Ali Benflis
Ali Benflis (en arabe : ŰčÙÙ ŰšÙ ÙÙÙŰł, berbĂšre: ⎰â”┠⎱⎻â”⎌â”â”â”), nĂ© le Ă Batna en AlgĂ©rie, est un homme d'Ătat algĂ©rien.
Ali Benflis | |
![]() Ali Benflis en 2019 | |
Fonctions | |
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Président de l'Avant-garde des libertés | |
â (4 ans, 6 mois et 14 jours) |
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Ălection | |
Secrétaire général | Ahmed Attaf |
Prédécesseur | Création du parti |
Successeur | Abdelkader Saadi (intérim) Reda Benounane |
Secrétaire général du FLN | |
â (2 ans, 10 mois et 21 jours) |
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Prédécesseur | Boualem Benhamouda |
Successeur | Abdelkrim Abada (intérim) Abdelaziz Belkhadem |
Chef du gouvernement algérien | |
â (2 ans, 8 mois et 9 jours) |
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Président | Abdelaziz Bouteflika |
Gouvernement | Benflis I, II et III |
Prédécesseur | Ahmed Benbitour |
Successeur | Ahmed Ouyahia |
Ministre de la Justice | |
â (2 ans, 8 mois et 16 jours) |
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Président | Chadli Bendjedid |
Chef du gouvernement | Kasdi Merbah Mouloud Hamrouche Sid Ahmed Ghozali |
Gouvernement | Merbah Hamrouche Ghozali I |
Prédécesseur | Mohamed Chérif Kherroubi |
Successeur | Hamdani Benkhelil |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Batna (Algérie) |
Nationalité | Algérienne |
Parti politique | FLN (1988-2004) Indépendant (2004-2015) AGL (2015-2019) |
DiplÎmé de | Université d'Alger |
Profession | Magistrat |
Religion | Islam[1] |
Site web | benflis2019.com |
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Chefs du gouvernement algérien | |
Ministre de la Justice de 1988 Ă 1991, il est chef du gouvernement de 2000 Ă 2003. Il prĂ©side Ă partir de 2015 le parti Avant-garde des libertĂ©s (Talaie El Houriat), dont il est Ă lâorigine.
Il se prĂ©sente sans succĂšs aux Ă©lections prĂ©sidentielles de 2004, 2014 et 2019, oĂč il rĂ©unit respectivement 6,4 %, 12,3 % des suffrages et 10,5 % des suffrages exprimĂ©s. Il se retire de la vie politique Ă l'issue de cette derniĂšre Ă©lection.
Situation personnelle
Origines et formation
Ali Benflis est nĂ© dans une famille dâagriculteurs nationalistes Ă Batna[2], la cinquiĂšme ville dâAlgĂ©rie et capitale des AurĂšs. Il est le sixiĂšme dâune fratrie de douze enfants[3]. En 1957, en pleine guerre de libĂ©ration algĂ©rienne et alors quâAli Benflis a 13 ans, son pĂšre Touhami Benflis et son frĂšre aĂźnĂ© Amar sont enlevĂ©s par lâarmĂ©e française puis portĂ©s disparus[3]. La famille Benflis nâapprendra quâĂ la fin de la guerre que son pĂšre est mort sous la torture et que son frĂšre a Ă©tĂ© exĂ©cutĂ© par les Français[3].
Ali Benflis fait ses Ă©tudes au LycĂ©e Hihi El Mekki (ex-lycĂ©e franco-musulman) de Constantine de 1954 Ă 1964, oĂč il Ă©tudie lâarabe et le français[4]. Il obtient son baccalaurĂ©at en 1964, puis une licence de droit de lâuniversitĂ© dâAlger en [4].
CarriĂšre professionnelle
AprĂšs avoir obtenu une licence en droit de lâuniversitĂ© dâAlger en , il devient Ă 24 ans juge au tribunal de Blida, puis procureur de la RĂ©publique en 1969 et enfin procureur gĂ©nĂ©ral auprĂšs de la cour de Constantine de 1971 Ă 1974. Il s'inscrit par la suite au barreau et ouvre son cabinet dâavocat Ă Batna. Il est Ă©lu bĂątonnier de lâordre des avocats de la rĂ©gion Est (Constantine) en 1983, puis de la rĂ©gion de Batna en 1987[5].
En , il est l'un des membres fondateurs de la Ligue algĂ©rienne des droits de lâhomme[6], lancĂ©e par le ministre de l'IntĂ©rieur El Hadi Khediri et le gĂ©nĂ©ral Larbi Belkheir pour contrer la Ligue algĂ©rienne pour la dĂ©fense des droits de l'homme. Benflis est membre de son comitĂ© directeur et responsable de la Ligue au niveau de l'est algĂ©rien.
Parcours politique
Ministre de la Justice
AprÚs avoir été magistrat, avocat et bùtonnier, il est nommé ministre de la Justice le au sein du gouvernement Merbah. Il sera reconduit au sein du gouvernement Hamrouche puis dans le gouvernement Ghozali I.
En tant que garde des Sceaux, il contribue aux grandes rĂ©formes de la pĂ©riode dâouverture dĂ©mocratique du pays qui suit les Ă©vĂ©nements du 5 octobre 1988. Il fait ainsi adopter un nouveau Statut de la Magistrature consacrant, pour la premiĂšre fois, lâindĂ©pendance du pouvoir judiciaire[7]. Dans le mĂȘme temps, il fait adopter la loi qui rĂ©git la profession dâavocat, renforçant les droits de la dĂ©fense, ainsi que les lois relatives aux professions de notaire, dâhuissier de justice, et les textes relatifs au greffe. Il fait Ă©galement adopter des textes en faveur des libertĂ©s et des droits de lâhomme, comme la suppression de la peine de la relĂ©gation[7] et la suppression de la Cour de SĂ»retĂ© de lâEtat[7].
En 1991[8], il exigeait du gouvernement des garanties judiciaires, tel que le droit de recours et le droit Ă la dĂ©fense au profit des personnes faisant lâobjet dâune mesure dâinternement administratif, en application du dĂ©cret 1991 instaurant lâĂ©tat dâurgence[9].
PremiÚre traversée du désert
Il est limogé du gouvernement le [10]. Il revient sur la scÚne politique en tant que député du FLN lors des législatives de 1997. Deux ans aprÚs, en , il dirige la campagne électorale de Abdelaziz Bouteflika pour l'élection présidentielle de 1999. Il occupe ensuite successivement les postes de secrétaire général de la présidence de la République, puis directeur de cabinet de la présidence et chef du gouvernement, aprÚs la démission d'Ahmed Benbitour le .
Chef du gouvernement
Un an aprÚs sa nomination en tant que chef du gouvernement, Ali Benflis est élu, le , secrétaire général du FLN, en remplacement du Dr Boualem Benhamouda.
C'est sous son gouvernement qu'ont eu lieu les Ă©vĂšnements dits du printemps noir, en Kabylie dont la revendication principale est la reconnaissance et l'officialisation de la langue berbere (le Tamazight).
Ă la suite des Ă©lections lĂ©gislatives de 2002, il est reconduit en juin 2002 dans ses fonctions de chef du gouvernement, ses collaborateurs mettant en avant ses qualitĂ©s d'homme de dialogue et de concertation dans ses mesures lĂ©gislatives et ses rĂ©formes Ă©conomiques et sociales[5]. Il est remplacĂ© le par Ahmed Ouyahia[11]. Certains Ă©voquent le fait que le prĂ©sident Bouteflika aurait Ă©cartĂ© Ali Benflis, en raison de sa popularitĂ© grandissante, et Ă la suite du refus de ce dernier de le soutenir pour son second mandat, condition sine qua non, imposĂ©e par Bouteflika, pour le maintien de Benflis Ă la tĂȘte du FLN[12]. Dâautres, en revanche, mentionnent le dĂ©saccord entre les deux hommes sur le vote de la loi sur les hydrocarbures, impliquant la privatisation de la compagnie pĂ©troliĂšre algĂ©rienne Sonatrach[13].
Ălection prĂ©sidentielle de 2004
Il est candidat Ă l'Ă©lection prĂ©sidentielle de 2004, oĂč il arrive en deuxiĂšme position derriĂšre le prĂ©sident sortant, avec 6,42 % des voix. Il dĂ©missionne de ses fonctions le 19 avril 2004[14].
Ălection prĂ©sidentielle de 2014
Le , il annonce à nouveau sa candidature pour l'élection présidentielle de 2014. D'aprÚs les résultats officiels, il obtient 12,18 % des voix et arrive deuxiÚme au premier tour derriÚre le candidat sortant, Abdelaziz Bouteflika. Cependant, Ali Benflis dénonce une fraude a grande echelle marqués par plusieurs incidents dans les bureaux de vote, en particulier dans les deux derniÚres heures avant la clÎture du scrutin[15]. Le , il annonce la création prochaine de son nouveau parti[16]. Le , il affirme avoir recueilli la majorité des suffrages[17].
Le , Ali Benflis prĂ©sente un livre blanc sur les fraudes Ă©lectorales pratiquĂ©es lors de lâĂ©lection prĂ©sidentielle de 2014. Le document rĂ©pertorie, preuves Ă lâappui, les nombreux mĂ©canismes de fraude mis en place en faveur du prĂ©sident-candidat Abdelaziz Bouteflika (fichier Ă©lectoral gonflĂ©, faux procĂšs-verbaux, âŠ)[18].
Fondation de Talaie El Houriat
AnnoncĂ© le , le nouveau parti politique dâAli Benflis, Avant-garde des libertĂ©s (Talaie El Houriat), est agrĂ©Ă© par le ministĂšre de lâIntĂ©rieur le [19] - [20]. Ali Benflis est Ă©lu prĂ©sident lors de son congrĂšs constitutif, le [21].
Ălection prĂ©sidentielle de 2019
LâĂ©tat de santĂ© du prĂ©sident Bouteflika conduisent Ali Benflis Ă dĂ©noncer Ă de multiples reprises la « vacance du pouvoir »[22]. Le , il annonce son intention de se porter candidat aux Ă©lections prĂ©sidentielles d'avril 2019 [23]. Mais le suivant, dans le contexte des manifestations populaires du « Hirak », il renonce Ă se prĂ©senter[24]. Le , lors d'une nouvelle manifestation, des slogans hostiles au chef de l'armĂ©e et homme fort de facto, Ahmed GaĂŻd Salah, au chef du panel de dialogue Karim Younes, et Ă Benflis sont scandĂ©s, ce dernier Ă©tant accusĂ© par les manifestants d'ĂȘtre le candidat du pouvoir[25]. Le , il affirme que « [les conditions sont] dĂ©sormais rĂ©unies » pour la tenue du scrutin[26]. En rĂ©action Ă la demande du chef de l'armĂ©e de convoquer le scrutin, il dĂ©clare que « l'horizon semble se dĂ©gager » et que le pays serait proche de la rĂ©solution de la crise[27]. Il officialise sa candidature le suivant[28]. Celle-ci est contestĂ©e le lendemain par les manifestants[29].
Dans son programme, il promet la dissolution de l'AssemblĂ©e populaire nationale, une restructuration du SĂ©nat ainsi que la rĂ©daction d'une nouvelle Constitution qui serait soumise Ă rĂ©fĂ©rendum[30]. Il propose Ă©galement de mettre fin aux immunitĂ©s prĂ©sidentielles et parlementaires ainsi quâĂ celles des ministres[31]. Il dĂ©clare avoir pour ambition de satisfaire les revendications du Hirak[32]. Le HuffPost estime que sa proposition de rĂ©forme constitutionnelle ressemble au contenu de la Constitution algĂ©rienne de 1989[33]. Le 9 dĂ©cembre, un membre de son Ă©quipe de campagne est Ă©crouĂ© pour « espionnage »[34].
Arrivé en troisiÚme position avec 10,55 % des suffrages exprimés[35], Ali Benflis prend acte de sa défaite, annonce sa démission de la présidence de son parti[36] et annonce se retirer définitivement de la vie politique[37]. Il démissionne de la présidence de son parti le 28 décembre suivant[38].
Prises de position
RĂ©gime politique
Ali Benflis qualifie le rĂ©gime de la pĂ©riode Bouteflika d'hyperprĂ©sidentialiste en ce que la totalitĂ© des pouvoirs politiques, judiciaires et Ă©conomiques seraient concentrĂ©s dans les mains du prĂ©sident Bouteflika et de ses proches, sans quâaucune sorte de contrĂŽle et de contre-pouvoir ne puisse exister indĂ©pendamment[39]. Il dĂ©nonce aussi lâillĂ©gitimitĂ© et la non-reprĂ©sentativitĂ© du systĂšme politique algĂ©rien[40], notamment du fait des fraudes massives aux Ă©lections[41], mais surtout Ă cause de lâincapacitĂ© dâAbdelaziz Bouteflika Ă gouverner personnellement Ă©tant donnĂ© son Ă©tat de santĂ© et donc de lâexistence dâintĂ©rĂȘts privĂ©s extraconstitutionnels agissant dans lâombre Ă Alger[42].
Il se prononce pour « la naissance de l'Ătat de droit oĂč la citoyennetĂ© serait rĂ©habilitĂ©e, oĂč la souverainetĂ© populaire serait respectĂ©e, oĂč les libertĂ©s et les droits seraient protĂ©gĂ©s, oĂč le gouvernant serait responsable et comptable de ses actes, oĂč la Constitution et les lois seraient inviolables et oĂč l'Etat serait garant de l'intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral et non celui d'intĂ©rĂȘts particuliers »[39].
AprĂšs le dĂ©part de Bouteflika, en 2019, il appelle Ă une transition dĂ©mocratique consensuelle, ordonnĂ©e, graduelle et apaisĂ©e[43] craignant pour la stabilitĂ© du pays dans un contexte de menace budgĂ©taire et sĂ©curitaire. Il souhaite aussi sâinspirer de la transition dĂ©mocratique tunisienne[44]. Le point de dĂ©part de la transition serait une « relĂ©gitimation » des institutions algĂ©riennes au moyen de processus Ă©lectoraux rĂ©guliers et transparents qu'une instance indĂ©pendante prĂ©parerait, organiserait et surveillerait[45].
Ăconomie
Ali Benflis accuse le rĂ©gime en place en 2016 de nâavoir pas su faire bon usage de la manne financiĂšre issue de lâexportation des ressources pĂ©troliĂšres et gaziĂšres du pays et dâavoir privilĂ©giĂ© une redistribution clientĂ©liste des richesses, plutĂŽt que le dĂ©veloppement et la diversification de lâĂ©conomie algĂ©rienne ou lâinvestissement Ă long terme[46].
Pour lui, la crĂ©ation de richesse suppose lâexistence de droits et de libertĂ©s garantis, le respect des lois et des normes de transparence et la lutte contre lâinformel et la corruption. Un ensemble quâun rĂ©gime bĂąti sur lâopacitĂ© et le favoritisme ne pourra pas mettre en place[46].
Questions sociales
Avec la chute des revenus pĂ©troliers dĂ©butĂ©e en 2014 et les nouvelles contraintes budgĂ©taires qui pĂšsent sur le gouvernement dâAlger, Ali Benflis dit redouter une inquiĂ©tante dĂ©stabilisation sociale en AlgĂ©rie[47]. Le gouvernement ne serait plus en mesure de poursuivre sa politique de subventions afin dâacheter la paix sociale.
Lâancien chef du gouvernement nâestime possible la rĂ©forme sociale quâen luttant contre les injustices politiques, Ă©conomiques et sociales persistantes sous le rĂ©gime du prĂ©sident Bouteflika. Il propose de mettre fin à « une sociĂ©tĂ© fonctionnant Ă deux vitesses oĂč une minoritĂ© a accĂšs Ă tout et peut tout se permettre et une majoritĂ© est sommĂ©e dâaccepter son sort immĂ©ritĂ© et de se contenter du peu qui lui est arbitrairement concĂ©dĂ© »[48].
Liberté de la presse
Ă lâoccasion de lâaffaire El Khabar, il dĂ©nonce le recul de libertĂ© de la presse dans le pays[49] et une politique de harcĂšlement et dâĂ©puration contre les mĂ©dias indĂ©pendants[50].
Lutte contre le terrorisme
Lâex-chef du gouvernement appelle Ă cesser dâignorer la grave menace terroriste qui pĂšse aux frontiĂšres de lâAlgĂ©rie et Ă dĂ©velopper un front intĂ©rieur qui inciterait les AlgĂ©riens Ă la vigilance.
Vie privée
Ali Benflis est marié et pÚre de quatre enfants.
DĂ©tail des mandats et fonctions
- â : ministre de la Justice (gouvernements Merbah, Hamrouche et Ghozali I)
- â : directeur de cabinet du prĂ©sident de la RĂ©publique
- â : chef du gouvernement (gouvernements Benflis I, Benflis II et Benflis III)
- â : secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral du Front de libĂ©ration nationale (FLN)
- â : prĂ©sident de Talaie El Houriat
Références
- Ali Benflis ne revendique pas publiquement sa religion, mais le simple fait qu'il ait Ă©tĂ© candidat Ă l'Ă©lection prĂ©sidentielle algĂ©rienne de 2004 prouve qu'il est musulman puisqu'une des conditions pour ĂȘtre candidat est alors d'ĂȘtre de religion musulmane : Boubker Belkadi (AFP), « Le Front pro-Bouteflika s'organise », sur aujourdhui.ma, (consultĂ© le )
- (en) Roger East et Richard Thomas, Profiles of People in Power : the World's Government Leaders, Londres, Europa Publications, , 635 p. (ISBN 978-1-85743-126-1, présentation en ligne), p. 9.
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