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50e division d'infanterie (Empire allemand)

La 50e division d'infanterie est une unité de l'armée allemande, créée en 1915 qui participe à la Première Guerre mondiale sur le front de l'ouest. La division est successivement employée lors de la bataille de Champagne et en sur le front de Verdun où elle capture le fort de Vaux. Au cours de l'année 1917, elle est stationnée sur le front de l'Aisne et combat sur le chemin des Dames en avril et en octobre.

En 1918, la 50e division d'infanterie est une division de choc qui attaque en Picardie lors de l'offensive Michael puis sur l'Aisne. Durant l'été et l'automne 1918, elle livre des combats défensifs violents sur cette partie du front. Après la signature de l'armistice, la division est rapatriée en Allemagne et dissoute au cours de l'année 1919.

Première Guerre mondiale

1915 - 1916

  • 100e brigade d'infanterie
39e régiment de fusiliers
53e régiment d'infanterie
158e régiment d'infanterie
99e régiment d'artillerie de campagne (6 batteries)
100e régiment d'artillerie de campagne (6 batteries dont 3 d'obusiers)
  • 99e et 100e compagnie de pionniers

1917

  • 100e brigade d'infanterie
39e régiment de fusiliers
53e régiment d'infanterie
158e régiment d'infanterie
  • 1 escadron du 16e rĂ©giment d'uhlans
  • 50e commandement d'artillerie divisionnaire
99e régiment d'artillerie de campagne (9 batteries)
  • 50e bataillon de pionniers

1918

  • 100e brigade d'infanterie
39e régiment de fusiliers
53e régiment d'infanterie
158e régiment d'infanterie
  • 1 escadron du 16e rĂ©giment d'uhlans
  • 50e commandement d'artillerie divisionnaire
99e régiment d'artillerie de campagne (9 batteries)
95e bataillon d'artillerie Ă  pied
  • 50e bataillon de pionniers

1915

  • mars : la division est formĂ©e Ă  partir des troupes du 7e corps d'armĂ©e et du 7e corps de rĂ©serve, le 158e rĂ©giment d'infanterie provient de la 13e division d'infanterie, le 53e rĂ©giment d'infanterie de la 14e division d'infanterie et le 39e rĂ©giment de fusiliers de la 14e division de rĂ©serve[1].
  • avril : occupation d'un secteur en Champagne dans la rĂ©gion sud de Sommepy.
  • mai - fin octobre : occupation d'un secteur vers Tahure, au nord de Perthes et du Mesnil. Ă€ partir du , la division est engagĂ©e dans la bataille de Champagne et subit de fortes pertes[n 1].
  • fin octobre - : retrait du front, rĂ©organisation de la division dans la rĂ©gion de Vouziers et de Juniville.
  • - : mouvement vers le front, occupation d'un secteur dans la rĂ©gion de Prosnes et de Prunay Ă  l'est de Reims.

1916

1er - : attaque allemande entre le bois de la Caillette et Damloup vers le fort de Vaux.
: capture du fort de Vaux par le 158e régiment d'infanterie[1].
juin - juillet : retrait du front, réorganisation et repos dans la région d'Étain, éléments en secteur dans la plaine de la Woëvre. Puis à nouveau engagée dans la bataille de Verdun à la fin du mois de juillet au sud de Vaux.
1er août : attaque allemande sur La Lauffée.
: contre-attaque française.
- : subit l'attaque française, la division est repoussée. Le fort de Vaux est abandonné le . Les pertes de la division sont importantes durant ces combats.
  • - : retrait du front, mouvement de rocade vers l'Argonne. Occupation d'un secteur vers Vauquois.

1917

  • - : retrait du front, repos dans la rĂ©gion de Saulces-Champenoises, puis au camp de Sissonne et enfin vers Thenailles ; en rĂ©serve de la VIe armĂ©e allemande.
  • 8 - : mouvement vers le front. Ă€ partir du , engagĂ©e vers Juvincourt dans la bataille du Chemin des Dames[1]. La division subit de lourdes pertes après les attaques françaises.
  • - : retrait du front, repos et rĂ©organisation de la division dans la rĂ©gion de Nizy-le-Comte Ă  proximitĂ© du camp de Sissonne.
  • - : mouvement vers le front, Ă  nouveau engagĂ©e dans la bataille du Chemin des Dames vers Allemant.
  • - : retrait du front, mouvement vers Mons-en-Laonnois, repos dans la rĂ©gion de Coucy-lès-Eppes et de Parfondru.
  • - 1er novembre : mouvement vers le Chemin des Dames, occupation d'un secteur vers Ailles. EngagĂ©e les 24 et dans la bataille de la Malmaison, la division entame ensuite un repli au-delĂ  de l'Ailette entre Neuville-sur-Ailette et l'extĂ©rieur de Chamouille.
  • - : occupation et organisation d'un secteur entre Neuville-sur-Ailette et Chamouille.

1918

  • - : retrait du front par extension des longueurs de front occupĂ© par les divisions voisines, mouvement par V.F. dans la rĂ©gion de Chimay, Ă  partir du repos et instructions.
  • - : mouvement vers La Capelle et Fontenelle ; instruction, mise en rĂ©serve de la XVIIIe armĂ©e allemande.
  • - 1er avril : engagĂ©e dans l'offensive Michael au sud-ouest de Saint-Quentin, fait partie des divisions d'attaque. Le elle atteint Holnon, le Étreillers, puis Hangest-en-Santerre le et Moreuil le avec de lourdes pertes[2].
  • - : retrait du front, mouvement vers la rĂ©gion de Lassigny ; reconstitution, repos et instruction.
  • - : engagĂ©e dans la bataille de l'Aisne, attaque autour de Craonne, la division atteint Pontavert et franchit l'Aisne le mĂŞme jour[2].
: poursuite de l'attaque, la Vesle est franchie Ă  l'ouest de Breuil.
: prise de Goussancourt et atteint la Marne à l'est de Dormans. Ces différentes attaques entraînent de lourdes pertes pour la division.
  • - : relève par la 28e division de rĂ©serve[2], retrait du front et mouvement vers Laon ; repos.
  • - : mouvement vers le front, engagĂ©e dans la bataille de la Marne au sud-ouest de Reims pour s'opposer Ă  la progression des troupes alliĂ©es.
  • - : retrait du front, reconstitution et repos.
  • - : mouvement vers le front au nord-ouest de Reims vers Prouilly et Cormicy. ImpliquĂ©e dans les combats dĂ©fensifs de l'armĂ©e allemande dans la rĂ©gion. La division est contrainte de se replier devant la pression des troupes alliĂ©es par Brimont, Guignicourt et Banogne[2].
  • 7 - : retrait du front, Ă  nouveau en ligne le du cĂ´tĂ© de MĂ©zières jusqu'au . Après la fin du conflit, la division est transfĂ©rĂ©e en Allemagne oĂą elle est dissoute au cours de l'annĂ©e 1919.

Chefs de corps

GradeNomDate
GeneralleutnantGeorge von Engelbrechten -
GeneralmajorFriedrich von Derschau -
GeneralmajorGeorg von Alt-Stutterheim -

Notes et références

Notes

  1. Lors de la bataille de Champagne, la 50e division d'infanterie dĂ©plore la perte de 130 officiers et de 7 849 hommes[1].

Références

  1. US Army 1920, p. 490
  2. US Army 1920, p. 491

Voir aussi

Bibliographie

  • (en) United States Army, American Expeditionary Forces, Intelligence Section, Histories of Two Hundred and Fifty-one Divisions of the German Army which Participated in the War (1914–1918), Washington, Government Print Office, (ISBN 5-87296-917-1, lire en ligne)
  • (de) Gunter Wegner, Stellenbesetzung Der Deutschen Heere, 1815-1939 Die Hoheren Kommandostellen, vol. 1, Osnabruck, Bibliophile Books, (ISBN 3-7648-1780-1)

Liens externes

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