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Abdelmalek Sellal

Abdelmalek Sellal (en arabe : Űčۚۯ Ű§Ù„Ù€Ù…Ű§Ù„Ùƒ ŰłÙ„Ű§Ù„), nĂ© le Ă  Constantine, en AlgĂ©rie (alors dĂ©partements français), est un homme d'État algĂ©rien. Il est Premier ministre du au puis du au .

Abdelmalek Sellal
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Illustration.
Abdelmalek Sellal en 2015.
Fonctions
Premier ministre d'Algérie
–
(3 ans et 26 jours)
Président Abdelaziz Bouteflika
Gouvernement Sellal III et IV
Prédécesseur Youcef Yousfi (intérim)
Lui-mĂȘme
Successeur Abdelmadjid Tebboune
–
(1 an, 6 mois et 10 jours)
Président Abdelaziz Bouteflika
Gouvernement Sellal I et II
Prédécesseur Ahmed Ouyahia
Successeur Youcef Yousfi (intérim)
Lui-mĂȘme
Ministre des Transports
–
Intérim
(3 mois et 10 jours)
Président Abdelaziz Bouteflika
Premier ministre Ahmed Ouyahia
Gouvernement Ouyahia IX
Prédécesseur Amar Tou
Successeur Amar Tou
–
(1 an, 8 mois et 21 jours)
Président Abdelaziz Bouteflika
Chef du gouvernement Ali Benflis
Ahmed Ouyahia
Gouvernement Benflis III
Ouyahia III
Prédécesseur Salim Saadi
Successeur Amar Ghoul (intérim)
Mohamed Maghlaoui
Ministre des Ressources en eau
–
(3 ans, 4 mois et 7 jours)
Président Abdelaziz Bouteflika
Premier ministre Ahmed Ouyahia
Gouvernement Ouyahia VIII et IX
Prédécesseur Dahou Ould Kablia (intérim)
Lui-mĂȘme
Successeur Hocine Necib
–
(4 ans, 9 mois et 26 jours)
Président Abdelaziz Bouteflika
Premier ministre Abdelaziz Belkhadem
Ahmed Ouyahia
Chef du gouvernement Ahmed Ouyahia
Gouvernement Ouyahia IV et V
Belkhadem I et II
Ouyahia VI et VII
Prédécesseur Mohamed Douihasni
Successeur Dahou Ould Kablia (intérim)
Lui-mĂȘme
Ministre des Travaux publics
–
(1 an et 4 jours)
Président Abdelaziz Bouteflika
Chef du gouvernement Ali Benflis
Gouvernement Benflis II
Prédécesseur Amara BenyounÚs
Successeur Amar Ghoul
Ministre de la Jeunesse et des Sports
–
(1 an, 5 mois et 9 jours)
Président Abdelaziz Bouteflika
Chef du gouvernement Ahmed Benbitour
Ali Benflis
Gouvernement Benbitour
Benflis I
Prédécesseur Aziz Derouaz
Successeur Abdelhamid Berchiche
Ministre de l’IntĂ©rieur, des CollectivitĂ©s locales et de l’Environnement
–
(1 an et 7 jours)
Président Liamine Zéroual
Abdelaziz Bouteflika
Chef du gouvernement Smail Hamdani
Gouvernement Hamdani
Prédécesseur Mostefa Benmansour
Successeur Noureddine Yazid Zerhouni
(Intérieur et Collectivités locales)
Mohamed Ali Boughazi
(Environnement)
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Constantine (Algérie)
Nationalité Algérienne
Parti politique Front de libération nationale
(Ă  partir de 1968)[1]
DiplÎmé de ENA d'Alger
Religion Islam

Abdelmalek Sellal
Ministres algériens de l'Intérieur
Premiers ministres d'Algérie

Haut fonctionnaire, Abdelmalek Sellal a été successivement ministre de l'Intérieur de 1998 à 1999, ministre de la Jeunesse et des Sports de 1999 à 2001, ministre des Travaux Publics de 2001 à 2002, ministre des Transports de 2002 à 2004, et ministre des Ressources en eaux de 2004 à 2009 puis de 2009 à 2012.

Dans le contexte des manifestations de 2019 en AlgĂ©rie, il est arrĂȘtĂ© pour corruption, prĂ©sentĂ© devant la Cour suprĂȘme et incarcĂ©rĂ© Ă  la prison d'El-Harrach, dans la banlieue d'Alger.

Biographie

Enfance et Ă©ducation

Issu d’une famille modeste originaire d'Ighil Ali dans la Wilaya de BĂ©jaĂŻa[2] qui est venue s'installer Ă  Constantine, Abdelmalek Sellal habitait le quartier de Sidi Mabrouk. Fils d’un boulanger, Moussa, il est issu d’une fratrie de 12 frĂšres et sƓurs[3]. Il obtient son baccalaurĂ©at au lycĂ©e RĂ©da Houhou de Constantine.

Il commence ses Ă©tudes supĂ©rieures Ă  la facultĂ© de mĂ©decine de Constantine, qu'il abandonne pour postuler aux Ă©preuves de l’École nationale d'administration. AprĂšs quatre annĂ©es d’études, Abdelmalek Sellal dĂ©croche le diplĂŽme de l’ENA en diplomatie de la promotion Mohamed Aslaoui de 1974[4] - [5].

CarriĂšre professionnelle

Abdelmalek Sellal est militant du FLN depuis 1968[6]. En 1974, il rejoint le wilaya de Guelma, d’abord en qualitĂ© d’administrateur, puis au poste de chef de cabinet. En 1976, il devient conseiller du ministre de l’Enseignement primaire et secondaire[7].

En 1977, il quitte les cabinets ministériels pour occuper le poste de chef de daïra de Tamanrasset[5]. Dans les années qui suivent, il est affecté à la daïra d'Arzew, puis comme wali à Adrar, Sidi Bel Abbes, Oran et Laghouat. En 1989, il est rappelé au gouvernement, en tant que wali hors-cadre au ministÚre de l'Intérieur[7].

En 1994, il rejoint le ministĂšre des Affaires Ă©trangĂšres en qualitĂ© de directeur gĂ©nĂ©ral des ressources et chef de cabinet[7]. En 1996, il est nommĂ© ambassadeur d’AlgĂ©rie Ă  Budapest[3].

Ministre

À l’automne 1998, Liamine ZĂ©roual, prĂ©sident de la RĂ©publique, annonce sa dĂ©cision d’écourter son mandat et d’organiser une Ă©lection prĂ©sidentielle anticipĂ©e. Sellal intĂšgre le gouvernement Hamdani au poste de ministre de l’IntĂ©rieur, des CollectivitĂ©s locales et de l’Environnement[8]. Il organise l'Ă©lection prĂ©sidentielle d’avril 1999 qui aboutit Ă  l’élection d’Abdelaziz Bouteflika Ă  la magistrature suprĂȘme. Il participe Ă©galement Ă  la mise en Ɠuvre de la dĂ©marche de concorde civile portĂ©e par le prĂ©sident Bouteflika[9].

Le , Ă  la suite de l’élection prĂ©sidentielle, Abdelmalek Sellal est nommĂ© ministre de la Jeunesse et des Sports[10]. En , lors de la formation du gouvernement Benflis II, il est nommĂ© ministre des Travaux publics. Puis en , lors de la formation du gouvernement Benflis III, il est nommĂ© ministre des Transports[11] - [12]. Alors aux transports, il relance les grands projets autoroutiers comme la Transaharienne et l’autoroute Est-Ouest[13] - [14].

En 2004, Abdelmalek Sellal est appelé par le président Bouteflika à diriger sa campagne présidentielle[14].

À la suite de la nouvelle victoire de Bouteflika Ă  l’élection prĂ©sidentielle, Abdelmalek Sellal est nommĂ© ministre des Ressources en eau Ă  la place de Mohamed Douihasni[15]. Il met en place le code des eaux, un systĂšme de lois qui donne une valeur sociale et commerciale Ă  l’eau en vue d’une privatisation du secteur[16] - [17]. Le , il signe avec le ministre français de l’Économie et des Finances, Thierry Breton, un protocole d’accord entre Suez Environnement et les autoritĂ©s algĂ©riennes en vue d’assainir les eaux d’Alger[16] - [18]. Il visite ou inaugure diffĂ©rents projets, comme le complexe hydraulique BĂ©ni Haroun[19], le systĂšme Mostaganem/Arzew/Oran[20], le systĂšme Taksebt[21], le complexe des hautes plaines SĂ©tifiennes[22] et le transfert d’eau In Salah Tamanrasset sur 750 km[23].

En 2009, il dirige la campagne de rĂ©Ă©lection d’Abdelaziz Bouteflika pour la seconde fois[24]. Fin , Ă  la suite de la rĂ©Ă©lection du prĂ©sident Bouteflika, il est reconduit au poste de ministre des Ressources en eau[25].

En , Abdelmalek Sellal signe un memorandum de coopĂ©ration dans le domaine de l’hydraulique avec son homologue sud-corĂ©en Lee Maanee en vue de diversifier la nationalitĂ© des partenaires environnementaux de l’AlgĂ©rie[26].

Abdelmalek Sellal affirme en 2011 que le problĂšme de l'eau, ayant atteint un point critique au dĂ©but des annĂ©es 2000, a Ă©tĂ© « dĂ©finitivement rĂ©glĂ© », notamment grĂące au dessalement de l'eau de mer[27] - [28]. Il refuse cependant d’augmenter le prix de l’eau pour amortir les investissements consentis[29].

Premier ministre

Le , Abdelmalek Sellal est nommĂ© Premier ministre par le prĂ©sident Abdelaziz Bouteflika, Ă  la suite de la dĂ©mission d'Ahmed Ouyahia[30], avec pour objectif d’assurer la stabilitĂ© sociale au lendemain du printemps arabe[5], et de dĂ©barrasser l’économie algĂ©rienne de sa dĂ©pendance aux hydrocarbures[31].

Le , Sellal forme un nouveau gouvernement[32] - [33]. À la suite de la dĂ©claration d’Alger sur l’amitiĂ© et la coopĂ©ration, il co-prĂ©side le comitĂ© intergouvernemental de haut niveau algĂ©ro-français en [34], puis une nouvelle fois en [35] - [36].

Nommé directeur de campagne d'Abdelaziz Bouteflika, candidat à sa réélection pour l'élection présidentielle algérienne de 2014, il démissionne du poste de Premier ministre le [37] ; le poste de Premier ministre par intérim est assuré par Youcef Yousfi[38]. AprÚs la victoire du président Bouteflika, il est de nouveau nommé au poste de Premier ministre[39]. Il est investi le lendemain aprÚs la démission de son prédécesseur[40] - [41].

Le , il est reçu à la Maison-Blanche en compagnie de son épouse par le couple Obama[42].

Début , Sellal inaugure la nouvelle usine de Renault à Oran en présence des ministres français Laurent Fabius et Emmanuel Macron[43].

En , face aux contestations sociales des populations du sud de l’AlgĂ©rie concernant l’exploitation du gaz de schiste dans leur rĂ©gion, Abdelmalek Sellal dĂ©clare que la production de gaz de schiste n’est pas sur la feuille de route du gouvernement, que les ressources en eau du pays sont plus importantes que ses ressources en gaz[44] - [45]. En , il se rend en Chine sur invitation du Premier ministre chinois Li Keqiang et encadre la signature de 15 protocoles d‘accord qui s’inscrivent dans l’accord de partenariat stratĂ©gique global signĂ© entre les deux pays en [46] - [47]. Le , il rencontre son homologue italien Matteo Renzi pour officialiser la relance de la construction de GALSI, un gazoduc reliant directement l’AlgĂ©rie et l’Italie[48].

En , l'Ă©mission El Djazairia Week-end annonce l'interruption de son Ă©mission par une dĂ©cision interne Ă©manant de la direction de la chaĂźne[49]. Selon Abdou Semmar, chroniqueur de l'Ă©mission, cette interruption fait suite Ă  l'Ă©vocation dans leurs programmes du livre Alger-Paris : une histoire passionnelle (de Christophe Dubois et Marie-Christine Tabet), et notamment l'achat d'un appartement onĂ©reux Ă  Paris par Rym, la fille d'Abdelmalek Sellal[50], mariĂ©e Ă  un homme d’affaires libanais[51] et citĂ©e plus tard dans l'affaire des Panama Papers[52], ce qui a poussĂ© les autoritĂ©s Ă  exercer de « fortes pressions » provoquant la suspension de l'Ă©mission[53] puis sa suppression[54]. Selon Abdou Semmar, le Premier ministre aurait lui-mĂȘme appelĂ© le directeur de la chaĂźne El DjazaĂŻra[55] - [56]. Ce dernier et le directeur de l'ARAV (autoritĂ© de rĂ©gulation) affirment par la suite qu'il n'en est rien[57] - [51]. Pour le prĂ©sident de l'ARAV, l'Ă©mission utilise « le sarcasme et le persiflage Ă  l’encontre de personnes dont des symboles de l’État et de hauts responsables de diffĂ©rentes institutions de l’État », notamment « un des animateurs de l’émission qui a brandi le portrait du prĂ©sident de la RĂ©publique et qui a dit de lui des propos graves »[58].

En , aprÚs les législatives, aprÚs avoir mené des tractations pour former un nouveau gouvernement sans avoir été mandaté par la présidence, il est remplacé par Abdelmadjid Tebboune[59].

AprĂšs le gouvernement

Le , il est limogé de son poste de directeur de campagne de Bouteflika pour l'élection présidentielle algérienne de 2019 et remplacé par Abdelghani Zaalane[60].

ProcĂšs

Le , dans le contexte des manifestations de 2019 en AlgĂ©rie, il est renvoyĂ© devant la Cour suprĂȘme[61]. Le , il est arrĂȘtĂ© pour corruption[62].

Son procÚs dans l'affaire des usines de montage automobile[63] débute le 2 décembre 2019[64]. Il est ajourné au 4 décembre[65]. Il est condamné à douze ans de prison ferme le 10 décembre[66]. Sa condamnation est confirmée en appel le 25 mars[67].

Le 13 juin, dans le cadre du procĂšs de l’affaire de l’homme d’affaires Ali Haddad, il est placĂ© en dĂ©tention provisoire[68]. Au cours de sa comparution devant le tribunal le 26 juin 2020, il affirme que le prĂ©sident Bouteflika ne dirigeait plus le pays en 2013 Ă  la suite d’un accident vasculaire cĂ©rĂ©bral. À cette Ă©poque, c'est donc lui qui assurait de fait la direction politique de l'AlgĂ©rie[69] - [70]. Il a Ă©tĂ© condamnĂ© par le tribunal de Sidi M'Hamed Ă  douze ans de rĂ©clusion criminelle pour corruption dans l'affaire Haddad[71], peine rĂ©duite en appel Ă  huit ans le 3 novembre 2020[72]. Dans l'affaire Takhout, il est condamnĂ© Ă  dix ans d'emprisonnement[73], peine ramenĂ©e Ă  cinq ans en appel[74] puis portĂ©e Ă  sept ans de prison lors d'un nouveau jugement le 12 dĂ©cembre 2021[75].

En prison, il est atteint de la Covid-19, dont il guérit[76].

Le 30 novembre 2020, il est condamné à cinq ans de prison pour « octroi de privilÚges injustifiés au Groupe Condor et ses filiales »[77].

En novembre 2021, Abdelmalek Sellal est jugĂ© dans le cadre d'une affaire de corruption et d’octroi d’avantages indus concernant sa signature, en dĂ©cembre 2015, d'une dĂ©rogation autorisant la reprise des travaux d’un hĂŽtel de luxe dans le centre-ville de BĂ©jaĂŻa[78]. Il est acquittĂ© le 29 novembre 2021[79].

En janvier 2022, il est condamné à quatre ans de prison pour corruption dans l'affaire dite « du groupe Amenhyd »[80] puis, le 24 janvier 2022, à cinq ans de prison dans l'affaire dite « du groupe Metidji »[81], peine réduite en appel à trois ans de prison le 1er juin 2022[82].

En 2022, ses biens sont confisqués[83].

En fĂ©vrier 2022, Abdelmalek Sellal est hospitalisĂ© au CHU Mustapha-Pacha d’Alger pour raison de contamination au variant Omicron du covid-19 et pour des problĂšmes de santĂ© liĂ© Ă  ce dernier[84].

En avril 2022, poursuivi pour « dilapidation de deniers publics et abus de fonction aux fins d'octroi d'indus avantages », il est condamné à cinq ans de prison dans l'affaire dite « du groupe agroalimentaire Benamor »[85].

En décembre 2022, il est condamné à 10 ans de prison pour, notamment, « dilapidation de deniers publics, abus de fonction et octroi d'indus privilÚges lors de conclusion de marchés publics »[86].

Vie privée

Barrack Obama, Abdelmalek Sellal, Farida Sellal et Michelle Obama à la Maison-Blanche le 5 août 2014

Il Ă©pouse Farida en 1976. Le couple Sellal a trois enfants[87]. Farida Sellal est ingĂ©nieur en tĂ©lĂ©communication de formation. Elle a exercĂ© son mĂ©tier durant plusieurs annĂ©es au sein de l'administration des postes et tĂ©lĂ©communications dans le sud du pays[88], elle crĂ©e et prĂ©side l’association « Sauver l’Imzad » qui Ɠuvre pour la prĂ©servation du patrimoine culturel du Hoggar et la promotion des arts traditionnels ancestraux[87] - [89].

Sa sƓur meurt le [90].

Polémiques

Le , le mouvement des chĂŽmeurs du sud (CNDDC) organise une grande manifestation Ă  Ouargla. Elle rassemble entre 5 000 Ă  10 000 manifestants, entre autres pour rĂ©pondre aux dĂ©clarations insultantes du premier ministre Abdelmalek Sellal qui avait traitĂ© les jeunes chĂŽmeurs de « chirdhima » et de groupuscule terroriste[91].

En , il fait une erreur de langue, prononçant « fakakir » au lieu de « foukara » (pauvres). Le rappeur Lotfi Double Kanon en fait alors une chanson[92]. En , il dĂ©clare : « Dieu nous surveille un Ă  un avec des jumelles et tient la comptabilitĂ© ». Il a utilisĂ© l’expression « trouh nenek » (« C'est ta grand-mĂšre qui s'en ira »), pour affirmer que le prĂ©sident Bouteflika n’a nullement l’intention de quitter le pouvoir[93].

En , lors d’une visite officielle dans la wilaya d’El Tarf oĂč il inspectait un chantier public de rĂ©alisation d’un hĂŽpital avec l’entreprise chinoise China State Construction Engineering Corporation (CSCEC), il plaisante avec la responsable chinoise du projet : « Salam Alikoum ya Batata » (« Bonjour, hĂ© patate ! ») [94].

En , dans le contexte de la prĂ©sidentielle d'avril, il dĂ©clare « Nous Ă  Constantine, quand on veut parler des Chaouis, on dit hacha razk rabbi », une formule algĂ©rienne pour dĂ©signer une chose sale ou rĂ©pugnante[95]. Cela se terminera par un dĂ©pĂŽt de plainte de la part d'une ancienne juge[96]. Toujours en , en meeting Ă  Alger il annonce : « Nous avons de l’insecticide pour Ă©radiquer ce moustique de Printemps arabe[97]. »

Le , en campagne Ă  Tizi-Ouzou, il affirme que les prĂȘts accordĂ©s par l'État (ANSEJ) pour ouvrir des petites entreprises peuvent ĂȘtre utilisĂ©s par les jeunes pour se marier[98].

Le sociologue Nordine Hakiki affirme que « nos dirigeants manquent tellement de ressources intellectuelles qu’il est trĂšs facile de les tourner en dĂ©rision ». Le politologue Rachid Grim ajoute : « contrairement Ă  l’humour populaire utilisĂ© souvent comme cache-misĂšre, l’humour dont fait preuve — parfois Ă  tort et Ă  travers — Abdelmalek Sellal, n’a pas cette fonction de baume sur les blessures populaires. Il est consubstantiel de la personne mĂȘme de l’actuel Premier ministre, connu depuis toujours pour son humour potache qui est devenu sa deuxiĂšme nature ». Pour l’expert en sciences du langage, Abderezak Dourari, le Premier ministre est presque « drĂŽle malgrĂ© lui et par dĂ©faut ». « Souvent, les politiques ont recours Ă  l’humour pour faire passer leurs messages. Dans le cas du prĂ©sident français, François Hollande, l’humour est mis au service d’un contenu. Chez Sellal, le contenu est sacrifiĂ© au profit de l’humour. C’est Ă  mon sens tout simplement parce qu’il a un dĂ©faut linguistique, il ne maĂźtrise assez bien ni l’arabe ni le français, il fait donc appel au parler populaire mais sans dĂ©fendre un contenu[99]. »

DĂ©tail des mandats et fonctions

Fonctions de Abdelmalek Sellal
N° Fonction Début Fin
01 Chef de Cabinet de la Wilaya de Guelma
02 Conseiller du Ministre de l'Enseignement Primaire et Secondaire
03 Chef de la DaĂŻra de Tamanrasset
04 Chef de la DaĂŻra d'Arzew [100]
05 Wali de BoumerdĂšs [100] [101]
06 Wali d'Adrar [101] [102]
07 Wali de Sidi Bel AbbĂšs [102] [103]
08 Wali d'Oran [103] [104]
09 Wali de Laghouat [104] [105]
10 Wali Hors Cadre au MinistÚre de l'Intérieur
11 Directeur des Ressources au Ministùre des Affaires Étrangùres
12 Chef de Cabinet au Ministùre des Affaires Étrangùres
13 Ambassadeur à Budapest (Hongrie, Croatie, Slovénie)
14 Ministre de l'Intérieur, des Collectivités Locales et de l'Environnement (Gouvernement Hamdani)
15 Ministre de la Jeunesse et des Sports (Gouvernement Benbitour)
16 Ministre de la Jeunesse et des Sports (Gouvernement Benflis I)
17 Ministre des Travaux Publics (Gouvernement Benflis II)
18 Ministre des Transports (Gouvernement Benflis III)
19 Ministre des Transports (Gouvernement Ouyahia III)
20 Ministre des Ressources en Eau (Gouvernement Ouyahia IV)
21 Ministre des Ressources en Eau (Gouvernement Ouyahia V)
22 Ministre des Ressources en Eau (Gouvernement Belkhadem I)
23 Ministre des Ressources en Eau (Gouvernement Belkhadem II)
24 Ministre des Ressources en Eau (Gouvernement Ouyahia VI)
25 Ministre des Ressources en Eau (Gouvernement Ouyahia VII)
26 Ministre des Ressources en Eau (Gouvernement Ouyahia VIII)
27 Ministre des Ressources en Eau (Gouvernement Ouyahia IX)
28 Premier ministre (Gouvernement Sellal I)
29 Premier ministre (Gouvernement Sellal II)
30 Premier ministre (Gouvernement Sellal III)
31 Premier ministre (Gouvernement Sellal IV)

Notes et références

  1. « Sellal au Comité Central du FLN ? », sur Impact24.info,
  2. Amine Echikr, « Abdelmalek Sellal inspecte les chantiers de la wilaya de BĂ©jaĂŻa », La Tribune (AlgĂ©rie),‎ (lire en ligne).
  3. François d’Alançon, « Abdelmalek Sellal, un technocrate algĂ©rien au service de Bouteflika », sur La-croix.com,
  4. « Promotions de l'ENA », sur Ena.dz
  5. Farid Alilat, « En Algérie, Abdelmalek Sellal fait le job », sur Jeuneafrique.com,
  6. « Sellal au Comité Central du FLN ? », sur Impact24.info,
  7. Neila Latrous, « Biographie de décideur : Abdelmalek Sellal », sur Tsa-algerie.com,
  8. (en) « December 1998 », sur Rulers.org, .
  9. Jean-Pierre Tuquoi, « La loi sur la "concorde civile" du président algérien plébiscitée avec 98,6% de "oui" », sur Lemonde.fr, .
  10. « Gouvernement, 23 décembre 1999 », sur Premier-ministre.gov.dz.
  11. « Les 39 ministres de Benflis », sur Algeria-watch.org, .
  12. « Composition du nouveau gouvernement algérien », sur Panapress.com, .
  13. « Travaux publics », sur Winne.com.
  14. Younes Hamidouche, « Algérie: Technocrate sans attache partisane, Abdelmalek Sellal directeur de campagne de Bouteflika », sur Jeuneafrique.com, .
  15. « Remaniement gouvernemental restreint », Djazairess,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  16. Nora Boudedja, « La française Suez gérera l'eau d'Alger début 2005 », .
  17. Amine Echikr, « Un nouveau code et des réformes pour les ressources en eau en Algérie », sur Algerie-dz.com, .
  18. « Signature du contrat de gestion du service d'eau et d'assainissement de la ville d'Alger », sur Suez-environnement.fr, .
  19. A. M’haĂŻmoud, « Sellal inspecte le transfert de Beni Haroun (Mila) », sur Lesoirdalgerie.com.
  20. « Mise en service partielle du projet Mostaganem, Arzew et Oran (M.A.O) », sur Skyscrapercity.com, .
  21. « En visite au barrage de Taksebt Ă  Tizi-Ouzou, Sellal demande d’avancer les dĂ©lais d’une annĂ©e », sur Lesoirdalgerie.com.
  22. Samira H., « Transferts hydrauliques des plaines sétifiennes », sur Algerie-dz.com, .
  23. Malek B., « Le transfert d'eau In Salah-Tam officiellement inauguré », sur Lemaghrebdz.com, .
  24. K. Mohamed, « Abdelmalek Sellal, Directeur de la campagne électorale: La majorité des algériens veulent reconduire Bouteflika », sur Eldjazaircom.dz.
  25. « Le président Bouteflika reconduit Ahmed Ouyahia et son gouvernement à l'exception de Soltani », sur Reflexiondz.com, .
  26. A. Belkessam, « La Corée du Sud concurrence les Français dans l'hydraulique en Algérie », sur Econostrum.info, .
  27. « Sellal : “L’AlgĂ©rie a dĂ©finitivement rĂ©glĂ© le problĂšme de l’eau” », sur Liberte-algerie.com, .
  28. Farida Belkhiri, « Abdelmalek Sellal : «Nos ressources en eau nous suffiront pour des siÚcles» », sur Djazairess.com, .
  29. Nabil Belbey, « Abdelmalek Sellal, catĂ©gorique : pas d’augmentation des prix de l’eau », sur lexpressiondz.com, .
  30. Algérie : Abdelmalek Sellal nommé PM, Le Figaro, 3 septembre 2012.
  31. « Algérie: la diversification de l'économie est la priorité du gouvernement (Sellal) », sur Maghrebemergent.info,
  32. « Le président Bouteflika procÚde à un remaniement ministériel », sur premier-ministre.gov.dz, (consulté le )
  33. « Composition du nouveau gouvernement algérien », sur aujourdhui.ma (consulté le )
  34. « PremiÚre session du Comité intergouvernemental de haut niveau algéro-français », sur Gouvernement.fr,
  35. « 2e Session du Comité intergouvernemental de haut niveau algéro-français », sur Gouvernement.fr,
  36. BĂ©chir Lakani, « Visite de Sellal Ă  Paris : Une moisson d’accords signĂ©s », sur Leconomistemaghrebin.com,
  37. « Le Premier ministre algérien démissionne pour diriger la campagne de Bouteflika » sur france24.com, consulté le 17 avril 2014
  38. Algérie : Bouteflika nomme son directeur de campagne au poste de premier ministre, Le Monde, 28-04-2014.
  39. « Le portail du Premier MinistÚre », sur Le portail du Premier MinistÚre (consulté le ).
  40. http://www.tsa-algerie.com/2014/04/27/abdelmalek-sellal-sera-reconduit-a-la-tete-du-gouvernement/
  41. « Les photos du couple Sellal à la Maison-Blanche vues par les réseaux sociaux », sur Huffpostmaghreb.com,
  42. « Sellal inaugure l'usine Renault Algérie d'Oran en présence des ministres français Laurent Fabius et Emmanuel Macron », sur Radioalgerie.dz,
  43. Amar Chaabane, « ABDELMALEK SELLAL- "L’exploitation du gaz de schiste n’est pas dans notre programme" », sur Lepetitjournal.com,
  44. « Sellal: l'exploitation du gaz de schiste, pas à l'ordre du jour du Gouvernement », sur Aps.dz,
  45. « Abdelmalek Sellal jeudi à Shanghai aprÚs sa visite à Pékin », sur Aps.dz,
  46. Abderrahmane Mebtoul, « Algérie-Chine : Visite du Premier ministre Abdelmalek Sellal à Pékin », sur Lesafriques.com,
  47. YounĂšs SaĂądi, « AlgĂ©rie –Italie: Sellal annonce Ă  Rome la relance du projet Galsi », sur Reporters.dz,
  48. « ArrĂȘt de l'Ă©mission "El DjazaĂŻra week-end": L'ARAV nie toute responsabilitĂ©, la direction assume, l'Ă©quipe s'insurge », sur Al Huffington Post (consultĂ© le )
  49. Christophe Dubois, Marie-Christine Tabet, Paris-Alger, une histoire passionnelle, Stock, 2015, p. 296-298
  50. « Des tĂ©lĂ©visions privĂ©es algĂ©riennes « offshore » bien fragiles », Le Monde.fr,‎ (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consultĂ© le )
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