Ahmed Ouyahia
Ahmed Ouyahia (en arabe : ŰŁŰÙ ŰŻ ŰŁÙÙŰÙÙ), nĂ© le Ă Iboudraren (actuelle wilaya de Tizi Ouzou), est un homme d'Ătat algĂ©rien.
Ahmed Ouyahia ŰŁŰÙ ŰŻ ŰŁÙÙŰÙÙ | |
Ahmed Ouyahia en 2011. | |
Fonctions | |
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Premier ministre d'Algérie | |
â (1 an, 6 mois et 24 jours) |
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Président | Abdelaziz Bouteflika |
Gouvernement | Ouyahia X |
Prédécesseur | Abdelmadjid Tebboune |
Successeur | Noureddine Bedoui |
[N 1] â (4 ans, 2 mois et 11 jours) |
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Président | Abdelaziz Bouteflika |
Gouvernement | Ouyahia VI, VII, VIII et IX |
Prédécesseur | Abdelaziz Belkhadem |
Successeur | Abdelmalek Sellal |
Secrétaire général du Rassemblement national démocratique | |
[N 2] â (4 ans et 15 jours) |
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Ălection | |
Prédécesseur | Abdelkader Bensalah |
Successeur | Azzedine Mihoubi (intérim) Tayeb Zitouni |
â (13 ans, 11 mois et 8 jours) |
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Ălection | |
RĂ©Ă©lection | |
Prédécesseur | Tahar BenaibÚche |
Successeur | Abdelkader Bensalah |
Ministre d'Ătat Directeur de cabinet du prĂ©sident de la RĂ©publique | |
â (3 ans, 3 mois et 10 jours) |
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Président | Abdelaziz Bouteflika |
Premier ministre | Abdelmalek Sellal Abdelmadjid Tebboune |
Gouvernement | Sellal III et IV Tebboune |
Successeur | Mokhtar Reguieg (indirectement) |
Chef du gouvernement algérien | |
â (3 ans et 18 jours) |
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Président | Abdelaziz Bouteflika |
Gouvernement | Ahmed Ouyahia III, IV et V |
Prédécesseur | Ali Benflis |
Successeur | Abdelaziz Belkhadem |
â (2 ans, 11 mois et 14 jours) |
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Président | Liamine Zéroual |
Gouvernement | Ahmed Ouyahia I et II |
Prédécesseur | Mokdad Sifi |
Successeur | SmaĂŻl Hamdani |
Ministre dâĂtat Conseiller spĂ©cial auprĂšs du prĂ©sident de la RĂ©publique, reprĂ©sentant personnel du chef de lâĂtat | |
â (11 mois et 1 jour) |
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Président | Abdelaziz Bouteflika |
Chef du gouvernement | Ali Benflis |
Gouvernement | Benflis III |
Ministre dâĂtat Ministre de la Justice | |
â (2 ans, 5 mois et 12 jours) |
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Président | Abdelaziz Bouteflika |
Chef du gouvernement | Ahmed Benbitour Ali Benflis |
Gouvernement | Benbitour Benflis I et II |
SecrĂ©taire d'Ătat Ă la CoopĂ©ration et aux Affaires maghrĂ©bines | |
â (6 mois et 8 jours) |
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Président | Liamine Zéroual |
Chef de l'Ătat | Ali Kafi |
Chef du gouvernement | Redha Malek |
Gouvernement | Malek |
Prédécesseur | Abdelaziz Khellef (ministre délégué) |
Successeur | Ahmed Attaf |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Iboudraren (Algérie) |
Nationalité | Algérienne |
Parti politique | RND (Ă partir de 1997) |
Fratrie | LaĂŻfa Ouyahia |
DiplÎmé de | ENA d'Alger |
Profession | Haut fonctionnaire |
Religion | Islam |
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Premiers ministres d'Algérie | |
Haut fonctionnaire diplĂŽmĂ© de l'Ăcole nationale d'administration d'Alger en 1976, il est quatre fois chef du gouvernement entre 1995 et 2019, ministre de la Justice de 1999 Ă 2002, directeur de cabinet du prĂ©sident de la RĂ©publique de 2014 Ă 2017. Il est la seule personnalitĂ© Ă avoir Ă©tĂ© Ă la tĂȘte du gouvernement plus d'une fois[N 3] et dĂ©tient le record de durĂ©e Ă cette fonction. Il est par ailleurs secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral du Rassemblement national dĂ©mocratique (RND) entre 1999 et 2019.
Dans le cadre des manifestations de 2019 en AlgĂ©rie, il est contraint de quitter la tĂȘte du gouvernement. ArrĂȘtĂ© dans la foulĂ©e pour corruption, il est incarcĂ©rĂ©.
Biographie
Enfance et Ă©ducation
Ahmed Ouyahia naĂźt le dans le village de Bouadnane (commune d'Iboudraren, dans l'actuelle wilaya de Tizi Ouzou, en Kabylie, rĂ©gion berbĂšrophone du Nord est de l'AlgĂ©rie). La famille dĂ©mĂ©nage ensuite Ă Alger, oĂč naĂźt son frĂšre LaĂŻfa[1] (1963-2020)[2]. AprĂšs des Ă©tudes primaires dans cette ville de 1958 Ă 1965, il entre au lycĂ©e El-Idrissi et obtient le baccalaurĂ©at Ăšs lettres en 1972.
La mĂȘme annĂ©e, il passe le concours d'entrĂ©e Ă l'Ăcole nationale d'administration d'Alger, qu'il rĂ©ussit, parmi les trois premiers avec Ahmed Attaf (futur ministre des Affaires Ă©trangĂšres et membre du RND). Il se spĂ©cialise alors dans la diplomatie et sciences politiques en 1976. Il fait son service de 1977 Ă 1978, qu'il passe Ă l'enceinte d'El Mouradia de la prĂ©sidence algĂ©rienne oĂč il intĂšgre l'Ă©quipe des relations publiques.
CarriĂšre diplomatique
En 1978, il entre à la présidence de la République au département des Affaires africaines en tant qu'administrateur stagiaire[3]. Il est ensuite envoyé en 1981, comme conseiller aux Affaires étrangÚres à l'ambassade d'Algérie en CÎte d'Ivoire, puis en 1984, à la direction de la Mission permanente de l'Algérie aux Nations unies à New York. De 1988 à 1989, il devient co-représentant algérien au Conseil de sécurité des Nations unies, puis le il est nommé comme chargé d'études au cabinet du ministre des Affaires étrangÚres, Sid Ahmed Ghozali à Alger[4] avant de devenir moins d'un mois plus tard le directeur général du département africain du ministÚre le [5].
Il dirige le département Afrique jusqu'au [6] lorsqu'il est envoyé comme ambassadeur au Mali[7] chargé de négocier la paix comme intermédiaire dans le conflit entre le gouvernement malien et le mouvement touareg, Azaouad, et abouti avec la création du traité de « Pacte national » de Bamako.
Entrée au gouvernement
Il est rappelĂ© en AlgĂ©rie en pour servir dans le gouvernement de Redha Malek comme sous-secrĂ©taire d'Ătat aux Affaires arabes et africaines. Il entre en , en pleine dĂ©cennie noire, au cabinet directeur du prĂ©sident de l'Ătat, Liamine ZĂ©roual, oĂč il est chargĂ© des affaires politiques, notamment pour les nĂ©gociations avec le Front islamique du salut (FIS) et la prĂ©paration de l'Ă©lection prĂ©sidentielle que le prĂ©sident ZĂ©roual remporte en .
Chef du gouvernement
Nommé chef du gouvernement le par le président de la République, Liamine Zéroual, poste qu'il conserve jusqu'au , lorsque le président Liamine Zéroual annonce qu'il ne se représentera pas pour l'élection de 1999.
C'est sous l'administration Ouyahia qu'a été promulguée la loi de généralisation de la langue arabe, visant essentiellement à l'arabisation de la Kabylie. Son entrée en vigueur en 1998 ainsi que l'assassinat le du chanteur engagé kabyle Matoub LounÚs ont déclenché un soulÚvement en Kabylie et créé une vive émotion en Kabylie et dans la diaspora.
Il applique une cure d'austérité pour réduire l'inflation et favoriser le libre-marché, ce qui amÚne environ 500 000 personnes à perdre leur emploi, mais les réserves de change étrangÚres augmentent[8].
Ministre de la Justice
Le 26 janvier 1999, il prend la tĂȘte du RND[9], Ă l'issue d'une fronde du Conseil national du parti contre le secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral Tahar BenaibĂšche, sur fond de dĂ©saccord de celui-ci sur le soutien de la candidature d'Abdelaziz Bouteflika[10].
Alors qu'Abdelaziz Bouteflika est Ă©lu prĂ©sident de la RĂ©publique en , il est nommĂ© ministre d'Ătat et ministre de la Justice du premier gouvernement d'Ali Benflis. Dirigeant du Rassemblement national dĂ©mocratique (RND), Ahmed Ouyahia est Ă©lu secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral du parti. Durant le conflit entre l'Ăthiopie et l'ĂrythrĂ©e, le prĂ©sident Bouteflika, alors prĂ©sident de l'Organisation de l'unitĂ© africaine (OUA), le charge de mener les nĂ©gociations de rĂ©solution du conflit qui aboutissent Ă la signature d'un accord de cessation des hostilitĂ©s Ă Alger en .
Ahmed Ouyahia remet sa dĂ©mission de sa fonction de ministre de la Justice au prĂ©sident aprĂšs la dĂ©faite de son parti, le RND, aux Ă©lections lĂ©gislatives de juin 2002. Il est nommĂ© ministre d'Ătat du nouveau gouvernement et reprĂ©sentant spĂ©cial du prĂ©sident, poste honorifique mais sans budget ni pouvoir de dĂ©cision.
Chef du gouvernement
AprÚs la crise politique entre le président Bouteflika et Ali Benflis, devenu un sérieux prétendant à la présidence, ce dernier est écarté et Ahmed Ouyahia est nommé chef du gouvernement pour la seconde fois. Il remet sa démission le , aprÚs des négociations entre les partis de la coalition présidentielle, son parti, le RND, le FLN et le MSP.
Premier ministre
Il est nommé Premier ministre le par le président Bouteflika en vue de la révision de la Constitution, mission accomplie le , permettant ainsi à Bouteflika de briguer un troisiÚme mandat. Il est remplacé par Abdelmalek Sellal en [11].
Directeur de cabinet du président de la République
Le , Ă l'issue d'une fronde interne consĂ©cutive Ă son dĂ©part du gouvernement[12], il dĂ©missionne de son poste de secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral du Rassemblement national dĂ©mocratique[13]. Abdelkader Bensalah lui succĂšde. Le , aprĂšs la dĂ©mission de Bensalah, il redevient secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral, en assurant l'intĂ©rim dans un premier temps[14]. Le , candidat unique, il est formellement Ă©lu Ă l'unanimitĂ© Ă la tĂȘte de son parti[15].
En mars 2014, dans le contexte de l'élection présidentielle algérienne de 2014 et de la maladie du président Bouteflika, il est nommé directeur de cabinet du président de la République[16].
Il est présenté comme le principal animateur du mouvement anti-français exigeant une repentance de la France pour « les crimes de la colonisation »[17].
Le , il affirme que les « Ă©trangers en sĂ©jour irrĂ©gulier amĂšnent le crime, la drogue et plusieurs autres flĂ©aux », que « ces gens-lĂ sont venus de maniĂšre illĂ©gale » et qu'« on ne dit pas aux autoritĂ©s « jetez ces migrants Ă la mer ou au-delĂ des dĂ©serts », mais le sĂ©jour en AlgĂ©rie doit obĂ©ir Ă des rĂšgles », ce qui conduit Amnesty International Ă dĂ©noncer des propos « choquants et scandaleux » et « alimentent le racisme et favorisent la discrimination et le rejet de ces personnes [qui] ont fui les guerres, la violence et la pauvretĂ© »[18]. Enfin, Abdelmoumene Khelil, secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de la Ligue algĂ©rienne pour la dĂ©fense des droits de l'homme (LADDH), estime pour sa part que ces propos « dignes des discours de l'extrĂȘme droite europĂ©enne viennent torpiller le discours Ă©quilibrĂ© sur le sujet du nouveau Premier ministre »[18]. Le , il reçoit le soutien du ministre des Affaires Ă©trangĂšres, Abdelkader Messahel, qui dĂ©clare que « les AlgĂ©riens sont connus pour leur hospitalitĂ©, leur sens de la fraternitĂ©, mais ils sont aussi jaloux de leur sĂ©curitĂ© et de la sĂ©curitĂ© de leur pays », ajoutant que « notre obligation en tant qu'Ătat est de prĂ©server la souverainetĂ© nationale et la sĂ©curitĂ© de notre pays...nous n'avons de leçons Ă recevoir de personne, ni des ONG nationales ni des partis politiques. Leurs dĂ©clarations nâengagent quâeux »[19].
Premier ministre
Il redevient Premier ministre le , Ă la suite du limogeage d'Abdelmadjid Tebboune[20]. L'une de ses premiĂšres mesures est de dissoudre l'Inspection gĂ©nĂ©rale du Premier ministre[21]. Se qualifiant d'« homme des sales besognes »[22], il se distingue par ses dĂ©clarations controversĂ©es, comme celles affirmant que « les AlgĂ©riens ne sont pas obligĂ©s de manger du yaourt », « affame ton chien, il te suit », de mĂȘme que par son soutien au cinquiĂšme mandat de Bouteflika ou encore ses dĂ©nĂ©gations sur l'Ă©tat de santĂ© de celui-ci[23] - [24].
Alors qu'il fait partie des figures contestĂ©es par les manifestations de 2019 en AlgĂ©rie, il dresse un parallĂšle entre le mouvement en cours, la guerre civile algĂ©rienne et la guerre civile syrienne[25]. Dans le cadre de ces manifestations de masse, il dĂ©missionne de sa fonction de Premier ministre, aprĂšs le retrait d'Abdelaziz Bouteflika de lâĂ©lection prĂ©sidentielle[26].
ProcĂšs et condamnations
Le , il est renvoyĂ© devant la Cour suprĂȘme[27]. Le suivant, il est arrĂȘtĂ© pour des affaires de corruption liĂ©es notamment aux hommes dâaffaires algĂ©riens Mahieddine Tahkout et Ali Haddad[28]. Le juge dâinstruction auprĂšs la Cour suprĂȘme ordonne sa mise en dĂ©tention provisoire, et il est incarcĂ©rĂ© dans la foulĂ©e Ă la prison d'El-Harrach[29] - [30].
Son premier procÚs pour une affaire de corruption en lien avec des usines de montage automobile commence le 2 décembre 2019[31] - [32], puis est ajourné au 4 décembre[33]. Ahmed Ouyahia est condamné à 15 ans de prison ferme le 10 décembre[34]. Sa condamnation est confirmée en appel le 25 mars[35].
Son frĂšre LaĂŻfa, qui est aussi son avocat â le dernier qui continuait Ă assurer sa dĂ©fense â, meurt le 21 juin d'un arrĂȘt cardiaque lors de son procĂšs. Ahmed Ouyahia assiste menottĂ© Ă ses obsĂšques[2] - [36]. Cette sĂ©quence est largement commentĂ©e, les uns se rĂ©jouissant de la dĂ©chĂ©ance de l'ancien chef du gouvernement, les autres dĂ©nonçant une humiliation d'un homme jetĂ© en pĂąture Ă la vindicte populaire, voire une atteinte Ă la dignitĂ© humaine[37]. Le tribunal de Sidi M'Hamed le condamne le 24 juin pour cette affaire de corruption en lien avec Sovac Ă douze ans de prison ferme[38].
Dans l'affaire Haddad le tribunal de Sidi M'Hamed le condamne à douze ans de réclusion criminelle pour corruption[39], peine réduite en appel à huit ans le 3 novembre 2020[40].
Dans l'affaire Tahkout, il est condamnĂ© Ă dix ans d'emprisonnement pour des faits de corruption[41], peine ramenĂ©e Ă cinq ans en appel[42] puis portĂ©e Ă sept ans de prison lors d'un nouveau jugement le 12 dĂ©cembre 2021[43]. Lors de son procĂšs en 2020, il a dĂ©clarĂ© ĂȘtre touchĂ© par un cancer[44].
Le 30 novembre 2020, il est condamné à cinq ans de prison pour « octroi de privilÚges injustifiés au Groupe Condor et ses filiales »[45].
Le 4 janvier 2021, poursuivi dans des affaires de corruption dans le secteur du tourisme à Skikda, il est condamné à sept ans de prison[46].
En 2022, ses biens sont confisqués[47].
En avril 2022, poursuivi pour « dilapidation de deniers publics et abus de fonction aux fins d'octroi d'indus avantages », il est condamné à quatre ans de prison dans l'affaire dite « du groupe agroalimentaire Benamor »[48].
En décembre 2022, il est condamné à douze ans de prison pour, notamment, « dilapidation de deniers publics, abus de fonction et octroi d'indus privilÚges lors de conclusion de marchés publics »[49].
DĂ©tail des mandats et fonctions
Gouvernement
Rassemblement national démocratique
- - : secrétaire général du Rassemblement national démocratique
- - : secrétaire général du Rassemblement national démocratique (par intérim jusqu'au )
Autres
- 1978 - 1981 : administrateur civil à la présidence du Conseil
- 1981 - 1984 : conseiller aux affaires étrangÚres à l'Ambassade d'Algérie à Abidjan
- 1984 - 1989 : conseiller à la mission permanente de l'Algérie auprÚs de l'ONU (New York)
- 1988 - 1989 : représentant adjoint au Conseil de sécurité des Nations unies
- 1989 - 1990 : conseiller au cabinet du ministre des Affaires Ă©trangĂšres
- 1990 - 1991 : directeur général Afrique à l'administration centrale du ministÚre des Affaires étrangÚres
- 1992 : médiateur au nom de l'Algérie dans le rÚglement du conflit du Nord du Mali
- 1992 - 1993 : ambassadeur d'Algérie au Mali
- 1994 - 1995 : directeur de cabinet de la présidence de la République
- 1999 - 2000 : mĂ©diateur au nom du prĂ©sident de l'OUA dans le rĂšglement du conflit Ăthiopie-ĂrythrĂ©e
- 2014 - 2017 : directeur de cabinet de la présidence de la République (2e fois)
Notes et références
Notes
- Le titre officiel de la fonction est « chef du gouvernement » jusqu'au .
- Par intérim du 10 juin 2015 au 5 mai 2016.
- N'est pas inclus Abdelmalek Sellal, dont le mandat fut briĂšvement interrompu par l'intĂ©rim de Youcef Yousfi dans le contexte de l'Ă©lection prĂ©sidentielle algĂ©rienne de 2014, oĂč il Ă©tait directeur de campagne du prĂ©sident-candidat Abdelaziz Bouteflika, avant de reprendre ses fonctions Ă la suite de la rĂ©Ă©lection de celui-ci.
Références
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- « AlgĂ©rie : disparition de LaĂŻfa Ouyahia, le « frĂšre ennemi » â Jeune Afrique », sur JeuneAfrique.com, jeuneafrique1, (consultĂ© le ).
- JO 1978-27 du 4-juillet-1978, arrĂȘtĂ© du 7-juin-1978 portant mouvement dans le corps des administrateurs
- JO 1990-47, arrĂȘtĂ© du 3 novembre 1990, portant nomination de chargĂ© d'Ă©tudes au cabinet du ministre des Affaires Ă©trangĂšres
- JO 1990-47 du 6-février-1991 décret présidentiel du 1-février-1991 portant nomination du directeur général de l'Afrique au ministÚre des Affaires étrangÚres
- JO 1992-70 du 1-octobre-1992, décret présidentiel du 1-septembre-1992 mettant fin aux fonctions du directeur général de l'Afrique au MinistÚre des affaires étrangÚres
- JO 1992-70 du 1-octobre-1992, décret présidentiel du 1-septembre-1992 portant nomination d'ambassadeurs exceptionnels et plénipotentiaires
- (en) « The Statesman's Yearbook 2011 », sur Google Books (consulté le ).
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- Pillage d'un foncier touristique Ă Skikda: des peines allant de 3 Ă 7 ans de prison ferme, site aps.dz, 4 janvier 2021.
- « LâopĂ©ration concerne notamment leurs propriĂ©tĂ©s immobiliĂšres : La justice saisit les biens de la «ßssaba» â Algeria-Watch », sur algeria-watch.org (consultĂ© le ).
- Les deux anciens Premiers ministres Sellal et Ouyahia condamnés respectivement à 5 et 4 ans de prison ferme, site aps.dz, 13 avril 2022.
- Tribunal de Sidi M'hamed : 12 ans de prison ferme contre Ouyahia et 10 ans de prison ferme contre Sellal et Bedoui, site aps.dz, 1er décembre 2022.
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- http://www.joradp.dz/FTP/JO-FRANCAIS/2012/F2012049.pdf
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- « Biographie du Secrétaire général », sur le site officiel du RND (22-10-2006)