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418e rĂ©giment d'infanterie

Le 418e régiment d'infanterie (418e RI) est un régiment d'infanterie de l'Armée de terre française constitué en 1915 avec des éléments provenant des dépôts de la 11e région militaire (Bordeaux).

Les régiments dont le numéro est supérieur à 400 sont des régiments de marche.

Création et différentes dénominations

Le régiment a été constitué le au camp de Souge en Gironde. Son effectif à la formation est de 50 officiers, 174 sous-officiers et 3010 hommes du rang[1]. Il est dissous le à Tours-sur-Marne[2].

Chefs de corps

Historique des garnisons, combats et batailles du 418e RI

Première Guerre mondiale

Affectations :

1915

1916

  • Le , la 153e, sous le commandement du colonel De Valon, est appelĂ©e en renfort Ă  Verdun, alors que tout l'Ă©quilibre du front est rompu. Son arrivĂ©e permet de rĂ©tablir la situation.

Le 418e arrête net la progression de l'ennemi qui veut déboucher du fort de Douaumont et des bois d'Hardaumont. Malgré les attaques à répétition, pas un pouce de terrain n'est cédé à l'ennemi et pendant 11 jours le régiments livre des combats acharnés. Le 418e et toutes les unités qui composent la 153e DI sera cité à l'ordre de l'Armée.

  • En avril, le rĂ©giment est envoyĂ© dans le secteur de l'Argonne et se bat sur la cote 304, dans les environs d'Esnes.
  • En juillet, le rĂ©giment est envoyĂ© en renfort sur le front de la Somme, en liaison avec l'armĂ©e Anglaise, au nord de la Somme.
  • Durant les mois de juillet et d'aoĂ»t il combat au Nord-Est d'Hardecourt, entre Guillemont et Maurepas, pour conquĂ©rir la ferme de Maltz-Horn et le ravin de l'Angle. Le 3e bataillon et la 6e compagnie rĂ©ussiront Ă  prendre le Point d'appui des batteries, une charnière importante du dispositif dĂ©fensif ennemi. Ils seront citĂ©s Ă  l'ordre du 20e corps d'armĂ©e pour cet exploit.
  • En novembre, le rĂ©giment est aux bois de Saint-Pierre-Waast proche de Rancourt, toujours sur le front de la Somme, ou le mauvais temps transforme le terrain en une mer de boue empĂŞchant toute attaque.

1917

  • Le 16 avril, lors de la bataille du Chemin des Dames le rĂ©giment est en 1re ligne. Partant des environs de Cerny, il progresse de près d'un kilomètre ou il capture un matĂ©riel important (mitrailleuses, minenwerfers...) et fait de nombreux prisonniers.
  • Le , malgrĂ© d'Ă©norme pertes, il repart Ă  l'attaque.
  • Le rĂ©giment reste trois mois dans le secteur de Lorraine et au bois le PrĂŞtre.
  • Il est ensuite envoyĂ©, en hiver, dans le secteur de Verdun, Ă  l'Ouest d'Ornes au bois de La Chaume puis au Nord-Ouest de Bezonvaux au bois des Caurrières. Il reste dans ce secteur durant soixante quatre jours, dans la boue, sous la neige et sous un bombardement continuel d'obus explosifs mais Ă©galement d'ypĂ©rite.
  • Il est ensuite mis Ă  l'arrière.

1918

  • Durant les 6 premiers mois de l'annĂ©e il se reconstitue et est mis en rĂ©serve.
  • Le , le rĂ©giment est engagĂ© au Nord de Villers-CotterĂŞts, ou l'ennemi veut forcer les passages de la forĂŞt de Retz.
  • Le , le rĂ©giment contre-attaque et s'empare de Valsery en liaison avec les Zouaves partit de CĹ“uvres.
  • Le , nouvelle attaque ou toute la division reprend pied sur le plateau au sud de l'Aisne afin de lancer la contre-offensive du 18 juillet.
  • Le , dĂ©fendu par 4 rĂ©giments et sur un terrain couvert de cadavres, le rĂ©giment s'empare de Saint-Pierre-Aigle, fait plus de 300 prisonniers dont 10 officiers et capture plusieurs dizaines de mitrailleuses. Le rĂ©giment obtient pour ce fait d'armes sa seconde citation Ă  l'ordre de l'ArmĂ©e.
  • : Seconde bataille de la Marne. Partant de Fosse-en-Haut[8], le rĂ©giment culbute l'ennemi puis progresse de 7 kilomètres Ă  l'ennemi, faisant 905 prisonniers et capturant 16 canons. Il continue ensuite sa progression sur la Montagne-de-Paris[9]. Le rĂ©giment est citĂ© une troisième fois Ă  l'ordre de l'armĂ©e.
  • Pendant près d'un mois le rĂ©giment marque le pas et garde ses positions.
  • , le rĂ©giment franchit l'Aisne en plein jour Ă  Pommiers et Soissons, et bouscule l'ennemi sur 4 kilomètres de terrains fortifiĂ©s dĂ©fendu par la cavalerie et la Garde. Le rĂ©giment est une quatrième fois citĂ© Ă  l'ordre de l'armĂ©e, et porte dĂ©sormais la fourragère aux couleurs de la MĂ©daille militaire.
  • , le rĂ©giment est sur la Vesle entre Breuil et Courlandon s'empare du Mont-FerrĂ©[10] Il poursuit l'ennemi et libère Bourgogne, Cormicy, Sapigneul[11] et atteint les rives de Aisne et du canal de l'Aisne Ă  la Marne.
  • Le , le rĂ©giment franchi le canal de l'Aisne Ă  la Marne, dĂ©loge l'ennemi de la cĂ´te 108 et du mont Sapigneul.
  • Le ; le passage de l'Aisne est rĂ©ussi, le rĂ©giment Ă©tablit une tĂŞte de pont et prend contact avec les Zouaves passĂ©s Ă  Berry-au-Bac.
  • Le , le rĂ©giment s'empare de Villers-le-Sec.

Faits d'armes faisant particulièrement honneur au régiment

Notes et références

  1. JMO du 418e RI (15 mars-8 octobre 1915) sur le site MĂ©moire des Hommes.
  2. JMO du 418e RI (1er janvier-14 février 1919) sur le site Mémoire des Hommes.
  3. Fiche MĂ©moire des Hommes de Jules Alexandre Barraud.
  4. Dossier de LĂ©gion d'honneur du colonel de Valon sur le site Leonore.
  5. Lizerne et Steenstraat sont désormais des quartiers de Zuidschote.
  6. Les Combats de Steenstraat avril - mai 1915. Une page glorieuse de la RĂ©sistance Belge.
  7. Historique du 418e régiment d'infanterie. France. 1914-1918.
  8. Fosse-en-Haut
  9. La Montagne de Paris situé au bout du vaste plateau situé au Sud-Ouest de Soissons, est éperon cote 121 se terminant sur cette ville.
  10. Le Mont Ferré est un hameau de Taissy situé au Nord de Reims
  11. Sapigneul est un hameau de Cormicy situé sur les bords du Canal de l'Aisne à la Marne
  12. « Citations collectives des régiments d'infanterie durant 14/18 », sur chtimiste.com (consulté le ).

Bibliographie

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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