Accueil🇫🇷Chercher

Camp de Souge

Le camp de Souge est un camp militaire français situĂ© sur le territoire des communes de Martignas-sur-Jalle et de Saint-MĂ©dard-en-Jalles, dans le dĂ©partement de la Gironde. Il est connu comme lieu d'exĂ©cutions pendant la Seconde Guerre mondiale, notamment de 50 otages le .

Présentation

Le camp de Souge s'Ă©tend sur 2 855 hectares de terrains de manĹ“uvre et de champs de tir. Avec son sol sablonneux, ses forĂŞts de pins, mais aussi les risques d'incendie, il possède toutes les caractĂ©ristiques de la forĂŞt des Landes.

Le camp de Souge a abrité successivement :

Le camp dans l'histoire

La Première Guerre mondiale

Le 418e régiment d'infanterie est formé dans le camp le .

L'entre-deux-guerres

Le camp, circa 1925.

La Seconde Guerre mondiale

De au printemps 1941, le camp sert de cantonnement à la 7e Panzerdivision d’Erwin Rommel.

De 1940 à 1944, le camp militaire de Souge est le lieu d'exécution de nombreux résistants de la région bordelaise. L'Association des Fusillés de Souge estime à plus de 300 le nombre de fusillés par l'occupant après avoir été arrêtés le plus souvent par la police du régime de Vichy[1].

L'Ă©pisode le plus important est l’exĂ©cution de 50 otages après l'attentat du Ă  Bordeaux contre le conseiller d'administration militaire (Kriegsverwaltungsrat) Hans Reimers, abattu par Pierre Rebière, un militant communiste membre de l’OS. Le , Pierre Lerein est fusillĂ©, puis 50 otages sont fusillĂ©s le au camp de Souge.

Ce sont en majorité des militants communistes. Leurs noms sont disponibles sur le site de l'Amicale de Châteaubriant[2]. L'exécution des 50 otages de Bordeaux est en effet liée à celle des 48 otages de Châteaubriant, Nantes et Paris, en représailles après l'attentat contre le Feldkommandant de Nantes, Karl Hotz.

Le , six soldats soviétiques, prisonniers en France, y sont fusillés par les Allemands ; leurs corps reposent à présent dans le cimetière militaire soviétique de Noyers-Saint-Martin, dans l'Oise, au nord-est de Beauvais.

En 1945, un camp hôpital a été construit dans des baraques pour soigner des prisonniers de guerre de l'Axe. En , près de 1160 y étaient soignés[3] - [4]

Les fusillés du camp de Souge

Articles connexes

Notes et références

  1. « Association du souvenir des fusillés de Souge » (consulté le )
  2. « Amicale de Châteaubriant »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)
  3. Source: American Friends Service Committee Records Relating to Humanitarian Work in France, 1933-1950. SĂ©ries II TOULOUSE OFFICE. Sub-series: REPORTS Box 26 Folder 18-1. American Friends Service Committee 1501 Cherry Street Philadelphia, PA 19102
  4. « Les dépôts de P.G. de l'Axe en mains françaises (Métropole et Afrique du Nord) à la date du 1er novembre 1945 - 17 ° Région-Toulouse », sur memoiredeguerre.free.fr (consulté le )
Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.