Liéramont
Liéramont est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.
Liéramont | |||||
Église Saint-Martin. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Somme | ||||
Arrondissement | Péronne | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes de la Haute Somme | ||||
Maire Mandat |
marie-Odile Duflot 2020-2026 |
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Code postal | 80240 | ||||
Code commune | 80475 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
215 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 29 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 59′ 41″ nord, 3° 03′ 01″ est | ||||
Altitude | Min. 113 m Max. 152 m |
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Superficie | 7,29 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Péronne (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Péronne | ||||
Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Somme
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Liens | |||||
Site web | http://www.lieramont.fr | ||||
Géographie
Description
Situé sur un plateau argileux, le territoire communal de ce village tourné vers l'agriculture domine la vallée de Templeux-la-Fosse et d'Aizecourt-le-Bas[1].
En 2019, la localité est desservie par la ligne d'autocars no 48 (Épehy - Villers-Faucon - Péronne) du réseau interurbain Trans'80 Hauts-de-France[2].
La nappe phréatique qui alimente les puits en 1899 se trouvait alors entre 40 et 60 mètres. Aucun cours d'eau ne coule sur le territoire[1].
Le lieu-dit la Carrière, à un kilomètre du centre du village, compte trois habitants dans une maison en 1899[1].
Communes limitrophes
Urbanisme
Typologie
Liéramont est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [3] - [4] - [5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Péronne, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 52 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[6] - [7].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (95,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (95,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (95,1 %), zones urbanisées (4,9 %)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Letheranni mons ; Liramons en 1080 ; Leheraumont en 1170 ; Liraumont en 1236 ; Lixramont en 1308 ; Liramon au XIVe siècle ; Liermont en 1564 ; Lierramont en 1564 ; Lieramont en 1567 ; Liramont en 1573 ; Lyramont en 1648 ; Loeramont en 1657[10].
Histoire
Le village a primitivement appartenu aux comtes du Vermandois. Il est ensuite passé aux mains de Hues de Dompierre dit Baudoin[1].
En 1344, Simon de Liéramont est nommé abbé de Ham-en-Artois[11].
Pendant la guerre contre l'Espagne, au XVIe siècle, le village appartient au sieur de Liéramont, gouverneur du Câtelet[1].
En 1750, Hélène Antoinette du Feu de Liéramont, fille des châtelains, épouse le baron d'Hanmer Claibroke[12].
En 1765, M. Marbert (Maubert) cède le village à la famille de Hanmer de Claybrooke[1].
Le château a été démoli par le baron Alexandre de Claybrooke et les biens ont été vendus en partie à des « cultivateurs » locaux[1].
À la fin de l'épopée napoléonienne, les Cosaques ont occupé le village en 1814-1815 et y ont exercé des réquisitions[1].
Depuis le défrichement de 287 ha de bois opéré vers 1850, la commune est considérée à la fin du XIXe siècle comme totalement déboisée[1]. On mentionne qu'à cette époque, les tisseurs locaux émigrent vers Saint-Quentin, à la recherche de meilleurs salaires, ce qui fait baisser la population[1].
Le village est éprouvé pendant la Première Guerre mondiale.
Politique et administration
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[18].
En 2020, la commune comptait 215 habitants[Note 3], en diminution de 7,73 % par rapport à 2014 (Somme : −0,5 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Activités associatives, culturelles, festives, sportives et touristiques
Ville fleurie : deux fleurs attribuée en 2007 par le Conseil des Villes et Villages Fleuris de France au Concours des villes et villages fleuris[21].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Saint-Martin.
- Chapelle Notre-Dame-du-Sacré-Cœur. Datant de 1876, l'édifice a été construit en remerciement d'une guérison[22].
- Monument.
- Autre vue de l'église.
Voir aussi
Articles connexes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- Notice géographique et historique réalisée par l'instituteur, M. Rabache, 1899, Archives départementales de la Somme, Amiens. Lire la notice en ligne sur le site des archives départementales.
- « Le réseau Trans'80 en ligne ».
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Péronne », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Jacques Garnier, Dictionnaire topographique de la Somme, t. 1, Paris / Amiens 1867 - 1878, p. 511 (lire en ligne sur DicoTopo) .
- Colligite fragmenta. Deux listes abbatiales revisitées : Ham-en-Artois et Andres par Roger Berger (1079-1352), 2004, sur Revue du Nord, 356-357, Université de Lille.
- Lire en ligne le Dictionnaire de la noblesse...
- « A la mémoire de Régis Douay », La Voix du Nord, (consulté le ).
- « Des élections en vue à Liéramont après la démission du maire », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Des raisons de santé ont motivé Jean-Luc Duflot, âgé de 61 ans, à démissionner de sa fonction de maire du village de Liéramont (près de Péronne, à l’est de la Somme). Une démission effective depuis un arrêté préfectoral à effet du 1er août » (...) Jean-Luc Duflot avait été élu lors d’élections complémentaires en novembre 2013 après le décès de Régis Douay, dont il était le premier adjoint}.
- « Véronique Lur aura fait un court mandat », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Première adjointe en 2014, Véronique Jur est devenue maire de Liéramont, un village de quelque 220 habitants, le 13 octobre 2017, après la démission de l’édile Jean-Luc Duflot ».
- « Marie-Odile Duflot succède à Véronique Vue à Liéramont », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Exploitante agricole de 48 ans, Marie-Odile Duflot a été élue, après avoir effectué trois mandats de conseillère ».
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- « Le palmarès des villes et villages fleuris », Le Courrier picard édition de l'Oise,‎ .
- André Guerville, Chapelles et oratoires en Pays de Somme, Abbeville, Frédéric Paillart, coll. « Richesses en Somme », 4e trimestre 2003, 302 p., p. 257 (ASIN B000WR15W8).