement scolaire.
    22. « Plomion, Louis Roch », base Léonore, ministÚre français de la Culture.
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