Abbaye Saint-Vaast d'Arras
L'abbaye Saint-Vaast est un ancien monastère bénédictin fondé en 667 sur la colline de La Madeleine près d'Arras, où le futur saint Vaast avait coutume de se retirer. C'est autour d'elle que grandit le village sur les rives du Crinchon. L’abbaye Saint-Vaast fonda l'un des trois premiers collèges de l'université de Douai en 1619.
Abbaye Saint-Vaast | |||
Vue aérienne de l'abbaye. | |||
Présentation | |||
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Culte | Catholique romain | ||
Type | Abbaye | ||
DĂ©but de la construction | 667 | ||
Fin des travaux | Reconstruction après la Première Guerre mondiale | ||
Protection | Classé MH (1907) | ||
GĂ©ographie | |||
Pays | France | ||
RĂ©gion | Hauts-de-France | ||
DĂ©partement | Pas-de-Calais | ||
Ville | Arras | ||
Coordonnées | 50° 17′ 31″ nord, 2° 46′ 24″ est | ||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
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Après que les bâtiments eurent été confisqués et désacralisés à la Révolution, l'immense église abbatiale du XVIIIe siècle est devenue en 1804 la nouvelle cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Vaast d'Arras, en remplacement de l'ancienne cathédrale gothique Notre-Dame-en-Cité de l'ouest de la ville, qui fut détruite[1]. Depuis 1825, les vastes bâtiments conventuels de l’abbaye abritent le musée des Beaux-Arts d'Arras.
LĂ©gende
Les origines de l'abbaye sont obscures comme l'explique l'historien médiéviste Charles Mériaux, qui avertit : « L'histoire des origines de Saint-Vaast d'Arras pose des problèmes insolubles, provoqués par la destruction d'une grande partie des archives au IXe siècle. Les informations relatives aux premiers temps de l'établissement ont été rassemblées au tournant des Xe – XIe siècles et il est difficile de démêler ce qui provient de documents encore conservés sur place à cette date du souci des moines de reconstruire leur passé »[2]. Selon la Légende dorée, Vaast (en latin : Vedastus, Vedastes), après avoir enseigné la religion au roi Clovis Ier, se rendit à Arras où il trouva la ville et l'église dans un abandon presque total. Il était en train d'en nettoyer l'intérieur quand des habitants de la ville vinrent demander son aide, car un ours s'en prenait aux gens et au bétail. À en croire la légende, il ordonna au nom de Dieu à l'animal de quitter les lieux. L'ours lui obéit, et on ne le revit plus jamais.
Pour remercier Dieu de son aide, Vaast, avec l'aide de ses disciples, restaura l'église et vint tous les jours prier dans une chapelle qu'il fit édifier en cet endroit. Il mourut en 540 et fut enterré dans l'église.
Abbaye
Un siècle plus tard, saint Aubert obéissant aux dernières volontés du défunt, fit transférer ses restes dans cette chapelle, qui devint lieu de pèlerinage. Une communauté de moines s'y établit, qui adopta la règle de Saint-Benoît. C'est l'origine de l'abbaye. Le roi des Francs Thierry III (mort en 691), qui avait comblé l'abbaye de faveurs, fut inhumé dans l'église (de même que son épouse Crotilde, également nommée Dode[4] - [5]. En 793 le monastère fut détruit par un incendie. Pour la reconstruction, l'abbé Radon avait fait tailler plusieurs autels consacrés aux saints de l’Église, et il demanda à son ami Alcuin de composer les distiques dédicatoire[6]. Charlemagne ordonna sa reconstruction, trois églises furent édifiées en même temps, dont la plus grande placée sous l'invocation de saint Vaast.
Au IXe siècle, les moines ont plusieurs fois évacué l'abbaye par crainte des invasions normandes, mais, en 893, ils purent la réintégrer définitivement, les Normands étant descendus vers le sud pour fonder la Normandie[7].
Au Xe siècle, Arnoul, comte de Flandre, contrôlait l'abbaye pour pouvoir étendre son comté vers le sud. Il s'assurait ainsi une certaine influence sur la population romanophone et aussi une aide efficiente de la part des moines pour la mise en valeur des terres[8].
Aux XVe et XVIe siècles, l'abbaye subit les contrecoups des affrontements entre les rois de France et les ducs de Bourgogne ainsi que les guerres d'Italie avec leurs combats « déportés » ayant lieu en Flandre et en Artois, les abbés (voir Martin Asset) devant veiller à maintenir le rang et les possessions du monastère.
Au XVIIIe siècle, Vigor de Briois et le cardinal Armand-Gaston de Rohan, abbé commendataire, ordonnèrent la reconstruction de l'abbaye, alors fort délabrée. En effet, en 1741, la démolition du clocher fut inévitable et en 1747, ce fut au tour de la voûte de l'église de s'écrouler. Ils firent donc appel à l'architecte Jean-François Labbé (décédé en 1750), proche du célèbre Robert de Cotte et de son fils Jules-Robert, qui en 1746 proposa un plan symétrique et ordonné[9], suivant les canons du classicisme, autour de trois cours : la cour d'honneur, la cour du puits et le cloître, sur l'emplacement du précédent[10]. Terminée vers 1770, l'abbaye possède des dimensions impressionnantes : 220 mètres de long pour 80 mètres de large, 570 menuiseries. Elle forme avec la cathédrale Notre-Dame et Saint-Vaast, ancienne église abbatiale, le plus grand ensemble bénédictin classique du XVIIIe en France.
La cathédrale gothique Notre-Dame-en-Cité fut presque entièrement détruite par les révolutionnaires arrageois à partir de 1795. À la vue de ses ruines, le 30 août 1804, Napoléon demanda à ce que l'on fasse niveler le terrain pour y construire un calvaire et il rédigea un décret dans lequel il mit à la disposition de l'évêque d'Arras, Mgr Hugues de La Tour d'Auvergne-Lauraguais, l'église de l'abbaye, que la Révolution française avait épargnée, afin qu'il en fît sa cathédrale. Cette dernière ne fut terminée qu'en 1835, bien que le clocher ne fut jamais réalisé[11].
Le portail monumental d'entrée de l'abbaye, installé sur la rue Paul-Doumer et donnant sur la cour d'honneur, fut édifié par l'architecte Firmin Epellet entre 1863 et 1865, qui confia la réalisation des sculptures aux frères Duthoit. Ces sculptures symbolisent les Sciences et les Arts (à gauche), la Religion (à droite) et au centre, un cartouche avec les armes de la ville et de Mgr Parisis.
L'abbaye, classée monument historique le 11 octobre 1907, subit de lourdes destruction lors de la Première Guerre mondiale. Elle fut bombardée dès le mois de juillet 1915. Anéantie, elle fut reconstruite à l'identique, avec des structures en béton, par l'architecte en chef des monuments historiques, Pierre Paquet.
Depuis 1825, les bâtiments de l'ancienne abbaye accueillent le musée des Beaux-Arts d'Arras et la médiathèque municipale.
Le projet Saint-Vaast, entre transformation historique et controverses patrimoniales
En 2020, un vaste projet municipal est entrepris pour revaloriser les lieux : il est décidé d’accorder un bail emphytéotique de 99 ans au promoteur immobilier américain Marriott pour y installer un hôtel de luxe pour mai 2024 (juste avant les Jeux olympiques de Paris). L'affaire, d'abord connue de peu, est popularisée par divers moyens politiques et médiatiques, l'opposition étant particulièrement diverse et large. D'abord, à l'été 2020, La Tribune de l'art de l'historien de l'art Didier Rykner publie une suite d'articles critiquant la décision de la municipalité. Une association citoyenne, « Les Amis de l'Abbaye Saint-Vaast », est montée avec le soutien de personnalités du monde du patrimoine et Laurence Baudoux-Rousseau, alors maître de conférences en histoire de l'art moderne à l'université d'Artois. Le groupe publie périodiquement des communiqués sur sa page Facebook, « s'opposant au projet de privatisation de 10 000 m2 de l'abbaye Saint-Vaast »[12]. Une opération de section locale de l'Action française, groupe royaliste et nationaliste, se prononçant contre la vente de l'abbaye en employant la manière forte de l'agitation-propagande en février 2021[13], pousse les groupes politiques conventionnels à s'exprimer. Si la mairie et la majorité de Frédéric Leturque déposent plainte et soutiennent le projet Saint-Vaast, les élus de gauche au conseil municipal d'Arras (Arras Écologie et France Insoumise Grand Arras) sont tous défavorables au projet hôtelier[14] pour des raisons culturelles et économiques, mais dénoncent le modus operandi de l'Action française en repartageant le communiqué des Amis de l'Abbaye Saint-Vaast[15].
Si la mairie établit le bail comme l'occasion de sauver l'abbaye, les fonds publics manquants, et nomme l'architecte en chef des monuments historiques Pierre-Antoine Gatier à la maîtrise architecturale pour rassurer l'opinion[16], les opposants au projet Saint-Vaast dénoncent tous une privatisation entachant le patrimoine local et privant les citoyens de leur bien commun[17] - [18]. Cependant, les travaux de réhabilitation poursuivent leurs cours sans entrave, les confinements successifs ayant même joué à la faveur des pro-bail.
Influence de l'abbaye
L'abbaye Saint-Vaast fonda un collège à l'université de Douai en 1619[19]. Le collège de Saint-Vaast à Douai fut fermé et fusionné avec le collège du Roi lors de l'expulsion des Jésuites en 1764.
L'abbaye Saint-Vaast distribuait aussi des bourses d'études aux étudiants. Ainsi, Maximilien de Robespierre, originaire d'Arras, obtint en 1769 une bourse de 450 livres annuelles de l'abbaye Saint-Vaast pour aller étudier au collège d'Arras à Paris[20]. Robespierre soupçonne plus tard - alors que Fampoux est en feu pour la seconde fois - que l'abbaye dispose d'une presse qui serait à l'origine de l'impression de nombreux libelles anti-révolutionnaires[21].
Abbés
- Wido, abbé laïc, également abbé de Fontenelle
- Radon, 776 Ă 797, auparavant chancelier d'Empire
- Adalung, 808-834, abbé du monastère de Lorsch
- Hugues l'Abbé (†886), 874 (Guelfe)
- Rudolf (ou Rodolphe ou Raoul), 874-892, fils d'Eberhard de Frioul
- Hugues Capet (†996), 987 roi de France (Robertiens, Capétiens)
- Hildebrand, 954-968
- Fameric, 968-972
- Madefroi, 972-992
- Fulrad, 992-1004
- Richard de Saint-Vanne, 1014-1023
- Leduin, 1023-1040
- Jean I, décédé 1047
- Poppon de Stavelot, décédé 1048
- Adelelme, jusqu'en 1051
- Archembaud, jusqu'en 1067
- Adolfe, 1068-1104
- Henri I, 1106-1130
- Gautier, 1130-1147
- Guerric, 1147-1155
- Odon, en 1216
- Jean V de la Bassée 27
- Martin II des Champs
- Hugues V
- Paul
- Simon de Noyon
- Garin
- Rodulphe de Roy
- Pierre du Port
- Nicolas le Caudrelier
- Eustache de Meuricourt
- Jean Lefebvre
- Louis Tauve
- Robert le Bescot
- Jean VI de Moy
- Siger Danbrinnes
- Jean VII de Meuticourt
- Jean du Clercq (« Le bon abbé »)
- Le cardinal de Bourbon
- Robert Briçonnet
- Jacques de Kerles
- Martin III Asset
- JĂ©rĂ´me Rufault
- Roger de Montmorency
- Thomas de Parenty
- Jean Sarrazin
- Philippe de Caverel
Vacance du siége abbatial pendant cinq ans
- Maximilien de Bourgogne (Nommé par le Roi de France)
- Claude Haccart (nommé par Le Roi d'Espagne)
- Le cardinal de Mazarin
- Le cardinal d'Este
- Le cardinal de Bouillon
- Le cardinal de Rohan (coadjuteurs sous lui : Robert de Haynin)
- LĂ©on de Maulde
- Vigor de Briois
- Vigor de Briois
- Le cardinal de Rohan
Prieurs
Prieurés et prévôtés
- Prieuré d'Haspres
- Prévôté de Labeuvrière, dépendante entre 1609 et 1789 de l'abbaye Saint-Vaast[22].
Avoués
- Les aînés de la Maison de Béthune étaient « avoués d'Arras », c'est-à -dire de l'église et de l'abbaye de Saint-Vaast ; cette charge, qui avait été introduite pour maintenir les droits et les biens temporels des serviteurs de Dieu contre les oppressions des puissances séculières, n'était confiée qu'à des personnes de haut rang.
Moines et personnalités célèbres
- Haymeric, simple religieux, fut nommé en 1088, troisième abbé de l'abbaye Saint-Sauveur d'Anchin
Documents d'archive
M. Ad. de Cardevacque a, en 1894, fait don de trois pièces aux archives départementales :
- un lettre missive (original, papier) de la régente Marie de Hongrie demandant aux religieux de Saint-Vaast () de consentir à ce que la collation de la prévôté d'Haspres soit faite à l'archevêque de Cambrai[23] ;
- une lettre (original, papier scellé) de non-préjudice donnée le par la ville d'Arras à l'abbaye de Saint-Vaast, à propos des huttes qui ont été construites pour les pestiférés, en dehors de la porte de Baudimont[23] ;
- un concordat du entre le comte d'Artois et l'abbaye relativement Ă la haute justice dans les pouvoirs et villages de celle-ci[23].
Éléments architecturaux déplacés
Vers 1845, une centaine de plaques en bois sculpté réalisées au début du XVIIe siècle et qui ornaient l'abbaye est déplacée puis installée en l'église Sainte-Élisabeth-de-Hongrie (Paris).
Notes et références
- J.M. Duhamel, Les cathédrales du Nord, La Voie du Nord Éditions, 2009.
- Gallia irradiata : saints et sanctuaires dans le nord de la Gaule du haut Moyen Âge, publié par Franz Steiner Verlag, 2006. (ISBN 978-3-515-08353-9), 9783515083539 ».
- M. Le Glay - Cameracum christianum ou Histoire ecclésiastique du Diocèse de Cambrai - 1849-Imprimerie L. Lefort à Lille - page XIII - archive de l'Université de Gand - en ligne .
- Anselme de Sainte Marie, Histoire généalogique et chronologique de la maison royale de France , tome 1, Paris, (lire en ligne), p 12
- Comte de Loisne, Procès-verbal d'enlèvement du Tombeau du roi Thierry III de l'église de Saint-Vaast, le 10 avril 1747, dans Mémoires de la Commission départementale des monuments historiques du Pas-de-Calais, 1899, p. 530-533)
- D'après Charles Mériaux, Gallia irradiata, Stuttgart, Franz Steiner, (ISBN 978-3-515-08353-9, OCLC 470582294), « Annexe 1 : Eglise et communautés religieuses », p. 247.
- Éric Vanneufville, Histoire de Flandre, éditions Yoran Embanner, 2011, p. 46.
- Éric Vanneufville, Histoire de Flandre, éditions Yoran Embanner, 2011, p. 47.
- Laurence Baudoux-Rousseau, « L’abbaye royale de Saint-Vaast d’Arras. Sa reconstruction au XVIIIe siècle », Art de cour. Le mécénat princier au siècle des Lumières, dir. Christian Taillard, Presses Universitaires de Rennes,
- Alain Nolibos, « Arras, ville des lumières au XVIIIe siècle », Littérature du Nord (n°73),‎ , pages 25 à 38 (lire en ligne)
- (fr) Laurence Baudoux-Rousseau et Delphine Hanquiez, Les cathédrales d'Arras, du Moyen Âge à nos jours, Aire-sur-la-Lys, Ateliergaleriéditions, , 440 p. (ISBN 978-2 916601-48-9)
- « Les Amis de l'Abbaye Saint-Vaast », sur www.facebook.com (consulté le )
- « Arras: des militants d’extrême droite mènent une opération éclair en ville », sur La Voix du Nord, (consulté le )
- « Projet de l’abbaye Saint-Vaast d’Arras : Arras Écologie dénonce l’absence de projet culturel et craint l’explosion du budget », sur Le Phare Dunkerquois, (consulté le )
- « Les Amis de l'Abbaye... - Les Amis de l'Abbaye Saint-Vaast », sur www.facebook.com (consulté le )
- « Abbaye Saint-Vaast | ARRAS.FR », sur www.projetsaintvaast-arras.fr (consulté le )
- « Facebook », sur www.facebook.com (consulté le )
- « Les Amis de l'Abbaye... - Les Amis de l'Abbaye Saint-Vaast », sur www.facebook.com (consulté le )
- Adolphe de Cardevacque, Le Collège de Saint-Vaast à Douai, 1619-1789, L.Crépin,
- GĂ©rard Walter, Maximilien de Robespierre, Paris, Gallimard, , p. 17
- Vauthier G (1920) Une lettre inédite de Robespierre jeune. Annales Révolutionnaires, 12, 244.
- Tableau général numérique par fonds des archives départementales antérieures à 1790, Impr. Nationale, 1848 en ligne
- Rapport de M. L'archiviste départemental sur la situation des archives de la préfecture, des sous-préfectures, des communes et des hospices du Pas-de-Calais et sur la bibliothèque départementale durant l'exercice 1893-1894, Arras, 1894 (extrait du volume du conseil général du Pas-de-Calais de la session d'août 1894), consulté le 30 décembre 2009.
Sources
- (de) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « Abtei Saint-Vaast » (voir la liste des auteurs).
Annexes
Bibliographie
- Eugène Tailliar, Recherches pour servir à l'histoire de l'Abbaye de St-Vaast d'Arras jusqu'à la fin du XIIe siècle, Arras : A. Courtin, 1859 (lire en ligne)
- Henri Loriquet, Journal des travaux d'art exécutés dans l'abbaye de Saint-Vaast par l'abbé Jean du Clercq (1429-1461), dans Mémoires de la Commission départementale des monuments historiques du Pas-de-Calais, 1889, tome 1, p. 57-92 (lire en ligne)
- Guesnon, Adolphe (1824-1917), « Un cartulaire de l'abbaye de Saint-Vaast d'Arras, codex du XIIe siècle / par A. Guesnon », Europeana (consulté le )
- Eugène Van Drival : Nécrologe de l'abbaye de Saint-Vaast d'Arras publié pour la première fois au nom de l'Académie d'Arras, A. Courtin, 1878.
- Cardevacque, Adolphe de ; 1828-1899, « L'Abbaye de Saint-Vaast / 1 », Europeana (consulté le )
- Cardevacque, Adolphe de ; 1828-1899, « L'Abbaye de Saint-Vaast / 2 », Europeana (consulté le )
- Cardevacque, Adolphe de ; 1828-1899, « L'Abbaye de Saint-Vaast / 3 », Europeana (consulté le )
- Adolphe de Cardevacque, Adolphe de Cardevacque, Brissy, (lire en ligne), PRÉFACE - Enhardis par le bienveillant accueil accordé à nos premiers essais d histoire locale et par les enseignements de personnes honorables dont les noms et le savoir sont une autorité dans de semblables travaux nous nous sommes laissés entraîner sur un plus grand terrain et nous avons ouvert à nos recherches un plus vaste horizon. Sans doute l ancienne Cathédrale des Atrébates l'histoire du Cierge miraculeux qui répandit tant d éclat sur notre antique cité et enfin les annales du Monastère du Mont Saint Éloi présentent quelques détails intéressants soit par l influence que les évêques les abbés et les religieux ont exercée sur les populations qui les entouraient soit par les règlements de leur ordre et de leur intérieur soit par les monuments si grands et si remarquables dont ils dotèrent le pays mais le récit des faits dont l abbaye de Saint Vaast fut le théâtre offre un intérêt bien plus puissant puisqu'il se rattache à l'histoire des institutions de la plus haute importance et qu'il demande un cadre bien plus étendu. L existence de l abbaye de Saint Vaast se confond en effet avec celle de la ville d Arras et beaucoup des évènements qui sont survenus dans l intérieur de cette maison sont le résultat des faits qui ont marqué les principales époques de l histoire de l Artois des Pays-Bas de la France et nous oserons dire de l Europe entière.
- « Pièces justificatives pour MM. les évêques d'Arras et de Saint-Omer : Contre l'exemption prétendue par les Abbayes de Saint-Vaast, à Arras et de St. Bertin à St. Omer », Europeana (consulté le )
- Robert, Gérard, « Pièces inédites en prose et en vers concernant l'histoire d'Artois, et autres ouvrages inédits publies par l'Académie d'Arras / 1 : Journal de Dom. Gérard Robert, religieux de l'abbaye de Saint Vaast d'Arras : contenant plusieurs faits arrivés de son temps, principalement en la ville d'Arras, et en particulier dans la dite abbaye », Europeana (consulté le )
- Louis Ricouard : "Les biens de l'abbaye de Saint-Vaast d'Arras" Archives départementales de la Somme a.423
- François Ansart : "L'abbaye de Saint-Vaast à Pont-Querrieux", in Histoire et traditions du pays des coudriers, Revue no 41, .
Articles connexes
- Liste des abbayes et monastères
- Liste des abbayes et prieurés du Nord-Pas-de-Calais
- Cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Vaast d'Arras
- Annales de Saint-Vaast
- Poppon de Stavelot
- Jacques Daret
- Ordre de Saint-Benoît
- Jacques de Voragine
- Alexandre Farnèse (1545-1592)
- Collège de Saint-Vaast à l'université de Douai
- Musée des beaux-arts d'Arras
- Prieuré Saint-Grégoire de Douai
Liens externes
- Cartulaire de l'abbaye de Saint-Vaast d'Arras sur Gallica
- Annales Vedastini
- « Alcuin, The Life of Saint Vedastus, Bishop of Arras »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) (consulté le ), traduction en anglais de Mark Lasnier
- projet d'édition du "cartulaire" de Guiman, porté par B.-M. Tock