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Ahmed Ouyahia

Ahmed Ouyahia (en arabe : ŰŁŰ­Ù…ŰŻ ŰŁÙˆÙŠŰ­ÙŠÙ‰), nĂ© le Ă  Iboudraren (actuelle wilaya de Tizi Ouzou), est un homme d'État algĂ©rien.

Ahmed Ouyahia
ŰŁŰ­Ù…ŰŻ ŰŁÙˆÙŠŰ­ÙŠÙ‰
Illustration.
Ahmed Ouyahia en 2011.
Fonctions
Premier ministre d'Algérie
–
(1 an, 6 mois et 24 jours)
Président Abdelaziz Bouteflika
Gouvernement Ouyahia X
Prédécesseur Abdelmadjid Tebboune
Successeur Noureddine Bedoui
[N 1] –
(4 ans, 2 mois et 11 jours)
Président Abdelaziz Bouteflika
Gouvernement Ouyahia VI, VII, VIII et IX
Prédécesseur Abdelaziz Belkhadem
Successeur Abdelmalek Sellal
Secrétaire général du Rassemblement national démocratique
[N 2] –
(4 ans et 15 jours)
Élection
Prédécesseur Abdelkader Bensalah
Successeur Azzedine Mihoubi (intérim)
Tayeb Zitouni
–
(13 ans, 11 mois et 8 jours)
Élection
RĂ©Ă©lection
Prédécesseur Tahar BenaibÚche
Successeur Abdelkader Bensalah
Ministre d'État
Directeur de cabinet du président de la République
–
(3 ans, 3 mois et 10 jours)
Président Abdelaziz Bouteflika
Premier ministre Abdelmalek Sellal
Abdelmadjid Tebboune
Gouvernement Sellal III et IV
Tebboune
Successeur Mokhtar Reguieg (indirectement)
Chef du gouvernement algérien
–
(3 ans et 18 jours)
Président Abdelaziz Bouteflika
Gouvernement Ahmed Ouyahia III, IV et V
Prédécesseur Ali Benflis
Successeur Abdelaziz Belkhadem
–
(2 ans, 11 mois et 14 jours)
Président Liamine Zéroual
Gouvernement Ahmed Ouyahia I et II
Prédécesseur Mokdad Sifi
Successeur SmaĂŻl Hamdani
Ministre d’État
Conseiller spĂ©cial auprĂšs du prĂ©sident de la RĂ©publique, reprĂ©sentant personnel du chef de l’État
–
(11 mois et 1 jour)
Président Abdelaziz Bouteflika
Chef du gouvernement Ali Benflis
Gouvernement Benflis III
Ministre d’État
Ministre de la Justice
–
(2 ans, 5 mois et 12 jours)
Président Abdelaziz Bouteflika
Chef du gouvernement Ahmed Benbitour
Ali Benflis
Gouvernement Benbitour
Benflis I et II
SecrĂ©taire d'État Ă  la CoopĂ©ration et aux Affaires maghrĂ©bines
–
(6 mois et 8 jours)
Président Liamine Zéroual
Chef de l'État Ali Kafi
Chef du gouvernement Redha Malek
Gouvernement Malek
Prédécesseur Abdelaziz Khellef (ministre délégué)
Successeur Ahmed Attaf
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Iboudraren (Algérie)
Nationalité Algérienne
Parti politique RND (Ă  partir de 1997)
Fratrie LaĂŻfa Ouyahia
DiplÎmé de ENA d'Alger
Profession Haut fonctionnaire
Religion Islam

Ahmed Ouyahia
Premiers ministres d'Algérie

Haut fonctionnaire diplĂŽmĂ© de l'École nationale d'administration d'Alger en 1976, il est quatre fois chef du gouvernement entre 1995 et 2019, ministre de la Justice de 1999 Ă  2002, directeur de cabinet du prĂ©sident de la RĂ©publique de 2014 Ă  2017. Il est la seule personnalitĂ© Ă  avoir Ă©tĂ© Ă  la tĂȘte du gouvernement plus d'une fois[N 3] et dĂ©tient le record de durĂ©e Ă  cette fonction. Il est par ailleurs secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral du Rassemblement national dĂ©mocratique (RND) entre 1999 et 2019.

Dans le cadre des manifestations de 2019 en AlgĂ©rie, il est contraint de quitter la tĂȘte du gouvernement. ArrĂȘtĂ© dans la foulĂ©e pour corruption, il est incarcĂ©rĂ©.

Biographie

Enfance et Ă©ducation

Ahmed Ouyahia naĂźt le dans le village de Bouadnane (commune d'Iboudraren, dans l'actuelle wilaya de Tizi Ouzou, en Kabylie, rĂ©gion berbĂšrophone du Nord est de l'AlgĂ©rie). La famille dĂ©mĂ©nage ensuite Ă  Alger, oĂč naĂźt son frĂšre LaĂŻfa[1] (1963-2020)[2]. AprĂšs des Ă©tudes primaires dans cette ville de 1958 Ă  1965, il entre au lycĂ©e El-Idrissi et obtient le baccalaurĂ©at Ăšs lettres en 1972.

La mĂȘme annĂ©e, il passe le concours d'entrĂ©e Ă  l'École nationale d'administration d'Alger, qu'il rĂ©ussit, parmi les trois premiers avec Ahmed Attaf (futur ministre des Affaires Ă©trangĂšres et membre du RND). Il se spĂ©cialise alors dans la diplomatie et sciences politiques en 1976. Il fait son service de 1977 Ă  1978, qu'il passe Ă  l'enceinte d'El Mouradia de la prĂ©sidence algĂ©rienne oĂč il intĂšgre l'Ă©quipe des relations publiques.

CarriĂšre diplomatique

En 1978, il entre à la présidence de la République au département des Affaires africaines en tant qu'administrateur stagiaire[3]. Il est ensuite envoyé en 1981, comme conseiller aux Affaires étrangÚres à l'ambassade d'Algérie en CÎte d'Ivoire, puis en 1984, à la direction de la Mission permanente de l'Algérie aux Nations unies à New York. De 1988 à 1989, il devient co-représentant algérien au Conseil de sécurité des Nations unies, puis le il est nommé comme chargé d'études au cabinet du ministre des Affaires étrangÚres, Sid Ahmed Ghozali à Alger[4] avant de devenir moins d'un mois plus tard le directeur général du département africain du ministÚre le [5].

Il dirige le département Afrique jusqu'au [6] lorsqu'il est envoyé comme ambassadeur au Mali[7] chargé de négocier la paix comme intermédiaire dans le conflit entre le gouvernement malien et le mouvement touareg, Azaouad, et abouti avec la création du traité de « Pacte national » de Bamako.

Entrée au gouvernement

Il est rappelĂ© en AlgĂ©rie en pour servir dans le gouvernement de Redha Malek comme sous-secrĂ©taire d'État aux Affaires arabes et africaines. Il entre en , en pleine dĂ©cennie noire, au cabinet directeur du prĂ©sident de l'État, Liamine ZĂ©roual, oĂč il est chargĂ© des affaires politiques, notamment pour les nĂ©gociations avec le Front islamique du salut (FIS) et la prĂ©paration de l'Ă©lection prĂ©sidentielle que le prĂ©sident ZĂ©roual remporte en .

Chef du gouvernement

Nommé chef du gouvernement le par le président de la République, Liamine Zéroual, poste qu'il conserve jusqu'au , lorsque le président Liamine Zéroual annonce qu'il ne se représentera pas pour l'élection de 1999.

C'est sous l'administration Ouyahia qu'a été promulguée la loi de généralisation de la langue arabe, visant essentiellement à l'arabisation de la Kabylie. Son entrée en vigueur en 1998 ainsi que l'assassinat le du chanteur engagé kabyle Matoub LounÚs ont déclenché un soulÚvement en Kabylie et créé une vive émotion en Kabylie et dans la diaspora.

Il applique une cure d'austérité pour réduire l'inflation et favoriser le libre-marché, ce qui amÚne environ 500 000 personnes à perdre leur emploi, mais les réserves de change étrangÚres augmentent[8].

Ministre de la Justice

Le 26 janvier 1999, il prend la tĂȘte du RND[9], Ă  l'issue d'une fronde du Conseil national du parti contre le secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral Tahar BenaibĂšche, sur fond de dĂ©saccord de celui-ci sur le soutien de la candidature d'Abdelaziz Bouteflika[10].

Alors qu'Abdelaziz Bouteflika est Ă©lu prĂ©sident de la RĂ©publique en , il est nommĂ© ministre d'État et ministre de la Justice du premier gouvernement d'Ali Benflis. Dirigeant du Rassemblement national dĂ©mocratique (RND), Ahmed Ouyahia est Ă©lu secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral du parti. Durant le conflit entre l'Éthiopie et l'ÉrythrĂ©e, le prĂ©sident Bouteflika, alors prĂ©sident de l'Organisation de l'unitĂ© africaine (OUA), le charge de mener les nĂ©gociations de rĂ©solution du conflit qui aboutissent Ă  la signature d'un accord de cessation des hostilitĂ©s Ă  Alger en .

Ahmed Ouyahia remet sa dĂ©mission de sa fonction de ministre de la Justice au prĂ©sident aprĂšs la dĂ©faite de son parti, le RND, aux Ă©lections lĂ©gislatives de juin 2002. Il est nommĂ© ministre d'État du nouveau gouvernement et reprĂ©sentant spĂ©cial du prĂ©sident, poste honorifique mais sans budget ni pouvoir de dĂ©cision.

Chef du gouvernement

Ouyahia avec Donald Rumsfeld Ă  Alger (2006).

AprÚs la crise politique entre le président Bouteflika et Ali Benflis, devenu un sérieux prétendant à la présidence, ce dernier est écarté et Ahmed Ouyahia est nommé chef du gouvernement pour la seconde fois. Il remet sa démission le , aprÚs des négociations entre les partis de la coalition présidentielle, son parti, le RND, le FLN et le MSP.

Premier ministre

Ouyahia avec Dmitri Medvedev, Ă  Alger, en 2010.

Il est nommé Premier ministre le par le président Bouteflika en vue de la révision de la Constitution, mission accomplie le , permettant ainsi à Bouteflika de briguer un troisiÚme mandat. Il est remplacé par Abdelmalek Sellal en [11].

Directeur de cabinet du président de la République

Le , Ă  l'issue d'une fronde interne consĂ©cutive Ă  son dĂ©part du gouvernement[12], il dĂ©missionne de son poste de secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral du Rassemblement national dĂ©mocratique[13]. Abdelkader Bensalah lui succĂšde. Le , aprĂšs la dĂ©mission de Bensalah, il redevient secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral, en assurant l'intĂ©rim dans un premier temps[14]. Le , candidat unique, il est formellement Ă©lu Ă  l'unanimitĂ© Ă  la tĂȘte de son parti[15].

En mars 2014, dans le contexte de l'élection présidentielle algérienne de 2014 et de la maladie du président Bouteflika, il est nommé directeur de cabinet du président de la République[16].

Il est présenté comme le principal animateur du mouvement anti-français exigeant une repentance de la France pour « les crimes de la colonisation »[17].

Le , il affirme que les « Ă©trangers en sĂ©jour irrĂ©gulier amĂšnent le crime, la drogue et plusieurs autres flĂ©aux », que « ces gens-lĂ  sont venus de maniĂšre illĂ©gale » et qu'« on ne dit pas aux autoritĂ©s « jetez ces migrants Ă  la mer ou au-delĂ  des dĂ©serts », mais le sĂ©jour en AlgĂ©rie doit obĂ©ir Ă  des rĂšgles », ce qui conduit Amnesty International Ă  dĂ©noncer des propos « choquants et scandaleux » et « alimentent le racisme et favorisent la discrimination et le rejet de ces personnes [qui] ont fui les guerres, la violence et la pauvretĂ© »[18]. Enfin, Abdelmoumene Khelil, secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de la Ligue algĂ©rienne pour la dĂ©fense des droits de l'homme (LADDH), estime pour sa part que ces propos « dignes des discours de l'extrĂȘme droite europĂ©enne viennent torpiller le discours Ă©quilibrĂ© sur le sujet du nouveau Premier ministre »[18]. Le , il reçoit le soutien du ministre des Affaires Ă©trangĂšres, Abdelkader Messahel, qui dĂ©clare que « les AlgĂ©riens sont connus pour leur hospitalitĂ©, leur sens de la fraternitĂ©, mais ils sont aussi jaloux de leur sĂ©curitĂ© et de la sĂ©curitĂ© de leur pays », ajoutant que « notre obligation en tant qu'État est de prĂ©server la souverainetĂ© nationale et la sĂ©curitĂ© de notre pays...nous n'avons de leçons Ă  recevoir de personne, ni des ONG nationales ni des partis politiques. Leurs dĂ©clarations n’engagent qu’eux »[19].

Premier ministre

Il redevient Premier ministre le , Ă  la suite du limogeage d'Abdelmadjid Tebboune[20]. L'une de ses premiĂšres mesures est de dissoudre l'Inspection gĂ©nĂ©rale du Premier ministre[21]. Se qualifiant d'« homme des sales besognes »[22], il se distingue par ses dĂ©clarations controversĂ©es, comme celles affirmant que « les AlgĂ©riens ne sont pas obligĂ©s de manger du yaourt », « affame ton chien, il te suit », de mĂȘme que par son soutien au cinquiĂšme mandat de Bouteflika ou encore ses dĂ©nĂ©gations sur l'Ă©tat de santĂ© de celui-ci[23] - [24].

Alors qu'il fait partie des figures contestĂ©es par les manifestations de 2019 en AlgĂ©rie, il dresse un parallĂšle entre le mouvement en cours, la guerre civile algĂ©rienne et la guerre civile syrienne[25]. Dans le cadre de ces manifestations de masse, il dĂ©missionne de sa fonction de Premier ministre, aprĂšs le retrait d'Abdelaziz Bouteflika de l’élection prĂ©sidentielle[26].

ProcĂšs et condamnations

Le , il est renvoyĂ© devant la Cour suprĂȘme[27]. Le suivant, il est arrĂȘtĂ© pour des affaires de corruption liĂ©es notamment aux hommes d’affaires algĂ©riens Mahieddine Tahkout et Ali Haddad[28]. Le juge d’instruction auprĂšs la Cour suprĂȘme ordonne sa mise en dĂ©tention provisoire, et il est incarcĂ©rĂ© dans la foulĂ©e Ă  la prison d'El-Harrach[29] - [30].

Son premier procÚs pour une affaire de corruption en lien avec des usines de montage automobile commence le 2 décembre 2019[31] - [32], puis est ajourné au 4 décembre[33]. Ahmed Ouyahia est condamné à 15 ans de prison ferme le 10 décembre[34]. Sa condamnation est confirmée en appel le 25 mars[35].

Son frĂšre LaĂŻfa, qui est aussi son avocat — le dernier qui continuait Ă  assurer sa dĂ©fense —, meurt le 21 juin d'un arrĂȘt cardiaque lors de son procĂšs. Ahmed Ouyahia assiste menottĂ© Ă  ses obsĂšques[2] - [36]. Cette sĂ©quence est largement commentĂ©e, les uns se rĂ©jouissant de la dĂ©chĂ©ance de l'ancien chef du gouvernement, les autres dĂ©nonçant une humiliation d'un homme jetĂ© en pĂąture Ă  la vindicte populaire, voire une atteinte Ă  la dignitĂ© humaine[37]. Le tribunal de Sidi M'Hamed le condamne le 24 juin pour cette affaire de corruption en lien avec Sovac Ă  douze ans de prison ferme[38].

Dans l'affaire Haddad le tribunal de Sidi M'Hamed le condamne à douze ans de réclusion criminelle pour corruption[39], peine réduite en appel à huit ans le 3 novembre 2020[40].

Dans l'affaire Tahkout, il est condamnĂ© Ă  dix ans d'emprisonnement pour des faits de corruption[41], peine ramenĂ©e Ă  cinq ans en appel[42] puis portĂ©e Ă  sept ans de prison lors d'un nouveau jugement le 12 dĂ©cembre 2021[43]. Lors de son procĂšs en 2020, il a dĂ©clarĂ© ĂȘtre touchĂ© par un cancer[44].

Le 30 novembre 2020, il est condamné à cinq ans de prison pour « octroi de privilÚges injustifiés au Groupe Condor et ses filiales »[45].

Le 4 janvier 2021, poursuivi dans des affaires de corruption dans le secteur du tourisme à Skikda, il est condamné à sept ans de prison[46].

En 2022, ses biens sont confisqués[47].

En avril 2022, poursuivi pour « dilapidation de deniers publics et abus de fonction aux fins d'octroi d'indus avantages », il est condamné à quatre ans de prison dans l'affaire dite « du groupe agroalimentaire Benamor »[48].

En décembre 2022, il est condamné à douze ans de prison pour, notamment, « dilapidation de deniers publics, abus de fonction et octroi d'indus privilÚges lors de conclusion de marchés publics »[49].

DĂ©tail des mandats et fonctions

Gouvernement

Fonction gouvernementale DĂ©but Fin
SecrĂ©taire d'État Ă  la CoopĂ©ration et aux Affaires maghrĂ©bines (gouvernement Malek)
Chef du gouvernement (gouvernement Ouyahia I) [50] [51]
Chef du gouvernement (gouvernement Ouyahia II) [51]
Ministre d'État, ministre de la Justice (gouvernement Benbitour)
Ministre d'État, ministre de la Justice (gouvernement Benflis I)
Ministre d'État, ministre de la Justice (gouvernement Benflis II)
Ministre d'État, reprĂ©sentant personnel du prĂ©sident de la RĂ©publique (gouvernement Benflis III) [52]
Chef du gouvernement (gouvernement Ouyahia III) [52] [53]
Chef du gouvernement (gouvernement Ouyahia IV) [53] [54]
Chef du gouvernement (gouvernement Ouyahia V) [54] [55]
Premier ministre (gouvernement Ouyahia VI) [56] [57]
Premier ministre (gouvernement Ouyahia VII) [57] [58]
Premier ministre (gouvernement Ouyahia VIII) [58] [59]
Premier ministre (gouvernement Ouyahia IX) [59] [60]
Ministre d'État, Directeur de cabinet du prĂ©sident de la RĂ©publique (gouvernement Sellal III)
Ministre d'État, Directeur de cabinet du prĂ©sident de la RĂ©publique (gouvernement Sellal IV)
Ministre d'État, Directeur de cabinet du prĂ©sident de la RĂ©publique (gouvernement Tebboune)
Premier ministre (gouvernement Ouyahia X)

Rassemblement national démocratique

  • - : secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral du Rassemblement national dĂ©mocratique
  • - : secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral du Rassemblement national dĂ©mocratique (par intĂ©rim jusqu'au )

Autres

  • 1978 - 1981 : administrateur civil Ă  la prĂ©sidence du Conseil
  • 1981 - 1984 : conseiller aux affaires Ă©trangĂšres Ă  l'Ambassade d'AlgĂ©rie Ă  Abidjan
  • 1984 - 1989 : conseiller Ă  la mission permanente de l'AlgĂ©rie auprĂšs de l'ONU (New York)
  • 1988 - 1989 : reprĂ©sentant adjoint au Conseil de sĂ©curitĂ© des Nations unies
  • 1989 - 1990 : conseiller au cabinet du ministre des Affaires Ă©trangĂšres
  • 1990 - 1991 : directeur gĂ©nĂ©ral Afrique Ă  l'administration centrale du ministĂšre des Affaires Ă©trangĂšres
  • 1992 : mĂ©diateur au nom de l'AlgĂ©rie dans le rĂšglement du conflit du Nord du Mali
  • 1992 - 1993 : ambassadeur d'AlgĂ©rie au Mali
  • 1994 - 1995 : directeur de cabinet de la prĂ©sidence de la RĂ©publique
  • 1999 - 2000 : mĂ©diateur au nom du prĂ©sident de l'OUA dans le rĂšglement du conflit Éthiopie-ÉrythrĂ©e
  • 2014 - 2017 : directeur de cabinet de la prĂ©sidence de la RĂ©publique (2e fois)

Notes et références

Notes

  1. Le titre officiel de la fonction est « chef du gouvernement » jusqu'au .
  2. Par intérim du 10 juin 2015 au 5 mai 2016.
  3. N'est pas inclus Abdelmalek Sellal, dont le mandat fut briĂšvement interrompu par l'intĂ©rim de Youcef Yousfi dans le contexte de l'Ă©lection prĂ©sidentielle algĂ©rienne de 2014, oĂč il Ă©tait directeur de campagne du prĂ©sident-candidat Abdelaziz Bouteflika, avant de reprendre ses fonctions Ă  la suite de la rĂ©Ă©lection de celui-ci.

Références

  1. Khidr Ali, « Liùfa Ouyahia (PNL) critique la politique de Ahmed Ouyahia (RND) » (consulté le )
  2. « AlgĂ©rie : disparition de LaĂŻfa Ouyahia, le « frĂšre ennemi » – Jeune Afrique », sur JeuneAfrique.com, jeuneafrique1, (consultĂ© le ).
  3. JO 1978-27 du 4-juillet-1978, arrĂȘtĂ© du 7-juin-1978 portant mouvement dans le corps des administrateurs
  4. JO 1990-47, arrĂȘtĂ© du 3 novembre 1990, portant nomination de chargĂ© d'Ă©tudes au cabinet du ministre des Affaires Ă©trangĂšres
  5. JO 1990-47 du 6-février-1991 décret présidentiel du 1-février-1991 portant nomination du directeur général de l'Afrique au ministÚre des Affaires étrangÚres
  6. JO 1992-70 du 1-octobre-1992, décret présidentiel du 1-septembre-1992 mettant fin aux fonctions du directeur général de l'Afrique au MinistÚre des affaires étrangÚres
  7. JO 1992-70 du 1-octobre-1992, décret présidentiel du 1-septembre-1992 portant nomination d'ambassadeurs exceptionnels et plénipotentiaires
  8. (en) « The Statesman's Yearbook 2011 », sur Google Books (consulté le ).
  9. « Algérie: Ahmed Ouyahia démissionne de la présidence du RND - RFI », sur RFI Afrique (consulté le )
  10. « ALGÉRIE : Le secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral du RND est destituĂ© », sur Le Monde.fr, Le Monde, (ISSN 1950-6244, consultĂ© le ).
  11. Algérie : Abdelmalek Sellal nommé Premier ministre, Le Figaro, 3 septembre 2012.
  12. « AlgĂ©rie : Ahmed Ouyahia est-il fini ? – Jeune Afrique », sur JeuneAfrique.com, jeuneafrique1, (consultĂ© le ).
  13. AlgĂ©rie : changement Ă  la tĂȘte du RND, Le Figaro, 3 janvier 2013.
  14. « AlgĂ©rie : Ahmed Ouyahia prend de nouveau la tĂȘte du RND - JeuneAfrique.com », sur JeuneAfrique.com (consultĂ© le )
  15. « AlgĂ©rie : Ahmed Ouyahia fait officiellement son retour Ă  la tĂȘte du RND - JeuneAfrique.com », sur JeuneAfrique.com (consultĂ© le )
  16. « AlgĂ©rie : Ahmed Ouyahia, d’ancien dauphin Ă  nouvelle doublure de Bouteflika – Jeune Afrique », sur JeuneAfrique.com, jeuneafrique1, (consultĂ© le ).
  17. Frédéric Pons, « L'inquiétant héritage de Bouteflika », Conflits, no 13, janv.-mars 2017, p. 13-16
  18. « Algérie: vives critiques aprÚs des propos antimigrants d'un haut dirigeant », sur L'Obs (consulté le )
  19. liberte-algerie.com, « Messahel au secours d’Ouyahia: Toute l'actualitĂ© sur liberte-algerie.com », sur http://www.liberte-algerie.com/ (consultĂ© le )
  20. Algérie: le premier ministre limogé, Le Figaro, 15 août 2017.
  21. AdlÚne Meddi, « Algérie : l'arrestation de deux ex-Premiers ministres dévoile l'étendue de la corruption », sur lepoint.fr, (consulté le )
  22. « AlgĂ©rie : Ahmed Ouyahia, ex-Premier ministre de Bouteflika, placĂ© en dĂ©tention provisoire – JeuneAfrique.com », sur JeuneAfrique.com (consultĂ© le )
  23. « AlgĂ©rie : ce qu’il est reprochĂ© aux accusĂ©s du procĂšs Ouyahia-Sellal – Jeune Afrique », sur JeuneAfrique.com, jeuneafrique1, (consultĂ© le ).
  24. « En Algérie, les incarcérations d'ex-dirigeants n'ont pas calmé la rue », sur Le Point (consulté le )
  25. « observalgerie.com/actualite-al
 »(Archive.org ‱ Wikiwix ‱ Archive.is ‱ Google ‱ Que faire ?).
  26. « Les derniĂšres heures d'Ahmed Ouyahia Ă  la tĂȘte du gouvernement », sur Interlignes AlgĂ©rie, (consultĂ© le )
  27. AFP/VOA, « Les dossiers de 12 anciens hauts responsables transmis à la justice », sur voaafrique.com, (consulté le ).
  28. « AlgĂ©rie : l’ex-premier ministre Ouyahia Ă©crouĂ© », sur Le Monde.fr (consultĂ© le )
  29. « Ouyahia placé sous mandat de dépÎt », sur Al HuffPost Maghreb, (consulté le )
  30. « Algérie : Ahmed Ouyahia, ex-Premier ministre de Bouteflika, placé en détention provisoire », sur JeuneAfrique.com, (consulté le )
  31. « ProcĂšs d’Alger : 15 ans de prison pour Ahmed Ouyahia, 12 ans pour Sellal, acquittement pour ZĂąalane », sur doi.crossref.org (consultĂ© le ).
  32. « AlgĂ©rie : polĂ©mique sur la juridiction compĂ©tente pour juger les caciques du systĂšme Bouteflika – JeuneAfrique.com », sur JeuneAfrique.com, jeuneafrique1, (consultĂ© le ).
  33. « Algérie: un procÚs pour corruption d'ex-dirigeants et patrons ajourné », sur la-croix.com, (consulté le ).
  34. « Algérie : Ahmed Ouyahia et Abdelmalek Sellal condamnés à 15 et 12 ans de prison », sur jeuneafrique.com, (consulté le ).
  35. « Algérie: lourdes peines de prison confirmées contre d'ex-dirigeants de l'Úre Bouteflika - L'Orient-Le Jour », sur www.lorientlejour.com, (consulté le ).
  36. Khelifa Litamine, « Ouyahia assiste menotté à l'enterrement de son frÚre (Vidéo) - Algerie Eco », sur Algerie Eco, AlgerieEco, (consulté le ).
  37. « [Tribune] AlgĂ©rie : requiem pour Ouyahia – Jeune Afrique », sur JeuneAfrique.com, jeuneafrique1, (consultĂ© le ).
  38. liberte-algerie.com, « 20 ans de prison pour Bouchouareb, 12 ans pour Ouyahia et 10 ans pour Oulmi: Toute l'actualité sur liberte-algerie.com », sur http://www.liberte-algerie.com/ (consulté le )
  39. liberte-algerie.com, « 18 ans de prison pour Haddad, 12 ans pour Ouyahia et Sellal: Toute l'actualité sur liberte-algerie.com », sur http://www.liberte-algerie.com/ (consulté le )
  40. Amara BenyounÚs retrouve la liberté, site tsa-algerie.com, 3 novembre 2020.
  41. Dib Nassima, « Tribunal de Sidi M’hamed: Mahieddine Tahkout condamnĂ© Ă  16 ans de prison ferme », sur www.aps.dz (consultĂ© le )
  42. Tahkout condamné à 14 ans de prison ferme, Ouyahia et Sellal à 5 ans de réclusion, site aps.dz, 18 novembre 2020.
  43. Affaire Tahkout: Ouyahia et Sellal condamnés à 7 ans de prison ferme, site aps.dz, 12 décembre 2021.
  44. « AlgĂ©rie : Ahmed Ouyahia annonce ĂȘtre atteint d'un cancer », sur Observ'AlgĂ©rie, (consultĂ© le )
  45. Affaire du groupe Condor : Cinq ans de prison ferme contre Ouyahia et Sellal, site aps.dz, 30 novembre 2020.
  46. Pillage d'un foncier touristique Ă  Skikda: des peines allant de 3 Ă  7 ans de prison ferme, site aps.dz, 4 janvier 2021.
  47. « L’opĂ©ration concerne notamment leurs propriĂ©tĂ©s immobiliĂšres : La justice saisit les biens de la «ßssaba» – Algeria-Watch », sur algeria-watch.org (consultĂ© le ).
  48. Les deux anciens Premiers ministres Sellal et Ouyahia condamnés respectivement à 5 et 4 ans de prison ferme, site aps.dz, 13 avril 2022.
  49. Tribunal de Sidi M'hamed : 12 ans de prison ferme contre Ouyahia et 10 ans de prison ferme contre Sellal et Bedoui, site aps.dz, 1er décembre 2022.
  50. http://www.joradp.dz/FTP/Jo-Francais/1996/F1996001.pdf
  51. http://www.joradp.dz/FTP/Jo-Francais/1997/F1997044.pdf
  52. http://www.joradp.dz/FTP/jo-francais/2003/F2003032.pdf
  53. http://www.joradp.dz/FTP/jo-francais/2004/F2004027.pdf
  54. http://www.joradp.dz/FTP/jo-francais/2005/F2005032.pdf
  55. http://www.joradp.dz/FTP/jo-francais/2006/F2006035.pdf
  56. http://www.joradp.dz/FTP/jo-francais/2008/F2008035.pdf
  57. http://www.joradp.dz/FTP/jo-francais/2008/F2008064.pdf
  58. http://www.joradp.dz/FTP/jo-francais/2009/F2009025.pdf
  59. http://www.joradp.dz/FTP/jo-francais/2010/F2010036.pdf
  60. http://www.joradp.dz/FTP/JO-FRANCAIS/2012/F2012049.pdf

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